Chapitre 1 : Une nouvelle vie.
Rebe MacFinter était aux anges : elle était enfin prise sur un lilypad, et en plus c'était une croisière de luxe sur cet espèce de paquebot ,pour elle seule et payée par ses parents !Elle en avait rêvé et voilà quelle attendait juste le démarrage du « bateau » !!
Elle regarda autour d'elle :la coque en plastique transparent et fin permettait de voir de sa chambre les profondeurs de l'océan et de petites algues sur des jardinières aquatiques attiraient les poissons qui resteraient autour du lilypad durant toute la durée de la croisière ,du coup, une vue magnifique s'ouvrait devant elle .Rebe, se détournant des poissons multicolores, ouvrit ses valises et rangea ses habits dans l'armoire blanche à portes coulissantes de sa chambre ;cette dernière était spacieuse, et comprenait une armoire, un lit, un bureau et sa chaise, et une coiffeuse dont Rebe eu une exclamation de contentement en ouvrant le tiroir et en y découvrant des produits de beauté multiples et coûteux, offerts par la compagnie maritime.
Une chaleur moite régnait dehors par ce mois de juillet mais la chambre de première catégorie où Rebe allait dormir pendant 2 mois était heureusement climatisée .
Longeant les couloirs richement décorés, même trop à son goût, elle retourna sur le ponton principal .Ici ,par contre la mode était plutôt à l'écolo, l'électricité servant à faire avancer le navire étant produite par des éoliennes discrètes et silencieuses mises a l'arrière du lilypad
La nourriture ,produite(enfin plutôt gardées :c'est des jardins et des troupeaux d'animaux) sur les ailes gauches et droites du lilypad qui ,songea Rebe, était construit a la façon d'un nénuphar, ses 2 premières « pétales » étaient la partie forêt où on pouvait se promener et dont les racines servaient à faire devenir l'eau potable, les 4 seconds « pétales », un peu plus petits, était les endroits piscines, sauna, bibliothèque,…
Les 6 derniers « pétales » servaient à faire avancer le bateau avec la force des courants et l'énergie solaire produite sur 2 des 6 derniers « pétales ».
Les chambres et les salles de détentes étaient situées sous le bateau .
-Pfouah !C'est vraiment bien ici ! se dit-elle ,enthousiasmée.
Puis elle alla vers le centre du bateau ,où se tenait le grand bassin d'eau potable et les cuisines, pour manger un petit bout avant d'aller se baigner .Arrivée devant les cuisines ,un panneau affichait les repas de la semaine :aujourd'hui vendredi c'était cordon bleu et haricots. Rebe fut dégoûtée d'avoir encore le repas « enfant » vu qu'elle avait 15 ans.
Elle se rendit donc au self ,une grande salle remplie des autres passagers et mangea la moitié de son cordon bleu mais pas d'haricots ,puis en sirotant son coca Rebe détailla sa table en formica .Elle fût soudain gênée en s'apercevant de sa manie de tout détailler quand elle était dans des lieux auparavant inconnus .
La piscine était à l'opposé des locaux cuisines.
Rebe trouvait cool la grandeur des lieux mais par contre il fallait être sportif :la majorité des lieux étaient très éloignés .C'était fatiguant mais Rebe n'y trouva pas une trop grande difficulté :dans son domaine (elle habitait au domaine les blés d'or ,qui possédait ce nom car jadis il était encerclé d'immenses champs de blé) elle était plutôt casse-cou et pratiquait de nombreuses activités sportives sans oublier qu'elle rêvait d'aventures depuis sa tendre enfance.
Elle sourît en pensant à cela.
Arrivée devant la piscine, elle fut encore plus émerveillée par la grandeur des lieux :elle possédait bien chez elle d'une piscine de 15 mètres de long ,3 mètres de profondeur ,la petite folie de ses parents mais la piscine du lilypad était immense !
:Au moins 50 mètres en longueur,25 mètres de large et un écriteau indiquait que la zone la
plus profonde faisait 10 mètres de profondeur !
Waouh !
Rebe s'assit sur une des chaises longues mises à la disposition des voyageurs autour de la piscine et avec un sourire satisfait au lèvres car à 13 heures il n'y avait que 2, 3 personnes se risquant à se baigner, commença à enlever son débardeur jaune et son short vert pomme : elle avait son bikini dessous.
