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Road to Glory de Docteur Spider



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Informations

» Auteur : Docteur Spider - Voir le profil
» Créé le 15/12/2002 à 20:43
» Dernière mise à jour le 15/12/2002 à 20:43

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Réveils de plus en plus chaleureux
Il fut réveillé car quelqu'un ou quelque chose lui mordillait le pied. « Je ne savais pas que les marins étaient aussi affectifs » se dit-il. Il se mit sur les coudes pour connaître le motif d' un tel acte. Horreur. Devant lui, il n' y avait que trois yeux rouges.

- Un Radégou ! Je dois essayer de le capturer, s' écria-t-il.

Il glissa sa main à tâtons dans son lit à la recherche de son sac.

- Zut ! j' ai laissé mon sac à Pierre. Essayons une autre méthode.

Bonsoir, je m' appelle Spike. Tu comprends ce que je dis ? Visiblement non. Vois-tu je suis dresseur de pokémon et je voudrais être ton ami. Es-tu intéressé ?

Au grand étonnement de Spike le pokémon fît signe que non. Alors il se jeta sur le Radégou. Mais celui-ci sauta au bas du lit.

- Quel bond ! Quelle agilité ! Il me le faut absolument ! Quatre étages, c' est pas de la tarte. Mais si un pokémon y arrive pourquoi pas moi.

Il décida de sauter. Malheureusement il fît une mauvaise chute et atterri sur les genoux.

- Aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh ! hurla-t-il. Visiblement on est pas aussi habiles.

- Un peu de silence, il y en a qui essayent de dormir, gronda un marin.

- Excusez-moi pour le dérangement, dit Spike.

« Putain j' ai mal ». Le Radégou se tenait devant lui. Il l' attendait. « Il me nargue ». Spike se mit à lui courir après. Pauvre petit il avait du mal à marcher alors courir le torturait. Mais il tenait absolument à attraper ce pokémon. Quel courage ! Il est un brin maso tout de même. Il courût dans tout le fond du navire. Manquant de renverser, à maintes reprises, des matelots qui travaillaient. Après avoir parcourut l' étage en long en large et en travers, le Radégou s' arrêta car il était bloqué dans un coin du navire, aucun moyen d' en réchapper.

- Tu es fait, dit Spike.

- Pas s' il se glisse entre tes jambes, dit un murmure.

Spike regarda aux alentours. Personne. « C' est étrange, voilà que j' entends des voies » se dit-il. Il bondit sur le Radégou. Mais le pokémon se faufila entre les jambes de Spike qui se cogna la tête contre la coque du bateau. Il se retourna. Pas un rat. Il avait un grosse bosse sur le crane et des bleus aux genoux. « J' ai sûrement dû sauter sur le Radégou, me cogner, m' évanouir, puis revoir la scène, inventer une voix et là je commence seulement à reprendre mes esprits. C' est le plus probable» se dit-il car son esprit cartésien devait justifier le fait qu' il ait entendu la voix. Il décida d' aller à l' infirmerie. Il commença à monter à l' étage supérieur, avec difficulté, puis il prit un premier ascenseur pour arriver jusqu' au rez-de-chaussée puis un second pour arriver jusqu' au 9ème étage. Marcher était une torture. La douleur augmentait à chacun de ses pas. Il finit, tant bien que mal à arriver devant l' infirmerie. Horreur. Une pancarte indiquait qu' elle était fermée. Il était sur les genoux, si je peux me permettre. N' ayant plus la force de bouger, il s' endormit sur place.

Il fût réveiller par une infirmière qui passa trois heures plus tard. Il était 7h30.

- Réveillez-vous ! dit-elle en le secouant. Vous allez bien ?

- Hein, hein, quoi ? Où suis-je ? Ah oui, l' infirmerie. Je suppose que vous êtes l' infirmière. Vision de rêve.

- Pouvez-vous vous relevez et marcher ? lui demanda-t-elle.

- Je crois pas, non.

- Très bien prenez donc appui sur moi !

Il se souleva difficilement malgré l' aide de la femme. Il aimait son contact. Alors qu' il était debout, la belle femme ouvrit la porte de l' infirmerie. Puis elle le soutint à nouveau pour qu' il puisse faire quelques pas afin de pouvoir s' asseoir sur un lit à l' intérieur.

Elle disparut quelque secondes et réapparut avec des sacs de glace.

- Tenez, dit-elle aimablement. Pouvez-vous me dire ce qu' il vous est arrivé ?

- Je suis tombé du lit, dit-il.

C' était pas tout à fait vrai, mais il aurait l' air moins bête en disant ça plutôt que « J' étais à la poursuite d' un Radégou ». Il s' appliquait de la glace sur la tête et elle, elle lui en appliquait sur les genoux.

- Vous avez des troubles du sommeil ou vous fessiez des galipettes dans votre lit ?

