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Les Chroniques des Univers: [Tome 2] La voie des Elus de imhotep43



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Informations

» Auteur : imhotep43 - Voir le profil
» Créé le 30/11/2008 à 13:39
» Dernière mise à jour le 01/03/2009 à 17:35

» Mots-clés :   Hoenn   Présence d'armes   Science fiction   Sinnoh

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Chapitre 10: Parfum Passion
Nous arrîvames finalement tous à Féli-cité. Silver fut le premier à me féliciter d´avoir réussi à le téléporter sans laisser une jambe ou un de ses bras en arrière par erreur...

"En même temps, Silver, ca fait presque cinq mois que je fais ça tous les jours. Alors je commence à avoir l´habitude..."

Silver semblait néanmoins ravi. Ma foi, si j´arrivais à le rendre heureux alors qu´il avait perdu un de ses aïeuls... C´était tant mieux.

Nous entrâmes dans les bâtiments. Joris était toujours fidèle au poste. Je m´aperçus d´ailleurs qu´il était plus de neuf heures du soir. Nous avions passé presque cinq heures dans la grotte d´Omagua ? Ca me paraissait à la fois étrange et tellement inutile à remarquer... Ce n´était pas la première fois que des choses bizarres se passaient autour de moi, et ce ne serait certainement pas la dernière.

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"Joris, vous êtes encore là ?
-Oui, Lilian, j´avais quelques dossiers à classer et... Oh, mon Dieu, Silver, vous êtes blessé ?
-Rien de grave, rassura l´intéressé, j´ai la chance d´avoir une infirmière très douée à mes côtés, rajouta-t´il en parlant d´Aurore. Il faudra d´ailleurs que je pense à changer de vêtements, j´ai comme l´impression que j´aurais du mal à rattraper celui-là.
-Vous avez trouvé quelque chose ? demanda la standardiste curieuse.
-Quelque chose qui ressemblait à un CD, mais je pense que c´était juste le déclencheur du piège dans lequel Silver a failli y laisser un bras... Par contre, notre guerrier s´est trouvé une épée du tonnerre de Dieu."

Silver n´était pas peu fier de montrer son trophée, qui était à près tout la seule chose qui lui restait de son aïeul décédé. Joris resta sur le derrière de voir l´épée. Il était vrai que je n´avais pas pris le temps de l´admirer durant le combat, mais le manche était sculpté avec la plus grande finesse, et la lame faisait une courbe aussi harmonieuse que l´arme était dangereuse. Ce qui n´était pas peu dire.

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"Magnifique, mais où avez vous trouvé une telle merveille ?
-J´aimerais bien vous répondre, Joris, mais je devrais vous tuer avec ensuite."

Un peu vexée, la secrétaire ne prit cependant pas celà trop mal.

"Je peux la toucher ?
-Si vous voulez, fit Silver, mais pas sur le tranchant, elle a déjà prouvé qu'elle était dangereuse."

A son contact, une décharge électrique parcourut le doigt de Joris.

"C'est une lame magnifique fit-elle en retirant son doigt. Mais le message dessus est incompréhensible.
-Il date de plus de mille ans. Mais je peux vous le traduire.
-Ne vous inquiétez pas pour ça, je fais souvent des mots croisés alors j'ai trouvé toute seule.
-Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, Joris, fis-je intrigué."

Elle prit alors un papier et recopia les motsgravés sur la lame de manière très particulière.
Es
Xilita
Ceronacas
Altica
Legicasas
Itu
Beroca
Uticapa
Ridopas.

"Quoi, ne me dites pas que vous n'aviez pas vu ça ? Les initiales de chaque mot forment..."

En effet, nous étions passés à côté d'un gros truc. La lame d'Omagua avait un nom. Elle s'appelait Excalibur.

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Toute fière de s'être montrée utile, Joris reprit son travail premier tout de suite derrière alors que nous étions encore sous le choc de la révélation.

