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Poket Warrior de King Sletters IV



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Informations

» Auteur : King Sletters IV - Voir le profil
» Créé le 15/12/2002 à 20:41
» Dernière mise à jour le 15/12/2002 à 20:41

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Commando n°1
Lors de la bataille, il y avait eu assez peu de perte pour nous permettre de partir quelques jours plus tard. Après avoir enterré les morts, nous partîmes en direction d'une île plus au sud. Cette île était en fait le flanc d'un volcan, éteint depuis plus de deux mille ans. Ce n'était pas rien, mais avec les volcans, mieux vaut être méfiant. Nous devions retrouver un groupe de soldats éclaireurs, les Nostenfer. Mais une fois sur les lieux, le groupe tarda à arriver. Et comme il n'arrivait toujours pas, nous nous remîmes en route. Nous commençâmes à explorer l'île. Mais de l'autre coté, un spectacle terrifiant s'offrit à nous. Alors, que nous étions à flan de montagne, nous vîmes un champ de bataille ravagé. Des cadavres de Nostenfer couvraient le sol. Des drapeaux, boucliers et épées inconnues couvraient le sol ainsi que quelques Alakazam. Les cadavres étaient à moitié enterrés par le sable que portait le vent. Pas un bruit, pas un mouvement, pas un pas. L'armée était stationnée devant le spectacle terrifiant. Après quelques minutes qui semblèrent des heures, Moi et les autres Nidoking, nous descendîmes en bas. Nous commençâmes à ramasser les Nostenfer. Les armes ennemies semblaient les avoir durement atteint. Mais pourtant, Nostenfer étant très rapide, peu de choses auraient pu le rattraper. La seule chose connue qui aillent plus vite était les Insecateur. Mais tout le monde savait que les Insectes étaient au nord, dans les montagnes, aux prises avec les psy. Il fallait donc que quelque chose d'invisible ou de très éloigné ait touché ces malheureux pokémon.Soudain, comme nous avions enterré la plupart des Nostenfer, un petit tas de terre bougea. Nous nous y précipitâmes et creusâmes. Un Nostenfer visiblement enterré vivant par une projection de terre s'extrait péniblement du sol.
- S'il vous plaît, chuchota-t-il, allez aux ruines de Celadopole, c'est là qu'ils ont mis le mortier. S'il v-o-u-s p-l-a-it...Il expira. Nous étions regroupés autour de lui. La nouvelle se répandit à la vitesse de l'éclair : un mortier, les psy avaient un mortier. Le cauchemar ne faisait que commencer. Nous revîmes sur le continent, accablé par cette nouvelle. Mais le devoir nous dictait de venger nos morts au péril de notre vie. Aussi, étions-nous déterminés à exécuter la requête de Nostenfer. Nous prîmes le chemin de Celadopole. Il n'y eut rien de particulier pendant le trajet. Mais une fois à un ou deux kilomètres de la ville, nous entendîmes de puissantes détonations. L'ennemi testait visiblement son mortier.Comme aller plus loin était une folie pure, nous décidâmes de passer la nuit ici. On plantât les tentes et comme la nuit était déjà tombée, on s'endormit vite. Le lendemain matin, les repérages balistiques montraient que le mortier, s'il avait une taille raisonnable, se trouvait au centre de la ville. L'assaut, décidé au trois avril, arriva trop vite à mon goût. En plus, nous, les Nidoking, nous devions nous trouver en première ligne et donc être les plus exposés. Le jour arriva malheureusement. Nous nous mîmes tristement en ligne devant le mur qui entourait la ville. La trompette sonna la charge. Nous passâmes à travers le mur et prîmes les Psys par surprise. Malheureusement, ils étaient de loin supérieurs de par leur type. Après une demi-heure de combat à notre avantage, l'adversaire, remis de sa surprise, fondit sur nous tel un rapace déchaîné. Tout le monde pris la fuite, excepté moi et les autres Nidoking. Nous étions en première ligne, donc, si nous prenions la fuite, nous serions fatalement rattrapés et exterminés. Toutefois, nous reculions lentement. Après encore quelques minutes, deux Smogogo arrivèrent et vomir une grande quantité de poison. L'ennemi fuyait ce gaz tandis que nous y étions insensibles. Nous pûmes donc fuire. La bataille avait été un échec total. La colère de nos généraux n'avait d'égale que la notre. Et ce n'est pas peu dire. La ville avait été percée, mais nous avions fuit et nous n'avions même pas pus voir le mortier. Mais lui maintenant, il devait être tourné vers nous. Un plan fut établi. Quatre commandos furent créés pour l'opération. Celui des Arbok, le deuxième, qui devait surgir derrière l'ennemi pour le faire fuire dans une grande tour que nous avions repérée au nord de la ville. Celui des Smogogo, le troisième, qui avait pour missions de monter au sommet de la tour et de cracher d'énormes quantités de