Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

[One-shot] Une journée avec Gaston le Lucario. de Dark Zoroark



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Dark Zoroark - Voir le profil
» Créé le 21/03/2009 à 13:51
» Dernière mise à jour le 21/03/2009 à 13:51

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Malheurs en série.
Gaston se préparait pour aller au boulot.
- Chapeau, mallette, lunettes, énuméra-t-il. C'est bon, j'ai tout. Pourtant, je suis sûr d'oublier quelque chose. Enfin, bref !
Il sortit de son appartement et se dirigea vers l'arrêt de bus. Beaucoup de Pokémons attendaient aujourd'hui et tous étaient de bonne humeur. Certains riaient. Soudain, Gaston comprit pourquoi: il était encore en pyjama.
- Arg, voilà ce que j'avais oublié ! s'exclama-t-il.
Il retourna chez lui en courant et se changea. Quand il retourna à l'arrêt, le bus était déjà à l'autre bout de la rue.
-Damned ! s'écria Gaston. Il faut que je le rattrape !
Il se mit à filer à toute allure. Il allait si vite qu'il ne remarqua même pas la bouche d'égout qui était ouverte. Et plouf !

Je suis sûr que certains d'entre vous connaissent la légende urbaine qui parle d'un Aligatueur qui vivrait dans les égouts. Elle est vraie. Gaston peut vous le prouver, il a encore la marque des crocs du prédateur sur son postérieur. Bon, revenons à nos moutons.

Il sortit des égouts trempés jusqu'aux os et avec une douleur atroce à l'arrière-train. Le bus était parti.
- Tant pis, dit le Lucario, mais je vais devoir me presser.
Il se remit à courir. Quelques mètres plus loin, il glissa sur une déjection canine.
- Ah, les (censuré) de Malosses ! jura Gaston.
Il avait de la crotte partout sur les pantalons.
- Bêrk, dit-il avec dégoût, j'en ai jusque sur la queue !
Tout à coup, l'Aligatueur de tout à l'heure apparut et lança un Hydroblast sur Gaston, ce qui eut pour effet:
1) de nettoyer son pantalon.
2) de le projeter contre un lampadaire, qu'il reçut en pleine poire, comme on dit.
- Au moins, remarqua-t-il, le point 1) est positif.
Encore une fois, il se remit à courir comme un cinglé.

Il faut dire qu'aujourd'hui, Gaston était un peu dans la lune. D'ailleurs, il ne vit pas la peau de banane qu'un (censuré) avait jeté. Et plaf ! le vieux gag. Evidemment, Gaston ne vit pas non plus le piano qu'un déménageur fou lança par la fenêtre de l'immeuble qui surplombait le trottoir pendant qu'il se remettait de sa chute. Vous connaissez sans doute la suite. Le néant. Le noir total.

Gaston se réveilla dans une chambre d'hôpital, entouré de Leveinards.
- Incroyable, disait l'un d'eux, en vingt ans de carrière, je n'ai jamais vu ça ! Pas une seule fracture !
- Et il s'est pris un piano sur la tête, ajoutait un autre.
- Regardez, il se réveille, remarqua le troisième.
- Qu'est ce qu'il se passe ? demanda Gaston
- Mon vieux, vous venez de nous prouver que les anges gardiens existent, répondit le premier Leveinard.