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La vie de Nina de SeaMyuu



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Informations

» Auteur : SeaMyuu - Voir le profil
» Créé le 01/04/2009 à 15:20
» Dernière mise à jour le 14/06/2009 à 11:30

» Mots-clés :   Absence d'humains   Absence de combats   Absence de poké balls   Humour

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Chapitre 1 - Nina, c'est moi!
Bonjour ! Bon, ba voilà, je m'appelle Nina et je suis une Nidorina… J'habite dans la région Parisienne, plus précisément dans un petit appart' à Montreuil. J'ai vingt et un ans, presque vingt deux, je veux dire en novembre. Je bosse dans une boîte de marketing, qui gère la vente de pas mal de choses, et qui se trouve à Paris. D'ailleurs, le patron est super connu, et c'est lui qui possède la plupart des magasins de la région.
Enfin, je parle, je parle, mais je vais être en retard si je ne me bouge pas. Déjà que je suis pas mal de fois en retard, alors si en plus je le fais parce que je parle… Bref, allez, faut y aller. Je me précipite vers la porte, en prenant au passage un petit sac à main bleu vert.
Je descend quatre à quatre les escaliers, m'arrêtant juste sur le palier d'en dessous, pour voir si il y à du bruit. C'est ici qu'habite Arthur, un Nidorino qui travaille avec moi. Et je dois l'avouer, je suis sous son charme…
Bref, après avoir analysé les bruits, j'en déduis qu'il est déjà parti, et je continu de descendre les escaliers très bruyamment. Une fois en bas (il faut dire que je suis au quatrième étage), je défonce la grosse porte noir, et je me rue sur le trottoir. Je bouscule deux ou trois personnes sur mon passage, et je m'engouffre dans la station de métro la plus proche. J'entends un bruit de TER (donc le mien) qui démarre. J'accélère le pas, ignorant au passage un adolescent Reptincel qui me traite de « grosse » quand je lui écrase le pied, et j'arrive enfin sur la voie. Mais maintenant il faut que je rattrape le train. Je me rue en avant, place ma patte entre deux portes qui se referment et je me tire à l'intérieur.
Ouf, je l'ai eu à temps. J'ai failli me faire écrabouiller les doigts, n'empêche… Puis, je vois au fond du wagon, Arthur qui clapote comme un malade sur son clavier d'ordinateur. Je le rejoins et m'assied sur le strapontin à côté de lui. J'observe les espèces de graffitis qui recouvrent les murs et les sièges. On en trouve partout, des tags, c'est un peu le nouvel art de la rue, d'après le patron (notez que l'on bosse sur un projet de tasse à motif graffitis, alors tout est bon pour la vente !).
Arthur lève les yeux de son écran et me sourit. Je sens bien qu'il ne m'avait même pas remarquée avant. Je ressers ma petite cravate aux couleurs bleutées (que j'ai toujours), comme pour montrer que je suis hyper soignée. Ba, après tout ça fait trois ans que Arthur et moi bossons ensemble et sommes voisins, alors maintenant, il est au courant, que je suis une vraie tête en l'air super négligée…
-Alors, Nina, comment ça va, ce matin, me lance gentiment Arthur.
-Ba, rien de bien particulier, si ce n'est que le boss m'a demandé de gérer le dossier sur les brosses à dents fluorescentes… Dis-je en haussant les épaules. De toutes façons, il ne me confie jamais de trucs importants, à moi…
En fait, je ne dis pas ça comme ça. C'est juste que celui qui est assis à côté de moi est en ce moment chargé de gérer le projet de cafetière sans fil, que notre patron tiens très à cœur. Allez, encore trois stations et je pourrais ne plus être à côté de lui… Parce que là je sens déjà que je rougis ! D'ailleurs, je vous ai parlé du patron ? Un Brasegali qui porte toujours son éternel costard noir. En plus, on le voit hyper rarement, à croire qu'il est sans arrêt débordé (bien que je ne pense pas que ce soit le cas. J'ai déjà entendue dire qu'il avait un employé qui ne servait qu'à jeter ses déchets à la poubelle !). Bref, un type hyper friqué et hyper snob que de simples employés ont rarement la chance de voir.
Arthur continue son bruit infernal de clapotement sur le clavier… Mais sauvée, on est arrivés. Je sors, le Nidorino derrière moi, toujours absorbé par son écran lumineux. Il est comme ça, lui, dès qu'il rédige un dossier il n'en sors plus (bien que je doute qu'il rédige toujours des dossiers… Je pense que des fois il dépense le crédit Internet, quand même !).