"Au fait, nos agents ont ramené la personne que l´on croit être l´élue des plantes, elle vous attend dans son appartement.
-Elle est au courant du pourquoi du comment ?
-Non, elle croit qu´elle est là pour rencontrer un vendeur de fleurs rares.
-Un vendeur de fleurs rares ? Vous pouviez pas faire plus dur ? demanda Antoine.
-Désolé, mais j´ai du improviser pour l´appâter.
-Pas grave Joris. Faites moi le plaisir de rentrer dormir chez vous. Vous avez déjà bien travaillé pour aujourd´hui."

Acquiesçant, elle nous salua, prit sa parka et repartit pendant que nous nous dirigions dans l´ascenseur.

"Tu l'as embauchée pour quoi déjà ? demanda Antoine.
-Pour qu'elle se contente d'organiser nos plannings et de mettre de l'ordre dans tout ce qui est administratif. Mais là, je dois avouer que j'ai bien choisi la personne.
-J'arrive pas à croire qu'on soit passé à côté de ça, fit Aurore, pourtant c'était sous nos yeux.
-On a tous envie de se dire qu'on est passé à côté de quelque chose en ce moment. Je crois qu'on attire tous les objets les plus puissants de la planête. On en trouve bien plus ici qu'ailleurs, mais peut-être que des objets plus importants encore se cachent ailleurs.
-En parlant d'objets, tu penses vraiment que ce CD était juste un piège ? me demanda Aurore.
-Je n´en suis pas sûr, mais je ne vois pas comment ça pourrait être un vrai CD, même pour un Porygon-2. On a observé que peu de logiciels fonctionnels sur des Porygon-Z, et la plupart d'entre eux étaient remplis de virus qui rendaient le Pokémon incontrôlable, répondis-je. Je le passerais à Arno une fois que nous aurons vu notre nouvelle invitée, on ne sait jamais. Enfin, si Silver n'y voit pas d'inconvénients..."

Encore pensif, l'élu d'acier daigna cependant répondre.

"J'ai vu passer des centaines de versions de ce CD douteux, son nom veut d'ailleurs tout dire à mon avis. Toutes auraient rendu Software complètement dingue si je les avais utilisées. Alors je préfère qu'Arno y jette un oeil en effet.
-Merci. Je suis sûr qu'il sera ravi de travailler là-dessus. Ah, un dernier détail.
-Oui ?
-Je sais que toutes les femmes ne sont pas des chochottes et ne s´évanouissent pas à la vue du sang, cependant si tu pouvais...
-Je me change dès que je sors de l´ascenseur, je pose mes affaires dans mon appart´ et je vous rejoins, si c´est ce que tu veux dire...
-Merci, et si tu pouvais aussi laisser ton épée dans tes appartements, ca m´arrangerait."

Silver semblait répugner à l´idée de laisser son héritage seul.

"Ne t´inquiète pas, l´immeuble est gardé, et personne ne viendra te la voler."

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L´ascenseur s´ouvrit, et Silver consentit finalement à laisser son épée alors que nous nous dirigions à la rencontre de l´élue des plantes.

"Je suis le seul à trouver bizarre qu'Excalibur, qui est une légende moyenâgeuse d'Europe et Eldorado qui est plutôt sud-Américaine se croisent au même endroit ? Sans parler du CD, demanda Antoine.
-Tu oublies qu'on parle du peuple qui a créé la flûte azurée. S'ils ont autant voyagé que l'a dit le guerrier, alors il est fort possible qu'ils aient fait cadeau au peuple qui les a accueilli d'une copie d'Excalibur. Et c'est cette copie qui a donné naissance au mythe. Je ne serais qu'à moitié surpris que Merlin soit en réalité un des habitants d'Omagua.
-Dans ce cas-là, ca veut dire que si ces armes ont un pouvoir quelconque, il y'a une copie de plusieurs d'entre elles dispersées à travers le monde.
-Excalibur n'est rien sans le pouvoir de Silver. Juste une lame de bonne facture. Mais il se peut qu'il y'ait d'autres objets chargés de pouvoirs qui pourraient se retourner contre nous, en effet"

Antoine et Aurore me suivaient bien sagement. Je compris pourquoi quand je m´aperçus que, vu que j´étais devant, c´est moi qui dus frapper à la porte (Ah bravo, on voit l´amitié les gars...)
Après avoir un peu hésité, je toquais finalement.

