Chapitre 4: Plus qu'un rêve
Le matin fut difficile. Ayant passé une très mauvaise nuit, Tristan possédait de sacré cernes sous les yeux, et sa mère lui demanda s'il allait bien, s'il n'était pas malade. Evolie était pareil, fatigué. Le réveil en sursaut de son maitre l'avait empêché de se rendormir. Mais le plus dur pour Tristan arriva aux alentour de 10h. Alors qu'il était entrain de prendre son petit déjeuner, il regarda les infos du matin. Un flash spécial venait de se produire. Dans la nuit, une violente explosion avait eut lieu près de la ville de Coria, une petite ville près de Métropolis, vraiment très près d'ailleurs.
« Je me demande ce qui a bien put se passer, dit sa mère »
Tristan ne répondit pas, mais il en était sûr, cette explosion, c'était celle qu'il avait vu dans son rêve ! Il devait se rendre là-bas, voir si il n'y avait pas quelque chose. Sa mère ne voudrait jamais, il partirait donc en cachette, tant pis s'il remarquait son absence, s'il ne le faisait pas, il s'en voudrait, c'était sûr et certain.
Vers onze heures, il se dirigea donc vers le local, où attendait pas mal d'œufs. Il pouvait bien se passer d'un jour de polissage, tout ce qu'il espérait, c'est qu'il n'y ait pas d'éclosion. Il prit un sac. Maintenant qu'il y pensait, Coria était à deux heures de marche, il ne serait jamais là pour le repas du midi. Cela ne le fit cependant pas changer d'avis, il devait allez là-bas ! Il prit donc deux sandwiches et une boisson. Le jeune homme posa ensuite son sac sur son épaule et ce mit en route, sous le regard intrigué d'Evolie, qui se mit à le suivre, gambadant derrière lui.
Il traversa rapidement la ferme, avant que ses parents ne puissent le voir, et une fois qu'il fut hors de vue et en dehors de la ville, il se mit à marcher tranquillement.
Evolie n'approuvait pas trop cette idée de partir sans en avertir ses parents, mais il ne protesta pas. Tristan était bizarre depuis hier, il ne voulait pas l'embêté avec ses questions, il ne changerait pas d'avis de toutes façon. Le chemin passa assez rapidement. Tristan restait silencieux, au grand désespoir de son pokémon qui se demandait ce qu'il comptait trouver là-bas, et à 13h-13h30 ils arrivèrent à la ville. Peu de monde était dans les rues, elles étaient quasi-vides. Tristan s'avança, et repéra la cause de ceci. Un attroupement de personne ce trouvait près d'une espèce de gouffre. Il s'avança, et regarda se qui se passait. Une assez profonde crevasse se trouvait là, des arbres était déraciner un peu partout. C'était probablement là que c'était dérouler l'explosion. A quelque mètre du village seulement, c'était un miracle qu'il n'y est aucun blessé ou dégât. Quelque personne, à l'intérieur de la crevasse, était entrain d'examiner les lieux. Des barrières empêchant quiconque de descendre, Tristan dû donc attendre. Il se dégota un petit endroit tranquille, et mangea son maigre repas. Distrait, il avait complètement oublié le repas d'Evolie, qui dû donc se débrouiller pour trouver quelque baie. Fatigué de sa nuit, il fit une sieste, esperant de tous cœur ne pas être réveiller par un mauvais rêve. Malheureusement, il fit bien un rêve, bizarre et très étrange. Il voyait une clairière, une rivière passait à côté, et les quelque rayon de lumière qui la traversait d'entre les arbres était magnifiques. Rien de plus, aucun événement, aucune lutte, rien que cette clairière où l'on entendait l'eau coulé, et les branches s'agiter par les vents. Ceci était très apaisant, et, quand il se réveilla deux heures plus tard, il était pratiquement totalement reposé.
