Une étrange créature
Bonjour ! Je me présente : j'ai 15 ans et je m'appelle Antoine. Eh non, je ne suis pas un garçon mais bien une fille! Si j'ai ce prénom, c'est parce que mon père a toujours voulu avoir un garçon, de plus ma mère étant décédée à ma naissance, il n'y avait personne pour le résonner. Désespéré, mon père m'éleva ainsi.
Pour ma part je préfère que l'on m'appelle Anna. C'était le nom de ma mère, et mon deuxième prénom. Ce nom est ma fierté, de plus je ressemble beaucoup à ma mère. Comme elle, j'ai de long cheveux noirs couleur ébène et les yeux verts émeraudes. Mon sport préféré c'est l'équitation, j'adore ça, puis l'escrime, j'en fait pour faire plaisir à mon père. J'ai une grande sœur, qui voudrait bien que je devienne féminine, mais c'est perdu d'avance.
Il faut savoir que mon père et ma sœur sont morts hier dans un incendie. Si je suis toujours en vie c'est par ce que j'étais à un cours d'escrime.
Dix minutes après le début de mon cours, je reçu un appel, c'était la police. Le policier me posa plein de questions et commença à me parler de mon père, puis de l'incendie.
_ Il y a eu un incendie !
_ Oui mademoiselle.
_ Et mon père ?
_ Écouter mademoiselle, j'ai envoyé un policier vous chercher pour vous emmener au poste de police.
_ Comment ? Mais pourquoi ?
_ Ce que j'ai à vous dire est de la plus haute importance.
_ Ne pouvez-vous vraiment pas me le dire au téléphone ?
_ Non, mademoiselle. Je vous dis donc à tout à l'heure.
Il raccrocha. Mais que c'était-il passé ? Je ne comprenais pas. Pourquoi dois-je aller au poste ?
Cela avait un rapport avec mon père mais quoi ? Serait-il possible que cela ait un lien avec l'incendie ? Soudain mon cœur se serra. Puis tout a coup je sursautais. C'était le policier venu me chercher.
_ Excusez-moi mademoiselle ? Je cherche mademoiselle Antoine Anna DEJARJAY.
_ C'est moi monsieur l'agent.
Il me demanda de venir avec lui au poste de police. Il me fit entrer dans un bureau, et partit quelques instants. Quand il revint, une jeune femme était avec lui. Il lui demanda de rester avec moi pour qu'il puisse chercher son supérieur.
Cette femme était très belle, elle s'assit à côté de moi et commença à me parler. Au début j'étais intimidée mais plus elle me parlait d'elle plus j'avais l'impression de la connaître.
Puis un autre policier arriva. Il avait l'air sévère, il me fit froid dans le dos. Il s'assit et commença à me parler.
IL me mit tout d'abord à l'aise en me posant des questions sur mes activités puis il changea de sujet. Il me parla tout d'abord de l'incendie puis m'apprit que mon père et ma sœur n'avaient pu y échapper. Quand j'entendis ces mots je baissais la tête, j'étais paralysée. La jeune femme me prit la main, je la repoussais et sortis du bureau sans un mot. Le sergent sortit de sont bureau et me saisit, je me débâtais. Il me demanda de me calmer et me dit que ce comportement ne pouvait pas faire revenir mon père. A ces mots une larme coula de mes yeux. Pour la première fois, je m'effondrais en larmes , je n'avait plus de force. Je tombais, les genoux à terre, je regardais le sol et pleurais. Oh oui, j'ai pleuré tout les larmes que je pouvait faire sortir de mon corps, je me sentais abandonnée. Qui allait s'occuper de moi ? Mes grand-parents étaient morts, je n'avais pas d'oncle ou de tante à ma connaissance. J'étais seule.
Quelques jours plus tard, je fus placée dans une famille.
Cette famille n'avait pas d'enfant, donc pour m'occuper je me promenais dans les bois. Un jour, alors que je faisais ma tournée matinale, j'entendis un cri. Il était particulièrement étrange. Je m'approchais. A chaque pas, mon cœur battait de plus belle. J'étais inquiète. Enfin j'arrivais là d'où provenait le cri. Je ne vis rien, seul un buisson bougeait. C'était sûrement le vent. Puis le cris retentit à nouveau, il venait du buisson.
Je m'approchais. J'écartais les branches du buisson et vis une étrange créature. Les yeux rouge, la fourrure noir avec des rayures jaune sur ses oreilles et sa queue, et des cercle de la même couleur sur ces pattes et sa tête. Elle ne faisait pas plus d'un mètre de haut.
