Road to Glory de Docteur Spider

Il entra puis se dirigea vers l' accueil. L' infirmière de garde s' y tenait.

- Bonsoir, dit-il en souriant, pouvez-vous soignez mes pokémon ? Ils ont eu une rude journée d' entraînement et ont dû participer à un combat.

- Bien entendu, lui répondit l' infirmière.

Elle prit les 3 pokéballes que lui tendait Spike et les remis à Leveinard qui parti dans la salle de soin pour faire sa besogne.

- Voulez vous une tasse de thé ou de café en attendant ? lui demanda l' infirmière.

- Oh non merci, s' exclama Spike, je viens d' avoir un copieux repas, bien que je ne doute pas que ce café soit succulent puisque fait par vos soins.

- Merci, lui répondit-elle timidement. Repassez dans une 1 heure, rajouta-t-elle, pour récupérer vos pokémon.

Spike se retourna. Il sorti du Centre Pokémon, ensuite direction l' Arène du Grand Méchant Bob. Il marcha ¼ d' heure le temps d' arriver jusqu' à l' arène, dans les rues sombres de Carmin. Il n' était que 21 heures et pourtant il n' y avait pas un chat. Étrange se dit-il. J' espère que l' arène est ouverte. Il aurait du poser la question à l' infirmière. Dommage. La brume se levait. Il s' approchait du port. Au loin, il entendait des bruits de pas et de voix. Enfin il apercevait le grand dôme de l' arène. Il commençait à avoir froid et il maugréait de ne pas avoir de pull. Il accéléra le pas pour arrivé plus tôt dans l' arène. Il commençait à entendre les clameurs de la foule et du speaker. Bonne nouvelle, il allait pouvoir de se réchauffer.

Il entra dans les gradins. Ils étaient bondés. Normal avec tout les dresseurs du pays qui attendaient le Bateau-Congrès, c' était leur seule distraction. Le Major Bob était brillant. Il écrasait tous ceux qui se présentaient. Ça avait l' air de beaucoup l' amuser. Spike aussi. Il profitait du spectacle pour analyser la technique du Maître ainsi que celle de ses adversaires. Qui sait peut être aurait-il à en affronter quelques-uns lors du Championnat qui aurait lieu pendant le Congrès. Après plusieurs combat, il connaissait les Pokémon de son adversaire : Raichu, Voltali et Electrode. Pas très original tout ça. La technique n' était pas originale non plus. Tout consistait dans l' attaque puissante et la rapidité. Pour le vaincre j' utiliserai la finesse se dit-il.

Un homme s' approcha de lui.

- Bonsoir, dit-il, je suis l' un des élèves du Major. Vous êtes bien Spike ?

- C' est exact, répondit-il.

- J' ai parlé de votre victoire sur Sacha au Maître et il serait ravi de vous affronter.

- Moi de même. Mais j' ai cru comprendre que l' attente était longue pour affronter le Major.

- Ce n' est pas un problème. Tout est déjà arrangé. Votre combat aura lieu dans deux jours à 20 heures précise.

- Alors je suis partant. Je dois vous laisser.

Il redescendit pour aller au toilettes. Il songea que le lendemain il pourrait s' entraîner et mettre au point sa technique.

Il s' en alla, considérant qu' il en avait assez vu. Beaucoup de dresseurs qui venaient de perdre s' en allaient dépités, retournant au Centre Pokémon pour guérir leurs Pokémon. Lui aussi devait s' y rendre pour récupérer les siens. Une fois la tache accompli, Spike se dirigea vers le parc, se trouva un lieu à l' abri du vent et de la pluie ( derrière des poubelles ), sorti le duvet de son sac et se coucha. Il avait du mal à s' endormir à cause des cris des HootHoot qui « hantaient » ce parc.

