Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Strawberry fields forever
de Léporidze

                   


Let me take you down
'Cause I'm going to strawberry fields
Nothing is real
And nothing to get hung about
Strawberry fields forever


Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Des lapins et des chevelus


Joyeuses Pâques !

Un peu en avance mais ça laisse le temps aux Laporeille de cacher un peu plus d’œufs d'ici lundi. En espérant que tout roule de votre côté. Ici, le moral n’est pas trop au rendez-vous, je ressasse beaucoup le passé. Mon ami le plus cher me manque toujours… Pour éviter de trop déprimer, je bois des litres entiers de kéfir.

Je me suis replongée dans mes vieux personnages il y a quelques semaines et ils m’apportent un peu de réconfort. J’écris quelques dialogues par-ci par-là entre deux missions au taf, et je les gribouille assez souvent. J’ai aussi repris leur chronologie et toutes mes vieilles notes. Je les aime fort, ce sont mes musiciens stupides que j’ai créé quand j’avais quatorze-quinze ans. Certains ici se souviendront peut être d'eux. Ils ont d'abord formé un groupe dans les années 60, les Rockatiels, et à la mort de leur chanteur en 68, le bassiste et le guitariste ont retrouvé deux autres musiciens avec qui reformer un nouveau groupe, Cadmium. Je ne sais pas vraiment à qui partager ça. Je vais me contenter de poser quelques snippets ici du coup. C'est surtout deux trois dessins, des notes, des idées et croquis en vrac. J'ai passé l'année passée à dessiner des animaux en boucle, j'essaie de reprendre un peu la main avec les humains car ça faisait longtemps et j'ai plus l'habitude. D’ici à la prochaine !



Londres, 1966. Michael Caelan, Wilfredo Motel, Nigel Jenkins. Respectivement chanteur, guitariste, et bassiste du groupe “The Rockatiels”.

—---



“You could’ve been the new Dave Brubeck, lad. But you chose to be a rock’n’roll bachelor and you let your hair grow. It’s a shame.”

—---

“Ernest, tu penses que ça se tient comme offre ?”

Le banquier se saisit du papier, plisse les yeux et essaie de déchiffrer ce qu’il a sous les yeux. Il reste quelques instants silencieux, laissant Nigel dans l’appréhension, avant de relever la tête et de souffler.

“Ils vous prennent vraiment pour des cons, ces promoteurs.”

Ernest Gardner, alors banquier, deviendra quelques années plus tard le nouveau manager du groupe.

—--

“Il me manque quand même, Lenny.”
“Lenny. Le roadie ?”
“Ouais. Il est sur la tournée de Clapton là. Cet enfoiré.”
“Tu fais dans le sentimentalisme maintenant Fenton ? Y en a plein des roadies avec qui boire des coups sur cette tournée, un de plus ou de moins tu t’y feras.”
“ Eh, parle mieux de Lenny. Là, Nige, tu parles d’un ami. C’est sacré, les amis.”

-------


Frederick Motel et Leslie Barnett, San Francisco, circa 1967.




Quelques portraits en vrac. Michael Caelan, Dave Lencot, Wilfredo Motel, Toby Fenton, Ernest Gardner, Nigel Jenkins, Alfie Rowley. Du beau monde dans les années 60 et 70. Et un peu plus tôt pour Ernest.



Extraits de notes en vrac. Le nez dans des biographies, listes et archives des années 60 et 70 pour situer le cadre de façon plus sérieuse. C'est amusant d'établir des plans de tournées ou des programmes de sorties de singles et d'albums.
Article ajouté le Vendredi 18 Avril 2025 à 13h11 |
2 commentaires
Vous connaissez ses deux apprentis turbulents
Mais pas leur vieille marraine acariâtre et blasée, Prunette.



C'est une vieille dame de neuf ans. Elle en avait six quand mon père l'a récupérée, son ancienne famille n'était plus en mesure de s'en occuper. Et elle est venue vivre avec moi il y a trois mois dans le sud de la France. Avant elle vivait dans une cage, mais depuis qu'elle est chez moi elle vit en liberté totale. Elle s'en fiche et passe ses journées dans son petit coin à roupiller et à écouter les ragots des passants dans la rue. Parfois elle s'aventure dans mon appartement mais c'est juste car elle m'a entendu agiter sa boîte à friandises. C'est ma petite retraitée insatiable.
Je lui ai présenté les bébés de Keaton, quand je les ai eus en bunny-sitting. Elle ne supporte pas Nicolas mais apprécie Commodore. Elle n'aime pas les enfants agités et préfère le calme.

