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World of Tem : Tome 5 : Je ne t'ai jamais oubliée de CaliKen



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Informations

» Auteur : CaliKen - Voir le profil
» Créé le 26/08/2009 à 15:10
» Dernière mise à jour le 26/08/2009 à 15:10

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Un nouveau départ
-Maxime !
-Laetitia… ils…
-Ne t'inquiète pas, Pinko est vraiment très fort.
-Je sais.

Maxime se leva en titubant.
-Non, Maxime, recouche-toi ! Tu saignes beaucoup, il faut alimenter ton cœur et ton cerveau !
-Mon cœur ne se nourris pas que de sang, et mon cerveau… je me demande parfois si j'en ai un.
-Arrête de dire des bêtises !
-Je ne dit que la vérité, comment ai-je pu te laisser partir il y a 4 ans ? Dès que t'es partie, ma vie est devenue un enfer. Je te demande pardon pour tout. Je…
Elle se serra contre lui, et fit en souriant :
-Tu sais quelle était ma plus grande crainte ?
-Non…
-C'est que tu m'aies oubliée Maxime.

Il la regarda tendrement. Laetitia crut défaillir, pour la première fois depuis tellement de temps elle venait de voir un vrai sourire sur le visage de celui qu'elle aimait tant.
-Je ne t'ai jamais oubliée.
Il laissa passer quelques secondes puis, reprit :
-Léa, je veux passer toute ma vie à tes côtés, c'est tout…
-Si tu ne me fais pas tous les jours des déclarations pareilles. Parce que si j'utilise toutes mes larmes pour les jours heureux, que va-t-il me rester pour les jours tristes ?
-Je ferai tout pour qu'il n'y en ai pas.
-Tout ce que je demande c'est d'être avec toi pour toujours…
-Moi aussi.
Il approcha son visage du sien puis reprit.
-Je t'aime Léa.
-Moi aussi je t'aime Maxime.

Laetitia se pencha pour l'embrasser mais les brancardiers arrivèrent et elle du s'écarter.
-J'ai horreur qu'on me dérange… fit Maxime en souriant.
Puis il donna un violent coup de coude aux médecins qui voulaient le mettre sur le brancard.
-Hey, me touchez pas !
-Monsieur, vous saignez beaucoup, vous avez certainement une artère de…
-C'est bon, la demoiselle m'a dit de presser, alors je presse, elle est où votre ambulance ?
-Euh par là…
Léa caressa Pinko puis suivit de loin les brancardiers escortant Max jusqu'à l'ambulance. Deux têtes sortirent des buissons.
-Franchement Thomas, c'est pas joli d'espionner ton pote !
-Tu t'es bien rincé l'œil aussi , choupinette ! Alors arrête de me critiquer ! Et puis c pas mon pote
-C'est dingue, jamais j'aurais pensé que Max pouvait dire des trucs aussi beaux…
-Pfff…
-Bon tu viens avant qu'ils remarquent que tu as filé, dit Marie en le tirant par le tee-shirt
-Je suis déçu, y a pas eu de bisous de clôturation !
-Viens, dépêche, le pressa Marie. Tu es ptêtre en train de mourir, je te signale que tu es blessé aussi !
-NOOOOON !
-Allez, grimpe dans l'ambulance !
-Marie, j'ai peur !

* * *


Marie et Laetitia regardèrent les ambulances partirent. Maxime, le Père de Léa, Vincent et Gérald s'approchèrent d'elles et Vincent déclara :
-Allez c'est pas si grave que ça. Quelques points de sutures et ce ne sera plus qu'un mauvais souvenir.
-Et puis, reprit Gérald, ça fait des trucs à raconter à vos enfants…
-Les filles, vous venez, je vous dépose à l'hôpital toutes les deux !

