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Agent secret de TORTANKMASTER



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Informations

» Auteur : TORTANKMASTER - Voir le profil
» Créé le 24/01/2010 à 21:36
» Dernière mise à jour le 12/06/2010 à 16:14

» Mots-clés :   Action   Hoenn

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Chapitre 18 : La Bataille de Myokara[PART 2]
Je me réveillai dans ma chambre avec mon Arcko endormi dans mon lit. D'abord je crus que rien ne s'était passé puis il me revint à l'esprit toute l'histoire, tout cela me parut une réalité lointaine comme si ça s'était déroulé sur une autre terre. Mais au fond de moi je savais que c'était la pure réalité, une fatigue soudaine me tomba sur mes épaules. Je me recouchai dans le lit fermant les yeux… Au-dehors était la vie, la souffrance, la mort, la tristesse. Je rouvris les yeux et vis un Arcko la tête perchée au-dessus de moi il fut tellement content de me retrouver qu'il me sauta au cou, à mon tour d'exprimer la joie que j'avais, je lui caressai la tête heureux qu'il soit à mes côtés.
- Morgan ?
Je tournai la tête en direction de la porte entrouverte d'où apparaissait le visage de ma mère inquiète.
- Je vais bien, maman, ce mal de dos n'était pas si bien grave que ça, dis-je avec un pauvre sourire afin de la réconforter.
- C'est normal Charmillion t'a guéri, néanmoins… Inaya… a été enlevée. Je ne pouvais rien un homme est passé devant nous, il m'a défié mais un de ses pokémons a pris Inaya lâchement, c'était tellement un foutoir autour de moi que je n'ai pu le revoir pour ordonner à un des mes pokémons de le poursuivre. En ce moment ils sont en train de se battre.
- Je vois… Je la retrouverai après le combat j'en suis sûr qu'elle s'en sortira indemne, elle est… forte.
A vrai dire je me mis en question sur ce que je savais d'elle, tout au long de notre voyage à chaque fin de missions Inaya avait eu une lueur bizarre dans les yeux qui ne me plaisait pas, cette lueur me fit soudain penser à l'oiseau des malheurs : Cornèbre.
Ma mère esquissa un sourire qui se voulait rassurant, cela semblait être comme dans les films, un moment de désespoir, puis une personne que t'aime essaye de te réconforter avec un sourire à deux pokedollars. C'était pathétique.
- Bon, retournons combattre, dis-je me préparant mentalement.
- Morgan…
- Il faut la retrouver au plus vite et aider les gens !
Je jetai la couette d'un côté et Arcko bondit à mes côtés.
- Allons-y !

