Free bird - Lynyrd Skynyrd - chanson-thème "La liberté appartient à ceux qui l'ont conquise."
J'aime bien me battre, je ne vis pratiquement que pour ça. Moi, un jeune Riolu mâle du nom d'Onyx. Pas le pokemon, non, la pierre, noir comme mes yeux de jais. Me battre contre d'autre pokemon est ma seul activité, mon unique raison de vivre, c'est ainsi. Je l'ai décidé et ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. J'aime cette excitation qui me prends lorsque je me retrouve face à un adversaire plus grand et plus puissant que moi. Mais ce que j'affectionne plus que tout c'est cette fierté qui emplit mon corps lorsque je sors vainqueur. La défaite je la connait, depuis le tout début et je savais que ce n'était pas la dernière et je sais encore aujourd'hui que cela ne s'arrêtera pas.
J'ai toujours vécu seul, comme un fier pariât, rejeté des miens à cause de ma trop grande agressivité, je ne regrette pas cela, je peux choisir ma destiné, ma route, mes adversaires. Je ne veux pas suivre bêtement ma famille juste parce que c'est ma famille et que l'on a toujours fait comme ça. Non je ne veux pas cette vie là de Wattouat idiot, je suis libre et seul, c'est ma vie, je l'aime comme ça. Allant de plaines en plaines, traversant les villes humaines loin de leur regard car je sais que je suis recherché, je fais partie d'une espèce rare et je n'ai pas envie d'être le sujet d'un maître qui déciderai de ma vie.
Encore aujourd'hui je traverse une plaine, c'est le printemps, l'herbe verte ondule sous le vent doux et le ciel est magnifique. Les nuages, de différentes formes s'assemblent parfois pour donner des images parfois surprenantes, tantôt Magicarpe, tantôt Carchacrok. Je me détends, allongé sur l'herbe, ce qui m'arrive parfois les jours de beau temps comme aujourd'hui. Le soleil, sans exprimer une canicule me donne une chaleur qui me fait frissonner de plaisir tant la sensation de l'instant présent, tant le fait d'exister est bon. Le bruit du vent, des Nirondelles faisant leurs nids, des petits pokemon qui gambadent occasionnellement et fougueusement sans me remarquer. Tout ça me donne une détente absolue, celle que ceux qui parfois n'atteignent jamais malgré leurs efforts et leurs travail alors que ce but ultime est sous leur nez, trop simple pour être vue, quand il faut vivre avec le présent alors que eux cherche déjà à survivre pour les décennies à suivre.
Jamais je n'ai pu me lasser de ce monde, mais chaque chose possède une fin et je reprends donc mon chemin sur les routes. Je vagabonde au hasard, à l'affront d'adversaire toujours plus fort pour me surpasser physiquement et mentalement, comme une quête spirituelle. Je n'ai pas de route prédestinée, je vis la ou mes pattes me mène, tel la brise d'été. Je sens alors sur le sol des tremblements, des grondements, puis au loin comme une tornade poussière trainé par plusieurs formes qui galopent sans panique, sans empressement, ce groupe galopent simplement. C'est un troupeau de Tauros qui émigre a son allure habituelle, chose courante dans la région à cette époque, les troupeaux de se genre cherche souvent cherche des plaines et des points d'eau pour y passer l'été.
Je prends mon élan, pour un petit défi, celui de monter sur le dos des Tauros et de traverser le troupeau en sautant de pokemon en pokemon. J'aime bien ce genre de moment, pas autant qu'un combat, plus comme une distraction accessible sur l'instant. Lorsque le groupe d'animal se rapproche de moi, je saute sur le Taureau de tête, puis le second dans un pas léger pour éviter de rester sur ces Pokemon trop longtemps. Je passe ainsi la totalité du troupeau, j'ai eu la véritable impression de voler, comme un Arcanin, le pas rapide et vif.
