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Agent secret de TORTANKMASTER



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Informations

» Auteur : TORTANKMASTER - Voir le profil
» Créé le 23/09/2009 à 21:53
» Dernière mise à jour le 08/06/2010 à 17:03

» Mots-clés :   Action   Hoenn

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Chapitre 14 : Vol plané.
Une semaine plus tard une lettre était arrivée du chef des missions. Comme convenu elle contenait un passé bref de nos personnages fictifs.

« Chers Lans et Claudine,
Vous êtes nés à Myokara. Lans : Mardi 30 juilet, Claudine : vendredi 7 décembre. Vous avez fait l'école ensemble (à retenir par cœur : Lans est le fils du directeur de convoi, ne t'inquiète pas personne n'a vu son visage). Vous sortez ensemble depuis l'école. Pour la suite inventez-le, notamment nous vous conseillons de vous inspirez de vôtre passé même.
Bonne mission. »
Il avait donné le strict minimum. Mais cela suffisait largement.

Nous étions devant l'entrée, le point de rendez-vous qu'avait donné le directeur de l'entreprise – mon soi-disant père – j'avais gardé la lettre chaleureuse dans mon sac au cas où quelqu'un fouillerait mon sac il tomberait sur cette lettre d'un père inquiet et affectueux envers son fils. Dans mon sac était rangée dans le double fond ma fausse carte de dresseur. Le double fond était caché par un carton entouré d'un tissu noir qu'on pouvait soulever et si on le faisait on verrait un pli enfermant une fermeture éclair, la fermeture on ne la voyait pas car il y avait un scratch adhérant à l'autre côté parfaitement de sorte qu'on croyait que c'est tissé.
Une Jeep verte arriva en face de nous. Dedans était quelques hommes. Trois hommes vêtus de blouson kaki et vert feuille puis d'un jogging noir avec des bandes blanches sur les côtés droit et gauche. Ils étaient tous détendus et ne semblait pas du tout vigilant. Mais en vérité en les voyants se déplacer on hésiterait à les enquiquiner. Ils se mouvaient gracieusement et évitaient de faire des gestes inutiles. Leurs vêtements cachaient un peu leurs muscles surentraînés. A leurs joggings étaient une ceinture noire où étaient des pochettes cachant tout un arsenal de défense. Pokémons, bombe lacrymogène, fumigène, bombe endormante...
- Bonjour... Lans et Claudine, c'est ça ?
- Oui, c'est ça malheureusement.
- Je me doute que ça doit être ennuyeux d'avoir un prénom comme Claudine.
- Oui, c'est vrai. Mais heureusement qu'il y a des garçons comme Lans.
Elle me prit la main et du pouce me caressa le dos de la main. Je reconnus son visage. C'était Lawer Iwa. Il avait les cheveux noirs tirés en arrière. Son visage était joyeux avec des yeux pas menaçant, un sourire flottait sur son visage et il avait un long nez.
- Je vous présente Hals et Grau. Hals est heureux c'est sa dernière mission avant de partir à la retraite. C'est un veinard. Et voici aussi les deux autres passagers : Gawa et Weya. Ce sont des hommes d'affaires qui mutent au siège à Myokara. Et vous les petits qu'allez-vous faire à Myokara ?
- Elle veut être coordinatrice et moi dresseur, regardez.
Je sortis ma fausse carte dresseur et lui montra. Dessus était le tampon du badge roche ; je l'avais obtenu facilement enchaînant ses pokémons roches. Après l'avoir battue j'avais reçu un mail d'Amandine disant qu'elles étaient parties de Mérouville avec un badge et un ruban aussi. Pendant le concours elles avaient rencontré un garçon beau et étaient parties avec lui en voyage initiatique. Elles devaient être arrivées à Myokara à l'heure actuelle. Je regardai les gardes bien joyeux, même trop à mon goût pout une mission.
- Vous semblez bien joyeux, n'avez-vous pas peur qu'on vous attaque ?
- Pourquoi attaquerait-on ?
- Pour voler ce que contient vôtre objet précieux.
- On ne volerait pas car il y a des gardes, n'est-ce pas messieurs ?
- Certainement, confirma Grau, il manque personne... Allons-y.
Hals tourna la clé. La voiture ronronna, puis elle partit tranquillement évitant les passants les yeux mi-clos à cause de l'horaire matinal. D'ailleurs nous, nous étions pareil. Les yeux à mi-clos et ébloui, les pensées pas claires. Les deux hommes d'affaire étaient de même tandis que les gardes parlaient forts et étaient totalement détendus.

