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Le pouvoir des légendaires: L'oeuf mystère de OO8_le_grand



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Informations

» Auteur : OO8_le_grand - Voir le profil
» Créé le 14/04/2010 à 16:49
» Dernière mise à jour le 14/04/2010 à 16:49

» Mots-clés :   Action   Aventure   Suspense

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Chapitre 28: Complication
Silencieusement, Tristan observât les deux hommes en face de lui. Il semblait ne pas l'avoir remarqué, il devait en profiter. Il tenta de reculer d'un pas, mais son Mentali l'en empêcha. En tournant la tête, il comprit que Mentali l'empêchait de marcher sur une branche, juste derrière son pied. Il remit son pied en place, et s'abaissa. Mieux valait être discret pour le moment. Armand était partit, il était seul, il allait donc devoir se débrouiller. Mentali posa une patte sur sa main. Un signe, pour lui montrer que non, il n'était pas seul. Lui était là, et il serait toujours là. C'était grandement réconfortant.
La forêt était grande, Armand ne serait surement pas là avant un moment. Il réfléchit aux meilleurs moyen de quitter ses visiteur inopportun, mais aucune idée ne lui vint à l'esprit. La meilleure solution aurait été qu'il parte, ses deux hommes, et de leur plein gré. Cependant, les deux personnes n'étaient pas du même avis. Ils étaient tranquillement entrain de s'installer contre un arbre, prêt à faire une petite sieste ou discuter tranquillement. C'était étrange de les voir faire cela. Si l'organisation était si cruel que sa, Tristan doutait qu'elle laisse faire ses employé des pauses en pleine forêt. Les deux hommes étaient très certainement partit en forêt sans l'accord de leur supérieur. Plusieurs feuilles lui tombèrent soudain sur la tête, il releva la tête. Armand était là, assis sur une branche en hauteur, lui faisant signe.

D'après ce qu'il crut comprendre, le plan d'Armand constituait à provoquer une diversion afin qu'il puisse s'enfuir, lui et son Mentali. Tristan secoua la tête de droite à gauche. Il ne voulait pas laisser Armand dans la galère. Tant de personne avait disparu en voulant le protégé, il ne voulait pas qu'Armand suive le même destin. Soit ils étaient attrapé tous les deux, soit ils s'enfuyaient tous les deux, mais il n'allait certainement partir comme un lâche. Sa réponse parut énervée Armand qui fronça les sourcils. Rapidement, mais néanmoins doucement, il descendit de son arbre et vint se placer prêt de son petit protégé.
« Ne fais pas ta tête de mule ! lui chuchota-t-il, tu es bien plus important que moi. Je n'aurais pas dû t'emmener, mais j'ai cru que tu es prêt grâce au test de Mentali.
-Non je ne partirais pas ! D'abord la grand-mère de Marie qui disparait, puis Marie elle-même, je ne veux pas que tu sois le prochain sur la liste.
-Donc tu crois que je ne m'en sortirais pas ? »
Tristan n'eut pas de réponse.
« Franchement Tristan, tu crois vraiment que je vais me laisser attrapé ? Je me suis sortit de situation beaucoup plus difficile…
-Oui mais…
-La grand-mère de Marie était vieille, Marie était inexpérimentée. Non, franchement Tristan, enfuis-toi. Trouves un refuge quelque part, peu importe, je te retrouverais plus tard.
-Mais…
-Tristan ! Chut ! »
Le jeune garçon se retourna, prêt à bouder, lorsqu'il vit la tête de son pokémon. Mentali le regardait, toujours en cachant ses expressions. Pourtant il eut l'impression qu'il tentait de lui dire quelque chose. C'était vraiment étrange. Il crut comprendre, rien qu'en regardant son visage, que Mentali était du même avis qu'Armand. Qu'il valait mieux partir, mais qu'il avait tous de même un mauvais pressentiment. Il se tourna vers son compagnon de voyage, qui lui souriait.
« Tu deviens de plus en plus proche de ton Mentali. Tu veux un petit cours avant de partir ? »
Bien que Tristan n'apprécie pas la fin de la phrase, il acquiesça.
« Les Mentalis sont des pokémons totalement dévoué à leur dresseur, aux même titre qu'un Gardevoir. Un Gardevoir est prêt à risqué sa vie pour protégé celle de son dresseur, c'est un peu le même principe avec un Mentali. Un lien, en quelque sorte, vous unis, et plus celui-ci sera fort, plus tu percevras des choses. Comme maintenant, rien qu'en regardant ton pokemon, tu as compris ce qu'il a tentait de te dire. On dit, cependant cela n'a jamais été vérifié, que lorsqu'un lien est extrêmement fort entre un Mentali et son dresseur, le pokemon se mets à possédé des dons divinatoires, afin de protégé la vie de son dresseur. »
Le moment avait beau être très mal choisit pour une leçon, cela restait tous de même très intéressant.

