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La porte des spectres de Gerardufoin



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Informations

» Auteur : Gerardufoin - Voir le profil
» Créé le 16/02/2009 à 20:27
» Dernière mise à jour le 22/02/2009 à 13:46

» Mots-clés :   Aventure   Présence de poké-humains   Sinnoh

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Chapitre 2 : Souvenirs
Sahra continua de marcher sous les étoiles. Il était maintenant près d'une heure du matin, et elle avait arrêté d'espérer avoir une bonne nuit de sommeil depuis un bon moment. Elle profitait donc de cette nuit fraiche et désormais tranquille.
Quelques minutes passèrent, les maisons et les rues défilant les unes après les autres, puis elle finit par s'arrêter devant une maison à deux étages. Toit vert, murs rouge, jardin florissant, rien ne la différenciait de ces voisines. Sahra s'y engouffra puis referma la porte derrière elle et la verrouilla, son Pokémon n'ayant pas besoin de l'ouvrir pour entrer. Elle longea un couloir, traversa un salon et arriva dans la cuisine. Elle n'avait rien mangé depuis midi et avait vraiment faim. Elle ouvrit le frigo, y prit quelques barres de céréales puis monta à l'étage, commençant à en dévorer une voracement. Elle passa devant une porte et arriva finalement devant sa chambre. Elle y entra et se jeta sur le lit, finissant de manger son frugal repas.
Une fois finit, elle dû se relever pour se doucher et se mettre en pyjama, puis elle se recoucha. Elle ferma les yeux et tenta de s'endormir, lassée de cette journée. Plusieurs minutes passèrent, mais le sommeil se refusait à elle. Elle finit par rouvrir les yeux et fixa le plafond d'un air vexé.

- Quelle ironie, marmonna-t-elle pour elle-même. On se crève à rentrer pour dormir, et une fois chez soi, plus moyen de trouver le sommeil.

Elle se retourna plusieurs fois dans son lit, puis finit par regarder sa chambre pour se changer les idées. Les murs, bleu, s'accordaient assez bien avec le tapis vert qui recouvrait le sol. Dans un coin, trônait un ordinateur à côté d'un bureau recouvert de travail scolaire. Elle tourna la tête, survola du regard son armoire, et finit par regarder sa table de nuit. Un réveil, une lampe, un cadre muni d'une photo… Son regard croisa l'image et y resta ancré. Soudain, la vague de souvenirs habituels qui remontaient de son cœur chaque fois qu'elle regardait cette photo la submergea. Elle s'assit sur son lit et attrapa le cadre.
Après quelques secondes, une larme roula doucement le long de la joue de Sahra et s'écrasa sur le cadre, recouvrant le sourire de la petite fille aux cheveux bruns, entourée de son père et sa mère, qui figurait sur la photo. Cette photo représentait une famille heureuse, vivant dans le bonheur… Un bonheur qui n'existait désormais plus.

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- Allez, esquive mieux que ça !

Sahra se baissa pour éviter le poing de Tygnon. Puis elle dû se jeter sur le côté, rouler et se relever plus loin. Le Pokémon se rapprocha et recommença à l'attaquer. La petite fille de 10 ans fut de nouveau obligée de reculer pour ne pas se faire frapper. Son père la regardait d'un œil désapprobateur.

- Tu n'es pas sensée reculer, mais éviter les coups. Si tu perds du terrain ton adversaire n'aura aucun mal à t'acculer contre un mur et à t'achever.
- C'est… pas si… facile, haleta Sahra qui tentait de ne pas perdre de terrain en évitant les poings du Pokémon.

Soudain, elle buta contre une pierre et s'écroula en criant. Son père leva la main.

- Tygnon, arrêtes s'il te plait.

Le Pokémon recula tandis que Sahra tentait de se relever. Son père s'approcha d'elle, inquiet de sa santé.

- Tu ne t'es pas fait mal ? la questionna-t-il en lui tendant une main charitable.
- Non, mais je ne vois toujours pas l'utilité d'un tel entrainement, bougonna la jeune fille pendant que son père la remettait debout. Je ne suis pas quelqu'un qui cherche la bagarre, alors pourquoi m'entrainer à me battre ?

Son père éclata de rire et lui ébouriffa les cheveux.

- Tu ne t'en rends surement pas compte, mais tu es une jeune fille qui deviendra bientôt une femme. A ce moment là, savoir se défendre contre des prétendants un peu trop hardi ne peut pas faire de mal, lui lança son père avec un grand sourire. Surtout dans les rues d'Unionpolis qui sont de moins en moins sûres…
- Mouais, marmonna Sahra peu convaincue, d'ici que je sois une femme, quelques années devront encore passer.