Tous mes amis me disent qu'elle a une tête de macroniste. Est-ce que ma lapine a une tête de macroniste ? Soyez francs, en la voyant comme ça, de quel bord politique est-ce que vous la situeriez ? Moi je pense qu'elle fait partie de l'électorat de Valérie Pécresse, elle a une tête à voter Valérie Pécresse.
Article ajouté le Samedi 09 Décembre 2023 à 20h23 |
3 commentaires
Keaton est-il un petit peintre autrichien ? Je mène l'enquête
On ne les a jamais vus tous les deux en même temps dans une pièce.

Verdict : Keaton est peut être un petit peintre autrichien.
Article ajouté le Vendredi 10 Novembre 2023 à 12h17 |
1 commentaire
De poils et de plumes
J'ai demandé à Keaton récemment si je pouvais réaliser un petit article pour présenter son travail. De un, par ce que ce pauvre chacal a une terrible anxiété lorsqu'il s'agit de partager son art et que je veux l'encourager, et de deux, parce que j'aime énormément ses personnages, dont on parle tous les deux quotidiennement et qui font pour ainsi dire partie de la FAMILLE. Et donc, pour le fun, voilà un petit article pour présenter en bonne et due forme les zigotos de...



• A N I M O R A M A •

Un cinéaste avant-gardiste au tempérament explosif a perdu la vue depuis bien des années maintenant. À défaut de se souvenir des visages de ses proches, il projette sur ceux qu'il aime des figures d'animaux, en tous genres. Lui, est un lièvre bondissant. Il y a le perroquet à la caméra, qui l'accompagne dans ses aventures, et l'âne dévoreur de crêpes qui partage avec eux les plateaux de tournage. Puis il y a le renard. Il ne l'a pas vu depuis bien des années maintenant. Une longue histoire parsemée d'yeux arrachés et de larmes.
Une histoire de gays à l'époque du minitel. Enfin pas que. Du cinéma, des caméras, et des avancées technologiques un peu hors de contrôle. Le lapin blanc n'est pas bien loin. Veillez bien à ne pas perdre pas vos amis de vue.



Camille Savoyard
« L'homme au cœur de lièvre »

Savoyard est une vieille légende urbaine, dont on susurre le nom au coin des vidéoclubs un peu indés. Petit dernier d'une joyeuse famille alpine, il a le malheur d'être né avec une rétinoschisis juvénile. Une charmante affection héréditaire qui lui a valu, en l'affaire de quelques années, de devenir aveugle. Bien malgré son handicap, Camille a toujours eu une relation profonde à l'art, et c'est dans le monde du cinéma qu'il s'est orienté, accompagné de son camarade d'antan, Jules Ferrano. Réputé pour ses idées avant-gardistes, qui peuvent paraître farfelues au plus grand nombre, il a su se faire un nom dans le milieu indépendant. Mais le destin fait son chemin. Son frère se suicide sous les rails d'un train. Lui, part en prison après un coup de poing parti trop vite. Sa vision presque inexistante se détériore encore. Aujourd'hui, le nom de Savoyard résonne comme celui d'un spectre, dont on n'a plus de trace d'existence.

Bien qu'il ait pris ses distances avec le monde du showbiz, il ne continue pas moins de créer dans son coin, avec ses deux compères Gustave Poitiers et Benjamìn Castelano. Il est marié à une charmante demoiselle hirondelle, et travaille dans un magasin d'informatique.
Aveugle, autiste, et amoureux. Il est très sportif et est une véritable pile sur pattes, il ne s'arrête jamais. Les sciences le passionnent autant que l'art, et il est détenteur d'un doctorat en physique. Il est végétarien mais fait toujours une exception pour les fruits de mer, il raffole des huîtres. C'est peu dire.



