Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

L'histoire de Drattak : Première partie. de Rosalie



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Rosalie - Voir le profil
» Créé le 30/07/2009 à 15:21
» Dernière mise à jour le 30/07/2009 à 15:21

» Mots-clés :   Région inventée

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
La disparition de la reine Galopa.
Le roi Galopa se tourmentait depuis deux heures. Son épouse n'était pas revenue depuis la matinée. Elle était supposée prendre une marche pour se calmer de la querelle qui avait eu lieu ce matin. Il était vraiment angoissé et juste pour pimenter sa douleur, un messager Grahyena les avait avertis qu'un Drattak bleu s'approchait de leur forêt. Il devenait fou sans sa reine, même si il ne l'avait jamais vraiment aimé, mais lui qui pensait seulement à la sécurité des siens ne pouvait se dire que l'une des Galopa était en dehors de son enclôt ! Il l'avait si souvent protégé contre les dangers du dehors ! Et elle s'enfuyait !. Il avait peur qu'elle soit morte, Dévorée par ce maudit Drattak, ce qui choquerait son peuple, qui se retournerait contre lui, le grand Merenra !

Sa robe noire reluisait au soleil, comme si il s'était roulé dans l'huile. Merenra était une étrange Galopa, car il n'avait jamais connu le véritable amour et il se concentrait un peu trop sur lui même, il avait peur que son peuple se retourne contre lui à tout instant. Il les protégeait trop, ses Galopa.

Elles étaient toutes enfermées dans le royaume qui était assez grand, mais rares étaient celles qui avaient pu voir un jour des pokemon dragon où des Arceus.
Seul les guerriers sortaient en reconnaissance, et encore !

Alors la plupart des Galopa de ce royaume vivant dans un perpétuel faux rêve qui se limitait aux limites du royaume.

Merenra avait préparé ses défenses avec ses meilleurs guerriers Galopa. Elle étaient toutes musclées et aguerries, assoiffées de batailles. Leurs cornes reluisaient au soleil. Et toutes savaient qu'un ver c'était introduit dans la forêt, mais aucune savait pourquoi.

Pendant ce temps, Rendawell et Bysalkamir marchaient dans la dite forêt et se sentaient épiés. La reine savait que le Drattak ferait beaucoup de surprise, rendu dans son royaume et celui des Grahyena. Elle avait peur que Rendawell se fasse tuer dès son arrivée. Le royaume le plus proche était celui des Grahyena. Elle devait donc se préoccuper de ce qu'elle dirait à ce peuple ami. Devrait-elle dire la vérité ? Que le Drattak a été galant et qu'elle lui avait montré le chemin secret de son royaume ? Nul ne l'accepterait. Mais elle ne pouvait pas mentir non plus ! Elle était presque sûre qu'elle devait renvoyer le Drattak mais elle était maintenant son ami. Et elle ne savait même pas pourquoi elle même l'avait emmené dans la forêt. Sûrement pour prouver aux peuples que certains pokemon dragon étaient gentils et non pas assoiffés de sang ! Mais non.

Elle ne savait vraiment pas pourquoi elle, la reine des Galopa avait emmené le loup dans la bergerie. La vieillesse peut-être... Ou était-ce à cause de son époux, le roi, qui les enfermait dans cette maudite forteresse ! Et qui leur interdisait de dépasser les limites de la forêt ! Toutes ces Galopa réunies dans une cage, dans une société renfermée ! Ce concept était encore nouveau à Styg : Jamais au paravent il y eu une ville ou même un village de Galopa. Depuis la nuits des temps, les Galopa avaient toujours étés solitaires, et les jeunes Ponyta restaient avec leur mère qu'une année. Des villes pour des Galopa, c'était pour les protéger des dangers qui survenaient, pour former un union collectif. Et à ce jour, cette méthode s'avérait plus ou moins bonne.

Bysalkamir n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps quand un étrange bruit la sortit de ses pensées. Elle se retourna et vit, avec horreur des Tenefix ! Ces hideux monstres !. Dix leur barraient le chemin. Tous avaient une épaisse peau mauve, une petite tête et des yeux exorbités, avec une couronne de soi-disant cheveux noirs au dessus de la tête. Ils avaient une bouche remplit de dents pointus. La bave coulait à flots. Certains portaient une cuirasse de cuir ou d'écaille, et tous avaient tous une certaine arme. Ils marmonnaient des choses incompréhensibles mais on voyait qu'ils voulaient leurs richesses. Malheureusement, ils n'avaient rien de précieux sur eux.

Quand Rendawell se mit à grogner, des Tenefix aux joues pendantes se mirent à trembler mais aucun d'eux ne bougea, comme figés dans la pierre. Bysalkamir se cabra et deux des monstres prirent la fuite. Les huit autres ne bougèrent pas. Ils grognaient eux aussi et les regardaient avec un mauvais sourire aux lèvres. C'était bizarre car les Tenefix étaient des créatures très rares dans la forêt, on ne les croisait que très peut souvent. Mais là n'était pas la question. Bysalkamir chargea et transperça un des Tenefix de sa corne. Il cria de douleur mais la plaie se referma. La reine frissonna de dégoût. Le Tenefix serait mort, habituellement ! Mais Rendawell ne broncha pas. Il leva la patte et écrasa deux Tenefix. Les six autres vivants se jetèrent sur le Drattak et enfoncèrent leurs épées dans son pied. Il retira son pied prestement et quarte des six Tenefix étaient encore accrochés à celui-ci.