Après cette distraction fort plaisante il est temps de reprendre ma route. Une forêt au loin se dessine à l'horizon comme une épaisse ligne noire. Le soleil est à son zénith, là ou la chaleur est la plus forte, sans qu'elle soit étouffante. Je décide donc de me rendre dans ce bosquet, pour y passer la nuit. Les bruits de la nature me permettront de changer de ces nuits à la belle étoile. Peux être y trouverai-je un combat mais si ce n'est pas ma priorité, avoir un affrontement n'est pas le plus important et je verrai sur place.
Durant le trajet qui me sépare de cette forêt, je la vit grandir devant moi au fur et a mesure que la distance entre elle et moi rapetisse, j'ai l'impression de rétrécir jusqu'à être minuscule, un grain de sable sur une plage immense. Cette forêt est véritablement gigantesque. Plus qu'un simple bosquet. Les arbres à l'orée mesurait plusieurs mètres, de grands sapins, principalement. Certain d'entre eux sont morts, sans aucune épine, d'autres au contraire arborent une magnifique couleur verte. J'entre dans la forêt, peu de temps avant le coucher du soleil, ce qui donne une couleur rose pâle au ciel toujours aussi beau.
J'entends un cri... plusieurs au loin, l'un celui de la peur, les autres sont celui de la colère. Par pure curiosité je me rends à l'origine de ces cri pour voir une laporeille, aussi âgé que moi, dans le fleur de l'age. Elle est attaqué par un groupe de deux Piafabec en colère. Je me lance sur eux dans un combat dont je suis sur de ma victoire, j'ai connu des adversaires plus féroces, plus fort, plus rapide et plus résistant. Je n'ai aucun doute sur la tournure du match. Une attaque forte paume devrait suffire à les éloigner. Je prends mon élan, quelques pas seulement. Je sors de mon coin, de mon état latent d'observateur et je fonce sur l'un des Piafabec et dans un saut je l'attrape à la gorge et le projette avec ma paume, un coup puissant qui ne lui fit que perdre connaissance. Le second porte mon attention sur moi, me regarde dans les yeux et prit peur à la vision de l'autre Piafabec assommé.
La Laporeille est elle toujours en train de pleurer, les yeux fermés, prit de tremblement, sans bouger, la peur la tétanisant. Tant de faiblesse m'énerve, je reste devant elle jusqu'à se qu'elle se calme, soit un bon moment à la regarder pleurer et trembloter. J'ai pitié d'elle tant sa faiblesse est importante, j'ai eu sur le moment envie de partir. Elle se releve alors, et timidement, elle ouvre ses yeux d'un gris clair à l'extrême.
« Me... Merci. Sanglote-t-elle.
- Ce n'est rien. Dis-je sur un ton dédaigneux avant de lui tourner le dos et de reprendre ma route vers un endroit plus calme ou je pourrai m'abriter.
- Attendez ! je j'aimerais vous remercier, est-ce que vous pourriez rester quelque temps. Me propose-t-elle alors, ce qui me surpris.
- Et bien... Ce n'est pas une mauvaise idée, après tout ? Répondis-je a la laporeille qui me regarde avec des yeux encore mouillé par les larmes.
- Merci, merci encore.
- Sinon... Je ne vais pas vous appelez vous ou... toi toute la journée, comment t'appelles tu ? Lui demandai-je en baissant le ton que j'ai prit au début de la conversation, ma colère s'étant calmée.
- Je me nomme Opale, et vous ? Me répond-elle avant de me poser la même question
- Mon nom Onyx. Rendis-je à la dénommée Opale. »
Elle me mène au plus profond de la forêt, les arbres se rapprochant un peu plus chaque mètre, on arrive à un trou, une sorte de terrier.
- voilà, c'est ici que je vis, c'est un peu petit, mais j'espère que sa vous plaira.
- Je saurai m'en contenter répondis-je à mon hôte par un simple sourire.
Elle entre la première, je la suis, nous arrivons au fond, c'est en effet très petit. Le sol est recouvert de paille aplati. Je ressors alors que la nuit commence uniquement à montrer le bout de son nez. Le ciel était passé d'un rose pâle à un subtil mélange d'orange et bleu qui donne cette couleur si caractéristique aux nuages le soir. Le soleil lui avait totalement disparu et les premières brises froides commencent à arriver dans un silence qui présage le sommeil des pokemon diurnes et le réveille des nocturnes.
