Une nouvelle vie saison 1 et 2 de Skitty95

_ REGIS !!!!!!!!!!!!!!! NON !!!!!!!!!!!!!!!! criait Yana.
Elle commença à courir vers le petit passage. Je la retenais dans mes bras. Elle tomba à terre, elle pleurait. Quand je vis sa détresse, je me souvins du jour où le policier m'apprit la mort de ma famille. Je n'avais pas pu sauver mon père, mais il n'était pas trop tard pour Régis. On pouvait encore le sauver, lui et le Pokémon. Je décidais donc de partir à sa recherche. Je pris la deuxième corde et l'accrochais autour de ma taille. Je demandais aux hommes de m'aider à descendre. Bien entendu avec ce qui venait de se passer, ils hésitèrent. Yana m'avait aussi suppliée de ne pas y aller, mais j'étais déterminée à retrouver Régis et le Pokémon. J'entrepris donc ma descente. J'avais un casque avec une lampe de poche pour voir au fond, quel spectacle ! Le tunnel brillait de mille feux. Je voyais des cristaux de glace sur les parois, c'était magnifique.
Au bout de quelques mètres, il y avait une corniche. Je regardais par terre grâce à ma lampe de poche, et vis le casque de Régis. Je regardais autour pour essayer de le retrouver, mais malheureusement, il n'y avait personne. J'était désespérée, où était-il ? Je tombais à terre, je pleurais, que m'arrivait-il ? Quel était ce sentiment ? Mon cœur se serrait si fort, il était brisé. Je criais, désespérée : « NON !!!!!! NON !!! POURQUOI ? POURQUOI ? REGIS !!!!!!!! NE PAR PAS ! RESTE AVEC MOI !!!! J'AI Besoin, j'ai besoin de toi… ne… ne, ne me laisse pas. REGIS !!!!!!!! » Je frappais les parois du puits avec mon poing. Je n'avais envie de rien faire, mais il fallait que je trouve le petit Pokémon perdu. Je me relevais donc et continuais mon excursion. Je regardais encore une fois autour de moi et vis un passage.
Il n'était pas trop étroit. Je regardais à l'intérieur. Il y avait des traces de pas dans la neige. Elles ressemblaient à des traces de sanglier. Je les suivis.
Au bout de ce tunnel, il y avait une intersection. Laquelle choisir ? Il y avait des traces qui venaient des deux tunnels. Je décidais de prendre celui de droite. Je suivis le chemin, mais malheureusement, il y avait une autre intersection. Je réfléchis, et choisis la droite, puis encore une autre. J'avais le choix entre aller tout droit ou aller à gauche. Je pris tout droit. Au bout du chemin, je dus tourner à gauche puis décida de prendre à droite, encore à droite. Puis, je me rendis compte que j'avais tourné en rond. Je tournais donc à droite pour rebrousser chemin. Je pris ensuite à gauche, puis encore à gauche. Je tournais encore en rond, je fis donc demi-tour et pris à droite. Je tournais à droite, encore à droite et encore à droite, puis à gauche. Se chemin était un cul de sac. Je fis donc demi-tour pour aller à droite, puis à gauche.
J'étais complètement perdue, en plus j'avais faim. Je sortis donc ma boite de charbon et ma bouilloire. J'allumais le feux et rempli d'eau la bouilloire, je mis des feuilles de thé vert et attendis que cela soit prêt. La fumée se répandit un peu partout dans les tunnels. Le thé était presque près, quand tout à coup, un cri retentit. Il était effrayant. Des pas venaient vers moi, ils étaient lourds et faisaient trembler le sol. Je regardais autour de moi et vis une ombre imposante arriver sur ma droite. J'étais paralysée. Elle s'approchait dangereusement de moi. J'avais du mal a distinguer la silhouette, mais quand elle se reprocha, je pus mieux la voir. C'était une sorte de grosse boule de poile avec des défenses. C'était un Pokémon, j'étais un peu rassurée, même s'il faisait environ un peu plus d'un mètre de haut. Je sortis mon Pokédex : « Cochignon, Pokémon de type glace et sol. Il ne voit rien à cause de sa fourrure touffue et se repère à l'aide de son nez délicat. ». Quand il était plus près de moi, je remarquais qu'il avait quelque chose sur lui. J'allumais ma lampe de poche pour voir un peu plus clair. Je l'ai dirigée vers Cochignon. Grâce à la lumière, je pus voir ce que Cochignon portait sur son dos. Ce n'était pas quelque chose, mais quelqu'un qui était en train de dormir. Ceci m'étonnais encore plus, car cette personne était Régis. Des larmes de joie coulaient de mes yeux. Je pris le sauveur de mon ami dans mes bras, je le remerciais et lui demanda de me montrer le chemin du retour.