Soudain, Armand sauta et s'accrocha à une branche de l'arbre qu'il avait quitté il n'y a pas longtemps. Silencieusement, il invoqua son Lucario, qui balança un violente attaqua aura-sphère sur les deux hommes, tranquillement installé. L'explosion retentit entre eux deux, qui se relevèrent en sursaut, de la poussière entre eux deux. Armand sauta de l'arbre, et vint se placer en face d'eux. Le nuage de poussière se dissipa rapidement, et les deux hommes purent enfin dévisager l'homme qui les avait agressés. Leurs yeux s'écarquillèrent.
« C'est…Armand ! »
Tristan eut un sursaut. Il le connaissait, lui qui avait toujours crus qu'Armand avait erré dans l'ombre. Armand eut alors une réaction bête et infantile, il cracha aux pieds des deux hommes, avant de faire demi-tour et de courir à travers la forêt. Hésitant, les deux hommes finirent par partir à sa poursuite.
Tristan sortit alors des buissons, et se mit à courir derrière eux. Pourquoi ? Il ne savait pas, il devait pourtant partir sa réfugier, mais un instinct en lui le poussait à leur courir après. Quelque chose l'attirait. Mentali s'élança rapidement derrière lui. Bien que courant aux maximum de ses capacité, son pokémon s'avançait toujours d'une démarche gracieuse, et ses poils paraissait briller par les éclats du soleil.

Cependant, Tristan était partit tard, et il perdit rapidement de vue les deux hommes. Finalement, il s'arrêta aux milieux de deux arbres. Pourquoi avait-il courut ? Il avait de la culpabilité. S'il restait ici, la diversion d'Armand risquait de n'avoir servit à rien. Il ne pouvait cependant pas quitter cet endroit. Quelque chose l'attirait à lui, il le sentait. Il fit deux-trois pas, lorsque soudain…une ombre apparut. Ou plutôt une forme. C'était noir, mais deux yeux blanc le regardait, et un large sourire on l'on voyait toutes les dents du pokémons apparut. La silhouette était droite, un peu plus petite que lui. Tristan ne savait pas ce qu'il devait faire, s'enfuir ? Lui faire un signe ? Soudain, la silhouette créa une grosse boule ombreuse et la jeta vers lui. Il eut juste le temps de s'écarter, avant que la boule ne s'écrase au sol, provoquant une explosion. Il tourna la tête, la silhouette avait disparu. Un bruit attira soudain son attention, des bruits de pas. L'explosion avait attiré l'attention, des personnes de l'organisation Funambule accourait vers lui. Sans réfléchir, il repartit dans l'autre direction, Mentali toujours sur ses talons.

Il entendait derrière lui de nombreux pas, il ne les voyait toujours pas, cependant il frappait fort sur le sol, et beaucoup de branche craquait sur son passage. Il n'avait pas la grâce de son Mentali, qui avançait silencieusement sur le sol. Soudain, il sentit que quelque chose lui manquait. L'œuf… Il n'avait pas son œuf ! Il était resté dans le sac d'Armand, qui était partit dans il ne savait qu'elle destination. Il voulut faire demi-tour, voyant la sortit dans quelque pas, lorsque soudain il remarqua une dizaine de personne entrain de lui courir apres. Il se mordit la lèvre. Aux moins, l'œuf était avec Armand. Il n'avait pas à s'en faire. Tout du moins, il l'espérait…
Toujours en courant, il sortit de la forêt. Le soleil l'éblouit un instant, mais il n'y prêta pas attention. Il traversa plusieurs vignes, et aperçu le village aux loin. S'embarquant sur le chemin, il y courut. Dans les vignes, il était à découvert. Dans le village, il pouvait toujours sa caché dans il ne savait quelle recoin.
La ville était silencieuse, pas une brise, pas une personne discutant avec sa voisine. Tout le monde paraissait planqué chez lui. Il n'avait cependant pas le temps d'y prêter attention. S'embarquant dans diverse rue, il fut soudain encerclé par deux groupes d'hommes qui le poursuivaient. Il connaissait mieux la ville que lui, il s'en était servit. Une porte donnait vers une maison sur la droite. Il eut soudain une idée.
« Mentali, double protection »
Deux murs invisible apparut alors en face des deux hommes qui, surpris, se cognèrent tous dedans. Profitant de son petit temps de sursis, il ouvrit grand la porte, qui était miraculeusement ouverte, et s'engouffra à l'intérieur.

Il était arrivé dans une salle à manger, une famille de quatre personnes était entrain de regarder la télé : une mère, un père, et deux enfant entre cinq et dix ans. Lorsqu'il entra, les quatre regards se tournèrent vers lui. Il n'avait cependant pas le temps d'y prêter attention, il venait d'entendre les deux murs s'effondrer dans un bruit de verre brisé. Il y avait un étage, il s'y engouffra.
Arrivé à l'étage, il entendit deux hommes demandé où il était partit à la famille, qui s'empressèrent de lui répondre. Il ouvrit la première porte qui vint, s'avança vers la fenêtre, l'ouvrit, et sauta. La chute fut plus dure que ce qu'il avait prévu, mais il repartit aussitôt. Derrière la maison s'étendait de nouveau des vignes. Une partit devait certainement appartenir à la famille qu'il venait de quitter. Une bâtisse, qui ressemblait plus à une cabane, se trouvait au centre de quatre parcelles. Il s'y avança, ouvrit la porte, encore ouverte, et la referma derrière lui. La maison était propre, mais contenait plein de poussière qui recouvrait les murs, les fenêtres et la seul table qu'elle contenait. Des bruits l'avertirent que ses poursuivant était toujours derrière lui. Il y avait une trappe. Il l'ouvrit, laissa Mentali rentré avant de se glisser à son tour et la referma derrière lui.
Il faisait sombre, néanmoins la trappe laissait passer un peu de lumière. Il put donc distingué plusieurs tonneaux, très certainement remplit de vin et…un homme. Ou plutôt un jeune homme, qui devait avoir le même âge que lui, qui l'observait, tout aussi surpris que la famille qu'il avait dérangé.
« Qui…qui êtes vous ? »
Il ne put répondre, la porte de la cabane venait d'être fracassée. Et cette fois-ci…il était dans une impasse !