Le père de Laetitia prit la parole :
-Tu sais Léa, les ambulanciers m'ont dit qu'il faudrait peut-être vérifier si tu n'avais rien de cassé à l'hôpital. Mais d'abord il faut répondre aux questions de la police. Ne t'inquiète pas, ça ne durera pas longtemps, je… euh… me suis arrangé pour régler cette histoire.
-Merci Papa.
-Je suppose que ta copine veut aussi que je l'emmène à l'hôpital voir son chéri ?
-Ca serait gentil !
-Alors allons-y

Après avoir parlé quelques instants au policiers, le père de Léa et les deux filles s'éloignèrent dans la voiture de Monsieur Dumiax. Gérald et Vincent regardèrent le petit trio s'éloigner et se dirigèrent vers leur 4x4. Vincent regarda Gérald et lui demanda :
-Ca te dit des crêpes ?
-Et comment !


* * *

Dans une salle d'hôpital. Deux infirmières soignaient deux adolescents. L'une désinfectait la grande plaie de l'un tandis que l'autre se préparait à faire des points de sutures au second.
-Aiiiiiie ! Ca fait mal Madame !
-T'es qu'un petit douillet Bratin… lança Maxime.
-Jeune homme arrêtez de gigoter ainsi ou je ne vais jamais pouvoir vérifier la plaie ! Déclara l'autre infirmière.
-Mais je bouge pas c'est vous qui AAAAAAAh. Mais vous avez eu votre diplôme dans un kinder ou quoi ? Je veux une autre infirmière.
-Il n'y a personne d'autre ! Taisez-vous et ne bougez plus.
-Je veux quelqu'un d'autre ! Je préfère que ce soit ma petite amie qui me soigne, je veux rentrer chez moi.

Maxime tenta de se lever, mais l'infirmière le plaqua sur le lit en disant :
-Il vaudrait mieux pour vous que vous ne bougiez plus, vous êtes sérieusement amoché et il s'en est fallu de peu pour que vous ne passiez pas au bloc opératoire !
-Ok, ok, je me calme…

L'infirmière était exaspérée. Cela faisait dix minutes qu'elle tentait de vérifier qu'aucun corps étranger n'était dans la plaie de Maxime, mais il se levait toutes les deux minutes en disant qu'il devait voir sa petite amie. Ce fut au tour de l'autre infirmière d'en avoir assez. Thomas n'arrêtait pas de la harceler et elle avait déjà du recommencer son point de suture plusieurs fois. Elle se mit aussi en colère :
-Ecoutez Monsieur Bratin, si vous voulez, je peux vous laisser ainsi ! Et quand votre plaie sera infecté vous reviendrez !
-Mais ça va pas !
-Peut-être préféré vous vous recoudre vous même ?
-Ben…
-Je vois… Alors comme vous n'êtes pas médecin, vous n'avez pas à me donner d'ordre alors tournez-vous et cessez de bouger.

Au bout d'une demi-heure de bataille, les infirmières avaient enfin raccommodé les deux garçons ! Elles les laissèrent sans regret après les avoirs raccompagnés à leur amies. En allant boire un café bien mérité un peu plus tard, elles déclarèrent que ces types devaient en faire voir de toute les couleur à leur petites copines qui semblaient bien plus rangées… Si elles avaient su…
Laetitia passa quelques examens, mais le médecin la rassura. Elle n'avait que quelques hématomes, rien de cassé. Cela partirait rapidement avec une bonne pommade et du repos… Elle avait rejoint son père et Marie qui attendaient encore les garçons.
-Ils ne sont pas encre là ? Pourtant ils n'avaient plus qu'à se faire recoudre quand je suis partie il y a 45 minutes !
-Tu sais ça met du temps, dit son père.
-Ne t'inquiète pas Laetitia. Tiens, il faut que tu t'occupes de la fiche de sortie de Maxime, l'infirmière m'a laissée la sienne avec celle de Thomas. J'ai pensé que tu préférerais ne pas le voir rester à l'hôpital.
-Oui, merci. Max a horreur des hôpitaux !
-Les filles asseyez-vous, vous allez me donner le tournis. Ils vont arriver, vous ne les louperez pas, fit le père de Laetitia.

