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World of TeM : Tome 6 : Première Menace de CaliKen



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Informations

» Auteur : CaliKen - Voir le profil
» Créé le 09/09/2009 à 13:40
» Dernière mise à jour le 09/09/2009 à 13:40

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Policier   Présence d'armes

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Les ceintures de puissance
" -Je ne comprends pas, ces Machoppeurs de merde devraient être affectés par les attaques de nos Pokémons Psy ! Hugues, Martial, Romain, on recommence !
-Je comprends pas Joël, je comprend pas ! Ca ne leur fait rien !
-Kadaaaaaaaaa !
-Non, Kadabra ! Il est à terre !
-Le mien aussi !
-Mince… qu'est-ce qu'on doit faire !
-C'est tellement drôle de voir les Antis-Rockets paniquer, pour une fois…
-Ta gueule misérable ! Soporifik, utilise un Psycho puissance max !
-SOPO ! ! !
-Machopeur ! ! !
-Mais !
-Héhé, on dirait que vos Pokémons n'arrivent à rien sur les nôtres.
-Je ne comprends pas mais…
-FICELLEZ MOI CES MINABLES, ET POSEZ LA BOMBE ! "

Félix ne disait rien, il regardait pour la troisième fois cette vidéo. Tom et Marie respectaient ce silence.

" Ici Joël Edguin, Anti-Rocket… Ce message s'adresse à la personne qui aura retrouvé cette puce vidéo. Nous avons livré un combat contre ces salauds de la Mafia et ils sembleraient que leurs nouveaux Pokémon soient invincibles. Cependant, ils ne semblaient pas changés génétiquement, mais possédaient des ceintures qui semblaient se mettre en action à chacune des attaques de nos Pokémons… Nous sommes ficelés devant ce qui semble être une bombe… La communication avec nos supérieurs a été coupée pour que les autorités n'évacuent pas. Si jamais cette vidéo tombait entre les mains d'une personne bienveillante, veuillez je vous prie, dire à ma femme à quel point je l'aime, et à ma fille à quel point je l'adore… C'est terminé maintenant… "

L'écran s'éteignit.
Félix restait assis, devant sa télévision. Il ne disait toujours rien. Tom et Marie se levèrent et s'apprêtèrent à partir.
-Attendez… Il faut que je vous dise quelque chose.
-Oui ?
-Oubliez, oubliez tout ce que vous avez vu. Ne tentez rien, n'essayez rien. Je ne veux pas voir un si beau couple disparaître…
Tom regarda Félix et lui passa une main sur l'épaule. Il lui sourit :
-Félix, mon choix n'est pas encore fait. Mais pour l'instant ne t'inquiète pas. Que veux-tu que je fasse ? Que je cours dans la rue à la recherche d'une planque de la Mafia Rocket ? Ne t'inquiète pas, je suis peut-être bête parfois, mais je ne suis pas stupide au point d'aller me faire trancher la gorge pour des choses auxquelles je ne peux rien faire pour le moment.
-Merci Marc Junior. Passez une bonne soirée tous les deux.
Il les salua poliment, alors qu'ils s'en allaient de l'entrepôt. Il était déjà tard et la plupart des Antis étaient déjà partis. Félix resta seul dans cette sombre pièce, visionnant une quatrième fois cette vidéo si douloureuse.


-Pfiou. Et bien, sacrée journée ! Fit Tom en se laissant tomber sur son fauteuil.
-C'est clair. Trop d'horreurs pour moi. T'as intérêt à me câliner ce soir pour que je fasse pas de cauchemars.
Elle s'assit prudemment à ses côtés et se blottit contre lui.
-C'était horrible… Ces pauvres types qui ont vu leur vie défiler devant les yeux… Ca me donne plein de frisson rien que d'y penser…
-N'y pense plus mon ange. Dis-toi qu'ils n'ont pas souffert…
-Oui mais…
-Chut… murmura-t-il doucement, en la berçant dans ses bras.
-Je t'aime Thomas.
-Moi aussi ma puce. Allez, allons dormir.
-T'as raison.

