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Anges Déchus de TORTANKMASTER



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Informations

» Auteur : TORTANKMASTER - Voir le profil
» Créé le 07/06/2010 à 11:34
» Dernière mise à jour le 07/06/2010 à 11:34

» Mots-clés :   Action   Hoenn   Présence de personnages du jeu vidéo   Suspense

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Chapitre 1 : La Maison des Pièges.
Je me levai en alerte, j'avais le front en sueur grâce à un cauchemar idiot, je revivais le passage lors de la mort d'Inaya, voilà bien deux jours que je fusse recherché dans ma contrée, deux jours après la mort de ma mère et Inaya, en ce qui concerne ma mère je n'arrivais toujours pas à accepter le fait qu'elle soit morte, moi Morgan Elrwin garçon parfait étant un gosse de parents connus avait perdu mon père et après ma mère, tout ça grâce à quelque chose qui a fait basculer ma vie ainsi que celle de mes parents : S.S.H., tout était de leur faute et ils allaient payer dès que je le pourrai. Je le jure sur ma foi de dresseur. En attendant je devais me contrer sur l'objectif d'aller voir la Plateforme du Pilier.
Afin d'aboutir à cet objectif Inconnu m'avait donné des raccourcis d'après lui parfait, parmi eux il y avait un livre intitulé « Le Banquier » ce livre indiquait tout à fait comment se faire passer pour un banquier normal, on pouvait être novice mais aussi expert, en l'occurrence moi j'avais choisi le novice ayant fait l'école des banquiers situés à Mérouville, ville extrêmement étudiante. Donc j'avais la parfaite tenue de banquier, costard trois pièces noir et blanc, le reste faisait un peu moins banquier j'avais des gants en cuir noir à dessein d'éviter de laisser mes empreintes partout, des lentilles qui me donnaient des yeux bleues. Tout ça je l'avais acheté dans magasin le lendemain de la Bataille de Myokara, par la même occasion j'avais acheté des fleurs et m'étais rendu ainsi habillé apportant des fleurs, jonquilles, préférées de ma mère, je les lui avais déposés sur sa tombe en pleurant, je m'étais rappelé d'un souvenir que j'eusse il y a bien longtemps avec ma mère lorsque nous visitions un cimetière où était des personnes de ma famille.
« - Rappelle-toi qu'il y a un dicton qui dit : la souffrance envers les morts engendre la mélancolie, ce sentiment nous fait pleurer car lui seul arrive à nous faire revivre les moments vécus avec cette personne, c'est de la nostalgie, tu vois c'est comme tu lis une série de livres, en le lisant tu t'attaches à lui et lorsque tu arrives à la fin tu ressens un sentiment, ce sentiment est le même que pour ceux qui meurent ; n'oublie jamais qu'une vie est qu'une longue histoire composée de tourments, joies, peines, euphories et de détresses, toute cette marmite est la Vie et à la fin tu meures, donc ce n'est qu'un livre terminé et la personne est heureuse que se soit la fin pour elle, idiot sont ceux qui voudraient vivre éternellement, je te laisse méditer sur ces paroles, néanmoins garde bien en tête que ce que tu ressentiras lors de ma mort et celle de ton père ce sera de la mélancolie et de la nostalgie, c'est tout à fait normale, m'avait-elle dit me souriant tristement. »
Encore une fois ma mère avait bien raison, bien idiot serait ceux qui voudraient vivre éternellement, voir déjà un proche partir est atroce alors toute sa famille, je n'osai y penser. En me ressassant ainsi tous ses souvenirs je me mis à pleurer dans ma cabine me consolant avec un verre d'alcool et de la musique déprimante. Qui étais-je pour me croire si spécial ? Un fils de stars devenus héros dans cette région, et alors ? Des fils de stars il y en a des centaine, non, je n'étais qu'un pauvre garçon perdu croyant connaître la souffrance, mais je ne la connaissais pas, Inaya la connaissait réellement ; sans doute ce fut pour ça qu'elle eût déclaré qu'elle préférerait être morte que vive. Je crois qu'elle avait raison… Qu'est-ce mourir ? Sinon perdre son âme et fuir lâchement la vie, non j'avais un destin à accomplir et je le ferais jusqu'à ma dernière heure.
- Nous arrivons à Poivressel, veuillez sortir des cabines sans vous bousculez, si vous avez oublié un objet vous ne le retrouverez pas alors veuillez vérifier que vous n'avez rien oublié, me réveilla une voix féminine qui me donna un mal de tête énorme.
Qu'avis-je fais hier soir pour être ainsi ? Ah oui, j'avais bu, je crois que plus jamais je me rendrait saoul.
Je me levai tout en titubant, au passage je pris ma valise toute prête, après une inspection de ma tenue qui était maintenant plutôt débraillée je partis dehors les yeux rouges, un mal de tête embêtant ; quand les gens me virent ils firent les gros yeux me demandant si ça allait bien, je répondais avec une voix cassée.
Et au dehors s'acheva mon calvaire, un Soleil m'écrasa qui plombait ma vue déjà pas trop bonne. D'un coup d'œil comme le faisait souvent Inaya à dessein de voir l'endroit où je me trouvais, je vis deux policiers avec des Caninos assis la langue pendante tandis que son maître regardait les gens passer avec attention.
Je passais près d'eux le cœur battant croyant que je me ferais prendre, mais en vérité mon changement d'apparence avait marché parfaitement de façon que les policiers ne disent rien en me voyant.
Pour finir l'après-midi je me renseignai sur la ville trouvant ainsi un hôtel pas trop cher dans le beau quartier le Marais pour passer ma nuit et trouver de quoi manger, dès qu'il me fut donné ma clé de chambre, la vingt-cinq dans l'étage deux qui avait une vue donnant sur la route directement et une autre sur une petite ruelle discrète, je pouvais sauter et atterrir dans une poubelle énorme remplie de déchets en cas d'attaque des policiers. Ensuite, après avoir inspecté ma chambre, je partis dehors pour visiter la ville, en vérité j'allai repérer les lieux important de la ville comportant un musée sous-marin, une arène de concours, une usine d'assemblage pour faire des sous-marin et j'entendis parler d'une planque de la Team Aqua dans le Nord-Ouest de la ville, j'essayai d'en savoir un peu plus mais personne n'en dit plus. Par la suite j'entendis parlé de la Maison des Pièges, qui comme le disait son nom, était une remplie de piège tous aussi fou les uns que les autres, néanmoins à un moment je demandai si le propriétaire avait des antécédents criminels et à chaque fois on me fit les gros yeux, sans doute me prenaient-ils pour un idiot. Donc j'abandonnai là le mystère du Maître des Pièges considéré comme un saint et un déjanté des pièges retors. Si ce que m'eût dit Inconnu sur le Maître ne fût-ce pas une blague alors le Maître des Pièges avait fait un piège invisible qui se nommait l'étiquette, l'étiquette était la base même pour tout le monde, paraître comme il faut est la base même pour être accepté dans la société et se faire ainsi des amis, amoureuses et tout ça ; souvent paraître accueillant ou joyeux suffisait largement pour être accepté, même pour ceux qui avaient un problème physique, bien que pour eux s'était un peu plus difficile. Le Maître des pièges avait réussi d'après les dires ce qui signifiait qu'il était intelligent et réellement retors.


