Smirnoff, 2ème recueil de Domino

« Patisserie empoisonnée… Beignets mortels
-Moui…
-Macarons foudroyants…
-Pas mal !
-Tarte au venin de vipère…
-Classique !
-Clafoutis au curare…
-Bof…
-OH JE SAIS !!.... Le pudding à l'arsenic ! »
(Extrait du dessin animé « Astérix et Cléopâtre »)
On sonna le cor. La cour toute entière accourut. La reine apparut dans ses habits traditionnels. Toute de blanc et mauve vêtue, elle traversait les couloirs remplis de suzerains. Le château était magnifiquement décoré de tapisseries et de murs de pierre sculptée.
-Ma reine !
-Ma reine !
-Oh, ma reine !
Celle-ci sembla lassée de tout ça. Elle rejoignit la salle du trône ou elle était enfin seule avec son mari le roi.
-Oh putain, je te jure ! Tous ces lèche-bottes qui me collent au derche ça me file la gerbe !
-Je sais, figure-toi que j'en reçois une bonne cinquantaine tous les samedis, si tu crois que c'est plaisant ces types qui passent dix minutes d'allocution à te féliciter d'être une telle félicité pour le peuple…
La reine Estelle et le roi Jonathan dirigeaient le pays de Sinnoh depuis de nombreuses années déjà, d'une main de maître. Ils étaient les heureux parents du prince Colin et de la princesse Kate. Le chambellan arriva pour leur porter les nouvelles du jour.
-Chambellan Linus, que nous rapportes-tu ?
L'homme s'avança et lut la missive.
-Alors… A quinze heures, les Amis des Miaouss mettront en œuvre leur complot pour euthanasier tous les Snubbull du village.
-Envoyez l'armée, qu'elle diffuse des répulsifs odorants et tue les récalcitrants avec rage et hurlements… geignit la reine, lassée de ces bisbilles de village.
-La dame dite « Dame au Girafarig Hurleur » s'est éteinte ce matin…
-Bon débarras pour mon sommeil…
-Il n'y aura pas de dessert pour les enfants Michon…
-Ciel… grommela Estelle.
-Et enfin vos chevaliers sont revenus de croisade !
Estelle s'enjoua.
-C'est vrai ?! Chouette, chouette, chouette ! Qu'on fasse entrer mes larb… Euh mes chevaliers !!
Les chevaliers de la reine arrivèrent. En première ligne son frère Etienne, suivi par Kenneth, Norbert et Travis.
-Aaaaaah ! Vous me l'avez ramené ? S'il vous plait dites-moi que vous me l'avez ramenée !!!
Etienne soupira et montra une robe empaquetée.
-KYAAAAH !!! La robe de Cendrillon ! Pour moi toute seule !!! Je vais pouvoir jouer les princesses charmantes !
Jonathan se frappa le front.
-Chevaliers, vous avez sauvé la vie de couple de la reine !! La reine vous en remercie ! Vous pouvez aller boire une choppe au Snack-bar face au château ! C'est votre reine qui paye !!! Cependant ne demandez que de l'eau, votre reine est un peu à sec en ce moment…
-C'est que – Chère sœur et reine vénérée – Nous préfèrerions être payés !
-Ouais !
-C'est clair !
-Parfaitement !
-NON ! Votre reine sait que l'honneur seul est votre récompense !
-Quelle radine… grommela Travis.
-Servir votre reine est votre seule récompense !! Ah oui et n'oubliez pas le bal des chevaliers dans une semaine ! Je vous conseille de trouver une cavalière, sinon je vous jetterais au cachot pour abus de la patience de votre reine !
Les quatre chevaliers frémirent.
-Bien ! Je vous congédie jusqu'à nouvel ordre ! Vous reviendrez à dix-sept heures pour faire ma manucure et mon brushing !
Les quatre chevaliers s'en vont quérir une nouvelle bière au bar d'en face.
-Les gars, dites-moi si je me trompe mais… Elle abuse un peu, la reine, là ! grommela Travis.
-Mais non, elle est même dans un très bon jour ! sourit Norbert. Elle resplendit comme une fleur sous le soleil des landes marines d'Hoenn !
Tout le monde regarda le poète de la bande qui ricana.
-Je prépare mes morceaux de guitare pour le bal, ça me rend tout fébrile !
Les trois autres hochèrent la tête lorsque soudain, ils virent arriver trois femmes dans leur direction, suivies par une troupe d'une quinzaine de femmes.
-Oh non, voilà Dame Linda…
-Dame Judith…
-Et Dame Alice… Elles vont nous réclamer de nouveaux cadeaux ! soupira Travis.
-Je rêve ou la vie de chevalier c'est complètement nul ?! grommela Kenneth.
-Peut-être bien qu'on rêve. Je préfèrerais quand même. Marmonna Etienne.
-Nos héros ! Ce qu'on raconte est vrai ! Vous êtes revenus vivants du pressing du château de Hoenn ?
-Eh bien oui… La robe de la reine est revenue plus belle que jamais !
Le fan-club de Norbert l'entoura promptement si bien que le troubadour se retrouva encerclé par la foule.
-Euh… Mesdames, voudriez-vous être nos cavalières ?demanda Etienne.
-Avec plaisir ! sourit Dame Linda
-Oh oui ! s'enjoua Dame Judith
-Volontiers ! salua Dame Alice
-MAIS A UNE CONDITION ! s'écrièrent les Dames du palais.
Les trois hommes restèrent abasourdis.
-Que vous nous rameniez la Sainte-Trousse à maquillage détenue par le Séphora du Royaume de Kanto !
-Une chacune !
-Ouais !
Etienne, Kenneth et Travis se regardèrent, étonnés.
-Mais attendez… euh…
-Quoi ? Non pas possible Han NON !
-Vous allez nous dire que c'est pas possible ?
-Quelle déception ! Je suis sidérée par votre impuissance !!
-Oh non ! Les hommes sont donc tels que ma mère les décrivait !
Etienne soupira.
-C'est super loin !!
-Chevalier Etienne ! Vous savez que j'ai un enfant de vous chez moi qui réclame son père sans cesse !
-Moi de même j'ai sous ma garde deux des enfants de sieur Kenneth ! geignit Dame Judith.
-Et c'est moi qui suis chargée de payer Sieur Travis ! asséna Dame Alice
Les trois chevaliers soupirèrent et récupérèrent leur quatrième larron couvert de baisers et de fleurs.
-La prochaine fois j'y réfléchirais à deux fois avant de devenir troubadour !
-La prochaine fois on se fait TOUS troubadours !! geignit Etienne.