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-Tom, Hého, Tom !
-Hmmm. Quoi ? Tu vois pas que je dors ?
-Heureusement que tu dors, sinon ça voudrait dire que tu vois des fantômes.
-Bon arrêtes tes délires Marie, et puis prends un truc pour la gorge, t'as la voix super grave.
-Punaise, même pas capable de reconnaître ma voix…
Tom ouvrit les yeux d'un coup. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il était dans une étendue blanche dont on ne voyait ni les murs, ni l'horizon. Tout ce qui l'entourait était blanc.
-Allons bon, je refais le même rêve qu'il y a deux ans.
-Ah ! Enfin, tu mets du temps à cogiter.
Tom se retourna, et ne fut pas surpris de voir un homme assez grand, aux cheveux blonds assez courts et partant en pointes sur le côté, ayant une barbe naissante lui recouvrant tout le bas du visage. Il avait déjà vu son père dans un de ses rêves, lorsqu'il était parti à Danzel avec Maxime, Marie et son cousin Matthieu. A cette époque, son père l'avait averti d'un quelconque danger, et Tom avait finalement du se rendre à l'évidence, ce rêve avait été prémonitoire. Et voilà que presque deux ans plus tard, il retrouvait à nouveau ce songe.
-Bon, je suppose que tu es mon père et que tu viens me parler de l'au-delà à travers mes rêveries, fit il ironiquement.
-Tais-toi fils indigne. J'ai pas à supporter tes blagues à deux franc six sous !
-Déjà on est passé à l'euro, Monsieur-je-me-la-pète-je-suis-un-fantôme.
-Bon écoute, on est pas là pour savoir si je suis un fantôme ou ta conscience ou je ne sais quel autre truc.
-Bon accouche Papa…
-Tu m'as appelé comment ?
-Papa, désolé j'ai pas l'occasion de le dire souvent, alors si je peux me rattraper…
Son père s'approcha.
-Bon, alors que dois-je te dire ?
-Ben c'est à toi de me le dire.
-Exact, mais je suis sûr que tu crois que je ne suis qu'une expansion de ta pensée. Alors dis-moi ce que j'ai à te dire.
Thomas se gratta la nuque.
-Mmh… tu vas me dire qu'il faut que j'aide Félix dans son organisation, parce qu'il a besoin de mon talent.
-Bien… En fait, il faut absolument que tu aides Félix. Parce que ce n'est pas en ne faisant rien que tu seras hors de danger.
-Quoi ?
-Ils en veulent à Félix. Parce que s'ils le tuent maintenant, ils donnent un coup final aux Anti-Rockets. Et ils ne s'en prendront pas qu'à lui, ils tueront son entourage.
-Attends, mais c'est hollywoodien ton histoire ! Là, désolé Papa, mais j'y crois plus trop. J'pense que je délire moi-même.
-Peut-être, mais Félix est en danger. Mieux vaut le prévenir. Il faut qu'il fasse attention. Il faut que TU fasses attention. Je ne suis pas en mesure d'affirmer ça véridiquement mais… ton destin est déjà scellé.
-Pardon ?
-Quoi que tu fasses Thomas, le fait même que tu existes est une gêne pour les Rockets. Tu le comprendras bien assez tôt. Et elle…
-Elle ?
-Fiston… quoique tu fasses, fais attention à toi, et à ceux que tu aimes.
Le rêve s'estompa d'un coup, brutalement. Tom ouvrit les yeux.
Le soleil brillait déjà, la faible lueur de Février éclairait la chambre. Il devait être 10 heures. Le garçon se leva, il se sentait étrangement mal. Marie était dans la cuisine, mais il n'entendait rien. Le couloir qui menait à la pièce lui semblait anormalement sombre et long. Il arriva dans la cuisine et faillit défaillir. Elle était maculée de sang et Marie gisait, inanimée, le ventre ensanglanté.
-MARIE !
-T… Tom… il faut agir avant qu'ils n'agissent.
Le corps de la fille disparut.
-Marie ! Mais…
Tom se doutait de quelque chose, il sortit en courant de la cuisine et posa une main sur le mur. Il ne ressentait pas le contact, et lorsqu'il le regarda de près celui-ci devint flou.
-Je … je rêve encore…
Il ouvrit la porte de la maison et en sortit. Mais alors même qu'il quittait le seuil de son domicile, il se retrouva aussitôt devant l'entrepôt de Félix. Des hommes gantés et en noir sortaient du lieu, les mains couvertes de sang. L'un deux tenait dans une mains des fils sombres. Il fallut plusieurs secondes à Tom pour se rendre compte qu'il s'agissait des cheveux de Spliffman.
-NON ! Cria-t-il.
Les hommes le regardèrent, et se mirent à rire. Tom envoya ses Pokémons contre eux.
-Firsty, attaque Hydrocanon !
Le tir fut très puissant et s'abattit sur les Rockets. Ils se relevèrent, péniblement. Tom demanda à son Pokémon de recommencer son attaque. Les Rockets ne se relevèrent plus. Mais d'autres sortirent à nouveau de l'entrepôt. D'ailleurs celui-ci avait changé de forme. C'était une tour immense et noir, et le ciel était ombrageux. Tortank avait beau tirer sur eux, d'autres arrivaient continuellement. Ils se dirigèrent vert Tom.
-Ce rêve est immonde, je veux en sortir, fit il.
Un des mafieux le regarda et sourit :
-Peut-être n'est-ce pas qu'un rêve…
-Quoi ?
-Peut-être est-ce le futur.
-NOOOOOOOOOOOOOOON.
-Thomas !
-NOOOOON !
-Tom !
Il était dans sa couette. Marie le regardait, inquiète.
-Mon chéri, ça va pas ?
-… Je…
-Depuis deux minutes tu arrêtais pas de bouger dans tous les sens.
-Ptain de cauchemar…
-Mon pauvre chou … Allez, lève toi, il est 9H30, vaut mieux pas que tu te rendormes.

