Chapitre 24: Tombe, petite pétale
Surpris, et ébahit, Tristan observait Armand traversé la pièce, et se mettre à prendre différente chose dans un placard pour les placer dans son sac. Pas un bonjour, pas un sourire. Le jeune garçon se mit à le dévisager. Il constata alors que ces habits possédaient diverse déchirure, et que sa joue portait une large griffure. Il attendit une réponse, le moindre signe de sa part. Mais il ne fit rien, comme si Tristan n'était pas là. Après avoir remplit suffisamment son sac de différentes victuailles, il le ferma et repartit dans l'autre sens. Il s'apprêta à passer le seuil de la porte, lorsque finalement Tristan ouvrit la bouche.
« Bonjour Armand »
C'était les seuls mots qu'il avait trouvé. Les questions lui brulaient la langue, et ses dernières découvertes et hypothèse demandaient à être confirmé. Mais il n'avait pas réussit à dire autre chose. Armand tourna la tête. Son regard était froid, et des larges cernes recouvraient son visage.
« Bonjour, grommela-t-il »
Puis, il continua sa route.
Tristan le rattrapa, et lui attrapa le bras. L'empêchant d'aller plus loin.
« Armand, sa ne va pas ?
-Si, tout va très bien »
Son ton était direct, et froid. Tristan en eut un frisson dans le dos. Non, quelque chose n'allait pas. Il avait dû se passer quelque chose durant son voyage. Voyant que Tristan ne lâchait pas son bras, Armand lui jeta un regard. Son regard était noir, terrifiant, presque dénué de vie. Le jeune garçon en fut si surpris, qui lâcha le bras d'Armand, qui reprit aussitôt se route. Qu'avait-il bien put se passer ? L'Armand qu'il avait rencontre il y a quelque semaine était souriant, et prenait les choses à la légère. Et maintenant, voici qu'il était dur, et blessant. Une espèce de sifflement se produit. Tristan tournât la tête. Mentali venait de se dresser devant Armand, et lui sifflait dessus. L'homme en bleu lui jeta un regard noir, et tenta de l'écarter de son chemin, mais Mentali ne bougea pas, et lui sauta dessus, montrant des crocs acéré. Rapide, Armand fit une roulade, et esquiva le coup du pokémon. Mais qu'arrivait-il à Mentali ? Lui qui n'avait jamais été agressif, voici qu'il se mettait à agresser Armand. Etait-il le seul à ne pas avoir changé ? C'était-il produit quelque chose de mal durant les absences de Mentali ? Armand s'énerva, et sortit son multi-poké de sa poche. Il le brandit, un magnifique Lucario en sortit. Lucario… Tristan se souvint soudain tu rêve qu'il avait fais la nuit qui suivait le jour où il avait vu, pour la première fois, l'œuf. Armand avait invoqué un Lucario, et cela se confirmait aujourd'hui. Son pokémon n'était cependant pas comme lui, aucun cerne ne couvrait ses yeux. Il ressemblait à un combattant, mais son visage exprimait une personne gentille et honnête. Comme il aimerait avoir un Lucario…
Il sortit soudain de son rêve. L'étrange situation était entrain de mal tourné. Il n'avait pas entrainé Mentali, son cauchemar l'empêchait de se concentré, et c'était un exploit qu'il est réussit à lire les deux légendes et à en comprendre les trois quarts. Mentali bondit, Tristan repéra une grâce et une confiance que son pokémon n'avait jamais eut avant. Il avait changé… Mentali mordit aux bras Lucario, qui riposta en lui donnant un violent mach punch sur la tête. S'écrasant au sol, le gracieux chat violet se remit vite sur patte. Tristan aurait voulut dire quelque chose, il était son dresseur après tout. Mais il ne trouvait rien. Il venait de comprendre les longues absences de Mentali. Il était partit s'entrainer. Mais pourquoi n'avait-il donc jamais une seule égratignure..? Lucario