Après avoir plié méthodiquement ses habits sur la chaise ,une vieille habitude de [i]tout doit être nickel[ /i] et s'être attaché ses cheveux mi-long à forte tendance ébouriffés, la jeune femme se laissa glisser dans l'eau fraîche ,délicieusement bonne par cette chaleur.
Puis elle regarda les gens qui se baignaient en même temps qu'elle.
Il y avait une grosse dame toute pâle et toute recouverte de crème solaire qui avait du mal a nager, Rebe pouffa :cela faisait horrible :elle, elle n'avait pas besoin de crème solaire : elle n'avait jamais de coup de soleil .
Après, un jeune garçon d'environ 12 ans était sous une des deux « chutes » d'eau faites pour masser le dos, en fait c'était juste un tuyau en cuivre dont sortait de l'eau brûlante .
Le dernier nageur était un jeune homme ,moyennement beau mais dont la façon de se mouvoir attirait Rebe, il avait environ le même âge qu'elle et d'ailleurs ne faisait que lui jeter des coups d'œils.
Notre héroïne rougit légèrement en s'apercevant de cela mais en pouffa de rire en même temps :
en même temps elle n'était pas laide, mais plutôt atypique en son genre :un visage où les dernières rondeurs de l'enfance s'estompaient peu a peu ,des cheveux châtains clairs avec des mèches naturelles plus claires, un bronzage doré d'habitude réservé aux blondes ,une musculature légère mais bien là, un corps fin et effilé ,une poitrine à peine esquissé, une taille fine et des hanches assez larges.
Son maillot 2 pièce gris-argenté rehaussait ses yeux orangés ;dont un avait 2 taches noires à côté de la pupille.
Rebe pris son courage à deux mains et ...
Le jeune homme était déjà a côté d'elle et lui demanda :
- Salut !Je m'appelle Airy et je fais la croisière ,toi aussi non ?
Rebe acquiesça d'un signe de tête, une aborde aussi directe la dérangeant quelque peu, elle pour qui la « tchatche » n'était pas trop son truc.
-Ou…Oui .Je fais la croisière .Et je m'appelle Rebe ; gênée, elle regardait la vieille femme et le gamin sortir de l'eau et partir en vitesse.
-Et tu n'es pas … ? WOOOUAAH !!!cria Airy. »
Le bateau démarra provoquant une embardée ,déséquilibrant les deux jeunes gens ; en étant dans la zone peu profonde ils tombèrent…Et mal en plus comme ils étaient à côté l'un de l'autre.
Rebe n'avait pas crié, elle avait juste ouvert grands les yeux mais ça ne l'empêcha pas de tomber et d'essayer de se rattraper à quelque chose, et ce quelque chose en question était Airy ,qui avait presque réussi à rester debout mais dont la force qu'utilisa Rebe pour essayer de ne pas tomber le fit tomber a son tour .
« Aïe !geignit Rebe en reprenant ses esprits avant de virer d'un coup au cramoisi en s'apercevant que elle était tomber ,oui, mais sous Airy.
-Waah !Désolé !!s'exclama le garçon ,collé contre Rebe ,et il se releva prestement ,en rougissant fortement.
-Le bateau a démarré ,dit Rebe en guise d'excuse.
-Heu…Oui. Ho ,c'est l'heure ,je dois aller manger mon oncle m'attend au self !Heu…A la prochaine Rebe !lui lança Airy en s'éloignant ,toujours rouge.
Ce n'était pas pour lui une façon de se défiler mais son oncle, qui était sa seule famille, était extrêmement strict sur les horaires, bien dommage pour lui d'ailleurs qui n'avait pas tout les jours l'occasion de s'amuser.
Rebe sourit secrètement de sa rencontre ,il ferait sûrement un bon ami pour le temps de la croisière.
-Tiens ,le temps se couvre !Bizarre ,il faisait drôlement beau tout a l'heure ,se dit-elle en même temps qu'elle se rhabillait.
Rebe descendit dans sa loge ,le temps se faisant menaçant.
