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Let me be a hero de Cristal_Aura



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» Auteur : Cristal_Aura - Voir le profil
» Créé le 16/04/2009 à 02:14
» Dernière mise à jour le 16/04/2009 à 02:14

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Chapitre 5: Two minutes to midnight
Lieu: Locaux de la C-C
Jour: inconnu +2
Heure: 23h58


Celà faisait presque un jour que Louka espionnait la Cristal Corporation. Arrivé dans la nuit vers les deux heures du matin, il avait fait le trajet à pied depuis la maison de Robert et de ses enfants, et avait depuis son arrivée ici, repéré tous les mouvements de toutes les personnes présentes ici. Les rondes des gardes, les secteurs qu'arpentait chaque ouvrier et il avait une idée de l'endroit où il pourrait trouver les machines servant à extraire les Pokémon.
De ce qu'il avait appris de la lecture des dossier sur la clé, l'appareil était en réalité un petit socle légèrement creux sur le dessus, d'environ cinq centimètres de diamètre, reliable à n'importe quel ordinateur récent par une prise USB classique. Une fente sur le côté permettait d'insérer la carte de jeu Pokémon et les balls apparaissaient en se matérialisant sur le socle, après qu'on eu choisi lesquelles on souhaitait extraire via le logiciel.
Arrivé la veille au soir par ses propres moyens, sans prévenir ni Liz ni Robert, Louka avait trouvé un endroit où se replier en cas de besoin, et y avait laissé quelques pièges pour le cas où des visiteurs indésirables voudraient le visiter. Il lui manquait désormais uniquement un ordinateur, et bien sûr l'extracteur et la cartouche dont il était issu pour pouvoir récupérer ses données, c'est à dire ses Pokémon.
Après avoir suffisament observé le terrain, il décida de passer à l'action. A sa pokémontre, il était 23h58. A vrai dire, elle ne lui servait plus qu'à ça désormais, les autres fonctions étant mystérieusement innacessibles pour Dieu sait quelle raison. Sur la butte depuis laquelle il observait tout, à à peine un mètre de la grille, il se releva silencieusement, et se jeta par dessus celle-ci dans un saut de l'ange parfait. Il entrait dans la place.

Se réceptionnant plusieurs mètres plus bas dans une roulade tout aussi parfaite, il se releva sans ciller, alors que nombre d'humains normaux se seraient au moins foulé quelque chose en tentant la même cascade. Immédiatement, il se dirigea vers une petite cabane qu'il avait repéré au préalable. A partir de maintenant, il ne pouvait plus compter que sur lui-même.
Peu après, il entama un lent ballet entre toutes les positions à partir desquelles il était invisible aux yeux des gardes, avançant de cabane en palettes de matériaux, et de palettes en recoins sombres. Il n'avait été vu par personne, et par aucune caméra, il en était certain.
Pourtant, à sa grande surprise, l'alarme retentit. Autour de lui, des hommes attendaient les instructions, l'oreille collée à leur talkie. Louka se plaqua contre le mur, dans un état de confusion prononcé. Comment l'avaient-ils repéré ? Il avait tout vérifié pendant une journée entière. Dans le maigre recoin d'ombre qu'il s'autorisait à occuper, son cerveau carburait à plein régime pour trouver comment sortir d'ici. Mais aucune issue n'était viable. Il était piégé. Les gardes s'approchaient de sa position, ils n'étaient plus qu'à quelques mètres de lui et... il continuèrent leur chemin alors que Louka entendait dans le talkie les mots "...alerte à l'entrée principale, code jaune, je répète, code..."
"Un impondérable qui tombe au moment le plus opportun, fit Louka se détendant. Je ne sais pas après quoi ils courent, mais maintenant, la voie est libre pour moi !"
Dans la nuit, Louka disparut à nouveau, continuant son chemin vers une porte annexe qu'il avait repéré. Tout se déroulait à merveille. Mais à partir de maintenant, il ne savait pas ce qu'il allait rencontrer. Tout ce qui était à l'intérieur du bâtiment restait une donnée inaccessible. Ca tombait bien, il aimait improviser.