Gustave Poitiers
« Le phénix de ces studios »

Un vieux daron divorcé, dans sa quarantaine. Ce beau mâle est originaire de la petite bourgade de Toul, en Lorraine, dont il ne cesse de vanter les mérites auprès de qui veut l'entendre. Clopeur, bon buveur, et grande gueule, il se cache sous ce ventre à bière un individu sensible et passionné d'art. Très humaniste, il aide volontiers ceux dans le besoin, et fait régulièrement du bénévolat auprès d'associations locales. À ses heures perdues, c'est un fervent photographe et grand passionné d'oiseaux. Ne partez pas en randonnée avec lui, sous peine d'être contraints de l'écouter parler des heures durant du chant nuptial du pigeon ramier, ou de la boule de pus qu'il a sous la langue en ce moment. Il possède un œil acéré et est un merveilleux directeur de la photographie lorsqu'il s'agit de travail sur les plateaux de tournage. Derrière la caméra, il joue de sa magie et s'avère très sérieux lorsqu'il s'agit de travail.

Il a été le colocataire de Camille des années durant, et est resté son plus fidèle ami depuis. Il est aussi celui qui a pris Benjamìn sous son aile quand celui-ci était sans le sou et sans toit. Ne vous fiez pas à ses allures d'abbé Pierre cependant, c'est un énorme radin. S'il vous avance le kebab, attendez-vous à le voir sortir la calculette et vous faire le compte précis de ce que vous lui devez.



Benjamìn Castelano
« Le baudet garçon »

Un grand dada qui s'imagine chevalier de ces contrées. Il fait sans doute un peu trop de JDR. Benjamìn est né dans le beau pays catalan, dans une famille un peu moins belle. Mis dehors par ses parents, tout jeune encore, il a dormi à la belle étoile un peu trop pour son âge. Il a fait un long voyage dans les Cévennes, accompagné d'une douce adorable ânesse, avant d'être recueilli par le grand seigneur de ces contrées, Gustave Poitiers. C'est après son service militaire qu'il se décide à suivre Gustave dans ses aventures cinématographiques, et qu'il fait la connaissance de Camille.

Bien malgré ses deux mètres cinq, c'est un couard. Un rien le fait sursauter, et il est de nature anxieuse. Pour autant, c'est un brave garçon qui a le cœur au bon endroit, et qui fera toujours le choix de la gentillesse. Ce géant tendre est un amoureux de la douceur. Il raffole de friandises, de petits gâteaux, et de sucre. Il adore les grenouilles dodues, les licornes magiques, et a sans doute relu Le Seigneur des Anneaux et Black Beauty plus de fois qu'il ne l'imagine lui-même. Quand bien même il a des allures de grand dadet amateur de cannabis (et il l'est), il possède des manières étonnamment délicates, et peut jouer à la comtesse sarcastique, sans jamais être méchant cependant.



Jules Ferrano
« Le crocodile larmoyant »

La fourrure blanche et douce du renard recouvre une peau dure et piquante, celle d'un reptile cruel et prêt à mordre. Lui aussi petit dernier de sa famille, à l'instar de Camille, il n'a cependant pas bénéficié de la même ambiance cozy doudou dans son enfance. Mis de côté tout petit déjà après avoir contracté une méningite, qui a emporté son audition, il a grandi le nez dans les livres et l'encre. C'est dans un institut privé pour jeunes handicapés qu'il fait la connaissance de Camille, et les deux garçons se voient très vite profondément attachés l'un à l'autre. C'est ensemble qu'ils commenceront à travailler pour mettre au points quelques petits films, et intégreront le fou, fou, fou monde du show-business. Un monde sadique et oppressant qui peu à peu, rongera les liens qui les unissent, jusqu'à leur rupture sèche et difficile.
Il vit confortablement de ses scripts et est désormais l'époux une adorable consultante en écriture, Charlotte, avec laquelle il a eu deux enfants, Violette et Jeannot. Pour autant, bien malgré sa renommée et la jolie somme qu'affiche son compte en banque, le type s'avère peu souriant. Aigri, rancunier, et amer, ses mots sont plus tranchants que les dents d'un alligator : il n'aime pas grand chose, et le fait savoir. Véritable grenouille de bénitier, il est, assez ironiquement, un adepte des boîtes de nuit de gay, et porte plus d'eyeliner en soirée que Robert Smith. Le type a beau avoir sa réputation, dès lors qu'il éteint son appareil auditif, il se chuchote dans son dos de vilaines remarques. De quoi alimenter sa paranoïa et son aigreur. Il va encore plus jouer les gothiques, oh non.