Elle enfila un gilet et un leggins ,la température baissant rapidement sans le soleil. Puis emprunta les couloirs pour aller à la bibliothèque utiliser un ordinateur.
Un peu de distraction ne ferait pas de mal.
Elle se mit un bon rpg pour faire passer le temps après avoir envoyer un mail à ses parents ,leur disant que tout allait bien, même si elle savait bien qu'ils lui avait payé ce séjour que pour se débarrasser d'elle pour un mois.
Comme il y avait du monde a la bibliothèque ,elle fut obligé de ne pas rester longtemps sur l'ordinateur pour laisser sa place a quelqu'un d'autre la bibliothécaire s'y ajoutant à grand renfort de :
-Vous y êtes déjà depuis longtemps !Si ce n'est que pour jouer a des jeux idiots laissez votre place !!
Maaais le rpg illusion n'est pas du tout idiot ; en tout cas moins que les photos de vieux à demi nus que regarde l'autre mamie à côté !!! se dit à elle-même.
N'étant pas d'une nature à discuter les ordres elle laissa sa place à grand regret.
Toujours déçue ,elle alla dire bonjour au capitaine un ami à ses riches parents.
Elle passa par les couloirs pour ne pas se mouiller car désormais il pleuvait dehors et le vent se faisait violent.
La loge du capitaine était normale ,peut-être légèrement plus grande que les autres .Elle était fermé.
Ne perdant pas espoir ,Rebe se dirigea vers la salle télé se rappelant que le capitaine aimait bien regardait les vieux feuilletons à l'eau de rose , comme sa mère d'ailleurs.
En fait le capitaine ne devait que s'occuper de vérifier si tout les trucs techniques du lilypad étaient en états de marche car le lilypad était complètement autonome et suivait l'itinéraire et les haltes mit dans son disque dur par les techniciens à sa création
Elle le trouva donc à la salle télé ,et bien entendu devant une série vraiment pourrie a l'eau de rose.
-Alors, Rebe, est-ce que ça va ?Le lilypad te plait ?lui demanda -il quand il s'aperçut de sa présence.
-Oui ,il est super !
-Ha, ha !Content que ça te plaise !Tu sais les moteurs est et ouest ,blablablabal supersblablablablabalabalbbalbalblablablablablabevidemmentblabla…
Rebe ne l'écoutait déjà plus ,regardant dans un des larges hublots la chose bleu qui semblait danser sur l'eau .La cabine du capitaine se situant dans un des étages supérieurs elle ne voyait la créature que de haut.
Rebe ,décidée à savoir ce qu'était cette chose, et prête à tout sauf à continuer d'écouter le monologue du capitaine, décida de d'abord descendre à la salle panoramique pour mieux la voir.
-A la prochaine !jeta-elle au capitaine ,qui la considéra d'un air éberlué.
Puis elle descendit les étages en courant ,bousculant au passage quelques personnes .
La dernière personne qu'elle bouscula légèrement l'apostropha :
- Rebe !
Cette dernière surprise se retourna pour voir Airy.
Soulagée elle lui fit :
-Salut, ça va ?!
-Ca va ?Heu moi oui mais … tu vois, là, je vais partir.
-Tu parts ?
-Oui ,moi et mon oncle nous allons prendre un bateau pour nous emmener sur une île située à une dizaine de kilomètres d'ici, et donc au revoir !
-Ok ,au revoir, n'oublies pas de te rayer des registres du capitaine des personnes présentes sur le lilypad ,et ne passe pas devant le hublot de la salle télé ,le capitaine y est! lui répondit-elle ,cynique devant l'étrangeté qu'il parte du lilypad en route.
Et elle repartit en courant.
Airy la regarda partir ,un sourire au lèvres .Elle était encore plus vive d'esprit qu'il ne le pensait :elle avait tout de suite trouvé ce qu'il faisait bizarre et compris que le capitaine ne le savait pas.
Dommage qu'elle ne pouvait pas venir ,elle aurait fait un très bon pion ,se dit-il, légèrement pensif .
Rebe se dépêchait pour ne pas louper la créature.
Elle repensa aux habits de son ami …Il était vraiment habillé de façon bizarre.
Ah !La salle panoramique était là !