Le complexe de la C-C était composé de trois bâtiments imposants. Pour quelqu'un qui les regardait depuis l'entrée, se succédaient de gauche à droite un hangar massif, un bâtiment central encore plus grand et enfin l'usine à proprement parler, dont la taille était nettement inférieure à celle du mastodonte qui trônait au milieu. Louka avait bien remarqué celà, et en avait déduit que tout ce qui se passait dans ce bâtiment avait un lien avec lui, et avec les cartouches de jeu. Restait à trouver les labos, et surtout la cartouche dont il sortait. De devant, le bâtiment central était inaccessible, au vu du nombre imposant de gardes qui encerclait les importuns qui avaient voulu rentrer par la force. Mais de derrière, Louka avait le champ libre pour rentrer comme il le voulait.
"Les procédures d'urgence "code jaune" doivent être rêglées en vingt minutes maximum, récita-t-il, se rappelant des dossiers sur la C-C elle même. Ce qui me laisse environ dix-neuf minutes trente-sept secondes, à supposer que les intrus les distraient assez longtemps."
Sans plus attendre, il enfonça la porte arrière dans l'indifférence générale. Absolument tous les gardes avaient été mobilisés à l'entrée et les caméras semblaient pour le moment inexistantes à l'intérieur de l'édifice. Tant mieux pour lui. Il repéra rapidement un plan d'évacuation d'urgence sur lequel il ne lut pas l'inscription "laboratoire" tant espérée. Par contre, il pouvait repérer les escaliers menant aux étages supérieurs. Il emprunta le plus proche et alterna ainsi de nombreux aller-retours entre la cage d'escalier et les plans de chaque étage. Il touchait au but.

Finalement, il trouva aisément le laboratoire une fois arrivé au bon étage. En effet, la structure était entièrement vitrée, de manière à pouvoir voir ce qui se passait à l'intérieur. L'étage entier était consacré à l'étude des cartouches et un corridor faisait le tour du laboratoire, permettant l'observation de n'importe quel côté sans qu'il n'y ait aucune porte pour rentrer dans le laboratoire cependant. De nombreux scientifiques traînaient ici, faisant leur travail pendant que les gardes assuraient le secret de leurs travaux. Ils étaient trop nombreux pour passer inaperçu, même en se faufilant le plus vite possible.
"Et en plus, ils travaillent sans combinaison ou quoi que ce soit. Juste une vague blouse. Forcément, tout ça n'est certainement pas aussi dangereux que le nucléaire ou les maladies mortelles."
A vrai dire, même la blouse semblait superflue. On aurait plus dit des techniciens en informatique que de vrais chercheurs. Et pourtant...
"Ils me rapellent quelqu'un, remarqua Louka..."
A vrai dire, il était vrai que tous les scientifiques semblaient arborer la même expression soucieuse, mais, plus que ça, leur visages semblaient... non étaient identiques. Comme si, comme s'ils étaient tous la même personne.
"Oh, merde, constata Louka. Des PNJ ! C'est les scientifiques de la Team Galaxie !"
Plus que tout, il semblait effrayé par leur facilité à travailler sur un domaine précis, alors que Ernie lui avait décrit des demeurés sans cervelles qui erraient au même endroit en répétant toujours la même phrase.