Keaton saura sûrement mieux en parler que moi, mais j'aime fort ses garçons et j'avais envie de parler d'eux, ils le valent bien. Voilà. Puis ça faisait un bon prétexte pour dessiner ces quatre idiots, je ne crache pas dessus.
Article ajouté le Samedi 03 Juin 2023 à 21h23 |
8 commentaires
Zbeuleurs, zbeuleuses, zbeulineu.x.se.s
Cher camarades de l'Espace Membre. Histoire de faire des activités entre rigolins et pour s'amuser un peu, on a monté un serveur Discord avec Keaton. C'est tout frais et on a mis que quelques channels mais.



L'heure du zbeul a sonné

C'est un peu le repère de la Team Skull, mais on est la Team Zbeul. Plus sérieusement, venez c'est pour s'amuser entre copains. Histoire d'avoir un peu un QG. Tout Bipien est le bienvenu !
Article ajouté le Mardi 16 Mai 2023 à 18h39 |
11 commentaires
1# - My Life With Keaton
"Lépo viens voir y a deux cheveux dans le lavabo ils forment un svastika ?!"
Article ajouté le Dimanche 14 Mai 2023 à 14h44 |
14 commentaires
Cher Ashton Keaton
Ma conscience me pèse et l'idée de rentrer à la maison comme si de rien n'était, de faire semblant, m'est juste insupportable.

Passons sur les détails. Je t'ai acheté un wrap nuggets et j'ai spécifiquement demandé à la dame du food truck de le faire sans tomates et sans cheddar car je sais que tu y es allergique. Avec de la mayo car c'est ta sauce préférée et tout... Tout ça pour le manger sur le chemin car j'avais trop faim.

Je suis désolée bebou.
Article ajouté le Samedi 13 Mai 2023 à 18h04 |
5 commentaires
Une odyssée bipienne

Beaucoup de blabla pour du vide


Le 27 juillet 2007 sortaient en France les deux nouveaux jeux de la franchise Pokémon, à savoir Pokémon Version Diamant et Pokémon Version Perle.

Bébé Léporidze, âgée alors de sept ans, mange ses céréales devant la télé quand passe cette incroyable publicité. Un nouveau jeu Pokémon ?! Plus de cent nouveaux Pokémon ?! Tortipouss ? Ouisticram ? Tiplouf ?! Jour de chance pour la bestiole au nez morveux, Maman Poridze avait prévu d’aller en courses ce jour-là. Cela fait quelques mois maintenant que Bébé Poridze possède une Nintendo DS. De longues années déjà qu’elle a succombé au virus Pokémon, collectionne les cartes, les figurines. Elle a découvert les monstres de poche en 2002 quand elle reçut un horrible Salamèche en peluche à l’âge de trois ans (sur lequel elle a par ailleurs vomi un triste soir de gastroentérite lorsqu’elle était enfant, puisses-tu me pardonner Salamèche...) et a pu commencer son exploration du Pokémonde à Johto lorsque son cousin lui offrit une GameBoy Color et la Version Argent. J’avais pris Kaiminus, n’en déplaise aux Héricendrites qui sont nombreux sur ce site. J’ai jamais réussi à dépasser la Route de Glace parce que j’avais cinq ans et un cerveau atrophié, je vous emmerde. Puis Bébé Poridze a découvert Hoenn quand la voisine Tiphaine lui a prêté sa cartouche de Pokémon Rubis. Puis Kanto quand Papa Poridze a installé un émulateur sur l’ordinateur familial. Oh, le bonheur !

Et donc, Sinnoh. Nous sommes le jour même de la sortie et je ressors du Cora (ou du Auchan, je ne sais plus, voyez m’en désolée...) fière comme un pou. Pendant que Maman Poridze et moi rendons visite à Mémé Poridze, je reste scotchée à mon écran, un filet de bave aux lèvres, fascinée par ce tout nouveau jeu et ces toutes nouvelles créatures. J’ai pris Tiplouf sans hésiter le moindre instant, sans savoir que seize ans plus tard, je regarderais le résumé de mon con de Pingoléon avec une nostalgie sans précédent. Le Pingoléon a voyagé et tape son meilleur séjour à Kalos depuis quelques années maintenant, mais la save dont il est issu existe toujours. L’idée de reset la partie que j’ai commencée ce 27 juillet 2007 me paraît insupportable. Elle mourra avec moi ou elle ne mourra pas.

