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Projet "Eclipse" de Ireilas



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Informations

» Auteur : Ireilas - Voir le profil
» Créé le 22/11/2008 à 21:18
» Dernière mise à jour le 22/11/2008 à 21:18

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III.Questions avec réponses et Réponse sans question...
Le titre réel de ce chapitre est :
"Où un interrogatoire est fait et où l'interrogé trouve des réponses..."
Malheureusement il ne logeait pas il a donc fallu que je trouve un substitut.

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A son réveil, Hiro découvrit que Sarah n'était plus là. Il fit plusieurs dizaines de fois le tour de la pièce cherchant sa compagne de cellule mais il ne découvrit rien. Ses sens surdéveloppés l'avaient bien averti de la présence d'une nouvelle odeur qui était apparu durant la nuit mais ils étaient encore trop neufs et lui trop engoncé dans son humanité pour que cela déclenche une quelconque réaction. Maintenant il était trop tard. Au bout d'un certain temps passé à se morfondre dans un coin de sa prison, la porte s'ouvrit. Tout d'abord aveuglé par l'éclat insoutenable qui émanait du dehors il crut se retrouver face au soleil même. On lui plaça des bracelets magnétiques aux bras et aux pieds de tel sorte qu'il y avait juste assez de jeu pour qu'il puisse marcher à peu près normalement ; on le poussa sans ménagement vers cet extérieur plein de lumière.
Au fur et à mesure de son avancée forcée, ses yeux s'adaptèrent à la luminosité ambiante et il découvrit que les murs étaient d'un blancs immaculés et reflétaient les néons suspendus au plafond, ce qui avait provoqué son aveuglement. Alors qu'il sortait de ce qui lui sembla être le poste de garde
il aperçu un garde affalé sur une chaise, occupé à regarder la télé. On pouvait y voir un reportage de journalistes de Féli-Télé :
Le champion d'arène de Jadielle, Giovanni, représentant de Kanto s'apprête à faire un discours.
« Mes chers concitoyens, j'ai le malheur de vous annoncer que notre réalité se déforme en ces temps funestes. En effet, plusieurs de nos enfants, se sont vus souillés par l'influence corruptrice de la Lune maudite qui plane en notre ciel ! Notre Futur même a été empoisonné par cette infamie mais nous qui avons su résisté devons nous montrer braves face à l'horreur qui nous attends, Nous devons survivre envers et contre tous à cette malédiction et ne pas hésiter à faire des choix difficiles : si l'un des enfants du voisinage, ou même le vôtre est atteint de cette maladie n'hésitez pas à le dénoncer à la Milice, ainsi vous lui viendrez en aide car il sera amené dans un de nos centres où il pourra être soigné. Et au vu de la gravité de la situation je me vois dans l'obligation de faire appliquer la loi martiale et de faire fermer les frontières du pays. Quant tous les malades auront été guéris nous pourrons recommencer à vivre ! »
Sur ce on emmena Hiro dans une petite pièce sans ouverture autre que par la porte par laquelle il entra elle avait pour tout meuble une table en acier qui semblait assez vieille mais toujours solide, et deux chaises. On le fit s'installer sur l'une d'elles à laquelle on l'attacha puis on le laissa seul pendant ce qui lui parut une éternité. A la fin de cette éternité un homme entre deux âges entra, traînant derrière lui un chariot surchargé, encombré de seringues et de divers instruments à l'aspect aussi effrayant et tranchant que ne l'était le visage de leur utilisateur. A partir de cette instant les visites dans cette salle furent régulières, elles duraient des heures, des jours peut-être pendant les quelles l'homme au visage aquilin torturait Hiro pour lui extirper des informations qu'il ne possédait pas ou, plus régulièrement en ne lui demandant rien, dans le seul but de le faire souffrir encore et encore, Les rares moments de répits dont bénéficiait le supplicié étaient ceux qu'il passait à hurler de douleur quand on le ramenait enfin dans sa cellule. Hiro décida d'enfermer sa dignité et tout ce qui avait fait de lui un être humain dans une part de son esprit qu'il scella et dont il garda précieusement la clé en attendant qu'un jour le calvaire ne se termine.