J'ai faim, je ne pense qu'à ça, je n'ai rien mangé depuis ce matin, heureusement je suis dans une forêt et je pense que je n'aurai aucun mal à trouver de la nourriture. Le seul problème étant que je ne peux pas, car je ne connais pas cette forêt, retrouver mon chemin si je m'égarait. Je décide donc de rester aux alentours du terrier, à ma vue, mais je ne trouve rien. Trouver de la nourriture semble bien plus corsé que je ne le pensais. Le peu que les buissons offrent est toujours plus maigre, a peine de quoi prendre une bouchée au final, je l'avale, amèrement, comme un mets sans saveur et sans goût. Cette fois la nuit est entièrement tombée, je retourne dans le terrier, Opale dort déjà, il est vrai que je suis moi même fatigué et que je ne tarderai pas à tomber dans les bras de Morphée. Je me couche sur le peu de place qu'elle avait pus me laisser et je m'endors difficilement malgré la dure journée et la fatigue.
Il manque quelque chose à mon sommeil, quelque chose qui me berce habituellement la nuit. Le bruit du vent froid sur l'herbe et le feuillages. Opale n'est pas, où est elle parti ? Je sors, le silence ambiant me gêne, je n'en ai pas l'habitude, c'est comme si une ombre s'empare de moi et provoque une tension qui me fait frissonner. La lune est magnifique, c'est la seul et unique expression qui me vint lorsque je sort ma tête du terrier. Le bruit que j'attendais était bien plus fort que dans les plaines habituelles ou je dormais. Les pokemon sont eux beaucoup plus actifs, on entends leurs cris, leurs glapissements, le tout dans un brouhaha continue. C'était quasi mystique, le tout donnait une ambiance de fête dans cette forêt que j'avais vue si calme au crépuscule. Je regarde le ciel, allongé sur le dos, comme à mon habitude. J'observe le ciel, plein d'étoiles, je les observe une par une, elle me donne quelque chose mais j'ignore quoi, elles me font cette effet qui me permet de vivre le plus simplement possible, sans quoi je ne serai surement pas là aujourd'hui.
" If I leave here tomorrow | Si je pars d'ici demain
Would you still remember me | Te souviendras-tu encore de moi ?
For I must be traveling on now | Car je dois voyager maintenant
'Cause there's too many places I've got to see | Il y a beaucoup trop d'endroits que je dois voir "
- Vous ne dormez pas, Onyx ? Me demande une voix dans mon dos qui était, je n'en doute guère celle d'Opale qui elle ne dormait pas non plus.
- Non. Je regarde les étoiles, j'en ai l'habitude, c'est vraiment beau ici. Lui dis-je allongé sur le sol.
- Merci mais... Je vous ai trouvé quelques fruit, je vous ai vue de loin chercher à ne pas vous perdre et quand j'ai vue que vous n'aviez presque rien attrapé j'ai essayé de récolter quelques baies pour vous. M'annonce-t-elle en m'offrant plusieurs poignées de baies quelle avait rassemblé sur un grande feuille qu'elle utilise comme panier.
Quelque chose commence à apparaitre en moi, comme une boule froide cachant une flamme a peine visible, celle ci commence à se fendre et donne une chaleur qui me fait du bien, je pense que c'est parce que mon intention me touche vraiment.
- Oh ! Il ne fallait pas, vraiment.
- Excusez moi mais quand comptez vous partir ?
Je réfléchis, longuement, ce qui viens de se passer, je ne sais pas se que c'est et peux être en restant ici je trouverai réponse à se qui ce passe en se moment.
- Quelques jours tout au plus, je crois que j'ai des choses à apprendre ici.