Il les prit tous dans sa patte et les écrabouilla. Les deux autres, Il les écrasa de sa patte. Tous les Tenefix étaient morts. Le sang vert ne coulait pas, ce qui était étrange. Les deux amis se demandaient pourquoi des Tenefix du désert seraient venus jusqu'ici, dans la forêt. Il y avait quelque chose de très étrange, de maléfique qui flottait dans l'air. Habituellement, les Tenefix n'étaient sont pas si peu nombreux et ils ne se régénéraient pas ! Et ils ne restaient pas là à se faire tuer.

Ils ne purent que contempler, avec consternation les flaques vertes qui se déformaient et se reformaient avec difficulté, puis elles s'affaissèrent quand Rendawell cracha une boule de feu qui brûla les flaques hideuses. Une fumée âcre et nauséabonde emplit soudait l'air, puis se dissipa. Bysalkamir perçut un bruissement étrange derrière les arbres et elle et se retourna : Un Drattak shiney avait atterrit à côté de Rendawell. En le voyant, Rendawell commença à culminer de rage : Merinsaar se tenait devant lui.

-Tiens, je vois que tu as de la compagnie, Rendawell ! Tu ne mérite pas la visite d'une Galopa, d'une reine Galopa, quel met de choix. Tu m'étonneras toujours ! Elle m'a l'air bon à croquer !
- Si tu touche à Bysalkamir, Merinsaar, je te tue.
Répondit-il sans retenue. Je ne blague pas. Tu devrais dégager au plus vite sinon tu deviendras comme ces Tenefix que j'ai écrasés. Je ne me sens pas d'humeur à plaisanter cet après-midi...
- Voyons, Renda ! Que de menaces ! On se prend pour qui, maintenant, Hein ? Ne me fais pas peur ! Je la mangerais si cela me plaît !

Merinsaar se baissa pour prendre Bysalkamir dans sa serre mais Rendawell lui donna un coup de queue dans le ventre. Merinsaar eu un sursaut et se retourna pour mordre son adversaire mais celui-ci esquiva le coup et donna un grand coup de patte sur le coup de son ennemi, qui commença à hurler.

Rendawell continuait à le griffer et à le mordre quand soudain, il se paralysa. Un froid immense commença à l'envahir. Il était gelé de l'intérieur, mais ne savait pas ce qui lui arrivait. Il respirait avec difficulté et voyait trouble. Pendant ce temps, Merinsaar était surprit de l'état de son ennemi et il continua lâchement à se battre. Il griffait et mordait de plus belle dans la chair de Rendawell. Bysalkamir ne savait que faire. Elle sauta sur Merinsaar mais il la rejeta d'un coup de patte.

Rendawell sentait les coupures lui labourer le corps. Il tentait de bouger et lentement il sentait ses membres revivre et sa vue augmenter. Dès qu'il fut rétabli, il cracha une immense gerbe de feu en direction de son rival. Celui-ci, hébété, tomba à la renverse. Ses écailles lui brûlaient la peau frêle. Pour se protéger du feu, il battit des ailes et s'envola. Renda le suivi mais Merinsaar était trop rapide. Ils se distançaient de plus en plus. Rendawell était si déterminé qu'il ne sentit presque pas une flèche déchirer son aile gauche, ni la deuxième pénétrer son abdomen.

-"Je l'ai eu ! Je l'ai eu !"
Le guerrier Dimoret avait tiré juste et le Drattak tombait maintenant en vrille, et s'écrasa dans les arbres dans un grand fracas. Mais le guerrier n'avait pas réalisé complètement son but : il voulait aussi tirer sur l'autre Drattak, le shiney, mais il allait trop vite. Au moins, il y en avait un d'abattu.

La foule qui s'était postée devant le château cria de joie. Un sergent lui ordonna d'aller vers le Drattak, à deux cent mètres de là pour le dépecer. Toute une troupe c'était ébranlée pour aller vers le ver de douze mètres de long. Arandela, un peu en retrait, avait tout vu et elle trouvait cela un peu injuste pour le Drattak : son peuple avait tiré sur un Drattak mais ils ne savaient pas si celui-ci était dangereux.

Elle voulait le laisser vivre mais elle ne pouvait rien faire contre le vouloir du roi. Elle se sentait mal, même si elle n'avait rien fait. Elle décida donc de courir en avant des troupes pour voir si le Drattak était méchant ou non. C'était parfaitement ridicule, et elle le savait, mais il y avait quelque chose qui la poussait. Elle y risquait sa vie mais elle voulait s'assurer que son peuple n'avait pas fait de gaffe. Un Drattak... Toutes ses idées s'embrouillaient dans sa tête, mais une revenait sans cesse, celle d'aller voir le Drattak. Elle se mit donc à courir de toutes ses forces.