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World of Tem : Tome 5 : Je ne t'ai jamais oubliée de CaliKen



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Informations

» Auteur : CaliKen - Voir le profil
» Créé le 26/08/2009 à 15:10
» Dernière mise à jour le 26/08/2009 à 15:10

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Epilogue
-Pinko rend moi immédiatement cette guirlande.
-Nido, nido, nido, nido !

Pinko faisait courir Laetitia dans toutes la maison. Maintenant qu'il ne pouvait plus lui passer entre les jambes pour s'échapper, il devait faire beaucoup plus attention que d'habitude. On était la veille de Noël, le 24 décembre, et Pinko comme à son habitude, avait enlevé une guirlande du sapin qu'il promenait dans toute la maison. Au début, à cause de sa nouvelle taille, il avait eu du mal à semer Laetitia. Mais au fil des jours il lui avait donné du mal, et aujourd'hui il devait la faire tourner en bourrique depuis bien 5 minutes. Il profita de l'entrebâillement de la porte pour continuer à jouer avec ses nerfs à l'extérieur !
C'est pour cela qu'elle n'entendit pas sonner à la porte, ni Maxime sortir sur la terrasse et s'appuyer contre le mur pour les regarder tout les deux. Elle ne le vit pas tout de suite mais Pinko , lui, le sentit et se doutant qu'à deux contre un il ne gagnerait pas, lâcha la guirlande et continua à courir dans le pré.
-Pinko ! Tu n'as plus intérêt à recommencer ! Tu sais, on attends des invités ce soir, et je dois être présentable. Et à mon avis, c'est loin d'être le cas maintenant !
-Tu te trompe, tu es toujours ravissante.
-Maxime ! Qu'est ce que tu fais là ? Je ne t'ai pas entendu rentrer !
-J'ai remarqué.

Maxime passa machinalement la main dans ses cheveux ébouriffés. Cela faisait plusieurs jours qu'il était partit de la maison de Laetitia. Il était revenu pour fêter son anniversaire mais ne s'était pas éternisé. Elle se rappela avec regret qu'elle attendait toujours qu'il l'embrasse. Elle rougit en le regardant à nouveau, se sentant embarrassée par ses pensées, comme s'il les devinait. Mais soudain en le regardant elle revint à la réalité.
-Maxime pourquoi tu es en costume ? Et où l'a tu eu ?
-Oh, j'allais oublié pourquoi je suis là.

Il s'approcha de Laetitia, et lui tendit un bouquet de fleurs.
-C'est pour toi …
-Maxime. Elles sont magnifiques ! Dit-elle en prenant le bouquet. Tu n'aurais pas du !
-Il y en a 52 rouges et 4 roses. Ca t'éviteras de les compter.

C'était facile a déchiffrer. Une pour chaque semaine, et les 4 ans…
-Maxime, tu n'aurais pas du, c'était pas nécessaire.
-Si au contraire. Tu mérite même beaucoup plus que ça. Mais les fleuristes ont des limites…
-Mais ton costume.
-Je l'ai volé.
-Quoi ?
-Non, je l'ai acheté…
-Comment ça ? Tu as du bosser comme un malade au chantier !
-Non j'ai démissionné.
-Mais Maxime comment…
-Je vais t'expliquer.
-Oui…

Elle s'approcha de lui et refit le nœud de sa cravate. Maxime déglutit difficilement en sentant les doigts de Laetitia sur son cou
-Tu es comme mon père, c'est pas votre tasse de thé les accessoires !
-Je… Quand j'ai été rétabli, j'ai passé quelques entretiens. Et on m'a donné une chance de faire mes preuves dans un métier qui me correspondait mieux !
-C'est drôlement bien ! Je suis contente pour toi. Je ne supportais plus l'idée que tu bossais énormément sans aucune reconnaissance.
-Oui…
-Qu'est ce que tu fais ?
-Je suis gardien dans l'entreprise d'un type important ou garde du corps de celui-ci lorsqu'il est en déplacement. C'est bien mieux payé, et moins fatiguant. Je pourrai peut-être avoir accès à d'autre section si je fais mes preuves. Mais l'essentiel est d'avoir une vie normale, pour moi et pour nous. Je ne me dirai plus que je ne peux rien t'offrir.
-Tu sais bien que..
-C'était important pour moi. En plus, j'ai eu de la chance, malgré mon arrivée récente, mon patron m'a filé une prime de Noël !
-Je suis vraiment heureuse pour toi, tu peux me dire comment s'appelle ton patron ? Peut-être que papa le connaît !
-Un certain Philippe Dumiax. Il m'a fait passé des entretiens, et son comité m'a sélectionné. Je n'ai pas été favorisé. Bon bref on va pas s'étendre. J'ai pas enfilé cette chose guindée pour rien. Je veux te faire passer un Noël inoubliable !
-Mais !
-J'ai réservé dans une heure au resto. C'est pour te remercier du Gyriados.
-Comment ça ?
-Je sais que tu as tout payé, c'est Thomas qui me l'a dit ! Tu n'as plus à me protéger, c'est mon rôle ! Ben reste pas comme ça, va te préparer. Quoique si tu veux, je t'emmène tel quel…
-C'est que j'ai des invités
-Nan c'est faux ! J'ai demandé à ton père de te le dire. Pour être sûre que tu aies ta soirée réservée.
-Tu es vraiment..
-Amoureux ?

