Hélène détective de Skitty95

Je me présente : je m'appelle Hélène Berthus et j'ai 12 ans. J'ai de longs cheveux blonds et les yeux bleus. Cela fait 10 ans que vis avec ma tante, Julia, elle est très gentille. C'est elle qui m'a recueillie lorsque mes parents sont morts d'un accident de voiture. N'ayant que deux ans, je fus saine et sauve car j'étais à la garderie.
Il faut savoir que ma tante me racontait beaucoup d'histoires sur mes parents, mais moi j'en voulais toujours plus et c'est la qu'elle me répondait toujours la même chose : « Je t'en dirais plus quand tu seras plus grande. » Cela faisait trois ans, environs que je ne lui avais plus posé ces questions, mais cette nuit là, puisque j'avais quand même bien grandi, je lui posa cette question :
— Julia, je peux te poser une question ?
— Mais oui mon enfant, pose-la.
— Et bah… j'hésitais. Je veux tout savoir sur mes parents.
A cette question, elle me dévisagea. Puis, elle reprit :
— Cela faisait longtemps que tu n'avais plus rien demandé à ce sujet.
— Oui, c'est vrai. Mais tu n'as tout de même pas cru que j'avais abandonné !
— Non, bien sur que non.
— Alors, cette fois tu vas tout me dire ?
— Non.
— Mais pourquoi ? Je suis grande maintenant.
— Car c'est à toi de le découvrir.
— Je veux bien, mais comment ?
— C'est simple, il te suffit juste d'aller au grenier.
— D'accord, alors j'y vais tout de suite !
Ma tante s'opposa à cette idée. Son argument était qu'il n'y avait pas de lampe pour éclairer la pièce. J'avais beau lui dire que je pouvais prendre ma lampe de poche…, elle ne m'écoutait pas. J'ai donc du me plier à ses volontés. A la fin du repas, j'ai débarrassé la table et j'ai fait la vaisselle. Ensuite, je suis allée me coucher. J'ai eu du mal à trouver le sommeil ce soir là, et je fit un drôle de rêve.

J'étais seule dans une prairie. Le vent me caressait le visage et il faisait balancer, légèrement les fleurs, les brins d'herbes et le feuillage des arbres de la forêt. C'était très calme, quand tout à coup une créature sortit du bois, puis une autre la suivait. La première était petite, volant avec des ailes bleues. Ses yeux, eux aussi étaient bleus, contrairement à son corps qui était vert. Cela ressemblait à une fée. La seconde ressemblait à un louveteau se tenant sur ses pattes arrières. Sa fourrure était noire et bleue, ses yeux étaient dans les tons orangés, presque rouges. Ils venaient vers moi. En les voyant venir ainsi, je pris mes jambes à mon cou. Ils me rattrapaient. En fait, c'était plutôt la première créature volante qui me rattrapait. J'ignore comment, mais j'ai réussi à trébucher et je suis tombée. La sorte de louveteau noir et bleu, trébucha à son tour et me tomba dessus. L'autre se mit à rire. Je n'y comprenais plus rien. Les deux créatures me poussaient. Je supposais qu'elles voulaient m'emmener quelque part. Mais où ? En tout cas je l'ignorais. Et là, mon réveille sonna. J'avais envie de le démolir, vous ne pouvez pas savoir à quel point. En plus il n'était que sept heures du matin.
Sincèrement, j'étais dégoûtée. J'aurais aimé connaître la suite de ce songe. Je me suis levée, puis habillée. Enfin, je suis allée dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuné. Ma tante y était déjà. C'est elle qui entama la conservation :
— Alors, bien dormis ?
— Oui, à part que j'ai fait un drôle de rêve.
— Ah, il était drôle comment ?
— Je ne saurais vraiment te le dire.
Je suis allée manger. Ma tante s'assit en face de moi et m'observa. Quand j'eus pratiquement fini elle me dit :
— Alors, prête pour ton excursion ?
— Oui, je termine et j'y vais. Mais, tu viens avec moi ?
Elle me répondit que non. A la fin de mon petit déjeuné, je suis allée dans le grenier. La lumière qui rentrait par la fenêtre me permettaient de voir des petites poussières qui flottaient dans l'air. Il y avait toutes sortes d'objets. Mais celui qui m'attira le plus le regard, c'était un portrait de mes parents. Ils étaient beaux. Et sur ce portrait ils me paraissaient heureux. Ma mère était blonde avec des yeux bleus et mon père étaient brun aux des yeux bleus. Il n'y avait pas photo, je ressemblais à ma mère. Sauf qu'elle était beaucoup plus jolie que moi. Je vis un peu plus tard une grande malle dans le fond de la pièce. Malheureusement, elle était fermée à clef. J'ai décidé d'en parler à ma tante. Je descendis à l'étage. Je suis allée la voir et lui demanda :
— Où est la clef de la malle en haut ?
— Ah oui, j'ai oublié de te la donner.
Elle me la donna. Je suis retournée au grenier immédiatement. Je mis la clef dans la serrure, la tourna et cela s'ouvrit. A l'intérieur, il y avait un livre. Il sentait le renfermé. Je l'ouvris, et je découvris que c'était le journal intime de ma mère. Je le referma aussitôt, surprise, et le reposa. Dans mon intérieur je me disais super, j'ai touché le jackpot! Mais au fond de moi, j'avais un peu peur. Vous pouvez trouver ça bizarre mais moi j'en avais la cher de poule. Pourquoi, je ne pouvais pas l'expliquer. A côté de celui-ci, se trouvaient des lettres. J'ai voulu les prendre. Mais en les soulevant, je fis rouler une boule. Intriguée, je reposais les lettres pour étudier cette chose de plus près. Elle était rouge d'une moitié et blanche de l'autre. C'était très petit. Il y avait même un bouton sur ce machin. Je le pris. J'appuyais sur le bouton, et là, la boule s'agrandit. Surpris, je le lâchais des mains et la balle tomba. En tombant, les deux extrémités de la boule s'éloignèrent l'une de l'autre. Elle s'ouvrait. Une lueur rouge s'en échappa. Puis, une forme apparut soudainement sous mes yeux ahuris.