A cet instant, une femme sortit de la maison qui leur faisait face. Ayant beaucoup de points communs avec Sahra, elle était très belle. Son visage était fin et délicat, ses yeux brun... Seuls ses cheveux, de couleur noir, différaient avec ceux de sa fille. Elle portait un plateau avec des boissons rafraichissantes posées dessus. A son arrivée, l'homme rappela son Pokémon, se détourna de Sahra et regarda sa femme avec un regard remplit d'amour. Sahra se mit à courir vers sa mère, se cachant dans sa robe et manquant de renverser le plateau. Puis elle pointa son père du doigt.

- Il m'embête, lui dit-elle en tirant la langue à l'homme qui leur faisait face.

La femme éclata d'un rire cristallin. Puis elle s'avança vers une table placée à l'ombre d'un grand arbre et y déposa son plateau.

- Vient plutôt te rafraichir au lieu de raconter des bêtises, lui dit sa mère avec douceur. Sa vaut aussi pour toi, le grand exploiteur, lança-t-elle à son mari avec ironie.

L'homme s'approcha de sa femme, la saisit par la taille et la fit tournoyer dans ces bras. Miranda ria aux éclats pendant qu'elle volait dans les airs, puis, une fois à terre, attrapa les cheveux bruns de son mari – seul point commun qu'il partageait avec sa fille – et l'embrassa fougueusement. Il lui rendit volontiers son baiser, dû moins jusqu'à ce que leur fille se glissa entre eux pour réclamer aussi sa part s'embrassade. Alors la famille, heureuse, s'assit autours de la table et commença à se désaltérer.
Personne ne parlait, préférant plutôt profiter de cette chaude journée d'été dans la joie d'être tous ensemble. Puis Marc – le père de Sahra – pris la parole, brisant le silence.

- Tu sais Sahra, si je t'entraine au combat, c'est aussi parce que nos voyages nous sépares de toi et que tu te retrouves souvent seul… Je préfère donc savoir que tu es capable de te défendre pendant nos absences.

Le père de Sahra, un éminent scientifique spécialisé dans l'étude des Pokémons marins, voyageait souvent pour ses recherches. La mère de Sahra étant aussi son assistante, la jeune fille se retrouvait souvent seule à la maison, étant trop jeune pour ces voyages en mers, qui pouvaient parfois se révéler dangereux. Sahra continua à siroter sa boisson sans piper mot. Elle finit tout de même par poser la question qui lui tenait à cœur.

- Vous… Allez-vous bientôt repartir ? demanda-t-elle d'une toute petite voix.
- Demain, lui répondit sa mère en lui caressant les cheveux.
- Si vite ? déplora la jeune fille. Mais cela fais seulement une semaine que vous êtes revenus !
- Je sais, continua sa mère en la serrant contre elle, mais d'après certaines sources, on aurait aperçut des Pokémons aquatique de types inconnu à Joliberges. Nous avons donc été contactés pour aller voir de quoi il retourne…

Sahra sentit son cœur se serrer. Elle n'aimait pas être aussi souvent séparée de ses parents. De plus, elle n'avait pas de Pokémon ni de baby-sitter, ce qui rendait la solitude encore plus pesante. Au début ses parents avaient voulût en engager une, mais Sahra avait protesté, et étant tout de même un peu gâtée, ses parents avaient finit par se plier à ses exigences. Cette solitude avait forgé un caractère bien trempé à la jeune fille, qui avait finit par devenir indépendante. Ses parents avaient étés surpris du résultat, mais comme elle était restée une fille gentille et serviable, ils ne s'étaient pas inquiétés outre-mesure.

- Et combien de temps partirez-vous ? questionna Sahra.
- Une dizaine de jours, lui répondit son père, peut-être moins si les recherches s'avèrent plus rapide que prévu.

Sahra se senti un peu moins abattue. D'habitude les études de ses parents sur le terrain duraient deux à trois fois plus longtemps. Puis elle avisa que sa mère était en train de rassembler les verres vides sur son plateau. Un fois cette tâche finie, elle embrassa une dernière fois sa fille, puis le tout dans la maison d'où elle était venue. La pause était terminée. Le père de Sahra se leva et fit ressortir son Tygnon de sa Pokéball.

- Allez, on reprend où on s'en était arrêté. Vu que je pars demain, j'aimerais bien finir cet entrainement.

Sahra se leva avec lassitude, se remit en position de combat devant le Pokémon et l'entrainement repris.

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Les larmes coulaient désormais à flot sur les joues de Sahra. Les souvenirs de son passé qui remontaient à la surface lui déchiraient le cœur. Elle se souvenait que le lendemain de ce jour heureux, ses parents l'avaient embrassée en lui disant au revoir, puis ils s'étaient envolés sur le dos de l'Etouraptor de son père en direction de Joliberges…
Ce jour fut aussi le dernier où elle vit ses parents.
Rageusement, Sahra essuya les larmes qui lui coulaient le long du visage, mais elles furent immédiatement remplacées par d'autres sanglots, tandis que les souvenirs continuaient de resurgirent.