Arrivée à la corniche, je criais aux hommes qui étaient restés en haut.
_ ET ! JE LES AI RETOUVES !! ENVOYEZ-MOI UN BRANCARD !! après une attente de cinq minutes, ils le descendirent. Je mis Régis dessus, l'attachais et demandais aux villageois de le ramener à la surface. Pour Cochignon, je fis de même, sauf qu'à la place d'un brancard, il m'envoyèrent une Poké Ball. Quand ils furent tous les deux remontés, je pus en faire autant. Une fois que je fus sortie de ce trou, Yana vint me voir en pleurant.
_ Anna ! Anna, j'avais si peur pour toi !
_ Tout va bien, tu voix ! je suis encore là !
_ Oui, mais… mais… elle recommença à pleurer.
_ Régis ?
_ Oui, il va mourir ! il va mourir !!
_ Non, non Yana, il ne moura pas. Je te le promet. Oui Yana, il survivra. Tu verras.
Je lui avais redonné courage. Elle sourit, et me dit qu'elle allait retourner au près de son cousin. Quant à moi, je partis dans un endroit tranquille. J'avais besoin d'être seule pour réfléchir. Les sentiments que j'avais eus sur la corniche, je ne les avais jamais ressentis auparavant. Que m'était-il arrivé ? Je m'appuyais contre un arbre qui se trouvait non loin de là. Je levait la tête pour contempler le ciel. Je pensais à Régis. Et si Yana avait raison et qu'il mourait ? Pourrais-je le supporter ? Ma vie aurait-elle encore un sens ? Je m'assis par terre, la nuit était déjà tombée. Je me plongeais à nouveau dans mes pensés et mes sentiments nouveaux. Mon excursion m'avais tellement fatiguée, je m'assoupis. Quand je me réveillais, je n'étais plus dans le même endroit, j'étais dans une pièce que je ne connaissais pas. Je me levais et vis que je n'avais plus mes habits de la veille, j'était dans une robe de nuit bleue avec un ruban au niveau de la poitrine. On frappa à la porte.
_ Oui ? dis-je. La porte s'ouvrit.
_ Bonjour mademoiselle ! Vous avez bien dormi ?
_ Oui, merci,… mais pourrais-je savoir où je me trouve ?
_ Vous êtes chez M. Lionel, votre ami avait rendez-vous avec lui, mais à cause de l'accident le maître de ces lieux a proposé de vous héberger en attendant la guérison du jeune garçon.
_ Merci.
_ Vous trouverez des habits propres dans l'armoire. J'ai mis les vôtres au lave linge. Vous les récupérerez demain.
_ Merci pour tout Madame.
Elle repartit. Je décidais donc de m'habiller. J'ouvris l'armoire, à l'intérieur, il n'y avait que des robes. Pourquoi des robes ? On ne peut pas dire que j'aime énormément ce genre de vêtement. J'en pris donc une, la plus simple que je pus trouver. Elle était dans les tons bleus verdâtres. Quand je fut habillée, je sortis de la chambre. Ayant à peine franchi le seuil de la porte, Yana me sauta au cou.
_ Oh, Anna, je suis si contente ! Tu es vivante !
_ Oui, je suis vivante ! Pourquoi ?
_ Quand on t'a retrouvée tu étais inconsciente adossée à un arbre. Imagine ma réaction ! Mon cousin et à l'hôpital et ma meilleure amie se trouve dehors, inconsciente. Heureusement que M. Lionel t'a retrouvée, si non à l'heure qu'il est, tu serais devenue un glaçon.
_ Désolée de t'avoir inquiétée.
_ C'est pas grave, le plus important c'est que tu vas bien.
_ En fait, comment va ton cousin ?
A cette question, le visage de mon amie s'assombrit. Il ne m'en fallait pas plus pour comprendre que c'était grave. Je voulais pleurer. Je partis sans dire un mot à mon amie. Quand je fus sortie de la maison, je courus vers l'hôpital. A mi chemin, Yana me rattrapa, elle me saisit le bras et dit :
_ Arrête Anna, ça ne sert à rien d'y aller !
_ Je veux le voir !!
_ Anna ! …
_ Non ! Lâche moi !!
_ Ecoute ! Tu ne peux pas y aller !! REGIS ET DANS UN COMA !!!
_ NON ! Tu mens, tu mens, tu ment, c'est pas possible.
Je tombais à terre.
_ Je sais ce que tu ressens, mais tu va voir, il va s'en sortir.
_ Non, non Yana, tu ne sais pas… tu ne sais pas ce que je ressens.
_ Comment ça ?
_ Yana, je l'aime. A ces mots, une larme coula, et fut vite succédée par d'autres.