Elle avait la patte coincé par un bout de barbelé rouillé. Quand j'étendis ma main pour la libérer, elle me mordit. Pour la rassurer je lui offris des biscuits que j'avais emportés. La créature les manga. Après qu'elle eut fini, je pus l'approcher et la libérer. Aussitôt libérée la créature se sauva. Je la regardais partir au loin. Quand je me relevais la créature revint vers moi, elle me mordilla le bas de mon pantalon et le tira. Au début, je ne comprenais pas pourquoi, mais au bout d'un moment je compris qu'elle voulait m'amener quelque part. Je la suivis.
A un moment donné, la créature s'arrêta . Elle baissa une branche et tout-à-coup je vis un miroir, je le touchais et ma main passa au travers. Je la retira immédiatement. Puis l'étrange créature passa par le passage, je la suivis.
Après avoir traversé ce miroir, je me trouvais dans un tout autre endroit. Au lieu de me trouver dans une forêt j'étais dans une prairie. Je cherchais la créature du regard, mais ne la vis pas.
Je ne savais pas quoi faire. Comment rentrer chez moi ? Le miroir avait disparu. Au loin je vis une ville. Je décidais donc d' aller dans sa direction. Sur le chemin la créature revint vers moi. En arrivant dans la ville, je vis beaucoup d'autres étranges créatures, elles étaient toutes différentes.
Je continuais à suivre ma créature. Puis elle s'arrêta devant un grand bâtiment avec comme insigne un P. Elle me fit signe d'entrer. En entrant une jeune femme était au comptoir, je vins la voir accompagnée de ma créature.
_ Bonjour, et bienvenue au centre pokémon de Joliberges, je suis l'infirmière Joëlle de cette ville. Voulez vous une chambre ?
_ J'aimerais bien mais je n'ai pas d'argent sur moi.
_ Mais vous n'en avez pas besoin.
A ce moment, ma créature monta sur le comptoir.
_ C'est un très beau Noctali que vous avez là.
C'était donc un Noctali, cela explique pourquoi il n'arrête pas de dire « Noc, Noctali ». Je trouvais que c'était un joli nom. Puis elle me demanda si j'avais des pokémon à faire soigner.
La question que je lui posais, la choqua.
_ Excusez-moi mais … j'hésitais. Qu'est-ce que c'est un pokémon ?
_ Mais enfin vous en avez un !
_ Ah oui ? excusez-moi. J'étais gênée.
_ Dites, vous n'êtes pas de la région ?
_ Mais comment le savez vous ?
_ Vous ne savez pas ce qu'est un pokémon, alors qu'il y en a un juste à côté de vous. Tenez, voici des Poké Balls, et un Pokédex qui vient du professeur Sorbier à Littorella, il me l'a envoyé pour que je mette des informations sur de nouveaux Pokémon. Vous pouvez le garder pour l'instant mais il faudra que vous alliez le rapporter au professeur qui vous en donnera un autre.
Puis elle m'expliqua comment attraper un pokémon. Elle me dit : « il vous suffit d'affaiblir le pokémon désiré et de lancer votre Poké Ball ». Elle fit la même chose avec le Pokédex, «le Pokédex vous sert à avoir des informations sur les Pokémons. Il vous suffit de pointer le Pokédex vers le pokémon et il vous donnera des informations. »
_ Donc pour attraper ce Noctali il me faut l'affaiblir ?
_ Non, car il vous apprécie il suffit juste de mettre une Poké Ball a côté de lui et vous verrez ce qui se passera.
Je pris donc une Poké Ball et la mis à côté de Noctali. Noctali appuya sur le bouton, la Poké Ball s'ouvrit et Noctali rentra à l'intérieur. Quand je vis cela, je fus affolée. L'infirmière Joëlle me dit que c'était normal et que si je voulais le faire ressortir il fallait lancer la Poké Ball. Je le fis et Noctali sorti. Elle m'appris beaucoup de choses sur les pokémon. Puis j'interrogeais le Pokédex sur mon Noctali, il me dit : « Noctali, une des évolutions d'Evoli, pokémon de type ténèbres. Les anneaux sur son corps se mettent à briller les nuits de pleine lune, ou s'il se met en colère. Son corps noir est parfait pour se cacher dans la nuit. Au combat, il utilise son attaque Ténèbres pour apeurer son ennemi ».
La nuit tomba, je rentrais dans ma chambre. Noctali était resté dehors, je la regardais par la fenêtre. Elle s'entraînait, je regardais dans mon Pokédex et appris que cette attaque s'appelait queue de fer. Noctali fil beaucoup d'autres attaques. Comme : balle'ombre, vive-attaque etc…
Je descendais la chercher. Quant elle me vie elle s'arrêta et vint me voir, elle sauta sur mon épaule et me lécha la joue. Nous rentrâmes dans notre chambre et nous couchèrent.
Le lendemain matin je partis donc pour Littorella.
Avant de partir, l'infirmière Joël me dit qu'il fallait mieux que je passe par Féli-Cité que de traverser la forêt, car je ne connaissait pas la région.