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Sahra était tranquillement en train de réviser ses devoirs dans sa chambre lorsqu'on sonnât à la porte. Surprise, elle se demanda qui cela pouvait bien être. Ses parents étant partis depuis 3 jours seulement, ce ne pouvait surement pas être eux. On recommença à sonner. Elle descendit de son bureau, dévala les escaliers et ouvrit la porte. Devant elle se tenait une grande femme habillée d'un tailleur deux pièces gris. Elle avait des cheveux et des yeux noirs, ainsi qu'un visage strict et une petite bouche pincée. Avant que Sahra ne puisse lui demander qui elle était et ce qu'elle désirait, la femme prit la parole.

- Sahra Rajfir ? la questionna-t-elle.
- Euh… Oui, c'est moi, répondit la fillette d'un ton peu assuré. Que me voulez-vous ? Si c'est pour demander quelque chose à mon père il n'est pas la pour le moment et…
- Je sais très bien que votre père n'est pas là, la coupa sèchement la femme, lui et sa femme son mort dans un naufrage. Un acte terroriste d'après les autorités…

La réplique, cinglante, fit l'effet d'une gifle à Sahra. La femme n'avait absolument pas pris de gant pour lui annoncer cette nouvelle, parlant de ça comme on parle de la pluie ou du beau temps. Sahra était toujours en train d'analyser ce qu'elle venait d'apprendre, quand soudain les larmes se mirent à embuer sa vue. Son père et sa mère morts ? Non, impossible ! C'était une blague. Ou alors un rêve. Oui, c'est ça, elle était en train de rêver ! Elle se pinça le bras d'une main tremblante. Non, elle ne rêvait pas…

- Vous… vous devez vous tromper madame, bégaya enfin la pauvre fille. Mon père et ma mère son les célèbres scientifiques Miranda et Marc Rajfir, ils… ils ne peuvent pas être… être…

La voix de Sahra se brisa avant la fin de sa phrase.

- Ne soyez pas sotte jeune fille, répliqua froidement la femme en gris, je sais très bien qui sont vos parents, tout comme je sais qu'ils sont morts. Alors cessez de discuter et veuillez me suivre. Nous avons fait des recherches et découvert que vous n'avez plus de famille. Nous allons donc vous placer en orphelinat et saisir cette maison ainsi que les biens de vos parents jusqu'à votre majorité.

Sahra était complètement sous le choque. Les mots «morts en naufrage» raisonnaient en boucle dans son esprit. Ces parents étaient morts ! Non, c'était impossible. Pourtant elle croyait la femme qui lui faisait face, même si son cœur lui criait le contraire. Puis dans la brume qui obscurcissait son âme, des paroles se frayèrent un passage : « … vous placer en orphelinat… ». En orphelinat ??? Non, elle ne voulait pas !
Cependant cette phrase réveilla un autre souvenir dans son esprit. Des paroles que son père avait prononcées, mais qu'elle avait refusé d'écouter à l'époque. Elle se remémora ses paroles : « Ecoutes-moi Sahra, si un jour il devait nous arriver un problème à ta mère et à moi – la mer n'est jamais sûr, il peut toujours survenir un problème inattendu -, sache que j'ai rédigé un testament que j'ai confié au meilleur avocat que j'ai pu trouver. Dans ce testament, il est stipulé que si nous venions à mourir, touts nos biens ainsi que la maison te reviendraient, et cela avant même que tu aies atteint ta majorité. Il est aussi stipuler notre désire que tu n'aies pas en orphelinat mais que tu restes libre malgré ton jeune âge. L'avocat se débrouillera pour faire respecter nos volontés, nous l'avons assez bien payé pour cela. N'oublie surtout pas ce que je viens de dire, sa pourrait bien te sauver un jour. ». Sahra se souvenait qu'elle avait protesté, refusant d'écouter son père parler de mort… Mort qui avait finit par survenir.
Elle prit son courage à deux mains, sécha ses larmes, puis fit face à la femme qui était venu l'emmener et qui l'attendait en tapant du pied.

- Alors ? Vas-tu me faire patienter toute la journée ? Prend tes affaires et suis-moi.

Sahra la toisa du regard. Cette femme ne lui plaisait absolument pas. Elle ne montrait aucun signe de compassion envers une enfant qui venait de perdre ses parents. Ainsi, Sahra cracha violement sa réponse.

- Non.
- Je te demande pardon ? demanda la femme en écarquillant les yeux.
- J'ai dit non ! Je ne vous suivrais pas et vous ne prendrez pas cette maison ! Elle m'appartient de droit ainsi que touts les biens de mes parents. Un testament à été rédigé, et je vous laisse le soin de le vérifier. Sur ce, je vous souhaite une agréable soirée et, j'espère, à jamais. Sahra allait fermer la porte mais elle se ravisa. Ah oui, en passant, apprenez l'amabilité, sa peut toujours être utile.