Le lendemain matin je me levai vers les neuf heures du matin, partis m'habiller, aller acheter le journal du jour pour voir les informations, puis je quittai la chambre payant grâce à une carte bancaire fausse que m'eût donné Inconnu avant de partir en même temps qu'une autre puce pour mon pokenav, une fausse carte d'identité et un pokédex truqué indiquant tous les pokémons de cette région sans que je les ais vus, l'outil parfait pour identifier un pokémon qui m'est inconnu et ainsi trouver sa faiblesse pour le battre.
Les rues étaient tranquilles car on était en semaine et les policiers n'étaient pas là aussi, c'était parfait, bien que les seules personnes qui soient là étaient les dresseurs de pokémon faisant leur achat ou d'autres allaient dans la salle de concours pour s'entraîner. Moi je partis droit le regard déterminé et avec ma tenue de dresseur habituelle sauf que je l'avais un peu dégradée pour pas qu'un flic me remarque. En passant je vis la piste cyclable longue et serpentant jusqu'à perte de vue, d'après mon père il m'avait dit il y a longtemps que la piste cyclable d'antan s'arrêtait jusqu'à Lavandia tandis que maintenant elle s'étendait vers le Nord, Est et Ouest de Lavandia.
En face je vis la Maison des Pièges biscornues le montant vers la droite, une cheminée sur le côté du mur gauche d'où sortait une fumée noire guère opaque, le plus bizarre était la clôture en pierre formant un créneau comme sur les châteaux fort de petite taille, ce qui faisait encore plus anormal était le jardin rempli de fleurs magnifique colorées sans aucune dégradation et pourtant le sol n'était pas fleuri, il n'y avait nulle mauvaises herbes.
Quand j'entrai dans le jardin je vis qu'en réalité les fleurs étaient des fausses fleurs en plastics ou d'une autre matière faisant très bien passer les fausses comme des vraies. Tout d'un coup un trou me fit tomber puis je sentis de l'eau venir remplir e trou en terre, il y en avait tellement que la terre ne pouvait tout absorber ; un bruit se fit entendre et se forma un autre trou trop haut pour moi de façon à ce que je dusse grimper sur de la terre pour y accéder. Je m'exécutai, au premier essai je glissai quand j'avais presque atteint le passage. Du coup j'atterris en plein dans l'eau me mouillant de la tête au pied ; au deuxième essai je réussis à monter dans le trou en faisant une traction à laquelle j'avais été obligé d'y avoir recours puisque l'eau montait dangereusement. Je me demandai qui était ce mystérieux homme pour utiliser ce piège, en tout cas j'avais réussi à me sauver de là ; maintenant que me réservait-il ?
Ah, je voyais au bout une lumière blanche éclatante qui illuminait les environs dévoilant le joli tunnel empli de pokémon insecte faisant leur toile, ça gazouillait de partout, pour moi qui était pas trop ami des insectes ça me faisait quand même froid au dos ; bizarrement je me mis à penser envers Inaya, comment aurait-elle réagi ? Sans doute serait-elle restée de marbre en les voyant puisque lors des moments où son côté de femme froide apparaissait je voyais sa véritable face, irritable, froide comme la glace, dure comme le diamant et un coeur de pierre. Voilà qui elle était. J'enlevai mes pensées d'elle regardant la réalité, j'avais ma main sur la porte et l'ouvrit dans un grincement sinistre.