"Je vois, les demeurés sont ceux qui sont programmés pour répéter la même information au joueur. Mais eux, ils ont une personnalité plus importante. Ils sont scientifiques, et surtout dresseurs. Ils ont donc des lignes de code supplémentaires qui doivent leur octroyer cette liberté plus poussée."
Louka comprenait maintenant pourquoi il était impossible de rentrer et de sortir du labo. Il ne viendrait certainement pas à l'idée des scientifiques de casser une vitre, tout comme leur alter-égo virtuel ne le ferait pas. Par contre, celà voulait dire qu'ils n'allaient pas réagir à l'intrusion de Louka s'il n'entrait pas dans leur champ de vision.
"Comme au bon vieux temps, c'est une question de timing, remarqua Louka en s'emparant d'un extincteur."
Une seconde plus tard, ledit extincteur traversait la vitre sans qu'un des scientifiques ne lève les yeux. Louka repéra quelques caméras dans la pièce pour surveiller les PNJ, mais aucune qu'il ne pourrait contourner. Par contre, éviter le regard des scientifiques, c'était autre chose.
Il repéra du coin de l'oeil un extracteur branché sur un poste non utilisé, et le tas de cartouches au fond de la pièce
"J'ai treize minutes pour réussir mon coup, constata-t-il. Les choses deviennent intéressantes."

Ce qui était parfois impossible dans un monde où Louka ne pouvait que marcher d'une case à la fois, dans des directions bien déterminées, devenait ridiculement simple quand on pouvait sauter, rouler, faire des galipettes en tout sens. La caméra balayant le poste que Louka convoitait tourna plus vers la gauche, et ce dernier en profita pour arracher le poste d'extraction qu'il fourra dans sa poche. Les scientifiques ne remarquaient même pas sa présence.
"Bon maintenant, fit Louka, où est ma cartouche ?"
Se dirigeant avec la même prudence vers le tas de cartouches amassé au sol, Louka perdit espoir en voyant la masse de jeux qu'il devait fouiller, sans avoir de possibilité de connaître leur numéro ID autrement qu'en les insérant dans un ordinateur l'une après l'autre.
"Ca risque d'être compliqué, en effet..."
Pourtant, aucune caméra ne surveillait le tas devant Louka. Quelque chose n'était pas net.
"Si ma cartouche est parmi celles-là et qu'on sait que je suis toujours en vie, elle devrait être surveillée plus que tout."
Louka leva la tête vers les caméras. Les trois surveillaient la pièce de manière très calculée. Grâce à ses facultés informatiques, Louka remarqua qu'il y'avait un point précis de la pièce qui à chaque instant était balayé par au moins une caméra. Baissant le regard vers l'endroit concerné, Louka remarqua un coffre-fort, situé au milieu de tous les scientifiques.
"Trouvé, fit-il remarquer."

Au milieu des PNJ, tout ce qu'il disait tombait dans l'oreille de sourds. Cependant, les caméras, elles n'étaient pas aveugles. Il ne pourrait donc pas passer sans se faire repérer. Sans compter les dresseurs qui pouvaient l'attaquer à tout moment s'il passait dans leur champ de vision.
"Eh, une seconde, remarqua Louka. Aucun de ces glands n'a de ball sur lui ! Ils peuvent me repérer, mais pas m'attaquer. On pourrait se servir de ça."
Le garçon changea donc de stratégie. Tout en restant à l'écart des caméras, il attira le regard d'un maximum de PNJ, les agglutinant autour de lui sans que personne ne puisse le voir par les caméras. Ainsi entouré, il se mit à quatre pattes et avança vers le coffre, sans que les caméras ne puissent voir autre chose qu'un troupeau de scientifiques agglutiné autour d'un même point.
Une fois arrivé autour du coffre-fort, Louka se concentra, et laissa à nouveau parler ses talents virtuels. Son toucher à l'affut de la moindre irrégularité repéra la combinaison en quelques secondes alors qu'une voix grésilla dans un haut-parleur situé près des escaliers.
"Euh, les gars, les PNJ s'affolent, vous pouvez vérifier ce qu'il se passe ?"
Louka était repéré, même si personne ne savait encore que c'était lui.
"Merde, j'avais oublié l'alerte, ils sont tous en bas, continua le haut-parleur. Bon tant pis, je balance une impulsion pour les rebooter."