poisons pour nettoyer la tour. Le quatrième, regroupait à peu près toute l'armé et avait pour mission de charger. Le premier, celui des Nidoking dont je faisais partis, devait monter dans la tour après le lavage au poison pour exterminer les derniers survivants. L'assaut fut très compliquer. Au coup de trompette, le commando numéro quatre sauta sur l'arrière de l'ennemi, transformant son arrière en avant et vice et versa. Puis, les Arbok bondirent devant l'ennemi (c'est à dire derrière) pour le faire fuir. Ce qui fut fait. Enfin, les Smogogo, envoyèrent le poison. La tour fut rapidement pleine de ce gaz. Du haut d'une colline proche, le premier commando avait observé la bataille. Et c'est là que je l'aperçut. Un mortier gros comme quatre Nidoking. Une pièce formidable de bronze décorée d'or. Mais l'heure était à la bataille. Nous descendîmes vers la tour. Puis, après en avoir eu l'ordre, nous y pénétrâmes. L'air était chaud, humide, sombre, une atmosphère pesante régnait. Nous prîmes les escaliers, inspectâmes chaque étage, sans trouver de victime. Puis, les derniers furent peuplés de centaines de cadavres. Plus de trace de vie. Seuls des morts. Les Alakazam succédèrent au Kadabra. Des caisses de pokéballs, de vitamines, de potions. Enfin, le dernier étage. Nous étions à une bonne vingtaine de mètres du sol. Une immense faille dans le mur couvrait plusieurs étages et elle était assez large pour que je puisse tomber. Nous fîmes le signe de la victoire : nous déployâmes un grand foulard rouge. L'allégresse éclata. Nous avions vaincu une armée, pris une place forte, et gagné un mortier.
Mais nous nous reposâmes sur nos lauriers. Un mois passa. Tandis que nous étions inactifs, l'ennemi s'était remis de sa défaite. Nous n'allions pas tarder à sentir le poids de notre faiblesse. Quatre jours après le premier juin, un brouillard épais tomba sur les ruines de Celadopole. Nous comprîmes, mais bien trop tard, que la bataille serait fatale. Quelques heures passèrent. Puis, un grand cri venant du haut de la tour nous fit sursauter. Nous nous retournâmes juste à temps pour voir un Ectoplasma tomba par terre sans bruit, les yeux brouillés. Une grande foule de psy dévala alors les collines autour de nous et se précipitèrent vers nous. Les combattant se heurtèrent avec une telle violence que les premiers rangs de chaque armées furent projetés au sol. De grandes vagues psy traversait le terrain, nous renversant. Heureusement, nos carapaces de Nidoking étaient assez puissantes pour y résister. Voyant que les ondes mentales étaient inefficaces, les Kadabra, Alakazam et les Hypnomade sortirent de longs poignards à lame ondulée. Malheureusement pour eux, nos cornes étaient autrement plus efficaces. Ce ne fut qu'une guerre éclair. Les lignes ennemies furent enfoncées sur tout le front. Ce fut une débandade totale. Mais la bataille avaient eu des effets néfastes sur l'armée. Tiens, moi par exemple : j'avais reçu deux coups de poignard : vingt-deux points de sutures à vif. Une épreuve dont tout le monde se passerait bien. La bataille nous avait au moins ramener à l'ordre. Nous, les Nidoking, traînant le mortier, nous suivions le reste de l'armée. Nous dirigions vers Safrania, à l'est. Arrivé à un grand bâtiment par laquel passait la route vers Safrania, nous nous redîmes compte que le mortier ne passait pas par-là. Il fallut donc, grâce à des explosifs, agrandir les ouvertures. Mais quand ce fut fait, le spectacle de la ville détruite présentait un autre agrément : les cadavres de l'armée impériale poison. Rien ne vivait. Un nuage de gaz toxique restait cloué au sol. De Kadabra, Alakazam et autres Psy gisaient aussi au sol. Rien n'aurait pu anéantir autant de soldats. Mais on s'aperçut aussi que les cadavres étaient irradiés et que de grandes ondes se dégageaient du lieu où, visiblement, une terrible explosion avait eu lieu. Nos premiers soucis furent d'enterrer les morts. Mais enterrer 20 000 soldats n'étaient pas une mince affaire. Quand ceci fut terminé, on chercha ce qui avait fait autant de dégâts. Rien de pokémon n'aurait pu faire cela. C'était une machine humaine qui avait causé ces ravages. Heureusement que les humains avaient déserté Kanto, ils auraient eu du mal à croire ce qu'ils auraient vu ici. Les hommes étaient partis parce qu'ils cherchaient de meilleurs endroits pour construire leurs châteaux forts. Quel retour en arrière !Un matin, une Nidoqueen chercheuse réussi à prouver quelque chose de terrifiant : L'explosion était due à une bombe atomique. Nous les Pokémon, rejetions assez de radiation négative pour résister aux radiations d'une bombe atomique, mais le souffle de celle ci pouvait largement brûler note face, nous exploser ou nous pulvériser les organes vitaux.