La jeune fille remarqua que personne était dans le coin .Tant mieux, se dit-elle .
Elle regarda l'océan ,déchaîné a présent ,dans les grandes vitres à demies sous le niveau de l'océan.
Où était donc passée la créature ? se demanda-t' elle.
Elle entraperçut une tache bleutée entre deux vagues gigantesques, sans qu'elle put l'identifier.
Les vagues transportaient plein de bouts de bois .
-Mais que …? Aaaaaaaaaaaaaaahhh !cria Rebe ,avec un mouvement de recul.
Des branches heurtèrent la vitre de la salle.
Puis un immense tronc tout entier, noyant la salle sous des mètres cubes d'eau.
Avant que Rebe puisse bouger, elle fut emportée dans l'océan dans un mouvement de recul des vagues.
…………………………………………………………………………………………………
-Qu…Que se passe t'il ?demanda Rebe ,en regardant l'océan défiler sous elle.
-Maaaaa !
-Qui…Qui est-tu ? redemanda t'elle, avant de retomber dans l'inconscience.
…………………………………………………………………………………………………...
La fille ouvrit un œil, puis l'autre et les referma brusquement à cause du soleil au zénith qui l'éblouissait.
Puis sa conscience pris le dessus et elle se demanda, affolée ,où elle était.
Et à son tour sa mémoire pris le relais.
« -Ho ,la ,la !Bordel, mais où je suis atterrie ?!!!!!
…Bon en tout cas je ne suis pas noyée ,faible consolation. »
La jeune fille devenait un brin cynique en mauvaise situation.
Rebe essaya de se relever mais retomba aussitôt.
Aie !
Son épaule lui faisait un mal de chien, et sa cuisse saignait coupée ;par du corail sûrement se dit-elle, car sa cousine secouriste aux Bermudes lui avait appris à différencier plusieurs plaies.
Rebe plaqua sa main contre la plaie pour éviter que cela saigne plus.
Elle s'assit et regarda où elle était.
L'océan faisait rouler de petites vagues sur le sable fin jusqu'à elle.
Quelques débris de bois étaient disséminés sur la plage, autour d'elle.
En se retournant, elle pouvait voir une forêt d'arbres tropicaux dense et humide que traversait un petit sentier sur la droite.
Rebe se dit que cela devait faire plus d' une journée entière qu'elle était là car il devait être midi et il était 15 heures quand elle s'était fait « avalée » par l'océan ;sauf si elle avait était transportée par les vagues aussi longtemps.
Le lilypad avait dût être réparé et tous les voyageurs ont dus quant à eux continuer leur voyage sans s'apercevoir qu'elle n' était plus avec eux.
Et ses parents, tant pis pour eux, c'étaient des (déjà riches) avares qui ne pensaient qu'à leur argent et ne s'occupaient pas d'elle à part financer quelques fois un voyage pour qu'ils soient tranquilles.
Rebe se redressa.
« Enfin quelque chose qui romps la routine !dit-elle ,puis en y réfléchissant un peu et en refaisant surgir un peu son esprit aventurier : Ouais je suis seullllee , saaans contraiiinte, yeaaaahpeaaaaaaaaaaaaaah, une nouvelle vie commence !!
La jeune fille avait vite fait son deuil de « sa vie d'avant »,qu'elle n'aimait guère .Elle aimait beaucoup les histoires d'aventures et rêvé depuis toute petite de s'échapper de la villa qu'elle habitait. En même temps ,qui aimerait rester toute la journée dans une immense maison , prendre des cours par correspondance, ne connaître personne de son âge , et sûrement devoir se marier avec un vieux riche par mariage arrangé par ses parents ?!
Elle fit quelques pas et se retourna pour regarder l'océan, comme un dernier adieu à la terre où elle était née.
Puis la jeune fille emprunta le sentier qui menait dans la forêt.
Ce sentier était sinueux et étroits ,bordé par d'immenses arbres.
Bouger par cette chaleur et humidité était harassant mais Rebe tenait bon.
Elle finit par arriver à une bifurcation ;elle chercha du regard une information pour savoir où aller dans ces terres mystérieuses.
Et elle trouva un vieux panneau avec des lianes à demi coupées qui cachaient à demi un plan épinglé dessus.