Une fois dehors je vis qu'un peu partout il y avait des combats en double voire en triple dresseurs et à quelques reprises je vis des pokémons sans dresseur affronter deux sbires. A ce moment un des dresseurs avait fui obligeant son coéquipier à battre en retraite le pokémon de ma mère poussa un cri de triomphe puissant mais je pouvais distinguer qu'il commençait à fatiguer. Et aussi je vis le champion affronter six sbires en même temps ; ses pokémons étaient tous dehors et ils ne savaient pas où donner de la tête quant aux sbires ils essayaientt tant bien que mal de créer une coordination, cependant à six ils devaient avoir du mal. Au milieu de ce champ de bataille je lançai mon Galekid qui poussa un petit cri et ma mère rappela tous ses pokémons pour qu'elle se réorganise avec eux.
Je traversai le champ sans encombre bien que mes pokémons étaient un peu fatigués dès qu'un sbire n'avait plus de pokémon un autre réapparaissait. Il y avait peu de repos. Peut-être était-ce fatiguant mais j'avais trouvé finalement un front, les sbires et tous autres combattaient sur les quais tandis que nous les défenseurs les repoussions avec une rage incommensurable.
Les combats se succédèrent jusqu'à la nuit où seuls les chefs et quelques sbires combattaient encore les yeux tirés mais on savait tous que la fin était proche la Team Hurricane et Rocket avaient perdus, cela se voyait gros comme une maison. Pourtant ils restaient là à essayer de combattre tandis que certains étaient remontés dans des bateaux. Ma mère fut la dernière à combattre affrontant le Guide mais ce dernier ne lâchait pas prise jusqu'à… qu'un hélicoptère se posa en plein milieu sur les décombres de la bataille qui s'éteignait.
- Vous en avez mis du temps !
- Arcanin lance-flamme sur lui ! Libegon ultralaser sur la femme !
Les deux pokémons s'exécutèrent, au dernier moment je compris que la femme ne désignait que ma mère ! Je n'en revins pas ! Il fallait faire quelque chose !
- Et puis merde ! Galekid ultralaser ! Essayai-je les larmes aux yeux.
Les pokémons de ma mère lancèrent une attaque qui fut balayé par le pokémon frais tandis que de l'autre côté l'homme disparaissait dans les flammes qui l'enveloppèrent, le cachèrent. Il cria de toute sa force, en vain cela ne pouvait altérer la puissance de l'attaque, le Guide courut jusqu'à l'eau en tant que torche, une fois dedans un nuage de vapeur se développa au-dessus de lui et il resta au-dessus de la surface, mort. Il arriva le même sort à ma mère qui au dernier moment de sa vie rayonnait comme le soleil avec un sourire triste au coin des lèvres. Je fermai les yeux ne préférant pas voir l'horrible spectacle. Des larmes coulèrent au coin de mes yeux.
« Maman, papa, Inaya,… Pourquoi êtes-vous morts ? »
Je rouvris les yeux et partis en courant dans la grotte Granite alors qu'autour de moi les gens commençaient à reprendre leurs esprits choqués par la scène qui venait de se dérouler. Moi il fallait que je vide la jarre sentimentale trop remplie. Ma mère c'était une goûte de trop.
J'entrais dans la pénombre accompagné de mes précieux pokémons et m'adossa contre un mur tout en sanglotant. Mes pokémons essayèrent de me conseiller en se plaquant contre moi pour me réchauffer.
- Morgan…
Je découvris Inaya en sang dans la pénombre, autour d'elle s'étalait une marée rouge dégoûtante, j'eus du mal à la reconnaître car le sang la couvrait, pissait de partout, des coupures partout, c'était digne d'une barbarie atroce.
- C'en est finie pour moi, Inconnu m'a bien eue….Kof !
Elle cracha du sang.
- Inconnu ? C'est un mythe.
- Hum… Donc je suis qui, moi ? Eût-tu me répondre ?
- Vous n'êtes qu'un rigolo, répondis-je haineusement.
- Et bientôt tu traiteras cette fille de quoi alors ? Je l'ai tuée pour ton bien. Elle était une espionne dès qu'elle avait l'âge de parler, marcher, compté, écrire. Voilà à quoi se résumait sa vie. Une vie d'espionne sans ami ou alors des faux. Elle était surveillée en permanence pour le compte de son père qui veillait un peu sur elle, votre soi-disant histoire d'amour n'était que du bidon, petit, comme l'histoire d'amitié entre son père et moi. Que veux-tu y faire ? Il y a des Seviper partout. Et tu vivais auprès d'une. Remercie-moi de m'en être occupé.
- Salop ! Je vais vous tuer !!!
Je m'élançai vers lui voulant le rouer de coup ce qui paraissait un acte de pur folie puisque seuls les lâches faisaient ça mais là j'en avais plus que marre. Ma mère, Inaya, mon père tous étaient morts injustement. Ils ne méritaient pas ça, ils méritaient la vie…
Le dénommé Inconnu me donna un super coup de pied en plein dans le ventre me jetant à terre le souffle coupé. Ma tête percuta contre le sol et le choc ramena un mal de dos horrible.
- Qu'est-ce que tu croyais ? Je sais me défendre et puis garde ton sang froid, idiot, de la part d'un enfant des Elrwin je me serais attendu à mieux, au moins tes parents à ton âge étaient moins sots.
- Parce qu'ils vous ont connu, sale Darkrai ?
L'homme se rapprocha de moi alors je vis un homme plutôt de taille moyenne, une carrure moyenne, un sourire mort et ses yeux semblaient vides, il dégageait de lui une aura puissante mais pourtant je ne l'aurai pas cru présent.
- Insulter c'est le mal, petit impertinent, tu ne sais pas à qui tu t'adresses. Je suis un mythe l'as-tu oublié, cervelle de Nirondelle ?
- Pfff, tu n'es qu'un fanatique. Arcko balle graines !
- Tortank souffle !
Un géant vint se positionner devant le dresseur et il souffla puissamment ce qui fit retourner l'attaque contre Arcko.
- Arcko ! Je vais finir par vous tuer !
Je me relevai inconsciemment et essayai de l'attaquer mais il rigola, je venais de retomber par terre avec un mal de dos de fou.
- Tu es petit encore, je t'accorde le fait qu'autant de gens autour de toi soit morts et cela te rend fou mais tiens, vois la vérité.
Il lança un petit livre avec un cd qui tomba j'eus envie de le casser et de jeter le livre mais j'étais quand même intrigué. Je décrochais du regard de ces deux objets mais il n'y avait plus personne, même plus Inaya.
Je fermai les yeux et essayai de garder mon sang-froid pour devenir comme lui et après moi aussi je pourrai voler ce titre d'Inconnu. Mais avant tout j'ouvris le livre et me réfugiai dedans cherchant ainsi ce qu'il disait avec la vérité.