On se regarde, les yeux dans les yeux, c'était comme si on ne disait rien mais que l'on comprenait tout sur la vie de l'autre. Ce fut une expérience bizarre, jamais avant je n'aurai crus cela possible. Je ne comprends pas se que je ressens. Opale repartie se coucher, me laissant moi, au prise avec cette sensation qui m'agaçait, elle n'est pas inconfortable mais je n'en ai pas l'habitude. Je décide de partir me recoucher, le ventre plein cette fois, ce qui n'est pas déplaisant, et j'espère pouvoir dormir mieux qu'avant. Au fond du terrier je commence à me coucher, sur le flanc, mais au moment de poser ma tête, Opale bougea et je retrouve ma tête sur sa cage thoracique. Je n'ose pas bouger, de peur de la réveiller, je panique, silencieusement, je sue à grosse goutte avant d'entendre le battement de son cœur, comme une douce mélodie. Je suis sous le charme et je sens un peu plus cette chose en moi s'effriter libérant un peu plus sa chaleur, de plus en plus forte.
Le soleil arrive jusqu'à mes yeux, Opale dors plus profondément que la nuit dernière, j'essaye de bouger, pour finalement me relever, l'aube est déjà passé et le soleil est lui déjà bien haut dans le ciel. Le temps est frais et le même qu'hier, le ciel bleu, malgré le fait qu'il soit caché par les arbres présage une bonne journée. Je m'étire, je suis couvert de courbature, ce qui m'arrive assez souvent, après de courte nuit le plus fréquemment. La rosé du matin goutte encore sur les feuilles des arbres, on entends le bruit de la faune diurne s'éveillant et celle nocturne qui de son coté dors déjà depuis peu de temps. Dans le silence j'entends de l'eau couler, une rivière, je m'y rends, c'est un petit cours d'eau ou l'on y voit passer des magicarpes et poissirènes tentant de remonter le cours d'eau, j'essaye d'en attraper un avec me pattes pour finalement me retrouver la tête au fond de l'eau, je ne suis définitivement pas un bon pécheur. Je me relève, secouant mon pelage trempé, celui s'épaississant, je ressemble plus à une boule de poils qu'a un simple Riolu. J'entends un rire étouffé, celui d'Opale qui finit par éclater de rire tant je suis ridicule avec ma fourrure ébouriffé. Je l'attrape par le cou avec ma main, sans la blesser, et la trainer.
" But if I stayed here with you,girl | Et si je reste ici avec toi
Things just couldn't be the same | Les choses ne pourraient plus être les mêmes
'Cause I'm as free as a bird now | Car je suis comme un oiseau libre maintenant "
« Eh ! Qu'est que vous faites ? panique-t-elle
On va voir si tu trouves l'eau aussi bonne que moi. Dit-je en ricanant sournoisement.
Lâche moi ! S'il te plait ? » de demande-t-elle avec des yeux effrayé
Elle est plus petite que moi, se qui me permet de la déplacer facilement et de la lancer dans le cours d'eau. Elle panique, essayant de garder la tête hors de l'eau, ce fut à mon tour de rire, et je ne peux me retenir. Lorsqu'elle sortit elle essuie à son tour son pelage bien plus trempé que le mien.
« on peut dire que l'on est quitte, tu n'es pas d'accord Opale ? Lui proposais-je en me retenant de rire.
- Tu ne me vouvoies plus ? Me dit elle, surprise.
- Toi non plus je te rappelle. Étant donné que je vais rester ici autant arrêter de mettre de la distance entre nous. Lui expliquai-je sincèrement.
- Je te propose de trouver à manger pour ce matin, veux tu m'accompagner ? Je pourrais te faire visiter la forêt si tu veux qu'est ce que tu en dis ? Me suggère la jeune Laporeille
- Pourquoi pas ? »
Elle me conduit alors dans tout les coins de la forêt, ramassant au passage baies et fruit que je pouvais manger. Cette forêt regorge d'endroit plus ou moins secret, de grotte, d'abri pour pokemon. C'est un lieu de vie énorme, sans silence apparent, les pokemon poussant des cri, courant dans l'herbe, grimpant aux arbres. Se battant aussi parfois. C'est vraiment un endroit plaisant, et si j'aurai été un peu moins nomade peut être serai-je resté plus longtemps tant je me sentais bien ici.