Je descends la petite marche, et je sors de la station. Ouf, de l'air pur, je commençais à étouffer, là dedans, ma parole ! Je marche à bon train vers un grand bâtiment de verre, c'est-à-dire la dite boîte de marketing où je travaille. Y'a au moins trois passages à traverser. D'ici que le bonhomme soit vert, j'ai le temps d'admirer le… paysage. En effet, d'immenses buildings (c'est là que les débiles se rendent compte qu'ils ont quitté Montreuil, chers lecteurs…) de bétons et de verre à perte de vue. Y'a même de discrets commerces (du genre les glaceries ou friteries à touristes) qui essaye de se faire une petite place. Il faut dire qu'on n'est pas très loin de la place de la Liberté, très prisée par les touristes, vu que c'est à Paris.
Bref, maintenant je dois traverser, j'ai enfin du vert. Par contre, faut quand même faire attention, parce que ce n'est pas en voyant un pauvre petit piéton que les voitures qui roulent à toutes berzingues vont s'arrêter, croyez-moi !
Je m'élance sur le passage clouté, et j'arrive saine et sauve de l'autre côté des passages, qui sont maintenant de nouveaux piétinés par les voitures. (Notez bien que jusqu'à maintenant, tout ce que j'ai fait, c'est courir pour échapper aux voitures ou rattraper mon train, hein !). Bref, je suis arrivé. Je m'avance dans l'allée de petits buissons en pots, bien taillés et tout en cercle. Bref, comme y fait beau (genre ciel tout bleu avec deux ou trois nuages), et ben on pourrait presque apprécier aller au travail.
Je suis devant la porte, et je rentre, faisant tourner la porte, du genre celle qu'il y à dans les magasins Ikea, celle sui tournent et qui font bien rire les enfants. Le secrétaire, un Fouinard en costard noir, me salut, comme tous les jours où j'arrive. Je regarde l'horloge qui se situe au dessus de son bureau. Je suis en avance ! Une première, si je puis dire, même ! Arthur arrive derrière moi, salué à son tout par la bestiole aux airs distingués.
Je monte avec lui les marches jusqu'au premier étage, où nos bureaux sont installés. Quand on arrive, tous les collègues crient en cœur…
-SALUT !!!
C'est le genre de bureaux où on est tous séparés, entre quatre murs, avec juste une petite ouverture sur les superbes murs bleus azurs du bureau. Enfin, sinon y'a une bonne ambiance, et à la pause café, tout le monde papote. Moi, je fais sans arrêt des allés et retours dans les différentes pièces, en transportant la paperasse que je gère. Bon, allez, je m'installe à mon bureau, le 37. En fait, y'a environ 3000 bureaux dans la boîte…
Je pose mes bidules et vide ma sacoche sur mon bureau. Des stylos, des feuilles chiffonnées, des bidules sans intérêt, de vieux chewing-gum mâchés et une boîte complète de bonbons, ainsi que mes dossiers en tombent. Un joyeux fouillis que je range tous les trente six du mois, en fait.
Je dispose le tout aux quatre coins de la table et me saisis de l'ordinateur rangé dans un petit casier sous le bureau. Je le dépose sur la table, l'allume et attendant le chargement, je m'occupe de la plante verte dans un pot que chacun des employés a à son arrivée, ainsi qu'une lampe et un fauteuil de cuir noir. Ses feuilles ont des rayures un peu jaunes, j'ai toujours trouvé ça marrant à observer.
Puis, la petite sonnerie de mon ordinateur indiquant qu'il est prêt retenti. Je reporte mon intention dessus et je m'occupe de monter la maquette des horribles brosses à dents sur un logiciel de 3D. Vraiment, des fois je me demande ce qui passe par la tête du patron pour vouloir créer un pissoir qui fait de la musique ou encore un savon pour laver le papier, vraiment… Tout ça, ça me dépasse !
Je commence à tapoter sur mon clavier (bien que je déteste ce bruit entêtant !), et Tiko, le Pachirisu qui travaille dans le bureau juste en face, passe la tête par-dessus le petit muret qui nous sépare. Il est sympa mais des fois il me tape vraiment sur les nerfs…
-Alors, Nina, tu bosses sur quoi ? Dit il en regardant mon écran. Ha, les brosses à dents… Moi, je dois créer la maquette d'un ballon carré, complément débile, je trouve, et inutile ! Et sinon, c'est quand, ta pause café ?