Quand on a sept ans, on est con. On est débile, on est écervelé, on manque de jugeote et on a vraiment un petit cerveau. On est des gros bibbles. C’est comme ça qu’une amie appelle les gamins au crâne vide. Je ne faisais pas exception à la règle. Et quand on a un problème, qui c’est qu’on appelle ?
Les Busters de Fantômes, mais en l’occurrence si c’est sur Pokémon qu’on est coincé, on va plutôt privilégier PokéBip.

Je ne me rappelle plus du moment exact où j’ai découvert PokéBip. Du haut de mes sept ans, je surfais déjà sur le World Wide Web depuis quelques temps déjà. Je vivais ma meilleure vie sur DinoGaia (où je venais d’ailleurs d’être élue Meilleur Boulet de tous les temps sur le forum, je n’en suis pas peu fière!), je jouais à Super Smash Flash de temps à autre, et une fois je suis même allée chercher le mot "fesses" sur Google ce qui m’a valu une leçon de morale de la part de mes parents.
Je fréquentais quelques sites Pokémon, de loin. Le vieux site Free créé par une obscure Marion avec un curseur Pikachu. Je matais des vidéos de Pikachu qui danse (Pika Pika Yukai toi même tu sais) et des vidéos en stop-motion de figurines Pokémon. Sans plus. PokéBip a vraiment été ma première rencontre avec le Pokéweb. Et le seul site Pokémon que j’ai véritablement fréquenté tout le long de ma vie, finalement. Il y a bien eu Pokéterra, sur lequel j’ai traîné un an ou deux, mais les gens étaient des cons là-bas, un peu. PokéBip, c’était le berceau, c’était la maison, c’était le club.

J’ai commencé en fréquentant la partie soluce, forcément. Sept ans, Pokémon Perle entre les mains. J’oubliais parfois où je devais me rendre. J’ai le souvenir d’être restée perdue des jours durant dans le Mont Couronné à la recherche des Colonnes Lances. Sans PokéBip, j’y serais sans doute encore. Oh le sentiment de puissance que j’ai éprouvé quand j’ai fini par choper ce putain de Palkia à l’époque.

A l’époque, je bénissais la partie soluce. Je me sentais invincible, merci aux rédacteurs de celles-ci. Puis j’ai commencé à explorer les autres onglets sur la page d’accueil. L’onglet "Trucages" m’a particulièrement marquée. Il y avait les strips de Meli, qui m’ont régalé des années durant et que je suivais assidûment ! Il y avait tous les tutoriels pour faire des maps, aussi ! Et du GFX, et du pixel-art ! Le pixel-art. C’est là que j’ai vraiment commencé à m’investir dans l’Espace Membre, me semble-t-il.
Il y avait un tuto pour réaliser ses propres fusions Pokémon, en utilisant les sprites officiels. C’est de là que je suis partie. Ronlofée shiney… C’était ma première fusion. Rondoudou et Mélofée chromatique. Un tout en un… Un premier chef-d’œuvre… D’autres ont suivi, mais aucun plus beau et parfait que Ronlofée shiney aurait pu l’être. Spoiler : Ronlofée shiney était vraiment pas ouf. J’avais sept ans.



Mon tout premier article de blog en 2007. Des débuts fort prometteurs.

Enfin bref. Tout ça pour dire que. J’avais crée un compte. J’avais ouvert une galerie. J’avais commencé à poster des bêtises. Un nouvel arc débutait dans ma vie. Un arc dont j’ignorais qu’il ne prendrait jamais fin et qui allait… changer ma vie…

L’ère de Moin’


Mon premier pseudo, il faut se le dire, puait un peu la merde. J’ai débarqué sur PokéBip sous le nom de chloépetitefée. On fait facilement plus cool. Ce pseudo, c’était mon daron qui me l’avait imposé quand je m’étais inscrite sur DinoGaia quelques mois plus tôt et qu’il m’avait aidé à créer mon compte. Il avait d’ailleurs filé le nom de ma mère à mon t-rex sur le jeu, ce bâtard.
Très vite, j’ai trouvé ça ringard de s’appeler chloépetitefée sur un site de Pokémon avec des gens trop cool et trop stylés. Alors j’ai fait ce que me disait la bannière du site. J’ai libéré mon esprit. Et m’est venue l’idée de tous les dieux.

