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Agent secret de TORTANKMASTER



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Informations

» Auteur : TORTANKMASTER - Voir le profil
» Créé le 21/08/2009 à 16:50
» Dernière mise à jour le 25/04/2010 à 17:09

» Mots-clés :   Action   Hoenn

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Chapitre 10 : Le Cristal
Nous sortîmes du bureau avec le garde du corps tout de suite après qu'on nous donnât nos dossiers respectifs contenant tout sur la vie de cet homme, du moins ce qu'ils savaient. Aussi on nous avait donnés deux pokenavs et deux boules fumantes. Après on nous avait reconduis dehors dans la fourgonnette noire avec le garde du corps qui ouvrit les portes et nous laissâmes partir à Mérouville avec le même camion sans homme pour nous surveiller. On nous avait déposé juste un peu avant Mérouville à l'abri des regards, car les voitures étaient rares et une fourgonnette était encore plus rare.
- Je n'ai même pas faim et toi ?
- Bof. Et puis il y a le concour pokémon, il vaudrait mieux qu'on y aille sinon tes sœurs nous tueront.
- Il est quelle heure ? C'était à quinze heures ou seize heures qu'on devait être au lac non loin du magasin de fleur du lac.
- Ça ne fait rien, dit-elle le regard en alerte d'où émanait une lueur d'haine peu profonde mais la lueur était là. Il est dix-sept heures et des poussières.
- Elles vont nous tuer, rigolai-je avec un rire pincé.
- Tu sais quoi, on va se casser dans un hôtel et lire les dossiers, ce sera toujours mieux que de se faire engueuler par tes sœurs. De surcroît elles ne nous trouveront pas.
Elle tapa des choses sur son pokenav comme si elle le connaissât par coeur et qu'elle s'en servît tout les jours et lorsqu'elle eût fini elle dit :
- Par là, me guidant vers un quartier un peu tranquille.
On partit d'un pas rapide au milieu de la foule où il pouvait y avoir toutes sortes de personne.
Je m'arrêtais subitement. Un adolescent que j'avais déjà vu n'était pas loin, je l'avais vu dans la laboratoire du professeur Seko car il réclamait un pokémon et j'avais mis hors combat un de ses pokémons puis il s'était enfui accompagné de d'autres sbires.
- Viens ici toi ! Hélai-je me mettant à courir à travers la foule les bousculant sans me gêner.
Je poussai la foule et partis droit sur lui en courant ; lui aussi partit en courant ouvrant grand ses yeux quand il me reconnut trop tardivement. Nous continuâmes à courir, Inaya derrière courait aussi derrière moi fulminant comme une enragée, elle poussait encore plus fort les gens que moi ce qui métonna.
Je sautai par-dessus une poubelle poussé par l'autre. Il commença à grimper sur un grillage, je le suivis le souffle lent continuant à le suivre de l'oeil.
- Mais qu'est-ce qui te prend Morgan ?! Qui est-il ? Fulmina Inaya énervée.
- Suis-moi et tu verras !
Je finis par arriver en haut et d'une traction je mis mes pieds afin de tomber de l'autre côté mais je n'avais pas prévu de le prendre au sens propre, plutôt que tomber je m'écrasai par terre tombant dans un tas d'ordure puant.Je me relevais haletant et énervé le regard cherchant ma cible, il était juste à quelques mètres me regardant en arrière continuant à courir vers la sortit de l'impasse. Je repartis à courir tandis qu'Inaya en une traction retomba légèrement sur le tas d'ordure guère fatiguée. Il mit une autre poubelle par terre et moi je shootai dedans me faisant mal au pied . Elle roula en vain mais lorsqu'il essaya de partir de l'impasse il trébucha en nous regardant s'étalant le long de la rue. l'équilibre.
- Enfin, dis-je arrivant à sa hauteur essouflé et arriva Inaya se tenant droite et rigide scrutant des yeux le garçon par terre.
- Je sais ce que tu es, Haleta-t-il. Toi aussi d'ailleurs, montrant du doigt Inaya.
- Comment peux-tu le savoir ? Les rumeurs courent déjà, s'emporta-t-elle.
- A la Team Hurricane nous avons nos taupes, railla le garçon.
- Je ne sais pas quelle est ta mission mais ne te mets pas en travers de mon chemin, répondit Inaya se baissant tout en ramenant le garçon debout le tenant d'un bras, une haine brûlait dans ses yeux.
- Et toi qu'es-tu venu faire à Mérouville ? Mission ? Cracha celui-ci.
- Oui, nous sommes là pour ça.
- Tu es un espion, toi ? S'étonna-t-il les yeux écarquillés.
- Ta gueule ! Elle le lâcha par terre le faisant retombant et lui administra un coup de pied dans le ventre. Va-t-en !
- Ouais, c'est ça a plus, railla encore le garçon crachant du sang vers nous puis s'en alla tel un Caninos blessé se tenant le ventre.
Il jeta une boule fumante qui explosa provoquant de la fumée violette.
- C'est bien malin, tout ça pour ça. Qui c'est ? Demanda Inaya gueulant presque, elle m'effrayait.
- C'est un mec de la Team Hurricane. Il était venu voler au laboratoire de professeur Seko.
Lorsque la fumée partit on sortit de l'impasse. On avait débouché dans une rue où était deux ou trois passants.
- Un hôtel. On prend celui-là.
Il avait l'aspect d'un immeuble normal non pas d'un hôtel. Ce qui indiquait que c'était un hôtel était le fait qu'on avait écris en bleue au-dessus de la porte d'entrée : hôtel Roxanne ***. C'était un trois étoiles.