regarda Armand, avec un air hautain sur le visage. Mais celui-ci lui répondit pas un sourire froid. On aurait dit que Lucario agissait contre sa volonté, qu'il agissait parce qu'il n'avait pas le choix…c'était tellement étrange. Ce ne pouvait pas être Armand, c'était impossible. Tout du moins, Tristan tentai de s'y convaincre. Férocement, Lucario fonça sur Mentali à une vitesse hallucinante, que le jeune garçon reconnu comme étant l'attaque vitesse extrême. Soudain, le pokémon s'arrêta, comme bloqué. Mentali était entrain d'utiliser son attaque psyko. La puissance ce faisait ressentir. Habilement, Mentali rejeta en arrière Lucario, le plaquant violemment contre un arbre. Se relevant, le pokemon se mit à faire plusieurs sosies de lui-même, qui foncèrent sur son pokémon. Tellement nombreux, Mentali ne put rien faire, si ce n'est tenter de les éviter, ce qui marcha pour les deux-trois premiers, avant qu'il ne se prenne un coup dans le torse, et qu'il soit envoyer aux loin. Difficilement, le chat se remit sur ses pattes. Son pelage était plein de poussiere, et du sang coulait le long de sa lèvre. Il boitait. Tristran eut de la pitié pour lui, il avait beau c'être entrainé, il ne faisait pas le poid face à Lucario. Soudain, une étrange lueur verte émana se son corps. Le sang s'arrêta de couler, et Mentali put se remettre à marcher avec grâce. Voilà pourquoi il n'avait jamais eut une seule égratinure, Mentali avait réussit à apprendre l'attaque soin. Lucario fonça à toute vitesse sur Mentali, qui se mit à l'esquiver habilement. Il sauta dans les airs, et abattit ses crocs sur la tête d'Armand.
Il eut un silence, puis Armand poussa un crie. Mais ce n'était pas un cri de souffrance, c'était un cri de soulagement. Lucario se mit aussi à se sentir mieux. Bizarrement, il n'avait pas attaqué Mentali quand il l'avait mordu, mais aux contraire avait sourit. Lorsque finalement Mentali retomba sur ses pattes, Armand le fixa. Les cernes, le visage dur et froid, tout avait disparu. Un visage souriant était réapparut. Tristan se surprit à sentir ses yeux commencer à mouiller :
« Quoi qu'y a-t-il ? demanda Armand »
Le jeune garçon lui sauta dans les bras, heureux qu'il soit redevenu comme avant.
Armand passa une main dans ses cheveux, et ne chercha pas à le repousser.
« J'étais si horrible que sa ? demanda-t-il
-Tu ne peux pas savoir à quel point.
-Je vais devoir prendre mes précautions pour la prochaine fois.
-Pour…la prochaine fois ?
-Bien sur, je dois repartir. J'ai trouvé ce que je cherchais, mais celui-ci me pose un peu de problème, comme tu as pu le constater »
Tristan n'arrivait pas à y croire, il venait à peine de revenir qu'il comptait déjà repartir.
« Je viens avec toi, déclarât-t-il
-C'est hors de question !
-Mais je m'ennuis ici !
-C'est pour sa que tu as entrainé Mentali, rigola-t-il »
Tristan ne répondit pas.
« Oh je vois, Mentali c'est entrainé lui-même. Mais je croyais que tu comptais l'entrainer…
-J'aurais bien voulut, mais je n'arrive pas à me concentrer !
-Te…concentrer ?
-Je dors mal ! Ne vois-tu pas mes cernes ? Chaque nuit, je fais le même cauchemar ! Je n'en peux plus. C'est tout juste si j'ai put lire quelque légende…
-Attend, attend, ne change pas de sujet. Tu fais des cauchemars.
-Et bien…oui.
-Mais depuis quand ?
-Depuis un moment. En faites, depuis le jour où j'ai rencontré Ken Jouri pour la première fois. »
Un drôle d'expression apparut sur le visage d'Armand, ce qui inquiéta Tristan. Avait-il fais quelque chose de mal ? Rapidement, Armand lui saisit le bras, et le traina à l'intérieur du chalet. Tristan ne protesta pas.