Les quatre chevaliers partageaient une bière au snack-bar face au château.
-Qu'en pensez-vous ? On doit vraiment aller jusqu'au Séphora ?! s'étonna Etienne accompagné de son fidèle Capidextre.
-On pourrait aussi les empoisonner en leur faisant parvenir du guacamole croupi ! tenta Travis aux côtés de son Castorno.
-Es-tu fou ? Si on les empoisonne, elles vont tomber malade et se plaindre ! Ce sera pire ! soupira Kenneth aux côtés de son Goinfrex.
Tous trois regardaient Norbert qui faisait les yeux doux au barman.
-Tu as tellement de chance !! soupira Etienne.
Norbert se retourna.
-Oh, oui parce que je suis…
-Oui tu es… Le troubadour ! dit Etienne.
-Tu es chargé des arrangements musicaux du bal ! ajouta Kenneth.
-Donc tu n'as pas à trouver de cavalière ! grommela Travis, jaloux
-Eh bien oui…
-Veinard !
-Chanceux !
-Grave !
Norbert ricana aux côtés de son fidèle Hippopotas.

Ils partirent donc pour des terres lointaines à la recherche du Sanctuaire Sephora et de la divine Sainte-Trousse de maquillage avec supplément Rimmel et Fond de Teint.
-Pourquoi ont-elles besoin de toutes ces fanfreluches ?! Ce sont des femmes, elles devraient être belles naturellement si elles étaient si parfaites ! ronchonnait encore Etienne.
-Je crois qu'elles ont besoin de croire qu'elles sont plus belles encore que leur perfection naturelle ! soupira Kenneth.
-Quelle idée vous avez eu aussi de leur faire des enfants ! grommela Travis.
-Oui bon ça va toi hein !
-Nous au moins on n'est pas leurs toutous !
-A propos de toutou, ou est Norbert ?! s'étonna Travis.
-Il a dit qu'il irait se baigner au lac avec une confédération de prêtres en voyage et qu'il nous rejoindrait vite ! admit Etienne.
-Se baigner au lac ?
-Avec des prêtres ?!
-Rassurez-vous je lui ai dit de faire attention aux Krabby ! avoua Etienne.
-Ouf !
-Ouf !
-Manquerait plus qu'on ait un compagnon qui soit castré par un crustacé.
-Une crustacastration ! admit Travis.
-Terrible ! soupira Etienne.