Ce n'est alors que le soleil était à son zénith que je me rendit compte que cette sensation que je ne ressentais alors presque pas c'était intensifié pendant cette courte exploration, la coquille qui entoure la flamme était comme presque dissoute, disloqué, il n'en restait que des bribes. Je ne comprends pas ce qui m'arrive, je suis comme envouté, et la chose qui me reviens le plus en tête est Opale, sans que je puisse la chasser.
" And this bird you cannot change | Et tu ne changeras pas cet oiseau
And the bird you cannot change | Et tu ne changeras pas l'oiseau
And this bird you cannot change | Et tu ne changeras pas cet oiseau
Lord knows I can't change | Dieu sait que je ne peux changer "
Je passae le reste de la journée allongé, je dors, à demi mots, je qualifierai cela plutôt de d'ennui, je ne savais pas quoi faire, passant mon temps à me poser la question et me demander se qui se passait en moi. Opale elle était parti s'amuser en chassant des pokemon plus faibles. Cette activité ne m'intéresse que trop peu, préférant me battre contre des pokemon plus fort. Je n'avance point sur cette chose en moi que je ressens, peut être ne me suis je pas posé les bonnes questions.
Nous sommes en fin d'après midi, le soleil n'est pas encore couché mais donne déjà cette couleur rose au ciel et au nuage. Je vois alors deux roocool perché sur une petite branche dans un arbre à quelques mètres de moi. Ils sont l'un contre l'autre, comme si une sympathie extrême les lient entre eux, ce n'est pas de la sympathie, non c'est...
« Aimer. » Ce mot doux résonne dans mes oreilles en même temps qu'est tombé « la coquille » de ce sentiment en moi, je ne connaissais pas avant le sens véritable de ce mot. Je n'ai jamais aimé comme ça, de cette façon. Jamais avant je n'ai ressenti un tel sentiment, sans autant de force dans tout les cas. C'est un amour fou, en moi, me demandant de dire se je ressens à... Opale. Elle est pour moi la raison de cette amour, je ne m'en suis jamais rendu compte sur le moment ou elle était à mes cotés, pendants ces heures de réflexion, durant cette nuit à ses cotés.
Le soleil commence enfin à se coucher, il touche légèrement l'horizon, je vois Opale, elle arrive. Je panique, je ne sais pas si je peux lui parler, si je peux faire quelque chose devant elle. La seule chose qui me passe par la tête c'est de lui dire que je l'aime mais c'est comme si mon corps refuse de bouger, je suis immobile, tremblant de peur.
« Onyx ! Tu es resté la tout l'après midi ? ça ne va pas ? Me demande-t-elle, inquiète.
- Non c'est bon... c'est... C'est que je n'ai pas l'habitude de rester sans rien faire. Je regarde le coucher de soleil. Balbutiai-je intimidé, n'osant même pas la regarder en face.
- moi aussi je regarde le coucher du soleil, quand je le peux, je n'ai pas grand chose à faire mais je n'y pense jamais. Fit elle dans un sourire
Elle s'assoit à mes cotés, se reposant sur mon flan, je panique, mon cœur s'emballe, il bat fort et vite, c'est comme si j'avais fait une course contre moi même. Je n'arrive pas à me calmer mais je me sens bien, jamais je ne me suis autant senti détendu. Opale marmonne quelque chose, comme hésitante, voulait elle me dire quelque chose, je me sentis alors heureux, une lueur d'espoir apparaît en moi.
« Onyx... Je... Je ne sais pas comment... commence-t-elle, elle marmonne quelque mots à elle même, comme si elle hésitait. Elle prends une grande inspiration, comme si elle avait quelque chose à me dire : Je... Je t'aime Onyx. »
mon cœur s'affole à en exploser, je suis heureux, baignent de un sentiment de joie complet, l'amour que j'avais pour elle, cette flamme ne demandait qu'a sortir. Je vais être franc et le plus direct possible, pour lâcher cette pression pesante.
- Opale, je ne sais pas comment te le dire mais... Je t'aime moi aussi. Lui avouai-je droit dans les yeux.
