Chapitre 33: Retrouvaille mouvementée
Les minutes s'éternisaient, et personne n'apparaissait, les laissant seul, enfermé dans cette petite pièce. Personne ne disait un mot, tout le monde réfléchissait. Tristan ne cessait de fixer Armand, dont sa réaction lui échappait toujours. Il ne parlait pas, il ne bougeait pas… Pourquoi ? C'était totalement incompréhensible. Ils entendaient bouger à côté. Les hommes ne cessaient de travailler. Mais à quoi bon écouter. Ils étaient enfermés, et ce n'était sans doute plus qu'une question de minute avant que les grands chefs de l'organisation Funambule ne rappliquent ici. Sa vie était comptée…et il ne pouvait strictement rien faire. Aux moins, il serait avec Marie. C'était la seul chose qui le réconfortait. Néanmoins il avait peur. Tristan savait très bien ce que voulait l'organisation, lui. Mais que ferait-il de Clément et Mentali ? Cela lui faisait beaucoup plus peur. Il aurait dû refuser que Clément l'accompagne. Il était dans une situation complètement catastrophique désormais. Il sentit quelque chose dans sa poche. C'était son Memoripok. Il ne lui avait pas confisqué. De toute façon, cet outil avait beau avoir mille et une fonctions, il n'y avait aucune application pour faire apparaitre une issue de secours. Il appuya sur le bouton pour téléphoner, histoire de voir si Armand ne lui avait pas mis un quelconque numéro pour l'aider. Malheureusement, la liste était vide…il n'y en avait qu'un seul. C'était le numéro d'Armand. Il ne lui en avait pas parlé. Il voulait vérifier quelque chose. Il appuya sur la petite poke ball verte, ce qui lança l'appel, et attendis. Une sonnerie retentit. Mais la sonnerie ne venait ni d'une des poches d'Armand à côté de lui, ni de la pièce juste à côté. Elle venait de l'extérieur. Produisant un petit bruit que le silence amplifiait. Qu'est-ce que cela signifiait ? Des bruits de pas retentir, et Tristan entendit plusieurs hommes se précipiter dehors.
Ils entendirent que l'on fouillait les environs. On remuait les buissons, on demandait aux autres si quelqu'un avait découvert quelque chose. Mais personne ne trouva rien. Le petit son c'était arrêté il y a une dizaine de minutes, et la forêt était redevenue silencieuse comme avant. Un drôle de bruit se produisit, Tristan tourna la tête vers Armand. Il eut l'impression de la voir flou, comme s'il ce recomposait. Néanmoins, dans la seconde qui suivirent, il était redevenu normal, et regardait le jeune garçon, horrifié. On s'approcha de la porte, et quelqu'un l'ouvrit à la volée. C'était l'homme qui les avait enlevé dans la forêt, avant de les emmener voir Ken. Derrière lui, plusieurs hommes. Tous fixaient Tristan.
« Toi ! dit alors l'homme, qui as-tu contacté ?
-Et bien…Armand.
-Ne dis pas de sottise Armand est juste à côté de toi. »
Pourtant, l'expression étrange de Tristan le convaincu qu'il ne mentait pas. Il enleva des mains l'appareil de Tristan, et appuya sur plusieurs touches. Apres un moment, tout en regardant, surpris, l'homme en bleu dans la pièce, il dit :
« Il a raison… »
Plusieurs hommes le regardèrent, tout aussi abasourdis.
« Je ne comprends pas… »
Il balança le Memoripok à terre, et sortit de la pièce, tout en fermant violemment la porte. Tristan attrapa son appareil, et retira la poussière qui avait élu domicile dessus. L'homme était allé dans ses contacts récent, et seul le numéro d'Armand apparaissait, ce qui était tout à fais normal. Néanmoins, il se passait quelque chose de louche ici, quelque chose que les membres de l'organisation n'étaient pas aux courants. Ou que seul Ken était au courant.
Clément regarda son ami, ne comprenant pas grand-chose, lui non plus, à la situation, néanmoins son état était pire, il n'était aux courant de rien du tout. Il n'osait ouvrir la bouche, se contentant de faire le bilan sur la situation critique dans laquelle il se trouvait, se refusant de penser à sa famille, qui ne faisait qu'empirer la situation. Les hommes qui les avaient quittés discuté avec agitation dans la pièce juste à côté. Apparemment, Ken n'était pas là, et les pluparts des hommes se demandaient pourquoi l'appel de Tristan avait réagis à l'extérieur, alors qu'Armand était enfermé dans la pièce ici. Il ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi il n'avait pas envoyé cet homme en bleu directement au quartier général. Ils parlaient fort, et les jeunes garçons entendaient toute la conversation. Les hommes avaient raison sur plusieurs points, et cela était très intéressant de les entendre discuter.
Les rayons du soleil qui passait aux travers de la porte était désormais orangé, le soleil se couchait, la nuit n'allait pas tarder à arriver. Et les hommes de quartier général aussi. C'était insupportable de ne rien pouvoir faire. Une explosion retentit soudain, et plusieurs cris se firent entendre. Des papiers paressèrent voler. Une deuxième explosion se fit entendre, et des bruits de pas se firent entendre à l'extérieur. Que se passait-il ? Les hommes de l'organisation était arrivé, et avait entendu les conversations de ces hommes ? Peut-être avait que l'histoire d'Armand était quelque de secret, et que ces hommes ne devait, en aucun cas, découvrir. Cette pensée fit frissonner Tristan. Si réellement c'était sa, tous ses hommes était en train de mourir. Il eut de la pitié pour ses pauvres hommes, malgré le fait que ceux-ci soit la cause de leur problème.