-Ah, ah !!s'exclama Rebe devant le reste des lianes, Cette forêt n'est pas si inhabitée que ça !
Elle regarda le papier épinglé :
…Et le lit :
Bienvenue à l'île d'aestrayl
A droite : La ville-capitale, Mégara
Mines:A gauche
Droit derrière :
Plage « sauvage »
Droit devant :
Collines douces
Rebe alla vers la ville, elle voulait savoir qui habitait donc sur cette île.
- En avant vers ma nouvelle vie et Mégara !!!!se dit-elle, contente d'elle –même et de sa bonne fortune.
Le trajet de la plage jusqu'à la capitale était long ,l'humidité et la chaleur se faisant de plus en plus oppressants.
Rebe trébucha plusieurs fois sur des morceaux de liane tombée ou sur des racines.
Une forme rose se laissa apercevoir par la jeune femme entre deux arbres .
Elle re-regarda plus précisément mais ne revit pas la chose rose clair .Commençant à douter de ses yeux, elle finit par se poser après deux heures de marche.
Extenuée, elle était pressée d'être à la capitale de l'île, mais même sa fatigue et sa faim ne lui avait pas enlevé le désir d'aventure.
En cherchant bien, elle finit par trouver un petit bosquet touffu où poussait de petites baies bleu vif.
Sa faim était telle qu'elle prit le risque de les manger, même en acceptant la possibilité qu'elles était toxiques.
Mais ces baies étaient délicieuses et lui redonnèrent toutes ses forces ;elle apprendrais plus tard que c'étaient des baies oran.
Se remettant debout, elle continua d'avancer ,si bien qu'elle vit bientôt apparaître sous ses pieds une route pavée.
Plutôt rassurée, et maintenant en pleine forme ,elle se mit à siffloter.
Jusqu'à ce qu'elle entendit un bruit.
-Mince ! Si quelqu'un me voit, il se posera des questions !dit-elle en se considérant, les vêtements en lambeaux.
Elle écarta quelques branches bordant le chemin, et se cacha entre, dissimulée par le feuillage épais.
Le bruit se rapprocha et elle vit bientôt apparaître une charrette conduite par deux chevaux magnifiques : ils avaient tout les deux une robe beige et une crinière rouge orangée, comme des flammes .Le cocher était un vieux bonhomme d'apparence joyeuse ; il parlait à un jeune homme d'environ vingt ans :
-Tu sais, lui disait t'il, 'vaut mieux qu'on parte de Mégara, et aller dans une autre ville ou même dans une autre île !Il paraît même que dans les îles alentours ce mode de vie lié au Dofuri est interdit et n'existe pas.
-Mais tu sais c'est bien ce jeu, tu peux tout gagner avec une bonne équipe !lui répondait le jeune homme exaspéré, et ce n'est pas parce que tu es âgé que tu doit partir, papy Elmond !
-Ce jeu que tu dis jeune garnement ?!!!Ce n'est pas un jeu, tu peut en mourir et tu le
sais très bien !Et moi je suis vieux et fatigué je ne peut plus le supporter…
Rebe n'en entendit pas plus, la charrette s'éloignant.
Elle se demandait se qu'était le « Dofuli » comme prononçait le vieux papi.
Un jeu d'argent ?
Toujours en réfléchissant elle sortit de sa cachette après avoir vérifier qu'elle était hors de vue.
Quelque pas après, elle oublia vite le Dofuri , et contemplait émerveillée Mégara.
C'était une ville construite à l'ancienne mais belle quand même ;les maisons était en chaume, les toits en ardoise ou en terre recouverte de paille pour les plus pauvres .Il y avait un ou deux châteaux hors de la ville.
S'avançant prudemment dans les ruelles les plus sombres pour ne pas être vue, Rebe se demanda comment faire pour passer incognito.
Premièrement, elle devait se trouver un nouveau prénom ; elle n'aurait sûrement pas besoin de nom de famille , et au pire elle se dirait orpheline , se qui était à demi vrai puisque qu'elle parlait avec ses parents qu'au téléphone et ne les voyait quasiment jamais.
Réfléchissant deux minutes, elle en inventant un qui lui plaisait bien et qui sonnait agréablement à l'oreille :Ayole .
