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Les récrés du Ptiravi de dragibus57



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Informations

» Auteur : dragibus57 - Voir le profil
» Créé le 17/02/2010 à 11:15
» Dernière mise à jour le 08/03/2010 à 00:09

» Mots-clés :   Absence d'humains   Absence de poké balls   Cross over   Humour

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Sortie pédagogique 2/2
Goinfrex, il voulait pas partir tout de suite. Il a dit que c'était presque l'heure du goûter et qu'on pouvait bien encore attendre un peu, le temps qu'il reprenne des forces avant l'effort.
Mais la maîtresse a quand même réussi à le persuader, en lui expliquant qu'on était déjà très en retard à cause de tous les problèmes qu'on avaient eus depuis le début de la matinée et qu'elle lui permettrait de faire une petite pause plus tard.

On s'est enfin mis en route.
Madame Gardevoir roulait devant, nous derrière, et le papa de Ramoloss en tout dernier. C'était rigolo : tous en file indienne avec nos gilets fluo, on aurait dit un gros Chenipan shiny qui ondulait sur la route.

Lippouti a pas arrêté de se plaindre tout le long du chemin. Un coup elle avait trop chaud, un coup elle était fatiguée, un coup elle avait envie de faire pipi... Une vraie fille quoi !
Goinfrex pareil. Il voulait tout le temps qu'on s'arrête pour manger. Mais la maîtresse l'avait coincé entre Negapi et Posipi et leur avait donné comme consigne de pas le laisser ralentir.

Ramoloss et son Papa, ils avaient du mal à suivre, tout derrière. Ils roulaient plus en poussant avec les pieds qu'en pédalant. On aurait dit qu'ils avaient bu tellement ils zigzaguaient sur la route.
On roulait pourtant pas vite. Pour des grands sportifs comme moi et les autres, c'était même ennuyeux. On avait l'impression de se traîner comme des Sancoki.

Magby, il s'était mis derrière Parecool et chaque fois qu'il piquait du nez sur son vélo, il lui klaxonnait dans les oreilles.
Faut dire que Magby, il a un super klaxon, qu'il a acheté tout exprès pour la sortie et qu'il a attaché sur son guidon. C'est un truc où quand on appuie dessus, ça fait comme une sirène. Il a dit qu'il l'utiliserait aussi au prochain match de Pokéfoot pour mettre de l'ambiance dans les tribunes.

La première fois qu'elle a entendu le klaxon, la maîtresse a fait un bond de Spoink sur son vélo et a failli se casser la figure. Elle était pas trop contente, mais comme on avait pas le choix, elle a dit à Magby de l'utiliser avec Parcy Monie. Mais lui, il a répondu qu'il rendait déjà un grand service en réveillant Parecool et qu'il fallait pas en plus lui demander de partager son tout nouveau klaxon avec quelqu'un d'autre.

On est finalement arrivés au Pré de Floraville.
On a garé nos vélos et le monsieur des Apitrini est venu pour qu'on commence la visite.
Il nous a tout de suite emmenés dans le pré et dans la terre meuble et fertile.
Mais il a d'abord donné des tas d'explications longues et ennuyeuses que personne écoutait vraiment parce que c'était pleins de gros mots compliqués.

Parecool était sur le point de bailler, quand le monsieur a parlé de la reproduction et de l'appareil sexuel des fleurs. Là, on a tous dressé l'oreille.
Ce qui nous a bien fait marrer, les copains et moi, c'est que le zizi des fleurs, le pisse-t-il, il est finalement pas bien différent du nôtre.

Après, il nous a montré pleins de fleurs de toutes les couleurs et pleins d'arbres à baies à tous les parfums. Il nous disait à chaque fois le nom et on avait le droit de caresser, de sentir et de goûter.
A la fin, on a fait un petit jeu : il nous montrait une fleur ou un arbuste et on devait deviner le nom.

On a même vu une plante très rare : sa fleur est jaune, un peu moche, et quand elle est en graines, elle ressemble à un Cotovol. On a tous voulu souffler dessus et y avait des milliards et des milliards de petites graines qui se sont envolées comme du duvet de neige.
Le monsieur a expliqué que c'était une plante très utile, comme toutes les plantes. On peut manger ses feuilles en salade et on en fait aussi des infusions qui soignent tout un tas de bobos.
Magby s'est penché vers moi et m'a dit tout doucement : « Moi, y faudrait qu'on me paie pour en manger du pisse-au-lit ! »

Mais tout d'un coup, on a vu Lippouti avec un gros bouquet de fleurs dans les bras. Que des trucs rares et chers. Le monsieur était très en colère. Il a dit à notre maîtresse que ces fleurs coûtaient une fortune, qu'il fallait des heures et des heures de travail pour les faire pousser et qu'il valait mieux arrêter la visite.
Madame Gardevoir a dû s'excuser quinze mille fois, mais Lippouti, elle pleurnichait en disant qu'elle avait rien fait de mal, qu'elle voulait juste rapporter des jolies fleurs à sa maman.