- Des galipettes ? Non. Je suis tombé dans mon sommeil. J' ai sans doute dût tourner sur moi-même et je me suis retrouvé dans le vide.

- Votre lit est drôlement haut pour que vous vous ayez fait aussi mal. Vos genoux sont tout violet.

- Oui il est à 2 mètres 50 du sol. Je dors avec les marins.

- Vous dormez avec ? Le avec signifie que vous êtes … dresseur ? Vous préférez leur compagnie à celle de gens normaux lui, demanda-t-elle surprise.

- Normaux ?

- Enfin, sexuellement normaux

- Vous vous méprenez. Si je dors avec les marins c' est parce que j' ai eu des problèmes avec ma place.

- Je comprends mieux. Quel est votre nom ?

- Je m' appelle Bloody. Spike Bloody

- Bloody avec deux O ou O et U ?

- Deux O.

- Très bien. C' est pour le formulaire des entrées. Maintenant allongez-vous.

- Voyons on se connaît à peine. Je ne sais même pas votre nom et vous voulez qu' on couche.

- J' ai pas dit allongeons-nous mais allongez-vous, nuance. Si je veux que vous vous couchiez, c' est pour que vous puissiez vous reposez. Mais dès que vous serez rétabli on pourra peut-être faire plus ample connaissance et partager un même lit …

Elle lui étala très soigneusement de la pommade sur les genoux et la tête pour soigner les équimoses. Il s' endormit. Sa petite chasse l' avait épuisé. Sa montée avait fini de l' achever.

Lorsqu' il se réveilla, il était midi. Bien que son horloge interne fusse sophistiquée, il ne l' avait pas deviné, c' était tout simplement marqué sur une horloge électronique. Il avait terriblement fin. C' était l' heure du déjeuner alors qu' il n' avait même pas eu droit à un petit déjeuné. Il y avait un autre malade dans l' infirmerie. Mais au bout de cinq minutes l' autre patient s' en alla.

- Je n' ai pas le droit à un petit déjeuné au lit ? demanda Spike.

- Si. Il est sur votre gauche. Sur la table de nuit. Bon appétit.

- Voyons vous savez très bien que je suis dans l' incapacité de mangé tout seul. Je dois être assisté.

Elle s' approcha de lui, se pencha, ce qui fit apparaître son décolleté, très … décolleté, et appuya volontairement sur son genoux. Il hurla.

- Vous êtes une infirmière sado ou quoi ? … Vous avez pas froid sous votre blouse ? dit Spike en se relevant et en tâtant son genoux.

- Je voulais juste vous prouvez que vos fonctions moteurs étaient en parfaite état de marche. A mon avis c' est votre tête qui est la plus endommagée. J'ai très chaud. En été il fait une chaleur insupportable dit-elle en secouant le col de sa blouse pour s' éventer.

- C' est trop con, vous avez manqué la saison des rencontres !

- Si vous voulez on peut rattraper le temps perdu …

Elle s' assit à coté de lui et lui caressa la tête. Puis le reste du corps. Ses caresses firent de l' effet. Son corps se durcie, enfin une partie seulement. Puis elle se releva et vaqua à ses occupations. Pendant que Spike mangeait, il l' observa. Elle était brune. Les yeux noisettes. De taille normale pour une fille. Elle avait une poitrine qui ne pouvait laissé un homme de marbre. Et bien sûr elle portait une blouse comme toute les infirmières mais elle, elle la portait très courte. Quelle était belle ! En entrée il avait droit à une salade, en plat steak frites, classique, et en dessert des gaufres. Comme boisson du jus d' orange. Il se régalait. C' est pas top mais c' était pas banal non plus.

- Que c' est bon ! Vous l' avez préparé exprès pour moi ? demanda le dragueur.

- Non, je l' ai réclamé à la cuisinière, répondit l' allumeuse.

- Vous brisez tout le charme de ce repas. Vous auriez au moins pût faire un effort. On peut se tutoyer ?

- Ça devient sérieux, dit la belle femme. Oui nous pouvons nous tutoyé. Au fait je m' appèle Alexandra. Mes amis m' appellent Alex.

- Alex ça fait trop garçon.

- Es-tu bien sûr que je suis une fille ?

- Avec cette poitrine tu ne peux être qu' une fille.

- Je pourrais très bien avoir un sexe d' homme.

Alors elle s' approcha de lui, releva sa blouse pour faire apparaître sa petite culotte, lui prit la main et lui glissa dans la culotte. La réaction fut directe de la part de Spike.

- Tu es une fille, aussi sûr que je t' aime.

- Poète en plus d' être beau gosse !

Donc elle sortit, mit une pancarte sur le devant de l' infirmerie comme quoi elle prenait sa pose midi, puis elle rentra, referma la porte à clef derrière elle, le déshabillât, car il avait un peu de mal à le faire, elle fit de même pour elle puis elle éteint la lumière.