Quelques minutes plus tard, ils étaient en face l'un de l'autre, mangeant leurs petits déjeuners respectifs. Marie mâchait son croissant lorsqu'elle dit :
-C'était quoi ton rêve alors ?
-Bah, je voyais mon père… Et après… c'était horrible, y avait toi qui étais morte, Félix qui était mort, enfin que je supposais être mort, et puis des tonnes de gars appartenant à la Mafia Rocket.
-Mon pov' doudou.
-Le pire c'est qu'à la fin du rêve, un type arrive devant moi et me dit que c'est pas un rêve mais le futur.
Marie avala son croissant, bu un peu de chocolat et, après s'être essuyées les lèvres, demanda d'un air soupçonneux :
-Tu ne comptes quand même pas changer d'avis à cause d'un rêve ?
-Bah …
Elle s'énerva :
-Non Thomas, tu m'avais promis que tu ne tenterais rien contre eux !
-Ecoute, je ne sais pas très bien où j'en suis, alors laisse moi faire un choix s'il te plaît.
-Un choix ? T'es en train de me dire que tu choisis entre une vie calme et une mort douloureuse ?
Les yeux de Marie commençaient à briller, signe évident que les larmes étaient proches. Tom ne prononça pas un seul mot. Il posa son bol vide dans l'évier, le rinça et alla dans la salle de bain. Il en sortit, complètement habillé et se dirigea vers la porte de sortie. Marie l'arrêta :
-Bon, je suppose que tu veux aller voir Félix pour savoir s'il va bien ?
-Exact ma puce.
Elle lui sourit et l'embrassa sur le front :
-Fais gaffe, parce que…
-T'inquiète je m'enrôle dans rien je vais juste voir mon pote Félix.
-Non Tom je te dis juste de faire gaffe à…
Il ouvrit la porte en grand. Une énorme bourrasque entra dans la maison, laissant rentrer d'énormes flocons de neige.
-…la tempête de neige… poursuivit-elle.
Tom tomba par terre, raide et frigorifié, les cheveux en pics sur la tête.
-Euh… Tom ?
Il se releva, le visage bleu.
-Gaaaaah. C'est quoi ce délire ? Pourquoi une tempête de neige maintenant ?
-Tu sais, on est en Février, c'est encore l'hiver mon chou. Tu supportes pas bien le froid, moi quand j'étais à…
-COLINA JE VIVAIS DANS LE FROID ET PATATI ET PATATA. Marie ! Allez, c'est bon, je suis pas une poule mouillée.
Il ouvrit la porte, une nouvelle bourrasque entra dans la maison. Tom serra les dents et sortit. Il referma prestement pour que la maison ne devienne pas un frigo. Marie lui fit un signe de la main depuis la fenêtre de la cuisine. La route qui menait au centre de Monche-Ville était méconnaissable, recouverte d'un épais tapis blanc. Tom marcha lentement, remettant plusieurs fois le col de son blouson pour ne pas avoir trop froid. Il arriva finalement dans la rue où se trouvait l'entrepôt. Il aperçut un homme qui tentait d'ouvrir la porte. Tom s'approcha et reconnut Aurélien, un des amis de Félix.
-Hep, salut Aurel, ça va ?
-Ah tiens, te voilà. Félix doit dormir, enfin je sais pas, mais il ouvre pas. Alors j'essaie d'ouvrir, mais je trouve pas les bonnes clefs !
-On dirait les bonnes pourtant ! Punaise, elles sont gelées tes clefs ! Quel temps de merde.
La porte s'ouvrit d'un coup. Un grand homme se tenait devant les deux garçons. Félix avait l'air fatigué, ses cheveux étaient dans tous les sens.
-Ouah, t'as l'air dans les vapes, dit Tom rassuré de voir son ami en vie, contrairement à son rêve.
Spliffman les laissa rentrer. Il leur servi un café et ils parlèrent autour d'une table basse.
-Donc voilà les rapports pour ce mois-ci, termina Aurélien en donnant un tas de feuilles à Félix.
-Hmmm… Alors comme ça le gouvernement divise nos fonds par deux… J'avais pensé que ça serait pire. Bon… je te remercie Aurel. Tu peux y aller.
Le garçon partit poliment, mais s'arrêta un moment, avant de demander :
-Euh, je peux t'emprunter ta Game-Boy ?
Félix le regarda, amusé :
-Je sais plus où elle est… vas chercher dans le local, c'est là que je range mes affaires persos. Ptêtre qu'elle est là.
Alors que le garçon s'en allait, il se tourna vers Thomas :
-Alors Marc Junior, tu viens m'apporter des papiers toi aussi ?
-Je venais juste voir comment tu allais.
-Bah tu vois… J'ai visionné plusieurs fois la vidéo de hier… J'ai compris certaines choses… intéressantes.
-Ah ?
-J'en ai déjà parlé aux autres, ça pourrait nous êtres utiles. Nos camarades ne seront pas morts en vain.
-En tout cas le principale c'est que tu sois vi… que tu ailles bien.
-Hein ?