Après, la maîtresse nous a rassemblés pour aller voir les maisons des Apitrini.
Mais il manquait Parecool.
On l'a cherché partout, pendant un bon moment. Et finalement, c'est Posipi qui l'a trouvé. Il roupillait tranquillement derrière un arbre de baies framby. Madame Gardevoir était pas trop contente parce qu'on avait perdu beaucoup de temps et qu'elle s'était beaucoup inquiétée.

On a bien rigolé quand on a dû se déguiser en extra-terrestres, avec des combinaisons super chaudes, des gros gants, un grand chapeau et un filet sur la figure pour pas se faire piquer.
J'ai bien cru que Lippouti allait de nouveau piquer sa crise, mais la maîtresse l'a regardée de travers et elle a enfilé son costume sans trop faire d'histoires.
Moi j'ai bien aimé tout ce que l'Apitriniculteur nous a montré. Il a endormi les Apitrini avec une casserole qui fait de la fumée et il a sorti les cadres remplis de Miel et d'asticots. On a même eu le droit de caresser l'Apireine.

Mais on a eu un autre problème. Goinfrex est arrivé en criant et en pleurant qu'il s'était fait piquer sur le museau. La maîtresse s'est précipitée pour le soigner et le consoler. Heureusement, y avait rien de grave. En fait, il avait enlevé sa tenue de protection pour s'empiffrer de Miel.

A midi, on a pique-niqué dans le pré.
C'était sympa. On a joué à Miaouss-perché, à saute-Wattouat, à Piafabec-vole et à pleins de petits jeux que la maîtresse nous a appris.
Posipi a voulu épater la galerie, comme d'hab', et il s'est tordu la cheville en sautant d'un arbre que la maîtresse avait pourtant dit qu'il fallait pas monter dessus parce que c'était dangereux. Madame Gardevoir lui a mis de la pommade et un bandage et elle a dit qu'il était grand temps de repartir avant qu'un autre problème lui tombe dessus.
On a tous repris la route pour aller à la mine de Charbourg.

Une fois arrivés là-bas, un autre monsieur nous attendait. Lui aussi, il nous donné des tas de recommandations ennuyeuses soi-disant pour notre sécurité : qu'on devait faire attention où on mettait les pieds pour pas rouler sur les cailloux, baisser la tête dans les galeries pour pas se cogner, bien rester dans les galeries principales pour pas se perdre et patati et patata.

Après, on a dû mettre un casque spécial, avec une lampe sur le front, comme les vrais mineurs et on est descendus au fond dans un drôle d'ascenseur qui faisait peur. Même que Goinfrex, il a été malade et qu'il a vomi partout. C'est sûrement à cause de tout ce qu'il avait mangé depuis le matin.
La maîtresse a nettoyé comme elle a pu, mais j'ai bien vu que le monsieur a levé les yeux au ciel.

Quand on est arrivés en bas, les jumeaux ont commencé à se battre. Madame Gardevoir les a séparés et leur a demandé ce qui s'était passé.
Y avait une drôle d'odeur dans la mine. Le monsieur avait bien expliqué que c'était à cause du souffre. Mais Negapi, il avait pas écouté et il a dit : « Hein ! ça pue ici ! » Et Posipi lui a répondu : « Meuhhh non ! C'est juste toi qui a le nez trop près de la bouche ! »

Le guide nous a montré tout le travail de la mine et nous a donné à chacun un petit truc à faire.
Y avait un groupe qui devait piocher pour trouver du charbon, un autre qui devait mettre les morceaux dans un wagonnet, et moi et les jumeaux, on devait pousser le wagonnet jusqu'à l'ascenseur.
D'abord on s'est disputés parce que Parecool voulait pas piocher, soi-disant que c'était trop fatiguant, et Lippouti voulait pas ramasser le charbon, soi-disant que c'était trop salissant. Alors la maîtresse a soupiré et a échangé les rôles pour que tout le monde soit content.

Quand on est remonté, elle nous a comptés et elle s'est aperçu qu'il manquait Ramoloss et son papa.
Alors on est tous redescendus pour les chercher.
Ça a duré drôlement longtemps. Nous on commençait à s'ennuyer, Parecool était fatigué, Goinfrex avait faim, Magby avait trop chaud.
Finalement, on les a vus sortir d'une galerie sur le côté. Ils s'étaient perdus. La maîtresse était à la fois soulagée et pas trop contente.

Après ça, on est rentrés à l'école. Il s'est rien passé sur le chemin du retour.
Mais quand on est arrivés dans la cour, y a pleins de parents qui se sont précipités sur la maîtresse :
- Vous avez une heure de retard sur l'horaire prévu ! Ça fait un moment qu'on attend !
- Votre sortie n'était pas bien organisée : vous avez mal calculé votre timing !
- Pourquoi mon fils a-t-il le museau enflé ?
- Et ma fille, sa robe est toute tachée !
- Et mes jumeaux ! L'un a une cheville tordue et l'autre est couvert de bleus !
- Vous devriez surveiller un peu mieux les enfants qu'on vous confie !!

Nous, on a fait au revoir à la maîtresse et on lui a dit que la sortie était vraiment chouette et qu'on aimerait bien en faire une autre, dans la forêt de Vestigion ou au Grand Marais par exemple.