-Dans environ une heure, vers dix heures, quoi…
Puis, il me sourit et sa petite tête disparait derrière le muret. Je soupire, et me replonge dans mon travail. Je fini rapidement la maquette. C'est assez simple de travailler sur ce genre de bidules que les gens n'achèteront jamais, car on n'a pas vraiment besoin d'être perfectionniste… Bref, je me dirige en traînant des pieds (comme tout travailleur qui se respecte, je n'aime pas particulièrement bosser), vers l'ascenseur. La salle des dossiers terminés est très haute dans le bâtiment, de quoi se réjouir vu que comme ça on travaille moins ! J'appuie sur le bouton qui mène vers ladite salle, et j'attends, mes dossiers dans les pattes, la tête baissée qui regarde mes pieds griffus.
Quand j'étais petite c'était mon jeu, de regarder mes pieds… Bref, heureusement que je suis seule, je déteste avoir de la compagnie dans ce genre de petit endroit, c'est nul, on parle pas et en plus on est tous serrés. Mais manque de chance, vers la moitié du trajet, des abrutis qui ont entendu ma prière montent. En plus ils n'ont rien trouvé de mieux que d'être six.
Ha nan, pas lui ! Je viens de me rendre compte que parmi ces gigolos patauge Igor, un stupide Pikachu qui me drague. Il à l'air complètement débile, avec sa touffe brune sur le crâne, son appareil dentaire et ses dents du bonheur. Répugnant !
Cet abruti se met derrière moi, et là je sens qu'il me met la main aux fesses ! Mais quel malappris ! Je me retourne et lui assène une bonne droite dans sa sale tête. Ce paumé ne comprend pas ce qui se passe. Je lui vise ensuite là où je pense, et je donne un énorme coup de patte de dedans. Il hurle de douleur en se tenant entre les jambes, plus mort que vif, et surtout complètement kaput.
Bien fait ! L'ascenseur annonce alors la salle des dossiers, et je me jette dehors, pour ne pas avoir la tête de ce stupide rat plus longtemps dans mon champ de vision. N'empêche, ça défoule vachement, ce genre de petite vengeance… Je revois la tête qu'il fait quand je lui ai heurté l'endroit sensible, et je pouffe toute seule de rire.
Enfin, la salle est vide, juste des tas de dossiers partout, et une broyeuse recouverte par un tas de feuilles. Mais quand on y regarde bien, ces dossiers sont posés dans des casiers soigneusement étiquetés. Je me dirige vers « le mien » qui n'est pas vraiment à moi, étant donné que je le partage avec Tiko et Arthur. Je pose mes dossiers, et je vois que les abrutis ne sont plus dans l'ascenseur. Joie, Ô grande joie…
Bref, ce fut une journée de boulot bien soft. J'ai passé mon après midi à faire des avions en papier des boulettes de papier mâchées (au sens propre du terme, vu que je mâchait mes feuilles gribouillés) que je m'amusait à bombarder sur les employés qui passaient devant mon bureau. Bref, j'ai fini, comme à mon habitude vers les huit heures du soir, et voilà. Là je viens de sortir du métro, il est déjà neuf heure et c'est tout. Je déteste le travaille, je déteste les heures de travaille, je déteste aussi ne rien faire. Je suis une fille assez bizarre mais il faut des tout pour faire un monde (des débiles comme des petits cerveaux sur pattes). Bref, je déteste rentrer à des heures pareilles, c'est horrible.
Je me traîne sur le palier de ma porte, et je la claque fortement en l'ouvrant. Je balance mon pied dedans mon la refermer, et je saute dans le canapé, télécommande dans les mains. J'adore regarder des débilités à cette heure ci. Je zappe sur la une, la pire des chaîne, celle qui vous fait emmagasiner le plus de bêtises avant de dormir. Bref, je tombe sur « Star Académie » (génial, j'aurais préféré Les enfants de le Télé à cette chose immonde pour les tympans, je vous assure !). J'écoute en m'endormant à moitié. Puis, quelqu'un toque à la porte, et je me lève lourdement.
Pis, je vois que par la petite ouverture pour le courrier, il y à une lettre. Je la prends vivement, et je l'ouvre. Elle est parfumée au Lila, ma fleur préférée, et il y à écris :
« Cher Nina,
Je t'invite, ce soir, au restaurant en face de ton immeuble. J'espère que tu viendras, et que tu seras contente de me voir hors du travail. Arthur
».
Mamamia ! C'est Arthur qui m'invite au restaurant, giga yeah ! Je suis super contente. Bon, ok, ce n'est pas super romantique, le restaurant, et je n'aime pas trop les pizzas, mais bon, je suis aux anges. Celui que j'aime en secret m'a invité au resto. Bon, ba, j'ai plus qu'à me préparer… Promis, je vous raconte tout très bientôt !