Le lendemain, il se leva en même temps que le soleil. Il replia son duvet et le rangea. Puis il commença son jogging, car d' après lui lorsque le pokémon s' entraîne le dresseur doit s' entraîner d' autant plus pour montrer l' exemple. Il faisait courir ses pokémon pour augmenter leur vitesse et leur endurance, bien utile lors des combats. Ensuite il dénicha un pommier et ses fruits firent office de petit déjeuner pour lui et ses pokémon. Puis il partit se baigner à la plage en guise de bain. D' ailleurs ses créatures et leur dresseur en avaient bien besoin. En effet ils étaient restés longtemps dans la foret et la boue avait recouvert leur corps. Un pokémon propre, c' est à proprement parler, un pokémon bien dans sa peau, si peau il y a. Et en plus de ses propriétés hygiénique, la plage permet de s' amuser. Ah si tout les dresseurs prenaient le temps de s' amuser avec leurs pokémon, leurs facultés et leur entente s' en verrait décuplées. Spike était donc le parfait exemple d' « un esprit sain dans un corps sain ». Il était 10 heures. Alors qu' il était en train de se faire sécher par le soleil d' été, allongé sur le sable chaud, une bande de gamins renversèrent sur lui un seau d' eau gelé. Ils devaient avoir tout au plus 14 ans.

- Que me voulez-vous ? dit Spike furieux, en se levant.

- Nous faisons parti du fan club de Sacha et nous n' avons pas apprécié que tu triches lors de ton combat contre lui au port. Nous voulons qu' il soit vengé. Nous te provoquons en duel, dirent-ils.

Spike prit le meneur par les cols de sa chemise, le souleva, le secoua, et le jeta à terre. Le gamin gémissait.

- Sacha a eu une leçon, celle de jamais se croire imbattable, vous qu' il ne faut pas écouter les ragots et de ne pas embêter les personnes qui sont paisibles. Déguerpissez et que je ne vous y reprenne plus, dit Spike.

- Tu y vas un peu fort, dit Ondine qui avait assisté à toute la scène avec effroi. Tu risques d' avoir des problèmes avec leurs parents.

- Qu' ils m' amènent leurs parents, qu' on puisse parler éducation, répondit Spike.

- Ne crois tu pas qu' il y d' autres moyens moins brutaux pour punir un enfant ? questionna Ondine.

- Si mais de cette manière je suis sûr qu' ils ne recommenceront pas, répondit Spike qui se calmait peu à peu.

- Et où sont passés tes beaux principes pleins de paix et d' amour ? renchéri Ondine.

- Et moi je t' en pose des questions ? Le soleil a du me taper sur la tête, dit-il en rigolant.

Elle lui tendit une serviette.

- Tiens, sèche toi, tu es tout mouillé, dit-elle avec douceur.

- Oh merci. Au fait que fais tu ici ? demanda Spike.

- Spike connais-tu le proverbe « à questions idiotes, réponses idiotes » ? Mais je vais être indulgente en te répondant. Je suis ici parce que je suis amoureuse.

Elle marqua une pose mais Spike ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase.

- Ah oui de qui ?

- Ça se voit comme le nez au milieux de la figure, dit Ondine en souriant.

- Tu es amoureuse … de moi, dit Spike en hésitant.

- Mais non ! De la mer gros nigaud ! dit-elle en rigolant.

Spike était confus.

- J' ai besoin de la voir tous les jours, mes pokémon encore plus.

Elle était vêtu d' un maillot de bain qui mettait en avant ses formes. Elle portait un petit sac à dos que seules les filles peuvent porter. Ils ne servent à rien mais donnent une touche élégante à la porteuse dit-on. Autour de son cou, se tenait sa serviette. Elle posa son petit sac au sol, plongea ses mains dedans et en sortit des pokéballes.

- Starross, Hyporoy, Demanta, Akwakwak, Tortank, Lanturn, Corayon, Aquali. Tous à l' eau ! ordonna Ondine.

Alors les pokéballes s' ouvrirent et dès lors les pokémon purent faire trempette. Pendant que les pokémon barbotaient, Spike et Ondine continuèrent leur conversation.

- D' où te vient cet amour immodéré pour les pokémon aquatique ? demanda Spike.