Entretemps au Château, un complot terrible se préparait.
Le chambellan Linus observait le roi et la Reine. Un sourire malsain illumina son visage.
-Mon précieux !!! Je veux mon précieux !!!

Norbert revint de sa baignade.
-C'était super bien ! On y va ?
-On n'attendait que toi ! sourit Travis. Mammochon !!
L'énorme Pokémon porc trainait derrière lui une charrette. Les trois hommes y embarquèrent tandis que Travis monta au sommet du Pokémon.
-En avant mon gros ! Vers le Séphora de Kanto !
Le pourceau partit vers la destination de Kanto.

-Ma reine ! On a fait porter ce plat pour vous !
-Un plat ? Chouette !!
Le chambellan Linus posa l'assiette face à la souveraine tandis que le Roi regardait un match de base-ball qui passait sur le câble.
-Mais je peux pas manger en dehors de mes repas sinon je vais enfler et prendre 50 kilos !! Chériiiiii ?
-Hm ?
-Tu veux bien manger ça pour moiiiiii ? Sinon je change de chaîne et je mets « Hélène et le harem » !
-D'accord…
-Chouette !!
Le chambellan sembla offusqué mais le roi mangea tout le contenu du plat. Le chambellan partit promptement mais le roi Jonathan se mit à tousser, empoisonné par le plat.
-AU SECOURS ! AU MEURTRE !!! ARRETEZ LE CHAMBELLAN !

-Hey ! Nanannanananan !!! Arrête !

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-Quoi ?
Travis était devant le canapé chez les Smirnoff. Estelle avait ses enfants Kate et Colin sur ses genoux, Lucy à ses côtés tenait Charlie, Linda était avec Roland, Judith portait Malcolm et Rachel, et Lionel tenait Léopold. C'est Charlie qui venait de protester.
-Je veux pas que mon père soit un traitre, là ! Va pour une histoire de Noël…
-Encore que je la trouve pas très Noëlique ton histoire, là… marmonna Léopold.
-En plus ! admit Charlie.
-Mais laissez les enfants, Travis est très doué ! sourit Lucy. Bon, comment Lindbergh meurt… décapité ? Enterré vivant ?
Les autres femmes et Lionel regardèrent Lucy, étonnées.
-Quoi ? C'est ça le divorce, mesdames ! Noël ensemble mais pas à ce point là !
-Maman… soupira Charlie.
-Tu ne connais pas ton père aussi bien que moi !
-Je le connais depuis que je suis né ! Et toi ?
Mère et fils se regardèrent, puis Lucy soupira.
-J'abandonne. Continue mais évite de tuer mon mari dans d'atroces souffrances !
-Merci maman ! sourit Charlie.
-J'peux continuer ?! grommela Travis.
-OUI !
-Bon ! Il s'avéra que le chambellan fut disculpé par une lettre anonyme… Envoyée par un mystérieux corbeau.
-Comme le Corboss de papa ? demanda Rachel.
Travis soupira.
-J'peux continuer ?
-Mais c'est comme le Corboss de papa ou pas ?
Travis grommela.
-Un corbeau c'est un type anonyme ! Pas un Corboss !
-Ah bon bah fallait dire par un anonyme alors !
Travis soupira sous les rires des femmes et de Lionel.
-Bref…

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-Pourquoi une lettre anonyme ! Cela ne me suffit pas ! Il me faut un coupable et VITE !!!
-Votre mari est vivant, s'écria le docteur Lionel Maloney, je ne vois pas pourquoi vous tenez tant à faire pendre quelqu'un !
-ON A ESSAYE D'EMPOISONNER MON MARI ! JE VEUX FAIRE PENDRE QUELQU'UN !!!
-Et moi pas ! grommela Jonathan, cloué au lit. C'est moi qui ai été empoisonné, j'ai mon mot à dire nan ?
-Tu ne veux pas au moins savoir qui c'est ?
-… Si mais on ne le pend pas, on le juge tout au plus !
-Oh !