-Euh… je m'inquiétais pour toi, ça doit pas être facile… tout ça, en ce moment.
-Non pas vraiment… Que veux-tu…
-Bon, si t'as le moindre soucis Féfé.
-Arrête avec ce surnom !
-Héhé ! Allez bye.
-Bye.
Tom était maintenant devant la sortie de l'entrepôt, Aurélien venait d'en sortir lui aussi.
-Alors, t'as trouvé la Game-Boy ? Demanda Thomas en souriant.
-Ouaip, j'aime bien taxer le vieux Félix comme ça !
Ils fermèrent la porte et marchèrent tranquillement le long de la rue.
-Au fait, tu m'as pas dit pourquoi tu venais chez Spliff ?
-Bah… tu sais, avec tous les événements, je me suis dit que la Mafia voulait frapper un grand coup et qu'ils hésiteraient pas à se débarrasser des Antis haut placés comme Félix.
-Ouah, tu psycotises man ! S'ils avaient voulu le tuer, ils l'auraient fait depuis longtemps !
-Ouais, mais tu vois, c'est en moi, j'ai l'impression que là, depuis l'attentat, ils préparent quelque chose de gros… T'imagines s'ils ont des Pokémons imbattables ?
-Ptêtre… en tout cas t'as pas à t'y mêler ! Tu fais pas partis des Antis ! Nous on sait ce qu'on risque, mais toi faut pas que tu déconnes !
-Tu sais… c'est malgré moi… Y a quelque chose qui me dit qu'il faut que je le fasse.
-Les gênes de papa Bratin certainement.
Tom se mit à rire, mais son regard se figea. Il avait tourné la tête pour regarder une dernière fois l'entrepôt et y vit un type devant l'entrée. Il demanda à Aurélien :
-Dis moi, vieux, tu le connais le type qui rentre là ?
-Attends voir…
Il plissa les yeux :
-Non ! Attends, il trifouille la porte, qu'est-ce qu'il…
Une petite explosion suivit.
-Nom de dieu, il a fait sauter la serrure !
Thomas courait déjà vers le type, suivit de près par Aurélien.
-Hého ! Qu'est-ce que vous fabriquez vous !
Le type les regarda froidement. Il portait un béret et un ensemble noir gratifié. A peine les deux garçons arrivèrent-ils que trois autres types de la Mafia déboulèrent dans la rue. Félix ouvrit la porte d'un coup, alerté par l'explosion.
-Hé mais qu'est-ce que…
-C'est lui ! Attrapez-le, cria un des Rockets, notre chef le veut vivant, mais…
Un sourire s'afficha sur son visage maigre :
-Il ne nous blâmera pas si nous rapportons un cadavre ! Mackogneur, go !
-Je te reconnais salaud ! Cracha Félix. Tu étais le chef du groupe Rocket qui a fait sauté les égouts !
-Exact…
Les trois autres Rocket sortirent eux aussi leurs Pokémons. Ils semblaient n'en avoir qu'un seul par personne, mais chacun portaient une étrange ceinture autour du ventre.
-Tadmorv go !
-Arbok vas-y !
-Allez, Boustiflor !
Un sourire apparut sur le visage de Thomas.
-Alors, c'est ça les ceintures qui rendent ces Pokémons minables si fort ? Alakazam, tu as l'avantage sur tous ces Pokémons ! Go !
-Bande d'imbéciles, vous êtes perdus, siffla le chef Rocket.
-Tu rêves en couleur mon vieux, je vous laisserai pas l'entrepôt ! Fit Aurélien. Je suis ptêtre pas super doué en dressage mais, j'ai mon Pokémon à moi ! Go, Psycokwak !
Les quatre types de la mafia les regardèrent en riant.
-Ridicule, vraiment ridicule. Allez, attaquez !
-Alakazam, on va leur montrer une vraie attaque Psyko !
-ALAAAAAAAAA !
Le Pokémon Psy de Thomas évita les quatre attaques simultanées sans grands problèmes et lança une terrible bourrasque d'énergie psychique sur ces ennemis. Ceux-ci disparurent un instant dans une sorte de brouillard blanc, mais lorsque la vague psychique disparut, ils semblaient intacts. Leurs ceintures brillaient étrangement et Tom remarqua que l'une d'elle semblait aspirer quelque chose. Mais il n'eut pas le temps d'examiner plus en détail. Animés d'une force mystérieuse, les quatre Pokémons foncèrent sur l'Alakazam et le mirent KO d'un coup. Tom le rappela. Incroyable, comment pouvaient-ils être si fort d'un coup alors que l'instant d'avant, Alakazam avait évité leurs attaques sans problème ? Aurélien ordonna :
-Psycokwak, à toi de jouer, Choc Mental sur Mackogneur, c'est lui le plus fort du lot !
-PSAIIIIIIIILLE, cria le Pokémon en concentrant une petite boule d'énergie qui s'abattit sur le Mackogneur.
Cette fois, Tom aperçut clairement la ceinture du Pokémon absorber l'énergie psychique. Les muscles du Mackogneur se gonflèrent, ses yeux devinrent blancs et il fonça à toute vitesse sur le pauvre Psycokwak qui du être rappelé par Aurélien.