Une impulsion ? Le même genre d'impulsions qui pouvait faire sauter la caboche de Louka ? Tout celà commençait à devenir dangereux. Louka retira vite une boîte faite dans un matériau qu'il reconnut comme étant justement à l'épreuve des radiations magnétiques, et sans se soucier de savoir si oui ou non c'était sa cartouche, il la rangea dans son sac, ferma le coffre et repartit comme il était venu, en direction du trou qu'il avait fait dans la vitre, toujours entouré par le troupeau de PNJ.
"Merde, ils me suivent, ca devient embarassant."
En réalité, toute la pièce était construite sur la base de ce matériau absorbant les champs magnétiques indésirables, de manière à protéger les ordinateurs, et le matériel electronique situé de l'autre côté des vitres. Mais si Louka tentait de s'enfuir derrière ces vitres, il ne parviendrait pas à se débarasser des scientifiques. Et s'il ne sortait pas...
Remarquant un trou entre les ordinateurs dans lequel il pouvait se glisser, Louka s'y faufila, fermant "hermétiquement" l'entrée en y coinçant l'un des scientifiques. Derrière, un bruit similaire à un flash qu'on charge laissait présager l'impulsion qui allait remettre à zéro les circuits de tous les individus présents dans la pièce. Celle-ci se déclencha en silence, son seul signe reconnaissable étant la chute brutale sur le sol de tous les PNJ, et le relâchement de tous les muscles de celui qui bouchait l'entrée. Relâchant le corps inerte, Louka le vit se relever une seconde plus tard, tout comme ses congénères. A la vue des ordinateurs, ils reprirent leurs recherches, sans même se soucier de savoir ce qui avait pu causer leur chute.

"Merde, fit Louka, si j'avais su que le programme leur permettait de faire tant de choses, je me serai autrement inquiété."
En parlant d'inquiétude, Louka regarda sa montre. L'alarme retentissait depuis déjà treize minutes, ce qui lui en laissait au maximum sept pour sortir d'ici. Cependant, avant de sortir, il prit le soin d'ouvrir la capsule hermétique.
"J'espère que vous êtes là les gars, j'ai pris de gros risques sur ce coup-là."
En effet, dans la boîte, se trouvait une cartouche de jeu. Louka n'aurait pas pu dire si c'était la sienne comme ça, mais tant de sécurités pour la protéger auraient eu du mal à laisser présager le contraire.
"On rentre à la maison, maintenant."
Il n'eut pas à vérifier le mouvement des caméras avant de sortir, son cerveau se rappelant exactement de leur position à chaque instant. Il sortit de sa cachette sans même se retourner. Dans quelques minutes, il serait à l'abri loin d'ici...
Ou pas. L'alarme se tut aussi brutalement qu'elle s'était mise à crier. L'alerte était finie, et déjà Louka entendait des bruits de pas dans les couloirs. Il ne pouvait plus redescendre.
Contemplant l'autre escalier qui montait, il s'en tint à l'autre solution, et décida de gravir encore quelques marches, afin de rester à l'abri des regards.

"Regarde ça, Jack !
-Merde, la vitre ! Qu'est ce qui s'est passé ?"
Louka avait oublié ce détail. La vitre qu'il avait brisé, et l'extincteur qui devait certainement trôner au milieu de la pièce.
"Central, il s'est passé quelque chose ? demanda l'une des deux voix dans le talkie.
-Les PNJ se sont excités, en effet, pourquoi.
-J'ai une vitre brisée en face de moi.
-Merde, j'espère qu'on n'a pas été cambriolés. Vérifiez le coffre..."
Louka soupira de soulagement. Leur seul souci pour le moment était de vérifier si le coffre était toujours fermé, ce qu'il avait eu l'intelligence de faire avant de partir. S'enfuyant vers les étages supérieurs, il laissa les gardes contempler le désordre qu'il avait laissé. Il leur faudrait ouvrir le coffre pour comprendre ce qui s'était passé, ce qui laissait plusieurs heures à Louka pour s'enfuir en toute discrétion.
A l'étage supérieur, Louka remarqua de nombreux outils qui lui étaient familiers, telles des Pokéball, toutes vides, ou encore des Potions ou un étalage de Pokémontres qui...
"Hey, des Pokémontres. Ils ont du les extraire pour pouvoir les utiliser..."
Jetant la sienne dans son sac, Louka enfila une de celles sur la table. Non seulement elle marchait, mais en plus, tous les logiciels inutiles dans ce monde, comme la carte de Sinnoh ou les chaînes du pokéradar, avaient été supprimés et remplacés par de nouveaux...