Des bruits de pas s'avancèrent vers la porte. C'est bon, les agents étaient tous morts. Maintenant, ils allaient s'occuper d'eux. Eux sans défense. Eux…enfermé à cause du stupide pouvoir du jeune garçon. Les pensées se bousculaient dans la tête de Tristan. Il voulait que tout redevienne comme avant, lorsqu'il n'était encore qu'un jeune garçon jeune et insouciant vivant paisiblement dans sa ferme. Désormais, des personne mourrait et se faisait enlever par sa faute. C'était insupportable. Les larmes commençaient à apparaitre. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Il n'était rien qu'un gamin normal qui voulait une vie normal. Maintenant, sa vie se contentait de mystère, de problème, de danger et…de culpabilité. La clé tourna dans la porte. Désormais il était prêt. Qui que ce soit, il voulait la mort. Aux moins, il ne serait plus en ce monde, plus personne n'aurait à mourir à sa place. La porte s'ouvrit. Sur le seuil de la porte, quelqu'un, au chapeau bleu pointu, l'observait. Soudain, tout parut aller mieux, bien qu'un nouveau mystère semblait pointer désormais à la porte. L'homme qui le regardait, juste en face, c'était Armand. Mais dans ce cas, qui était celui au coin de la pièce, qui était plus terrorisé que jamais.
« Tristan ? »
La voie était calme, et enjoué. Tristan n'eut aucun doute. L'Armand qui venait d'apparaitre était le vrai, l'autre n'était qu'un usurpateur…qui lui ressemblait pourtant comme deux gouttes. Armand n'avait certainement pas de frère jumeau.
« Tristan, continua l'homme en bleu sur le seuil de la porte, nous devons partir, maintenant ! »
Il n'eut pas à lui dire deux fois. En un clin d'œil, Tristan était sur ses pieds, tendant la main pour que Clément se relève. Mentali était déjà debout, prêt à courir derrière eux. Ce qu'ils firent aussitôt.
De la fumée s'échappait de la maison. Pourtant, plusieurs hommes étaient entrain de se battre contre une force qui paraissait invisible. Des sphères ombreuse apparaissait d'un peu partout, s'abattant sur le sol, et mettant à terre diverse Abo, Machoc et autre pokemon qui était entrain de combattre. Ces attaques…il les avait déjà vu…Elle ressemblait énormément à celle qu'Ectoplasma provoquait il y a quelque heures. Etait-ce lui ? Tristan ne comprenait strictement plus rien à la situation, tout était tellement bizarre. Entre deux Armand et un pokemon qui les attaques puis les aides. En même temps…c'était son quotidien désormais. Armand courrait devant lui, sa grande cape bleu flottant aux vents juste derrière lui. Clément suivait tant bien que mal. Pour lui, les footings d'urgence n'étaient pas encore son quotidien. Mentali terminait la course, envoyant de temps en temps des rafales psy sur les pokemon ou les humains qui s'approchaient d'eux. Un grand courant d'air se produisit. Ils s'arrêtèrent. Un grand Roucarnage volait au-dessus d'eux, une femme aux cheveux gris le chevauchait, une expression furieuse sur le visage. En face, un jeune garçon aux cheveux noir sortit d'une ombre totalement différente de lui.
« On arrive au bon moment j'ai l'impression, dit la femme aux cheveux gris »
Tristan la reconnu, c'était celle qui avait enlevé Marie ! Une soudaine rage s'empara de lui, néanmoins ce n'était pas le moment. Armand sortit son multi-poké, et en sortit un éclair de lumière blanche, faisant apparaitre un magnifique Lucario, qui se posa délicatement au sol. La femme en l'air grogna, et chargea avec son Roucarnage. Une lutte s'engagea. Armand étant distrait, Ken en profita pour attaquer les deux jeunes garçons. Il envoya son Spectrum, qui envoya aussitôt une attaque balle-ombre.
« Mentali, cria Tristan, Rafale psy ! »
Le chat violet envoya un laser arc-en-ciel, faisant exploser la balle en l'air. Spectrum chargea, transformant ses espèces de mains en quelque chose de plus volumineux et plus puissant. Une attaque griffe ombre. Mentali l'évita facilement grâce à une attaque vive attaque.
« Maintenant, choc mental Mentali ! »
Le cristal sur le front du pokemon brilla, et Spectrum se fit violemment expulser contre un arbre.
« Spectrum, dit calmement Ken, Reflet »
Une multitude de Spectrum apparurent, donnant le tournis à Mentali. Toutes les mains se firent soudain plus grosses, et Mentali se fit violemment touché, tombant au pied de Tristan. Aussitôt, Spectrum créa une grosse attaque ball-ombre, visant le petit groupe composé de Tristan, son pokemon et Clément. Une grosse silhouette apparut soudainement, et les fit disparaitre, évitant au passage l'attaque du pokemon.
Ils réapparurent soudain…dans une grotte. Les bruits de combat avaient cessé. Ectoplasma était juste à côté d'eux. C'était lui qui les avait sauvés. Il s'écarta d'eux, et disparut aussi soudainement qu'il était apparut, comme d'habitude. Tristan observa les alentours. Tout était rocailleux. Un chemin était juste derrière eux. Alors que la pièce était droite, le sentier était en pente, il montait. Il n'y avait pas de lumière. Seule quelque lanterne accrochée aux murs illuminait la pièce. Dans un coin, à l'autre bout, deux Tyranocif, avec trois Embrylex dérrière eux, les observait. Aucune once de méchanceté n'était en eux. Clément était à côté de lui, encore sous le choc de la bataille, et Mentali se frottait contre ses jambes. Un sac était posé dans un coin. Il reconnut celui d'Armand. Il s'en approcha, et l'ouvrit délicatement. Un œuf y apparut, un unique pétale au sommet. Où qu'il soit, ils étaient en sécurité. Et cela était tout de même très réconfortant.