Lorsque nous arrivâmes aux abords de la forêt nous fîmes une pause pour manger devant le lac si connu pour refléter la ville, et, notamment refléter le magasin de Jolies Fleurs accueille les passants pour manger. L'immeuble se dressait dans un total de sept étages dont un belvédère (= terrasse d'un édifice).
- Voulez-vous vraiment manger dans ça ? S'enquit Gawa un peu dégoûté.
- Ca se voit que tu es un homme de la ville.
Grau mit une tape, presque, gentille à Gawa qui eut le souffle coupé.
- Détends-toi Grau, C'est un restaurant réputé, sur la vie de ma mère. Tu sais que ton père est intelligent, Morgan, il prévoit des marges budgétaires.
- C'est mon père, dis-je en haussant les épaules.
- Je ne sais pas si... Tu te rappelles qui a demandé cette marge ?
- A vrai dire, je m'en rappelle plus. Ca doit être mon père.
Hals eut l'air étonné comme si je devais m'en rappeler obligatoirement. D'ailleurs les autres aussi étaient étonnés sauf les civils. Je me rendis compte que j'avais sauté sur une mine placée au hasard, j'aurai pu l'éviter.
- Il perd la mémoire, comprenez c'est un adolescent, rattrapa Inaya innocemment.
- Oui, mais... C'est lui qui a organisé le plan du trajet. Son père m'a dit que comme il était dans le coin il pourrait prévoir le plan et le budget. D'ailleurs toi aussi Inaya a dû participer à cette opération.
- Cesse de les embêter, Grau. Ils sont là pour être voyagés et pas questionnés.
Il se détourna embarrassé.
- Allons-y, dit Hals.


Nous entrâmes dans le bâtiment curieux de voir l'intérieur verdâtre.
Le véhicule avait été garé dehors dans un parking prévu à cet effet.
- Que puis-je faire pour vous, messieurs et mademoiselle ?
- On vient manger au restaurant.
- Alors allez au belvédère d'en haut et attendez qu'un serveur arrive.
Nous prîmes l'ascenseur qui était spécial. Des arbres donnant des baies faisaient forme de paroi. C'était original.
Une fois à la terrasse nous nous assîmes à une table d'où on pouvait voir le véhicule et avoir une vue imprenable sur le lac et la ville. A l'Est on pouvait même voir les montagnes.
- Que veules ces messieurs... Et mademoiselle ?
On commanda tous des plats différents faits à base de baie. J'avais choisi une salade de baie stekpa et Inaya des baies ceriz
Le repas se passa tranquillement jusqu'à que quelque chose clocha : la voiture reculait.
- Oups ! J'ai oublié le frein à main je crois.
- Ce n'est pas vrai, s'apitoya Gawa qui faillit fondre en larme.
- Laissez, j'y vais ! Lança Grau qui partit en courant renversant sa chaise et s'attirant les regards du public.
Deux jeunes cagoulés s'approchèrent de la voiture furtivement. Quand un passant s'approcha d'eux, un des jeunes lui mit un coup de poing en plein dans le nez. Le passant fut jeté à terre et tabassé par le même jeune alors que l'autre arrêta la voiture, puis commença à fouiller la voiture étant à l'air libre sauf le coffre, justement celui qui fouillait l'ouvrit grâce à un pokémon que je ne vis pas.
- Je vais vous coller un procès ! Vociféra l'autre homme d'affaire.
Je savais que rien ne les empêcheraient de voler et que Hals se dépêcherait mais il était pris au piège dans l'ascenseur. Je devais faire quelque chose. Mais quoi ? Sauter... Je n'ai pas de parachute. A moins que... La nappe puisse faire un parachute de fortune.
Je pris es extrémités de la nappe et les rejoignit dans ma main. Etant donné que l'homme n'avait pas deux bras j'avais donc un petit trou mais ça ne faisait rien.
Je pris un maximum d'air et essaya de ne pas penser au vide et je me motivai en me disant qu'il n'y avait que sept étages – heureusement.
- Non ! Mor Lans !
Tout se passa très vite. Inaya essaya de m'arrêter dans ma folie. Le vide se présentait à moi, puis le vent me fouetta le visage et le corps en même temps que mon corps envoya des signaux à mon cerveau. Des signaux de détresses. Mon cœur s'accéléra et mes pieds essayaient de toucher le sol, sauf que le sol était encore loin et j'avais oublié un gros détail. Les parachutistes ouvrent leur parachute au bout d'un certain alors que là... Je l'avais ouvert directement. Je compris que c'était un gros défaut quand la nappe s'échappa de mes mains. Mais j'eus – par chance – un trampoline musclé et vivant de surcroît qui eut le souffle coupé lorsque je tombai sur lui le postérieur dans son ventre.
- Espèce de...
Dans mon corps résonnait encore le choc amorti par chance mais je n'eus pas le temps d'écouter les signaux envoyés par mon cerveau me disant « Ne te lève pas, repose toi sur lui » mais aussi il m'envoya une superbe image de la voiture cambriolée. Donc je partis d'un pas rapide mais m'arrêtant... Il n'y avait plus personne. Le coffre était ouvert et la Jeep arrêtée. Encore un coup de chance sauf que pour les civils il n'y en avait pas. Ils avaient dû être dévalisés.