dont un qui sembla très utile à Louka.
""Gestion Pokémon: Veuillez brancher l'extracteur" ? Cette montre peut marcher avec l'extracteur ?"
Sortant le petit disque de plastique de sa poche, Louka trouva à le clipser juste à côté de la montre. Il remarqua d'ailleurs un bracelet élastique sous l'extracteur. Cet objet était fait pour être compatible avec un ordinateur et avec la Pokémontre. Il débrancha le câble USB, désormais inutile et l'envie désormais irrépressible de vérifier s'il avait bien récupéré sa cartouche le titilla.
"Après tout, j'ai bien le temps."
La cartouche s'insérait parfaitement dans la fente sur le côté de l'extracteur. Un menu apparut ainsi sur la Pokémontre.
"C'est toutes mes boîtes, et... et mon équipe ! fit Louka, pour la première fois avec un vrai sourire de satifaction."
Il avait retrouvé tous ses compagnons. Certains semblaient peu utiles, tel un Mystherbe que Louka avait élevé dans le but unique de pouvoir couper des arbres et attirer des Pokémon sauvages avec son doux parfum, mais son équipe, c'était autre chose.
"Ils sont tous là... Maintenant, on va trouver l'auteur de tout ça et lui demander quelques explications."
En plus du matériel de dressage, des armes plus orthodoxes trônaient dans cette pièce qui avait l'air d'être une sorte d'armurerie. Louka ramassa un pistolet et deux chargeurs qu'il accrocha à sa ceinture. Il lui fallait certainement monter encore plus haut.

Avant de partir, Louka remarqua une série d'écrans au mur. Ce lieu devait être un véritable bunker en cas d'agression extérieure. Toutes les caméras situées dans le complexe avaient leur écran associé ici. Un moment, Louka craignit que l'homme qu'il avait entendu à travers le haut-parleur ne soit ici, mais il s'aperçut rapidement que personne d'autre que lui n'était dans la pièce. Il devait y avoir une autre salle de contrôle. Prêtant une attention toute particulière aux écrans, Louka y vit la solution pour sortir d'ici en empruntant le chemin le moins dangereux. Dans la salle où il était sûr d'être seul, il fit le tour des informations que lui apportaient l'écran en quelques secondes. Il espérait bien pouvoir sortir d'ici sans avoir à tuer quiconque, mais si besoin était, son pistolet et sa précision sauraient le sortir de bien des faux pas face à un humain lambda.
Il y'avait de l'agitation à la porte d'entrée. Sans doute parce que le comité d'accueil avait pris en charge les importuns qui avaient grandement facilité la tâche à Louka. Un coup d'oeil rapide lui apprit que ses sauveurs étaient un garçon plutôt jeune et une fille plus vieille, sans doute de son âge. Des gamins venus commettre leurs méfaits dans les alentours. Louka se retourna donc sans plus de souci pour ces ado qui...
Louka eut un frisson dans l'échine. Un garçon et une fille ? De nouveau collé devant l'écran, il espéra un instant avoir tort. La probabilité que ce soient eux était infime. Mais si c'était eux, ils étaient plutôt du genre têtus... Ce qui augmentait de beaucoup la chance qu'ils soient ici.
"Merde, qu'est ce que vous foutez là ! fit Louka en les reconnaissant."
Car sur l'écran, les visages qu'il voyait, c'était ceux de Zak et Liz.