Quelques minutes plus tard, les filles entendirent du bruits dans les couloirs.
-Lache-moi la grappe Bratin !
-Mais dis-moi, tu vas l'embrasser quand ?
-Si tu m'espionnais pas tu me poserais pas ces questions ridicules qui te concerne pas !
-Mais c'est pour ton bien que je te surveillais. Pour palier à tes carences affectives !
-Pour te rincer l'œil, et les carences en présences ici, ce sont celles de ton cerveau !
-Tu te défile, répond à ma question Grey !
-C'est pas vrai ! Vous ne pouvez pas le piquer ? Demanda Max à l'infirmière qui l'avait recousu.
-Je pense que ce serait utile pour tout les deux ! Rétorqua-t-elle
-Et ! Vous avez pas le droit de nous parlez comme ça, fit Thomas ! Je peux appeler Julien Courbet à tout moment !
-Je pense que la règle ne compte pas pour des cas aussi graves que vous ! Nous y voilà !

L'infirmière laissa Max dans son fauteuil roulant sous la surveillance de l'autre infirmière, celle qui s'occupait de Thomas. Elle s'avança vers la salle d'attente en demandant :
-Les familles Bratin et Grey s'il vous plaît !
-Oui ! firent en chœur Léa et Marie.
-Vous êtes de la famille? Demanda-t-elle. Vous venez pour lequel d'entre eux.
-Nous sommes leurs fiancées dit Marie, je viens chercher Thomas Bratin, voici sa feuille de sortie.
-Bien, je vais prévenir le service des véhicules sanitaires dont vous avez fait la demande.
-Merci dit Marie en s'effaçant pour laisser la place à Laetitia.
-Je viens pour Maxime Grey. Voilà sa fiche.
-Il rentre chez lui par lui même.
-Oui, il va venir chez nous le temps de sa convalescence.
-Très bien, vos amis sont par ici, veuillez me suivre.

Elles suivirent un couloir d'où on entendaient de plus en plus distinctement les voix des deux garçons, en train de se disputer, comme à leur habitude. Marie soupira :
-Ca commence bien…
Léa, elle, se contenta de sourire.
-Non mais je te jure Maxime tu fait rien comme tout le monde !
-Tu soûle Bratin ferme-la !
-Mais je te le dis, un discours comme celui que tu as tenu aurait du se finir par…
-Laetita ! Cria Maxime pour couvrir la voix de Thomas

Elle courut vers lui. De son côté Maxime se leva de sa chaise et courut à sa rencontre.
-Marie tu es là ? Fit Tom étonné et heureux
-J'pouvais pas te laisser tout seul … dit-elle. Il y a trop d'infirmière, et je te connais !
-Tu parles, personne t'égalera jamais.
-T'es mignon !
-Mais surpassé je dis pas… continua-t-il. Aïe ! Mais tu n'as pas le droit, dit-il en s'extirpant de sa chaise, je suis faible et tu me tapes ! M'enfin !
-J'ai tout les droits depuis que tu m'as donnée cette bague…
-J'aurais jamais dû le faire… si tard. Tu l'a mérité dès le premier jour.

Laetitia rit doucement et Maxime se sentit bien de la voir heureuse. Il lui demanda
-Tu n'as pas trop mal à tes poignets ? Et qu'a dit le médecin pour tes coups !
-Je n'ai rien de cassé, quelque hématomes qui partiront vite et une légère entorse au poignet gauche. Je vais porter une bande comme la dernière fois.
-Tu as un direct de plus en plus redoutable. Sans parler de ta gifle magistrale. J'ai vu ce que tu as fait à ton ravisseur, ce Paul.... Du grand art !
-Comment tu as su ?
-Il était pas assez amoché pour que ce soit quelqu'un de très costaud, mais assez pour que le coup ait été porté par toi.

Elle sourit. Il lui caressa le visage du bout des doigts. Un infirmier vint à leur rencontre :
-M. Bratin, votre véhicule est près, vous pouvez venir.
-Bien c'est là qu'on se sépare, dit Marie. A bientôt tout les deux. Monsieur Dumiax, merci encore de m'avoir conduit jusqu'ici.
-Ce fut un plaisir Marie. Thomas, remets-toi vite.
-Je vais essayer. Bye les tourtereaux.