« Journal intime,
Aujourd'hui j'ai perdu ma femme lorsqu'elle accoucha de nôtre fille, je n'en crus pas mes yeux lorsque les médecins accoueraient au près d'elle et que les sages-femmes partaient avec le bébé, ma femme criait à en mourir, ce que y arriva tragiquement. Lorsque j'étais chez moi j'eus envie d'appeler … mais je me rappelai qu'il était parti depuis déjà quelques années et j'en souffrais tout les jours mais bon c'était le passé et je devais l'accepter. Je me morfondis dans le silence oppressant et mon cœur devint obscur pour ainsi dire, mon cœur devint aussi obscur que mes noirs desseins. Ma nouvelle vie naquit que lorsque la volonté de me femme fut exaucé : nôtre fille porterait son prénom. Inaya, voilà comment elle se nommait. »

Mon cœur faillit s'arrêter là. Inaya la fille du directeur des Opérations Spéciale. Voilà qui elle était, Inaya une espionne depuis qu'elle avait l'âge et la compréhension.
- Écoute, Morgan, je peux tout expliquer, dit Inaya à ma grande surprise.
Je la cherchai des yeux et vis une fille qui glissai comme un Seviper par terre accompagnée d'une traînée de sang rouge pourpre.
- Je veux bien entendre cette fabuleuse histoire.
- Comme je connais ce cahier et surtout la dernière page, que j'aie lu toute petite, tu dois savoir que ma mère est morte en accouchant d'une petite fille. Mon père fou de chagrin contre moi décida de me donner le prénom de ma mère sur sa volonté et après il devint… Kof ! Kof ! Un autre homme c'est-ce qu'ils me racontèrent ses anciens amis. Il s'était réfugié dans un silence troublant et il devint très froid chaque jour que je grandissais des hommes venaient et me montraient plein de choses que je devais apprendre, sous peine de ne pas avoir le week-end pour jouer, à cinq ans je savais jouer du théâtre, compter, dire l'alphabet, lire, écrire, bref tout ce qu'on doit savoir faire dès la sixième. Alors très vite on me donna le pokémon que je voulais. Son éducation fut la même que moi. Le week-end était pour se reposer et si on travaillait mal, on n'avait pas le droit à ce laps de temps de repos. A l'âge de dix ans notre coordinations était telle qu'on avait battu les 8 champions de Sinnoh et j'avais gagné plus de la moitié des concours de Sinnoh, donc une fois après avoir fait ça on me ramena à Hoen avec mon vrai nom et là on me confia des missions pour novice, je les réussissais avec brio. Voilà dans lequel enfer je vivais… Kof ! Comprends-moi.
Elle était à mes pieds avec un sourire et soudain je vis son couteau rayonner dans la lumière du jour qui transperçait la grotte. Soudain mon esprit fit ce qui lui paraissait le plus logique : la défense corporelle. Mon pied partit en direction vers son visage qui partit en arrière. Soudain je fus comme révulsé par son geste meurtrier et impardonnable le flot de colère se dirigea vers elle.
- Galekid attaque charge !
- Crève Morgan fils d'Elrwin ! Et soit maudits à jamais !
Le pokémon l'acheva en lui fonçant dessus, son corps fut projeté contre le mur en face de moi et son crâne émit un bruit sinistre, le sang gicla.
Ça y est je venais d'entrer dans la caste de meurtrier que dirait mes parents ? Il ne serait pas fière de moi c'est sûr. Pour l'instant j'en avais eu assez avec le livre. Je pris le disque et le cassait tandis que le livre avec une amère pensée je le déposai sur le cadavre d'Inaya. Je m'attardais sur elle, un corps d'une beauté digne d'être déesse à mes yeux, pourtant elle m'avait trahi, manipulé, menti ; ça me dégoûtait, subitement de la nourriture remonta dans ma gorge, ainsi je vomis à quatre pattes en sueur. Avant de partir je pris la gourmette d'Inaya, et la mis à mon poignet droit l'essuyant sur mes habits de son sang.
Je finis par partir de la grotte me retournant une dernière fois pour la voir en sang, son visage paraissait apaisé, plus rien ne la troublerait, des moments vécus avec Inaya remontèrent. Je pleurai.
Une fois devant la réalité je vis à mes yeux des cadavres dispersés un peu partout sur le sable qui devenaient rouge. Je traversai le village quand je reconnus un homme. Celui que j'avais poursuivi à Mérouville !
- Reviens ici toi ! Criai-je partant à sa poursuite.
Tout le visage de mon ennemi se fendit un sourire diabolique. Il partit en courant.