Sur ces mots, elle referma violement la porte sur le nez d'une femme en tailleur gris complètement abasourdie.
Puis elle était montée dans sa chambre et avait pleuré toute les larmes de son corps ses parents disparu.

Une enquête avait été menée, et l'avocat avait fait respecté – Sahra ne savait comment – les dernières volontés de ses parents. Ainsi la vie de la jeune fille avait continué, se remplissant jours après jours d'une solitude infinie.
Désormais elle était seule, et cette solitude avait faillit l'engloutir…

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Sahra continuait de pleurer, agenouillée sur son lit. Elle les avait perdus. Tout les deux, et le même jour. Sa tristesse continua à se déverser hors de son corps par vagues irrégulières.
Soudain elle sentit quelque chose s'appuyer contre son dos. Une douce chaleur l'envahit et elle cessa petit à petit de verser des larmes. Elle se retourna et serra son Spiritomb dans ses bras. Il lui jeta un regard qui signifiait : « Ne pleurs plus, je suis avec toi maintenant, tu ne seras plus jamais seule… ». Elle lui sourit et sentit enfin le sommeille arriver. Cependant, un dernier souvenir surgit dans son esprit. Un souvenir bien plus heureux que les précédant. Un tournant de sa vie qui l'avait sauvé des ténèbres… Sa rencontre avec Spiritomb.

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Elle se souvenait de ce jour comme si c'était hier. Cela faisait maintenant un an que ses parents étaient décédés. Sahra était devenue taciturne, ne parlant avec personne et refusant tout lien d'amitié. Chaque jour, après les cours, elle allait au cimetière se recueillir sur la tombe de ses parents. Une tombe vide, vu que ni leurs corps ni leurs Pokémons n'avaient été retrouvés, engloutit à jamais dans les eaux de l'océan.
Elle se souvenait que ce jour là, elle s'était mise à pleurer en silence ses parents à jamais disparu. Ses larmes avaient coulés, inondant ses joues et sa vue, avant de s'écraser sur les pierres à ses pieds. Sahra s'apprêtait à repartir, quand soudain une vive lumière avait jaillit d'une des pierres, à l'endroit exacte où ses larmes l'avait atteinte, au fur et à mesure qu'une fissure apparaissait. Puis une fumée violette s'était échappée de la fissure aux pieds de Sahra, lui arrachant un petit cri de terreur, puis avait pris peu à peu la forme d'un Pokémon. L'ayant déjà vu sur une illustration en cour d'histoire, elle devina qu'il s'agissait d'un Spiritomb, un Pokémon constitué, selon la légende, de 108 âmes qui auraient été scellée dans une pierre, pierre qui était arrivée on ne sait comment dans un cimetière, juste devant la tombe de ses parents… Sous le regard du Pokémon, elle s'était baissée et avait attrapé la pierre en question. C'était bel et bien une clé de voute…Quand à savoir comment elle avait atterrit là…
Pendant qu'elle détaillait la pierre, le Spiritomb regarda la fillette qui l'avait libéré. Il sentit une immense tristesse en elle, et, bien que tout juste libéré de ses centaines d'année de captivité où toutes ses âmes avaient fini par fusionner pour ne finir par crée qu'une seule et même unité, il ne put s'empêcher de partager la tristesse de la jeune fille et de vouloir la consoler. Le Pokémon spectre se matérialisa et se colla contre le ventre de Sahra pour la réconforter. D'abord surprise, elle avait fini par refermer ses bras autours de lui pour partager son étreinte, ne pouvant refuser un peu de tendresse dans son monde de solitude. Ils étaient resté ainsi un long moment, faisant ainsi oublier touts ses malheurs à Sahra. A partir de ce jour, le Spiritomb ne l'avait jamais quittée, un solide lien d'amitié et de confiance s'étant forgé entre eux. La solitude qui obscurcissait le cœur de Sahra fut repoussée, et elle recommença à prendre goût à la vie. Elle s'ouvrit sur le monde, devenant plus sociable, et s'inscrit à plusieurs cours de combat divers, entrainements qu'elle avait arrêtés après la mort de ses parents.
Devenir dresseuse ne l'avait jamais tenté, et elle avait continué ses études, vivant seule avec son Pokémon qui n'avait jamais été dans une Pokéball. Elle avait aussi caché la clé de voute de Spiritomb, car il lui avait fait comprendre qu'il était lié à elle, et que s'il lui arrivait malheur, il y aurait de graves conséquences sur le Pokémon spectre.

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Unionpolis, cinq ans plus tard. Dans une maison où vivaient un couple de scientifiques renommés, dort paisiblement une jeune fille, son Spiritomb serré contre elle.