" Bye bye baby it's been a sweet love yeah yeah | Bye bye bébé ce fut un tendre amour yeah yeah
Though this feeling I can't change | Malgrés ce sentiment, je ne peux pas changer
But please don't take it so badly | Ne le prends pas si mal
'Cause Lord knows I'm to blame | Car Dieu sait que je suis à blamer "
Le soleil est à son crépuscule le plus parfait, ni couché ni encore debout, c'est un moment tout simplement magique, je ferme les yeux, pour profiter de cette flamme en moi qui avait libéré toute sa puissance dans mon corps, je veux profiter de ce moment, jusqu'au bout. Je sens mon corps se transformer, devenir autre chose, je grandit, mon corps change d'apparence. J'ouvre mes yeux laissant apparaître mon corps devenu plus grand et plus résistant et celui d'Opale qui est contre le mien, devenu une Lockpin. Moi je suis devenu un Lucario, nous avons évolué en même temps, au crépuscule mais nous sommes resté les même. Cela n'empêchera pas notre amour. Je souhaite que se moment dure éternellement, que cette nuit sois magique.

L'aube arrive, Opale dors encore, dans l'aube, calmement, les autres Pokemon s'éveillent. Finalement je me suis trompé, je pensais que ceux qui courre comme ils le peuvent se trompe, en réalité il cherche l'amour. J'ai eu faux toute ma vie sur ce point, je vais me rattraper. Je vais vivre en pensant à l'amour de ma vie, à Opale et à moi même, même si nos chemins doivent se séparer, même si nous prenons deux chemin différents. Opale se réveille elle aussi. Nous partons ensemble manger, fouinant dans les buissons mangeant des baies, se chamaillant presque pour avoir une plus grosse que les autres, s'amusant souvent, aussi. Vers le milieu de la journée nous explorèrent de nouveau la forêt, provoquant de petit Pokemon, pour mon niveau, en combat. J'écrase plus que facilement la plupart de mes adversaires, souvent avec ennuie, cette vie n'est pas faite pour moi, un Lucario fait pour combattre des Pokemon plus grand et beaucoup plus puissant que lui et aimant une Lockpin au niveau bien inférieur à moi même.
« Opale, Si je pars demain, Te souviendras-tu de moi ? Je dois voyager maintenant. Il y a beaucoup trop d'endroits que je dois voir et si je reste ici avec toi Les choses ne pourraient plus être les mêmes car je suis comme un oiseau libre maintenant. Tu ne changeras pas cet oiseau et Dieu seul sait que je ne peux changer lui fit-je assis sur le sol après avoir pris une grande respiration
- Oui, je me souviendrai de toi, je t'aimerai, a en mourir si il le faut. M'annonce-t-elle après s'être assis à mes cotés
- Je peux te faire confiance... Je reviendrai. »soupirai-je lentement avant de regarder le soleil en train de se coucher.
Nous restons ainsi longtemps ensemble jusqu'au coucher du soleil sans rien faire, dans le vie de la forêt qui semblait être au ralenti. Opale se leva et parti chercher à manger, comme d'habitude me laissant seul. Je m'endormis tranquillement pour une dernière nuit.
C'est l'aube, je prends une grande respiration, il est temps pour moi de partir. Opale est à mes cotés, elle dort. Un petit tas de baies est devant moi, comme un dernier cadeau avant mon départ, comme si elle n'attendait pas à me voir partir. Je prends les baies et les mange, je prends la direction de la sortie la forêt, à l'orée je regarde la soleil se lever doucement, je me mis alors à courir le plus vite que je pu, comme si je fuyais la forêt, je fais alors l'erreur de me retourner pour voir Opale qui est à l'orée me regardant, je m'arrête alors fermant les yeux essayant d'oublier plusieurs secondes Opale pour pouvoir me retourner et partir définitivement. Je reprends ma course, et au moment ou la forêt ne devint qu'une ligne je ne peux m'empêcher de verser une larme.
« Lord help me I can't change | Dieu aide moi je ne peux pas changer
Lord I can't change, | Dieu je ne peux changer
Won't you fly high, Free Bird, yeah | Ne voles-tu pas, oiseau libre, yeah ! »