J'ai compris, pensa Thomas, leurs ceintures les protègent des attaques et les absorbent afin de leur donner beaucoup d'énergie… Cependant… Je pense que si on change de type… Voyons, Boustiiflor craint le feu, peut-être que…
-Reptincel, Go !
-Tincel !
-Reptincel, Lance-Flammes sur le Boustiflor !
Le Pokémon cracha son jet de flamme sur son ennemi. Mais le feu disparut dans la ceinture. Boustiflor brilla, et lança une énorme boule marron sur Reptincel.
-Evite Reptin !

Le Pokémon, surpris par l'inefficacité de son attaque, aurait été touché si son dresseur ne l'avait pas interpellé. D'un habile mouvement de hanche, il sauta et tourna sur lui-même, évitant l'énorme Bomb-Beurk qui s'abattit aux pieds de Tom. Le Boustiflor fonça à nouveau sur son ennemi, cette fois Reptincel était désarmé, il venait à peine de se réceptionner. Mais au moment où le Boustiflor allait le frapper d'une de ses lianes, une autre liane vint le fouetter de plein fouet.

-Quoi ? Fit un des Rocket, surpris.
Félix tenait une Pokéball à sa main. A ses côtés, son Saquedeneu : c'était lui qui venait de frapper le Boustiflor.
-Visionner cette vidéo m'a permit d'apprendre plusieurs choses…
-Félix tu…
-Vous n'avez fait qu'attacher les bras et les pieds des Antis avant l'explosion, continua Félix. Vous auriez du nouer leurs mains.
-Qu'est-ce qu'il raconte ? Fit un des Rockets.
-Même la meilleure arme a ses défauts. Thomas, Aurélien, reculez… J'entre en action. Saquedeneu, Fouet-Liane !

L'attaque vint frapper tous les Pokémons des Rockets qui reculèrent, surpris. Félix eut un sourire en voyant le regard intrigué des Rockets.
-Alors, étonnés ?