Entretemps, les quatre braves chevaliers arpentaient en Mammochon les collines de Vergamoth en direction de Kanto. Et en chemin, ils furent abordés par une horde de Grolem malfaisants, car en ces temps immémoriaux, les Grolem avaient le don de parole et maîtrisaient l'art satanique.
-Kenneth, avec tes pouvoirs de riche, pourrais-tu contenir la menace Grolem ?
-Malheureusement non… Les Grolem ignorent le pouvoir de l'argent, ils échangent des pierres.
-Et on n'a pas de pierres sur nous ! soupira Norbert.
-Je crois avoir un cousin par ma mère qui s'appelle Pierre ! s'étonna Travis.
-Tu n'as ni parents, ni famille, ni bonniche nègre ! grogna Etienne. N'essaie pas de faire valoir des arguments que tu n'as pas.
-Oui je sais, je suis un enfant de l'assistance publique…
-Tu vas la fermer et nous faire traverser le pays des Grolem sans encombre avec ta truie !
-C'est un mâle et je vous rappelle que vous êtes dans l'axe de sa conduite d'arrivée de popo et de pets !
-Hmph !
Norbert s'empara d'une longue vue.
-Oh-ho ! Oh-ho !! Gorgone en approche !!
-Gorgone ?!
Les trois autres regardèrent dans la direction pointée par Norbert qui désignait une vieille dame qui trainait un chariot.
-Grands dieux !! Une vendeuse à la sauvette !! Elles sont pires que les Grolem !!! hurla Kenneth.
-C'est un cas d'urgence, il faut la détruire !! Scarhino !!
Etienne envoya son Pokémon à corne qui partit détruire le chariot de la gorgone vendeuse de camelotte.
-Hiiiin ! Mes cravates ! Mes Gratte-dos ! Mes pince-nez décoratifs !
-Bon sang c'était juste ! Reviens, Scarhino !
-On arrive à la vallée des Grolem ! annonça Norbert.
-Pas la peine de faire le guide touristique ! soupira Kenneth.
-Vous préfèreriez que je le chante ?

« Les roses sont rouges
Les violettes sont bleues
Nous sommes arrivés
Dans les Grolem, la vallée ! »

Etienne et Kenneth regardèrent Norbert, surpris.
C'est Travis qui osa lâcher la bombe.
-Mais les violettes, c'est pas violet ?!
-Baaaah…
-Il me semble aussi ! marmonna Kenneth.
-On va pas disserter là-dessus ! Une horde de Grolem arrive vers nous !
La horde arriva. Norbert les observa.
-Ils ont un drapeau blanc, ils viennent en paix !
Le groupe soupira de soulagement.
-Attendez !! Ils en changent… Maintenant les Kébabs à la chair d'Osselait sont à Trois pierres et cinq graviers !
Etienne regarda Kenneth.
-C'est de l'arnaque !
-Faut les zigouiller !
-Non, non attendez !! Maintenant ils découpent les Simularbre en rondelles, cinq graviers la tranche !
-Mais enfin Norbert, tu regardes quoi ?!
-« Gravalanch'Kébab » ! C'est un restaurant !
Travis s'offusqua.
-Non ? Ils font ça les Grolem ?!
-Est-ce une forme culinaire reconnue par la reine ?!
Etienne consulta le « Guide de l'exquise nourriture de la reine ».
-Hmmm… Il est écrit que la reine mange à l'occasion des enfants humains mais qu'elle ne saurait tolérer qu'on vende des kébabs hors du royaume. Il est à noter que toute nourriture est cependant mortelle si on la vole.
-La loi c'est la loi !! grogna Kenneth.
Norbert, Kenneth et Etienne sortirent Togekiss, Corboss et Roucarnage. Les trois Pokémon partirent en croisade triangulaire au dessus des ennemis.
-Vibraqua !
Togekiss lâcha une boule aqueuse sur les Grolem adverses.
-Ouragan !!
Roucarnage balança une tornade en rafale sur les Grolem.
-Et Vibrobscur !!
Corboss acheva la tripotée dans un rayon noir. Le Mammochon de Travis passa à travers les hordes en souffrances
-Moi je suis contre la guerre ! sourit Etienne.
-Moi aussi ! C'est horrible tous ces Pokémon et ces gens qui meurent… s'enjoua Kenneth.
-Moi je voudrais un monde sans guerre ! sourit Norbert.
-Moi j'voudrais que l'un d'entre vous m'aide à récupérer ces Kébabs, ils sont peut-être super bons ! grommela Travis.