"Qui est-ce ? demanda une voix pleine de féminité.
-Bonjour, fis-je à mon tour en improvisant, je suis le responsable de la section plantes rares et...
-Ah, c´est pas trop tôt, répondit la voix un peu agacée."

La porte s´ouvrit.

"J´ai failli attendre."

Face à moi, se tenait une jeune fille, qui semblait légèrement plus vieille que moi, qui portait encore son tablier de jardinière. Malgré cet accoutrement un peu brut de décoffrage, elle était de loin la plus belle des personnes que j´avais vu dans ma vie. Sa chevelure brune aux reflets châtains se meuvait presque par magie dans une grâce étonnante. Malgré son impatience assez visible, elle nous sourit par politesse. Et quel sourire ! Même un mort se mettrai au garde-à-vous pour avoir le plaisir de lui faire face. Heureusement pour moi, j'avais trop la tête embrouillée par tout ce qui venait de nous tomber dessus pour y prêter vraiment attention. Sinon, je crois que je serais bêtement resté à la regarder en bavant comme... à vrai dire, comme le faisait Antoine à cet instant précis.

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Aurore le rappella à l´ordre d´un coup de coude dans les côtes. Quant à moi, je reprenais le fil de mon dialogue, sans toutefois pouvoir détacher mon regard de ces yeux verts, dans lesquels on se noierait presque tellement leur couleur était pure.

"Désolé pour le retard, nous avons été retardés par une affaire importante."

La jeune fille semblait dubitative.

"Vous êtes un peu jeunes pour avoir l´air d´experts en plantes rares."

C´était maintenant qu´il fallait être persuasif ou bien, elle nous laisserait en plan comme les imbéciles que nous étions.

"Si je me fie à ce que mes assistants m´ont dit de vous, vous avez aussi attaqué de travailler avec les plantes très jeune."

Ma réponse sembla la satisfaire car sur ses lèvres se dessina un nouveau sourire à ravager les coeurs.

"Pas faux, désolé si je suis un peu agressive, mais j´ai travaillé toute la journée et je n´en peux plus.
-C´est tout naturel, excusez-nous encore pour ce retard.
-Rien de grave rassurez-vous, mais entrez donc, je m´appelle Iris."

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Nous entrâmes donc dans ce qu´elle considérait certainement n´être qu´une simple salle de repos typiquement professionnelle, alors que notre but en rentrant était de la convaincre qu´elle serait bientôt ici comme chez elle.

"Je vais être franche avec vous, fit Iris, j´ai hâte de voir ce que vous m´apportez comme merveilles. Ma patronne à Floraville sera sûrement ravie de pouvoir ajouter quelques perles rares à son étalage."

Je soupirais, il allait bien falloir lui enlever ces illusions de la tête. Manifestement, elle perçut mon désarroi.

"Que se passe-t´il, un problème avec les plantes en question ?
-Non, non Iris, expliquais-je, il n´y a aucun problème avec les plantes,... et je vais être franc aussi avec vous...
-Oh, allons, j´ai pas l´âge d´être ta mère, je t´en prie, tutoies-moi...
-Soit, mais je suis sûr qu´on va en revenir à des rapports très formels quand je vais te dire que je n´ai aucune plante à te vendre."

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Iris ne sembla pas comprendre. Elle chercha une explication logique à la situation.

"Comment ça, vous n´avez pas de plantes ? Je me suis trompé d´endroit pour le rendez-vous ? Ce n´est pas la société Alliance ?
-Si si, mais en fait, si nous t´avons fait venir ici, ce n´est pas pour des graines. Désolé de t´avoir mené en bateau, ce n´était pas mon idée.
-Mais, dans ce cas, expliquez-moi ! fit-elle avec un ton qui commençait à se hausser. Vous êtes encore un de ces tarés de la mode qui veulent me prendre en photo pour un de leurs magazines d´anorexiques ? J´ai dit non à tous, et ce n´est pas vous qui allez me faire changer d´avis."