Un deuxième problème se posa rapidement : comment s'intégrer à la population ?
Tout en y réfléchissant elle n'entendit pas des pas se rapprocher.
Une grosse main l'empoigna par le col et la souleva de par terre .
-Aaaah !s'écria t'elle en sursautant.
-Ho, ho, ho belle prise !gloussa une voix caverneuse et à na pas en douter, masculine.
Rebe ne put voir la tête de celui qui la soulevait de terre que quand il la retourna pour voir son visage.
C'était un homme dans la quarantaine, avec une légère tendance à l'embonpoint et une grande musculature. Sa tête était large et une barbe de plusieurs jours lui englobait la moitié du visage.
-Lachez-moiii !! lui envoya Rebe à la figure.
-Et si je ne veut pas, poupée ?lui répondit l'homme se mettant à rire maintenant .Tu n'es pas d'ici à ce que je vois …Et tu ne fais pas partie d'une équipe, hé ,hé…pas encore du moins…
Le rire de l'homme énerva encore plus Rebe qui détestait être en position de faiblesse. Une lueur noire brilla dans son œil.
Elle replia ses jambes et les détendis brusquement dans le ventre de son agresseur.
-Urghhh ! gémit-il, la respiration coupé.
Rebe ; indifférente, profita qu'il avait desserrer sa prise, se délivra en tirant sèchement et retomba sur le sol où elle atterrit prestement et se mit à courir ; l'homme se rétablissant vite de son coup de pied la poursuivit .
Rebe courait plus vite que son poursuivant, mais savait qu'elle ne pourrait pas tenir encore longtemps à ce rythme, elle pris donc une bifurcation dans les ruelles sombres pour être hors de vue un petit moment et monta à un échafaudage à demi dans le noir ; le soleil qui se couchait l'avantageant.
Elle se tapit dans la noir ; et là, elle s'aperçut que quelque chose clochait…Elle voyait nettement des petits détails dans une obscurité totale ; elle avait toujours vu mieux que les autres gens dans le noir mais pas à se point là …
Elle s'interrompit rapidement dans ses pensées, l'homme était déjà en bas de l'échafaudage, en train de la chercher ; elle se plaqua encore plus contre le mur .
-Tu ne pourras plus longtemps m'échapper, poupée !ricana l'homme, s'adressant à l'obscurité.
A toi de jouer, démolosse !!GOO !
Une lumière rouge éclaira légèrement Rebe en même temps que l'homme parlait.
Stupéfaite, elle se rendit compte que…Non, ce n'était pas possible…Les pokémons, exister ?
Rapidement, devant le démolosse qui venait d'apparaître , elle dut admettre l'évidence : les pokémons ;dont elle était fan quand elle était petite , existaient sur une île au milieu de l'océan pacifique. Ce qui expliquait les choses bizarres qu'elle avaient vues.
Elle remit vite ses anciennes connaissances sur les pokémons à jour ; et s'aperçût, effarée, que l'échafaudage était en bois .
Elle se déplaça discrètement ,telle une ombre, vers la droite où une fenêtre été percée dans le mur de pierres .
Dès qu'elle se fût laisser tomber dans la maison en construction ,elle vît ses pires hypothèses se vérifier :sur un ordre intelligible de son dresseur, le pokémon enflamma la base de la structure de bois et sauta à la poursuite de la jeune femme.
Elle recula instinctivement, mais quelque chose au sol la fit trébucher ,tandis que le démolosse se tenait a présent dans l'encadrement de la fenêtre.
Apeurée, elle voulut se relever mais son pied ne voulait pas bouger ;elle jura quand elle s'aperçût qu'il était pris dans la sécrétion d'un mimigal , contre qui elle avait trébucher auparavant.
Une piqûre à la nuque finit de la rendre hors d'état de nuire. Elle s'endormit sous l'emprise de la drogue.
* * *
Rebe se réveilla dans un état semi comateux .Entendant des voix ,elle garda les yeux fermés pour qu'on ne sache pas qu'elle était réveillée.
-Alors, c'est bon ,je vous la vends pour 100 imetas ?C'est une vrai tigresse, elle m'a bien amoché, hein !En plus elle est sacrément jolie…,dit une voix que Rebe identifia comme celle du dresseur du démolosse.