Il était désormais 15h30, il avait beaucoup trop dormit. Il se releva, réveilla Evolie qui dormait paisiblement à côté de lui, et partit vers le gouffre. Apparemment, l'expertise avait été terminé, plus personne ne s'y trouvait. Un joli panneau stipulait qu'il était strictement interdit de descendre dans le gouffre, ce que Tristan s'empressa de désobéir. Arrivé aux bout du gouffre il observa quelque peu les environ. Des cailloux, de la terre ainsi que de la poussière, c'est tout ce qu'il trouva. Rien, il n'y avait strictement rien d'intéressant. Il se rassit, et repensa à la clairière. Pourquoi avait-il vu cet endroit ? Pourquoi d'ailleurs il faisait des rêves étranges ? Ces questions lui firent mal à la tête. Il ne prenait sans doute pas conscience du danger, mais il était très certainement rechercher. Et tout sa pour quoi ? Pour cet œuf ? C'était ridicule ! Pourtant, ceci sonnait faux, cet œuf devait être rare, et puis il ne cessait d'y penser, de se demander où il pouvait bien se trouvez en ce moment. Etait-il en sécurité avec cet homme mystérieux nommé Armand ? Où bien était-il tout autre part, en danger peut-être. Désespérer, il sortit de cette endroit, Evolie l'attendait paisiblement près des barrières, il voudrait tant faire quelque chose pour l'aider. L'horloge sonna soudain 16h, il devait rentrer, il voulait rentrer avant la nuit. Tristan s'écarta donc tu chemin, et se remit en route, quittant le paisible village de Cordia.
Avançant de nouveau tranquillement et silencieusement sur le chemin du retour, il dû faire une pause à un certain moment, Evolie était fatigué, il avait beaucoup marché et très peu manger. Il remarqua alors une fleur rouge, une magnifique fleur rouge, qui sortait de sous terre devant lui. Il s'approcha, et une deuxième poussa à environs cinq mètre, ainsi qu'une troisième plus loin, puis une quatrième. Etait-ce raisonnable de suivre ces fleurs ? Absolument pas ! Pourtant Tristan, portant désormais son Evolie sur son épaule, s'empressa de suivre l'espèce de chemin qui s'ouvrait à lui.
Il marcha ainsi une petite demi-heure, remarquant d'ailleurs que les fleurs disparaissaient derrière lui au fur et à mesure qu'il avançait, et finit par arriver dans une grande et belle clairière. Une rivière coulait derrière, et quelque rayon de soleil passait à travers les arbres, la rendant plus magnifique que jamais. Tristan la reconnu, c'était la clairière qu'il avait vu en rêve cet après-midi. Cinq-six fleur, rouge, était devant lui. Puis elles disparurent les uns après les autres. Seul une resta, c'était celle au milieu de la clairière, plus rouge et plus belle que toutes les autres. Tristan s'avança, avec un Evolie de plus en plus inquiet sur son épaule, et se pencha pour l'observer. Elle était seul, paraissait fragile, et ne bougeait pas, malgré la petite brise qui soufflait. Tristan la toucha, et sentit quelque chose de chaud. Il tenta de la retirer du sol, mais celle-ci ne bougea pas. Il décida donc de creuser. Le jeune homme sentit alors, en dessous de la fleur, quelque chose de dur. Il creusa donc beaucoup plus rapidement. En cinq minutes, il venait de déterrer l'œuf blanc que lui avait montré Armand, hier au marché. Cependant, il n'y avait plus aucun bourgeon au-dessus, une magnifique fleur rouge, celle qui dépassait du sol, avait prit la place. La magnifique blancheur de l'œuf était cependant un peu entaché par la terre qui l'avait recouverte il n'y a pas longtemps. Comment cet œuf était arrivé ici ? Il l'ignorait, en tout cas il était bel et bien là. Pourquoi Armand l'avait-il mit ici, quelqu'un avait forcément enterré cet œuf, ce ne pouvait être que lui. Evolie poussa soudain un petit sifflement, Tristan se retourna. Un jeune homme, les cheveux lui touchant presque les épaules, venait de pénétrer dans la clairière. Il devait avoir le même âge que lui, et portait des lunettes de soleil…les même que celle de l'homme dans son rêve.
« Jolie trouvaille, dit l'inconnu »
Tristan de répondit pas immédiatement. Il était très loin du sentier, c'était presque impossible que cet homme soit là par pure coïncidence.
« Qui…êtes-vous ?
-Moi ? On peut dire que je suis ton pire cauchemar »
Comment ça son pire cauchemar ? Il ne le connaissait même pas. Un rayon de soleil traversa les arbres et vint toucher le jeune homme. Et ce que remarqua Tristan fut effrayant, son ombre…ce n'était pas du tout la même. Une autre silhouette était là, très sombre. Mais qu'était-ce donc ce jeune homme ?