Un fois à l'intérieur, Armand le lâcha et se dirigea vers un tiroir. Il se mit à fouiller, retirant quelque truc, certain finissant même à la poubelle. Armand sortit même une poké ball, qu'il posa sur la table. Tristan s'en approcha. Le haut était rouge, le vas était blanc et une espèce de ceinture entourait la sphère. C'était la première fois qu'il en voyait une. Il l'ouvrit. Une espèce de mécanisme recouvrait l'intérieur. Le jeune garçon se demanda comment cela pouvait bien marcher. Y avait-il un bouton qui permettait d'attraper un pokémon ? Soudain, Armand attira son attention, et lui désignait quelque chose. Une espèce de collier, dont une magnifique plume rose était attachée au bout, pendait de sa main. Armand lui désigna, et il comprit qu'il devait la mettre au cou. Il attrapa le collier, et toucha au passage la plume. Elle était douce, et ne s'abimait pas. Tristan ressentait une énergie à l'intérieur, comme quand il avait prit la pierre noir, qui était toujours dans sa poche. Il le glissa le long sa tête, et posa le fin fil sur ses épaules. Aussitôt, dès que la plume toucha son torse, il se sentit mieux. Comme si on lui avait retiré un poids, comme si quelque chose qui c'était emparé de lui venait soudain de disparaitre.
« Qu'est-ce…qu'est-ce que c'était ? demanda Tristan après un moment »
Armand tourna la tête, regardant l'œuf sur la table, et le jeune garçon comprit. Tant que l'avant dernière pétale ne serait pas tombé… Qu'est-ce que cela pouvait être énervant de rester dans l'ignorance. Et pendant ce temps là, Marie risquait sa peau. Et Armand aussi, d'ailleurs, à ce qu'il pouvait voir.
« Avec sa tu ne devrais plus faire de cauchemar, lui déclara finalement Armand
-Merci, se contenta de lui répondre le jeune garçon »
Armand le regarda, l'air de se douter qu'il était énervé de ne pas avoir plus de renseignement, puis il reprit la poké ball sur la table et la rangea sur la table.
« C'est bien une… commença Tristan
-Oui, c'est un poké ball, lui répondit Armand, la première que tu vois, n'est-ce pas ?
-Vois-tu, j'ai attrapé mon tout premier pokémon avec, et donc depuis je ne m'en suis pas séparer. Souvenir comprends-tu ?
-Qui aviez-vous attrapé avec ?
-Un Riolu »
Tristan ne répondit pas, la réponse paraissait si évidente.
« Maintenant que les cauchemars ne reviendront plus t'embêter, je pense que tu pourras enfin te concentrer, et acquérir les connaissances nécessaires pour faire tomber cette deuxième pétale.
-Je suis persuadé d'avoir toutes les connaissances nécessaires.
-Alors pourquoi la pétale refuse de tomber »
Tristan grogna, bien sûr, il n'avait pas de réponse à cette question, pourtant il était persuader qu'il connaissait ce qu'il fallait. Pour lui, il devait en faites découvrir ce qu'il était, par lui-même. Et il avait trouvé, tous du moins il le pensait. Armand prit le sac, qu'il avait entre temps remplit de chose qu'il avait trouvé dans les diverse tiroirs, et ressortit.
« Tu repars maintenant ? s'exclama Tristan, surpris
-Oui, je dois absolument récupéré ce que je cherche. Je pensais cependant que la pétale était déjà tomber, me permettant de trouvé les réponse nécessaire, mais ce n'est pas le cas visiblement.
-Mais je sais ce que nous sommes ! »
Armand et lui se dévisagèrent, l'un étant surpris, l'autre étant assuré, confiant.
« Nous sommes lié aux légendaires n'est-ce pas ? »
Un courant d'air passa, l'avant-dernier pétale se détacha.