Nous passâmes le reste de la journée enfermés dans notre chambre à lire les dossiers sur l'immeuble d'habitation où résidait notre proie ; dans ces papiers j'appris que Pierre Rochard vivait dans cet immeuble et c'était gênant. Il me connaissait. Après était d'autres occupants moins riches et moins connus. L'immeuble avait treize étages. Au rez-de-chaussée était le concierge qui ferait appel à nous et lui pensait qu'il avait embauché Carl et Morgane - nos faux prénoms pour la mission assignée - alors que c'était faux. Nous eûmes appris aussi qu'il était situé au nord de Mérouville, l'immeuble existait depuis vingt ans, il appartenait à une personne riche du nom de Devona dirigeant une chaîne, elle était associée à l'entrerpise Devon.

Il était sept heures du matin. Au nord de Mérouville nous arrivâmes devant l'immeuble nommé " Le Cristal ". En face de lui on lui donnerait comme âge juste un an . L'entrée était un tourniquet. Il était fait de verre chromé et d'acier rayonnant comme le Soleil quand ce dernier les éclaira de son rayon or.
Nous arrivâmes devant le hall. Il était vaste. Il y avait deux rangées de statues en marbre encadrant un tapis rouge et or. Sur les piédestaux était la représentation de Drattak sur une échelle de 1/100, malgré la taille il était toujours aussi menaçant fusilant du regard quiconque passait.
- Ah ! Vous voila ! S'exclama le réceptionniste.
Un homme arriva en jean et chemise. Sur la chemise était une plaque or sur laquelle était écrie : réceptionniste.
- Bonjour, le saluai-je planquant un sourire aimable sur mon visage et dissimulant le stress, seul mon coeur aurait pu trahir le stress battant à la chamade. Je suis Carl et voici ma femme Morgane.
- Appelez-moi Yuto. Je vais vous présenter l'immeuble. Venez.
Il partit d'un pas vif devant nous.
- Ici est l'escalier de secours. Il mène au sous-sol et aux autres étages également. Voici les trois ascenseurs.
Il en appela un.
Dedans était une ambiance sereine. Une petite musique était diffusée du genre classique. L'intérieur était simple, tout était or et argent.
- Chaque étage se compose d'un appartement. C'est tout ce que vous aurez besoin de savoir.
L'ascenseur s'arrêta au treizième étage. A cet étage le concierge nous donna deux trousseaux de clé pour chacun. Il était composé d'une dizaine de clés.
La chambre était miteuse. Un lit était là où on pouvait être à peine deux dessus, il était incongrue dans la salle. Une vieille télévision était là même pas écran plat, en plus elle était la plus petite que j'aie vu, elle était posée sur des tréteaux bancals. Le dernier meuble était une plaque électrique à moitié cassée.
- Il n'y a pas de salle de bain ? S'enquit Inaya.
- Si, elle est en face. Bon je vous laisse vous installer et nettoyer la chambre.
Il ferma la porte la claquant comme un forcené.
- Quelle sinistre salle.
- En nettoyant elle sera peut-être plus... Belle.
Soudain un bruit étouffé résonna dans la salle. Il provenait des pokenavs noirs et blancs. C'était un message envoyé par personne, c'était bizarre. On le lut : trois microphones cachés dans cette salle.
Nous fûmes stupéfiés en lisant ceci. Ainsi on était surveillé mais par qui et pourquoi ?L'Informateur était dans cet immeuble, c'était obligé sinon pour quelle on nous surveillât ?