Hébété, Léa partit se changer. Elle mit la robe qu'elle avait achetée pour lui. Celle qui avait failli finir en lambeaux il y avait quelques semaines. A priori, c'était un bon choix vu le regard que Maxime lui jeta lorsqu'elle descendit les escaliers.


* * *


Après leur repas au Millenium-Dream, Maxime la reconduisit chez elle. Mais avant qu'elle rentre, ils marchèrent un peu dans le parc. Ils s'installèrent sur leur banc , sous le grand chêne recouvert de neige. Laetitia meubla la première le silence de cette nuit.
-Je me sens bien avec toi.
-Je ne demande pas mieux.
-Maxime, tu sais, j'ai eu peur de ne plus revoir personne lorsque je suis revenue de Nice. C'est seulement le fait d'avoir pensé à toi, à nous qui m'a permis de résister à ma peur. Maxime, tu es la seule personne en qui j'ai toujours cru, enfin excepté ma famille. Je n'ai jamais douté de toi, j'ai juste eu peur de ta réaction.
-C'est de ma faute tu sais… Je voulais pas que tu découvres que j'avais toujours les mêmes pour toi, que rien n'avait changé. Mais quand tu t'es fais attaquer, on m'a fait comprendre ce que je risquais à me cacher ! Il m'a fallu du temps pour l'admettre, mais sans toi, c'est trop difficile de vivre.
-Maxime…
-Léa ne pleure pas. Je préfère quand tu souris. Laissons cette histoire de côté. Chacun s'est battu pour l'autre. Maintenant, il n'y a que le présent qui compte.
-Tu es tout pour moi…
-Toi aussi ma chérie. Tu semble si fragile par moment j'ai peur de te casser. Et pourtant tu as une force incroyable et un tempérament de feu !
-Je ne suis forte que lorsque j'y suis contrainte, dans tes bras je me sens autant de pouvoir qu'un nouveau-né.
-Ca a de grands pouvoir un bébé tu sais !
-Lesquels ?
-Au moins celui de faire fondre les cœur de glace.

Il la regarda, un vent léger se leva, faisant voleter les cheveux de Laetitia.
-Il neige, fit-elle

Maxime ne détourna pas son regard des yeux de la jeune fille.
-Joyeux Noël ma chérie.

Il s'approcha d'elle, lui passa un bras autour de la taille, De sa main libre, il caressa les cheveux de jais de Laetitia. Puis il s'arrêta. Il se pencha doucement vers son visage et l'embrassa. La brise s'intensifia faisant tourbillonner les flocons autour d'eux. Ce fut leur premier baiser depuis qu'ils s'étaient retrouvés, mais la magie opérait encore de la même façon qu'il y a cinq ans, lors de leur premier baiser. Heureux, ils se laissèrent porter par l'ivresse de leur bonheur retrouvé. Il restèrent 10 minutes à se regarder sans rien dire. Comme si les mots devenaient inutiles. Puis pour éviter que Laetitia ne prenne froid, Maxime la raccompagna chez elle.


-C'est beau non ? fit Marie
-Je trouve ça si romantique, approuva Tom, le visage ruisselant de larme.

Le couple avait suivit Maxime et Laetitia toute la soirée, " au cas où " avait dit Tom.
-Maxime cache bien son jeu, fit Tom
-Quand je pense que c'est un peu grâce à toi qu'ils se sont retrouvés.
-Ah bon ?
-Sans le match ils ne seraient peut-être pas allé au restaurant.
-Oui… Oui t'as raison, je suis un génie !
-Viens alors, j'ai hâte de savoir ce que le génie va penser de son cadeau de Noël.
-Y aura du champagne et des femmes nues ?
-Pour le champagne oui, pour les femmes nues, non… enfin, on peut s'arranger pour qu'il y en ait une.
-Grrrr. Allez, rentrons, de toute façon, ils n'ont plus besoin de personne maintenant !

Ils s'éloignèrent du parc, main dans la main, dans le même silence qu'à leur arrivée.