-Oui. Elle me servira pour le match dans trois jours, répondit une voix plus posé, et plus douce, masculine.
Bougeant légèrement ses bras, elle s'aperçut qu'elle était ligotée.
Des bras l'apportèrent sur un coussin . La drogue faisant toujours son effet, elle s'endormit d'un sommeil contre qui elle ne pouvait lutter.
* * *
Elle bougea légèrement, la drogue se dissipant.
Une voix lui parla ,légèrement moqueuse:
-Alors, on se réveille ?
-Où suis-je ?répondis Rebe ,découvrant un homme dans la jeune trentaine, aux cheveux blonds tellement clairs qu'ils en semblait blancs .
-Ha, ha, ha !Tu es assez résistante, la drogue ne t'as pas endormie aussi longtemps que certains…Et pour répondre à ta question ,tu es dans la base de l'équipe de Dofuri noire qui joueras dans le prochain match.
-Qu'est ce que le Dofuri ?demanda aussitôt Rebe, légèrement énervée.
-Mmmh ?Tu es étrangère ,non ?Comment t'appelle-tu ?lui répondis l'homme, puis , en voyant la tête de la jeune femme qui commençait a s'énerver qu'il ne répondes pas a ses questions :Je t'expliquerais ce qu'est le Dofuri juste après.
-Je suis étrangère. Et je m'appelle…Ayole.
-D'accord.Si tu veux savoir, je m'appelle Emeric.
Et pour te renseigner, le Dofuri est un jeu qui régit l'île où on est , Aestryl .Les perdants donne tout ceux qu'ils possèdent aux gagnants .
Il y a vingt joueurs dans chaque équipes : 7 pions de 1ère ligne, spécialisés en attaque ;7 autres en seconde ligne ,eux se chargent de la défense dont 4 sont spécialisés dans la recherche et le blocage ;2 jirars ,spécialisés dans les soins et l'aide à distance ;
1 bakeno ,qui se charge de s'occuper des adversaires discrètement et de semer la confusion dans leur esprits ; 1 pijrô qui attaque depuis le ciel ;1 sakin , spécialisée dans les attaques à distance, d'ailleurs la seule à pouvoir les utiliser avec le maô.
Le but du jeu est très simple :tuer le maô adverse (léger hoquet de stupeur de Rebe)la première équipe qui y parvient a gagné.
On a le droit de tuer les adversaires ,mais si on ne veut pas ,tu n'as qu'à leur enlever le ruban qu'ils portent à leur bras gauche pour qu'ils ne puissent plus rien faire.
Les joueurs combattent au côté de leurs pokémons, ils n'ont droit qu'à trois pokémons à leur côtés .Chaque classe a des pokémons spécifiques.
Voilà c'est tout pour les règles !Et si tu veux savoir, l'homme qui t'as attrapé t'as vendue à moi pour que tu joues dans mon équipe en échange d'imetas, l'argent sur cette île; mais de toute façon, si tu voulais rester sur cette île tu aurais quand même participé ou sinon tu aurais été un « objet » gagné par les gagnants d'une partie ;et je ne crois pas que ça t'aurais plût…
-Ahh…d'accord !Ca marche !sourit Rebe, plutôt enthousiasmée qu'anxieuse.
-Content que tu n'oppose pas de résistance!Entraînement demain matin, pour décider dans quelle classe tu joueras ,et je te dénicherai un pokémon pour combattre mais pour l'instant tu vas te reposer ,il est tard ,d'accord ?sourit t'il.
-D'accord !Mais…Où je dors ?demanda Rebe.
Emeric se dirigea vers un coffre ,où il dénicha plusieurs couvertures et une espèce de matelas .Il les étendis par terre tandis que Rebe le regardait faire.
-Voilà !Profite que tu ne dorme pas encore dans les dortoirs collectifs !Bonne nuit !dit-il en lui lançant un signe de la main.
Rebe ne lui répondit pas tandis qu'il lui laissait le cabanon pour elle toute seule.
Elle se blottit dans les couvertures en laine de wattouat et s'endormit rapidement d'un sommeil sans rêves.