Il était vrai qu´elle avait le potentiel pour faire plusieurs couvertures à elle toute seule. Mais...

"Ce n´est pas pour ça que nous t´avons amené ici. Je tiens tout d´abord à te dire que tu es libre de partir quand tu veux. Mais j´espère que vu le temps que tu as passé ici, tu voudras peut-être avoir une explication, aussi loufoque soit-elle."

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Je commençais à lui parler de l´Alliance, de la couverture que nous faisait la société qui était dans les étages. Lorsque je m´attaquai à nos histoires d´élus, elle commença franchement à me prendre pour un barge.

"Et je pense que, comme nous, tu as des pouvoirs très spéciaux."

Iris craqua à ce moment.

"Non, mais ça va pas dans ta tête ? Où es-tu allé cherché ces histoires abracadabrantes. Je me tire de cette maison de fous..."

Sitôt dit, sitôt fait, elle empoigna son sac et se dirigea vers la porte.
En l´ouvrant, elle tomba nez à nez avec Silver qui s´apprêtait à frapper. Elle eut un moment d´égarement, ainsi que le jeune homme, lorsque leurs regards se croisèrent. J´aurais été joueur, j´aurais parié sur un coup de foudre entre les deux. Mais Iris reprit très vite ses esprits.

"Et toi, fit-elle à l´attention de Silver, tu es aussi un de ces fous à lier qui croit contrôler les éléments ?"

Silver était un garçon bizarre quand il le voulait, mais ca pouvait s´avérer bien pratique parfois.

"A vrai dire, l´acier n´est pas à proprement parler un élément selon la conception aristotélicienne. Mais il est vrai que je le contrôle. Celà dit, pour des yeux comme les vôtres, je pourrais bien essayer de contrôler le vent si ca pouvait vous rendre heureuse."

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Je me retenais de lâcher un soupir de soulagement. Ca,... ca, c´était envoyé. Il y´avait tout à la fois. De l´humour, du charme, de la culture... Iris semblait douter, et ce coup-ci, il était sûr qu´elle avait trouvé quelque chose dans le regard de Silver, et qu´elle s´était elle aussi noyée dans une mer d´argent en le cherchant. Cependant, si je brisais ce fragment d'éternité, je perdrais le bénéfice de ces quelques dixièmes de secondes que notre ami nous avait apporté. Utiliser mon pouvoir me rendit mon sérieux.

"Iris, avant de partir pour toujours, jette un oeil à ça."

Dans ma main, j´avais réussi à former une boule d´énergie et j´y avais mis le paquet pour impressionner notre invitée. Des faisceaux arc-en-ciel se déplaçaient dans la boule et des radiations colorées illuminaient l´intérieur, éclipsant presque la lumière que fournissaient les ampoules. Jouant le tout pour le tout, je la lançais sur Iris... avant qu'elle disparaisse à quelques centimètres de son visage, dans un courant d'air qui fit voleter ses cheveux.

"T´en penses quoi, Silver, fis-je sans me décontenancer, c´était comment la démonstration ?
-Hormis le fait que tu as peut-être fait peur à cette charmante demoiselle en lançant ta boule sur elle, c´était parfait."

De bon coeur, nous éclatâmes de rire tous les deux alors qu´Iris semblait changer d´avis du tout au tout.

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La jeune fille se posa sur le divan, presque anéanties, les yeux rougis (mais sans doute était-ce des larmes de joie), et s´adressa à nous:
"J´espère que ce n´est pas du trucage, parce que ce que le secret que je m´apprête à vous révêler, je le garde sur moi depuis ma naissance, il y´a dix-huit ans."

Ainsi notre invitée était-elle effectivement plus vieille que nous. Je n´étais pas si nul en filles finalement.

"Toute petite, j´ai appris à faire des choses que mes parents ne comprenaient pas. Au début, ils croyaient juste que c´était mon imagination de petite fille. Et puis, j´ai commencé à me passionner pour les plantes. Là encore, ils ont juste cru que j´avais la main verte... Et puis un jour, tout a basculé."

