Pokébip Heroes Gijinka! de Sylonor

Biiip! Biiip!
le réveil sonna fort désagréablement. Togekisu écrasa d'un poing frustré le pauvre appareil qui sembla s'étrangler entre deux bips.
-Ouahhh... gneinquoi? keskispass? fit le garçon qui revenait juste du pays de Darkrai (comprendre le pays des rêves)

Togekisu se leva de son lit, ses cheveux blonds encore en bataille, et amorça son petit déjeuner. Il posa, ou plutôt, il laissa tomber bruyamment ses fesses sur son tabouret, et versa dans son bol un peu de café, froid, oui, mais préparé la veille! Puis il plongea son visage dans le récipient pour boire.
-Ohhh, du café!

Puis, quand il eut fini, il se laissa glisser de sa chaise jusqu'à sa douche.
De l'eau chaude coula de la pomme sur le corps dénudé de l'adolescent. Ça le réveilla:
-Ahhh bonne douche! (oui, c'est le genre de phrase que tout le monde dit le matin!)

Puis, quand il fut propre, il s'habilla: son T-shirt blanc avec des triangles rouges et bleus, un pantalon bleu en jean et des baskets de la marque Nike-jask (courez plus vite que le vent!)

Après ce réveil comme les autres, il descendit l'escalier qui reliait sa "case" directement au plancher des écrémeuhs. Il inspira fortement l'air gla-glacial du matin et lança:
-Ahh! encore une bonne journée qui s'annonce!
Et il partit dans le froid et la bonne humeur. Oui, il n'avait mit qu'un T-shirt, mais sachez qu'un héros de fic' humoristique n'a jamais froid!
Il marchait, donc, sur le sol de la campagne (la boue) car il habitait la campagne. Les champs de blé baignaient à peine dans le faible soleil du matin qui se lève.
-Pourvu que j'arrive pas en retard à l'école!...pensait le garçon. Son corps élancé dessinait son ombre sur le sol détrempé.

Il arriva une heure et demie plus tard, les chaussures couvertes de gadoue, lui tout rafraichi par ce froid matin d'automne, au lycée.

(en raison de la censure de l'éducation nationale, nous ne pouvons pas assurer la description des cours de Togekisu. Merci de votre compréhension et bonne suite de lecture!)

Il faisait nuit. Togekisu sortit de son lycée (pardon, son bagne) à la couleur rouge brique, qui rend tellement mieux à la lueur orange des lampadaires, dans la petite ruelle "Madeleine du Bocage", vous savez, ces petites ruelles qui donnent plus tellement envie d'y passer, la nuit tombée...
-Ohhhh je suis fatigué... et puis j'ai toujours trop de boulot. Tiens, c'est énervant les devoirs...

Soudain, il entendit des bruits.
-Tiens, c'est quoi ce bazar? ça vient de cette petite ruelle...
Il jeta un coup d'oeil dans la rue sombre.
Un groupuscule de gens peu commodes et irrespectueux (Ou une bande de racailles) s'en prenait à une jeune fille.
-Ouah, allez les gars, on se la *****!
-Mais arrêtez! lâchez-moi! criait la jeune fille en se débattant dans les bras du plus grand, un gars intimidant au crâne rasé.
-Oh! fit Togekisu, mais qui sont ces c*****? Je vais leurs flanquer une bonne leçon (ça c'est le texte d'un comédien de seconde zone)

Ni une, ni deux, il jaillit de sa cachette et lança:
-Hé! pourquoi vous faites ça?! Lâchez-la, elle ne vous a rien fait!
-Ohh, c'est son fiancé!
-Ah ah ah ah ah !

Togekisu, vexé:
-Ohhh mais je vais pas vous laisser faire ça, hein! non mais ho!
-Ah ouais, et tu vas faire quoi, cousin?

Pas de réponse, mais le jeune adolescent se jeta sur les racailles (héroisme ou pure folie). La jeune fille aux cheveux bruns profita de la pagaille pour s'enfuir.
Pendant ce temps, une ombre observait la scène.
-Mhhh, je me demande s'il est l'élu...
L'ombre coula le long du mur et rampa jusque derrière une poubelle (y'a toujours des poubelles dans ce genre de rue)

Les délinquants avaient plaqué Togekisu contre le mur et le frappaient.
-Tiens! mange ça, *******

Soudain, dans un élan, Togekisu se mit à briller de mille feux.
-Ooahhhhhh!
L'effet visuel effraya les racailles:
-Mais c'est quoi ce bordel?

L'ombre, surprise, réfléchit un instant:
-Ah? ça ne peut vouloir dire qu'une chose... c'est bien lui! Enfin!

Togekisu fanfaronnait dans son éclat de lumière:
-Alors, on fait moins les malins, hein!
Soudain, des sphères d'éclairs noirs fusèrent de l'ombre, semant encore plus la panique dans les esprits des jeunes délinquants. Et d'un seul coup, ils s'évanouirent tous!
-Hein? c'est moi qui ait fait ça? se demanda Togekisu.
-Non, mais bientôt tu pourras!
L'ombre se matérialisa devant le garçon. Un homme de la vingtaine, les cheveux longs et noirs, avec un grand manteau noir qui lui descendait jusque sur les cuisses et des lunettes noires, se tenait à présent devant notre héros:
-Bonsoir, Togekisu
-Heiiiin? mais qui t'est toi?

To be continued...