Maxime les regarda partir et se tourna vers Laetitia :
-Tu m'accompagne, je vais demandé ma fiche de sortie.
-Elle est déjà remplie !
-Ah, il n'y a plus qu'à attendre mon véhicule alors.
-Il t'attends… dit Léa
-Comment ça ? Il m'ont pas encore appelé !
-Non, tu viens à la maison, on se rétablira ensemble ! Déclara-t-elle. C'est pas la peine de discuter, il y a quelques heures tu disais ne plus vouloir être séparé de moi ! Et bien je t'en donne l'occasion. Et puis papa est d'accord… hein papa ?
-Bien sûr, considérez-vous chez nous comme chez vous ! Laetitia m'a beaucoup parlé de vous. Mais il me semble vous avoir déjà vu avant aujourd'hui.
-Je m'en serais souvenu monsieur !

Ils firent une halte devant chez Maxime pour prendre les affaires dont il avait besoin. C'est alors que Laetitia était partie pour tout rassembler que Philippe se tourna vers Maxime et déclara :
-J'ai trouvé où je vous ai vu. C'était hier soir devant chez moi. Je vous ai interpellé. Vous m'aviez dit avoir perdu quelqu'un pour toujours.
-Vous étiez donc le passant qui m'a demandé si j'allais bien… Je ne vous ai même pas regardé. Le principal c'est que maintenant je ne m'éloignerai plus jamais de Léa. Elle est trop importante pour moi.
-Nous sommes deux alors.
-Monsieur…
-Appelle-moi Philippe je t'en prie !
-Ok. Qui était ce garçon qui a enlevé Laetitia ?
-Tu as raison de le demander et je ne le cacherai pas. Je ne nierai pas non plus mon implication dans cette histoire. Vu que tu connais Laetitia depuis 5 ans, tu a dû rencontrer Violette. En fait, elle a toujours eu un faible pour l'argent. Il y a 3 ans, elle a rencontré Mme De Ralotre qui était mariée à un riche industriel et avait un fils un peu plus âgé que Laetitia. Ca doit être à ce moment qu'elle a du monter un plan pour avoir encore plus d'argent. Dans mon dos, elle a décidé de marier ces deux enfants…

-Coucou tout le monde, cria Laetitia en entrant dans l'appartement de Maxime. J'vous emmène en ballade , fit-elle aux Pokéballs disposées sur la table de nuit de Maxime.

Elle les prit dans son sac, après avoir mis le linge de Maxime. Elle vérifia qu'il n'y avait rien de périssable dans le frigo et fut démoralisé par le vide de celui-ci. Elle prit ses affaires de toilette, ferma les volets et sortit. Elle verrouilla la porte d'entrée et se dirigea tranquillement vers la voiture.