Hormis l´histoire de la main verte, c´était mot pour mot ce que j´aurais pu dire pour expliquer ma situation.

"Le jour de mes seize ans, mes parents m´ont offert une plante sublime. Je ne me rappelle plus trop ce que c´était... Et puis, un grand incendie s´est déclaré dans le coin. Nous étions en pique-nique et la région était très herbeuse. Tout brûlait à une vitesse affolante. Le seul moyen pour nous de nous en sortir était de prendre le feu de vitesse en alumant des contre feux. Mais nous n´avions pour tout comburant que cette petite plante."

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Le regard d´Iris sembla changer à nouveau, elle se perdait dans ses pensées...

"Et alors, j´ai posé ma main sur la plante.... Et elle a grandi, grandi... Démesurément. Les pétales devaient faire la taille de mon pouce, et ils sont devenus plus grands que moi. On a dispersé les pétales en cercle, et mon père n´a plus eu qu´à allumer ce contre-feu avec son briquet pour qu´on soit sauvé. Du moins, c´était ce que je croyais."

Elle semblait en proie à une grande agitation mentale, il fallait que ça sorte... Quelles qu´en soient les conséquences.

"La plante dégageait des vapeurs toxiques, et la chaleur se faisait de plus en plus forte. Mais tout à coup, j´ai senti quelque chose changer en moi. Je ne m´étouffais plus avec le gaz, je l´inhalais sans aucun problème. Je sentais des fourmillements dans mes pieds, comme si quelque chose cherchait à sortir de moi... Et j´ai perdu connaissance.
Quand je me suis réveillée... ils...enfin, mes parents,... ils n'avaient pas eu cette chance, ils avaient péri étouffés par les flammes. J´ai voulu aller les voir... et c´est là que j´ai compris. Je suis tombé par terre, comme si mes pieds étaient retenus collés au sol. Et j´ai vu ces racines... collées à mes pieds... qui transperçaient mes chaussures. J´étais, enfin, pendant un moment, je crois que je suis devenue une plante. Et c´est ce qui m´a sauvée."

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Un mot me vint à la bouche... photosynthèse. Les racines auraient fourni l´eau, les flammes auraient fourni la chaleur et la lumière, et le gaz aurait pu être suffisant. Ce que le gaz toxique détruisait, les cellules de la plante le réparaient.

"Je crois effectivement que tu es devenue une plante", expliquais-je alors qu´elle fondait en larmes.

Silver qui se trouvait à côté d´elle essaya de la consoler. Sa présence semblait procurer un effet bénéfique à Iris, et vice-versa. Etrange alliance que celle de la plante naturelle et de l´acier artificiel, pourtant elle semblait donner une symbiose.

"Ca ne me rassure pas trop, fit-elle en essuyant ses larmes. Mais au moins, je sais que je ne suis plus seule."

Alors, nous fîmes les présentations. Iris semblait comprendre notre but, et nous comprenions ses doutes. La soirée fut riche en émotions, mais à la fin, ce fut plutôt bénéfique pour l´élue orpheline qu´était notre nouvelle amie. A la fin de la soirée, alors que nous partions tous pour une bonne nuit de sommeil, je rapellais un détail à Iris.

"Cette nuit, je te conseille de dormir ici, je ne pense pas qu´il soit bon que tu arpentes les routes de Sinnoh dans le noir, mais tu n´es pas obligée de t´installer ici définitivement.
-Depuis la mort de mes parents, je n´ai plus de vrai chez-moi. J´ai abandonné la maison familiale qui me rapellait des souvenirs trop durs, je change d´appart´ minable toutes les trois semaines et quant à mon boulot, la patronne serait trop heureuse de me mettre à la porte. Avec vous tous (un petit regard vers Silver) je sens que ça peut être... différent."

Si tel était son choix, j´en étais ravi. Et maintenant, il fallait être frais et dispo pour demain, pour le début d´une aventure qui s´annonçait longue... et riche en émotions. Très riche...