-LE GRAND TRIBUNAL EST REUNI AUJOURD'HUI…
-Baisse d'un ton, chérie !
La reine regarda son roi devant toute sa cour réunie.
-Quoi ?
-Tu cries, les enfants dorment !
-Oui bon ça va, j'ai fait insonoriser la salle pendant la guerre des Skitty enragés ! Ces chats qui miaulaient…
Jonathan soupira et laissa sa femme parler.
-MOI, Estelle Ludges-Smirnoff, ait été victime de la pire insulte maritale qui soit ! Mon mari a été empoisonné par un plat de Guacamole apporté par le chambellan Linus ! Qu'avez-vous à dire pour votre défense, Mr Linus ?
-Qu'avec Carrefour je positive ? Que Kiabi c'est la mode à petit prix ?
Un prêtre se leva soudain.
-Blasphème !
Estelle tapa sur une table avec un maillet.
-SUFFIT ! Ce n'est pas le procès des épiceries commerçantes ni de la religion ! Il s'agit de savoir si le Chambellan doit être puni pour avoir apporté du guacamole qui a voulu me tuer ! Doit-on pendre le chambellan ou le guacamole ?!
La salle en discuta. Une grosse dame se leva.
-En fait cette histoire nous donne faim… Pourrions-nous avoir du guacamole ?
-Empoisonné ou pas ? demanda la reine.
-J'hésite…
-Je peux dire un mot ? soupira Jonathan.
-NON ! Tu te tais ! Je suis la reine, tu es le roi, dans Reine il y a plus de lettres que dans roi !
-Comme tu veux chérie… Comme tu veux…
Les chevaliers entrèrent dans la salle du tribunal.
-AAAAH VOUS AVEZ MA TROUSSE ???
-Oui ! Et nous avons aussi des révélations choquantes à faire ! informa Etienne.
-Ah bon ?
-D'abord, laissez-moi mettre un pantalon !

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-Ce sera répété à Etienne, Travis ! grommela Linda
Mais Charlie, Léopold, Malcolm et Rachel rirent gaiment à cette boutade.

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-…Mais surtout je constate avec effroi que Dames Linda, Judith et Alice n'ont pas été tuées par mon Guacamole empoisonné !
Un grand « HAN ! » secoua la salle. La reine chercha tout de suite à se faire remarquer.
-Hi-Han !! Comment ce guacamole m'est arrivé presque dans les mains dans ce cas là ?!
Les trois dames en question se levèrent.
-Eh bien nous avons bel et bien reçu le guacamole envoyé par coursier.
-Mais une analyse toxicologique faite avec un Spoink et deux pots de moutarde ont démontré…
-… que ce guacamole était coupé à l'estragon !
-TOUT s'EXPLIQUE ! Mon Johnny a toujours mal digéré l'Estragon !
-Alors on m'a enlevé 40 centimètres d'intestin pour rien ?! s'étonna Jonathan.

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-C'est ainsi que le royaume – et le chambellan – ont été sauvé de la vindicte de la reine et que le monde fut reparti pour cent ans de ténèbres. FIN !
Les mères accompagnées des enfants ainsi que Lionel regardèrent Travis, hébétés.
-C'est une drôle d'histoire de Noël… constata Estelle.
-Je suis bien contente de ne pas être dedans ! soupira Lucy.
-Moi je suis surtout contente que Roland ne soit pas en âge de tout comprendre ! soupira Linda.
-C'est quoi Guacamole maman ? demanda justement Roland.
-C'est rien mon chéri…
-J'ai trouvé ça sympathique moi… Malcolm s'est endormi en plus ! ricana Judith en réveillant son garçon.
-Travis, je te déconseille quoi qu'il en soit d'écrire des bouquins ou de publier ça sur Internet, c'était affreusement décousu ! sourit Lionel.
-Ah oui !
-Tout à fait !
-Epargne ça à la littérature !
Jonathan entra, surpris.
-Mais qu'est-ce que vous faites encore là ?
Les enfants regardèrent vers Jonathan.
-Mais enfin dépêchez-vous, le Père Noël vient de passer !
-Oh chouette ! cria Léopold.
-Ouaiiiis !
Les mères, pères et enfants se ruèrent vers le salon. Jonathan approcha de Travis.
-Y'a Etienne qui veut te voir dans le garage.
-Après la remise des cadeaux ?
-Ouaip.

Travis entra dans le garage.
-Tu voulais me voir ?
Etienne hocha la tête.
-Tu es au courant qu'on a acheté une nouvelle voiture ?
Travis acquiesça.
-Oui… Un peu, j'étais là quand tu es revenu avec l'Espace…
-Eh bien… Je te donne l'ancienne voiture !
Travis s'étonna.
-Tu déconnes ?
-Non, voilà les clés. Une fois que tu as passé le permis, elle est à toi.
Travis sourit.
-M… Merci… Merci beaucoup !
-Tout se passe bien à l'intérieur ?
-Oh oui je leur ai raconté une histoire en attendant que le père Noël passe…
-Hm. Te connaissant ça devait être salé !
-Noooon ! Moi, oser ça ? Jamais !