-Voilà, tu sais tout dit Philippe. Violette a du partir, comme je l'ai expliqué à Laetitia, je lui ai interdis ma maison. Moi qui avait voulu donner à Laetitia une seconde mère, je crois que la pauvre n'a pas été déçue. Le pire c'est que Rose a toujours été là quand elle en avait besoin. Mais l'essentiel c'est que tout soit réglé.
-Est-ce que Laetitia a un autre fiancé quelque part, quelqu'un de son milieu ?
-Non, de toute façon, elle est aussi têtue que sa mère et je ne pense pas que quelqu'un puisse décider de quoi que ce soit à sa place.
-Tant mieux, parce que je ne la laisserai à personne d'autre. Je veux qu'elle passe sa vie à mes côtés tant qu'elle m'aimera !
-Maxime, je ne te connais qu'à travers ce que m'a dit Laetitia, mais aujourd'hui tu as risqué ta vie pour elle. Alors si c'est avec toi qu'elle décide de vivre, j'en serais ravi. Elle n'a jamais été aussi rayonnante qu'aujourd'hui.
-Le problème c'est qu'elle mérite beaucoup plus que ce que je peux lui offrir. Je peux pas cumuler et l'envie de la voir et le besoin de travailler pour lui ramener du fri… euh de l'argent.
-Laetitia n'a jamais prêté d'importance à l'argent, sinon, elle se serait marié avec ce Paul. Et puis ce n'est pas une honte d'étudier Maxime.
-Cela fait longtemps que je ne peux plus payer mes études. Je passe mes journées au chantier mais je gagne juste assez pour payer les frais de mon appartements et les soins de mes Pokémons. Je ne dépense rien pour moi excepté le strict minimum. J'ai économisé pendant des années pour avoir ma voiture…
-Ne me dit pas que tu travaille pour Trennid, au Chantier Est de Monche-Ville !
-Si…
-Cet homme est un voyou. Il a un procès sur le dos, mais malheureusement il a payé les médias pour que cela ne s'ébruite pas. Ecoute, viens à mon bureau dès que tu seras rétablis. J'essaierai de voir autour de moi si tu peux trouver quelque chose qui te plaise davantage. On en rediscutera. Mais ne dit rien à Laetitia. Je ne veux pas qu'elle croit que je te favorise. Je parlerai juste de toi. Advienne que pourra.

Maxime accepta la carte que le père de Léa lui tendit sans réelle conviction. Mais après, tout, pourquoi ne pas faire confiance à quelqu'un pour une fois ? Il se hâta de la ranger en voyant Laetitia arriver. Elle avait l'air sereine, certainement parce qu'elle savait qu'elle ne reverrait plus jamais Violette. Mais il la comprenait, et il savait qu'elle n'hésiterait plus à parler de sa mère à présent. Cela le réconfortait.

Maxime se sentait très mal à l'aise. Laetitia insistait pour qu'il dorme dans sa chambre, mais l'entourage de toutes ses couleurs pastels le rendrait fou.
-Léa, je t'assure que je peux dormir dans le salon !
-Non, c'est très bien ici. J'installerai le lit pliant à côté de mon lit comme ça, si tu as un problème, je serais là !
-Mais je…
-Ne discute pas ! Dit Laetitia en posant sa main sur la bouche de Maxime.

Il prit sa main et y déposa un baiser.
-Max je…

Sans l'écouter, il posa sur son bras trois autres baisers qui le firent se rapprocher d'elle. Il s'arrêta et la regarda intensément. C'est à ce moment que Rose frappa à la porte.
-Entrez ! fit Laetitia sans s'éloigner de Maxime
-Je viens refaire ton lit, les couettes ont assez été aérées.
-Tu veux de l'aide ?
-Es-tu prête à m'en donner ? Demanda-t-elle en regardant le couple enlacé.
-Je… commença Laetitia
-Allez filez dehors, il fait plus doux cet après-midi. Et ne touche pas aux cookies qui sortent du four, sinon tu vas tomber malade.
-Mais oui tu me connais !
-Justement…

Laetitia sortit en entraînant Maxime derrière lui. Elle savait ce qui lui restait à faire. Quelque chose que Maxime devait attendre depuis longtemps. Elle sortit de la maison et alla dans son jardin, là où la silhouette désormais très imposante de Pinko se dressait. Maxime la suivait sans comprendre. Il vit Pinko. Laetitia s'arrêta un peu derrière Pinko et se tourna vers Maxime :
-Voilà. Je pensais que tu voulais savoir où Pinky était enterrée.
-Léa. Je ne sais pas si je peux…
-Nido…

Il s'avanca, ou plutôt recula vers Maxime, et appuya sa patte sur sa jambe.
-Nido, nido…
-…
-Nido…

Il tendit la patte vers la tombe de Pinky
-Ni, nido nidorino, ni, ni ,nido do !

Maxime tenta de comprendre. Une brise de vent se leva. Il sut à ce moment que Pinko lui avait pardonné, et que Pinky ne lui en voulait pas. Maxime du se retenir pour ne pas laisser de larme couler. Il prit Pinko dans ses bras.