- C' est bien simple. J' ai vécu toute ma vie dans le Palet Aquatique d' Azuria. Cet édifice fait office d' aquarium, de chapiteau pour spectacles aquatiques et bien sûr d' arène. Alors automatiquement lorsqu' on baigne dans une telle ambiance, qu' on le veuille ou non, on fini par adorer les pokémon de la mer, dit Ondine avec plein de passion.

- Quand on connaît ton histoire, effectivement ça tombe sous le sens. Il enchaîna : ça te dirait un petit combat amical ?

- Avec grands plaisirs. 1 pokémon aquatique contre un autre pokémon du même type, c' est OK ? dit Ondine.

Il fit signe que oui. Ondine rappela tout ses Pokémon sauf Aquali.

- Très bien Roigada c' est à toi ! cria-t-il.

Le monstre de poche plongea à l' eau.

- Ondine, honneur aux dames, je te laisse attaquer en premier, rajouta-t-il.

- Je croyais que seul les télépathes pouvaient se faire comprendre des pokémon psy, demanda Ondine.

- Tu croyais mal. Les télépathes ont plus de facilitées voilà tout. Commençons !

- Aquali fond-toi dans l' eau, maintenant ! ordonna Ondine.

- Je craignais que tu faces ce choix. Roigada dès qu' Aquali apparaît lance Psyko, ordonna Spike.

- Roiga Roiga, dit le pokémon en guise de réponse.

- Oui je sais que tu ne le vois pas mais lorsqu' il voudra attaquer il devra se matérialiser et tu pourras l' attaquer, lui conseilla Spike.

- Aquali au moment opportun fait Hydrocanon.

Roigada ne bougeait pas. Il se concentrait. Soudain Aquali lui fonça dessus et il fut expulsé violemment hors de l' eau et se retrouva dans les airs. Alors qu' il retombait, il lança son terrible Psyko mais Aquali put esquiver car Roigada n' était pas d' aplomb. A l' instant où Roigada retouchait la surface, Aquali lança un Hydrocanon dévastateur. Roigada fut frapper de plein fouet. Et il fut submerger par les vagues. L' eau s' était calmé mais le pokémon psy n' était pas remonté à la surface. Spike s' avança jusqu' à avoir les pieds dans l' eau pour essayer d' apercevoir son pokémon dans les profondeurs de la mer. En vain. Soudain le pokémon psy/eau réapparu, triomphant mais vidé juste derrière son adversaire. Il avait profité des lames de fonds pour se mouvoir et se rendre invisible du regard d' Aquali. Il entreprit de faire l' attaque Onde Folie.

- Aquali lance l' attaque Pistolet à O, ordonna Ondine.

Au lieu de s' exécuter il se mordit la patte.

- Malheur, il n' écoute plus, dit Ondine dépitée.

- Roigada profite de sa confusion pour lui écraser la figure, conseilla Spike.

Manque de chance, le seul effet de l' attaque fut de disperser Aquali dans l' eau. Ce qui permit à l' évolution d' Evoli de se régénérer.

- Aquali achève ton adversaire, dit Ondine.

Alors Aquali pût, avec succès, mettre un terme au combat. Aquali ramena son adversaire jusqu' au rivage.

- Tu t' es bien battu Roigada et perdre fait aussi parti du jeu. De plus ce qui ne te tue pas te rends plus fort.

- Roigaaaaaaa.

- Aquali est l' un des pokémon eau les plus puissant. Tu n' a pas de reproches à te faire. Allez rentre dans ta pokéballe, je t' emmène de ce pas au Centre Pokémon, lui dit son dresseur.

- Ga.

Spike tendit la pokéballe et le rayon rouge fit une compression moléculaire de Roigada de façon à ce qu' il puisse rentrer dans sa pokéballe.

- Tu m' accompagne jusqu' au Centre ? demanda Spike.

- Oui. Je me suis toujours demandée ce que ça faisait d' être à l' intérieur d' une pokéballe, et toi ? dit Ondine.

- C' est comme d' être dans un sommeil forcé. C' est assez proche du coma. Mais ce n' est pas douloureux. Au contraire, on est comme dans un rêve, lui répondit Spike.

- Comment sais-tu tout ça ? demanda Ondine qui était de plus en plus intriguée par le savoir et la façon de penser de Spike.

- Je l' ai lu dans le Hors-Série Spécial Pokéballe du Magazine Pokéscience paru il y a 2 ans de cela. D' autre part on y apprenait qu' on était en train d' élaborer et de tester des Pokéballes pour les êtres humains. Dans le but de conserver et stoker les personnes plongées dans un coma profond car ils prennent beaucoup de places dans les hôpitaux et les foyers, dit Spike.

- C' est ignoble ! s' exclama Ondine.

- C' est le progrès et « on n' arrête pas le progrès », dit le jeune érudit.

- Puisque tu es incollable sur les pokéballes, comment on faisait avant, lorsqu' il n' y en avait pas.

- C' est très simple - C' est bizarre que tu poses cette question - On faisait comme ton ami Sacha avec son Pikachu.

- Comment ça se fait que tu es courant, ça fait longtemps que Pikachu s' est assagit, dit Ondine avec surprise.

- Je lis la presse comme tout le monde. Sacha était un prodige, il a fait la Une de tous les journaux lorsqu' il a réussi à vaincre le Conseil des Quatre. Visiblement il a perdu de sa superbe. Mais recentrons le débat sur les pokéballes. Donc, tout le monde se trimballait avec ses pokémon a portée de main, jusqu' au jour où le professeur Vulcain considéra que les pokémon étaient encombrant. Alors il créa les pokéballes, sans doute pour un soucis de place et de transport. Je te ferais remarquer au passage que les pokéballes sont la technologie la plus avancée créée par la main humaine. Bientôt on aura des pokéballes pour tout le monde : les pokémon faibles, les gros, les rapides, les pokémon péchés, les grands, les ronds, les pokémon lunaires, les cornus, les moustachus, les pokémon résistants, les pokémon à 3 têtes, les pokémon surpuissant et même les humains. Alors quel est le problème ?

- Peu importe tes belles paroles, c' est quand même ignoble d' enfermer des gens dans des balles.

- Et enfermer des pokémon contre leur autorisation c' est mieux ? Voyons Ondine, je te croyais, comment dire, plus « consciente ».

- Oui mais ces gens seront enfermés contre leur gré, répliqua Ondine.

- Et enfermé des pokémon contre leur gré c' est mieux ? Comme tu viens de le faire avec les tiens à l' instant alors qu' ils étaient paisiblement en train de s' amuser. Tu t' enfonces Ondine, tu t' enfonces. Je te concède que parfois la situation s' impose d' elle-même, par exemple lorsqu' ils sont si faibles qu' ils ne peuvent se déplacer par leurs propres moyens. Dans ce cas seulement je suis d' accord. Mais le problème ne se poserait même pas si on ne les faisait pas se battre. Saisis-tu la bêtise de tes paroles ? Et celle de faire combattre les pokémon ? C' est contre la nature des choses. Parfois on les fait combattre pour des raisons pas très valable. Alors qu' est-ce qui est le plus cruel ? Enfermer des gens condamnés à dormir jusqu' à la fin de leurs jours ou enfermer des êtres conscient sans leur demandr leur avis.

- Tiens nous sommes arrivés au Centre Pokémon. Spike je te laisse, je retourne à la plage. On se revoit au restaurant vers 13 heures. Évite d' être en retard. Sacha et Pierre détestent attendre. C' est moi qui régale. On en profitera pour continuer notre passionnante conversation avec Pierre et Sacha.

Ondine venait de se faire sermonner. En plus Spike avait retourné ses propres paroles contre elle-même. Et elle appréciait moyennement. Elle remarqua que Sacha et Spike n' avait qu' un an d' écart et pourtant ils avaient des années lumières d' écart de maturité