Dorénavant, je serais connue sous le nom de… Posipi coeur. Une quinzaine d’années plus tard, je réalise que le pseudonyme était tout aussi ridicule qu’avait pu l’être le précédent, mais à l’époque je trouvais ça cool, je trouvais ça fresh.
Posipi, parce que c’était mon Pokémon favori de tous les temps car il était trop mignon et que je l’aimais trop d’amour. Coeur, parce que je ne sais pas si vous vous en souvenez mais à l’époque, c’était super cool de mettre le nom de son Pokémon préféré avec un "Heart" derrière. Vous vous rappelez de Flygon Heart ? Ben voilà. Sauf que moi j’avais sept ans et j’étais une chauviniste de merde, donc au lieu de m’appeler Plusle Heart, j’ai fait le choix du swag, et j’ai choisi d’aimer mon pays, mon vin, mon saucisson, ma France tu l’aimes ou tu la quittes, et de m’appeler Posipi coeur.

Sur l’Espace Membre, vers 2008-2009, tu avais tout un délire autour des "teams". Sur leurs blogs, les gens créaient des teams que d’autres membres pouvaient rejoindre et on se laissait tous des évaluations positives sur le WiFi Trade pour prouver qu’on était des membres soudés, des VRAIS. J’avais rejoint la team d’un random, la Team Aura, parce que je voulais faire partie d’une confrérie… Je voulais trouver ma famille… Il m’a désignée comme son bras droit. Posipi Coeur est donc devenue Posipi coeur/bras aura. J’avais pas la place pour écrire "bras droit"…



Ci-dessus, un vestige de 2008. Une PokéCard réalisée par pokeblairo, membre porté disparu depuis 2009, pour toujours dans nos cœurs...

Tous les soirs, je rentrais de l’école, et je me jetais sur le PC dans la chambre de mes parents pour retrouver les gars sûrs de PokéBip. On délirait, on rigolait. Des rires, des larmes aussi… Beaucoup de dramas débiles entre gamins débiles. J’étais notamment l’amie de Moineau|Drascore en 3D. La légende, le symbole d’une époque. Oh tant de choses à dire sur Moin’. C’était un peu mon héroïne à l’époque. Elle aimait Iron Man ? Le lendemain j’allais raconter à tout le monde à l’école que je surkiffais Iron Man car c’était le plus fort. Elle haïssait Pachirisu ? Aussitôt je criais à qui voulait l’entendre que Pachirisu était le Pokémon le plus moche du monde.
Une grande guerre avait d’ailleurs éclaté sur l’Espace Membre de PokéBip, entre les gamins débiles qui soutenaient que Pachirisu était moche et puait et devrait s’appeler Pachirimoche, et ceux qui défendaient la pauvre bestiole qui n’avait rien fait de mal… Tout le monde avait des doubles comptes et avait son drame personnel avec son double maléfique à l’époque… Moi-même j’en avais et il m’arrivait de faire des articles de blog où je me répondais toute seule. Zaïla, Yoshi 3D… Mes alias à la con.

Je rameutais des potes IRL sur le site, aussi. J’ai notamment ramené ma cousine sur PokéBip quelques semaines, dont le blog reste un vestige et lieu de commémoration pour moi… Il y avait aussi ma pote Louise, à l’école primaire, qui a traîné quelques temps sur l’EM. Elle était vraiment nulle en trucages alors elle m’avait demandé si elle pouvait poster les miens, ils subsistent encore sa galerie à ce jour.

Je faisais moi-même des articles pour tout et rien. J’ai le souvenir très très vif d’un article intitulé « jean-pierre pansement » dans lequel je disais, je cite :

«  je suis tombée aujourd’hui et j’ai un pansement sur le nez mon père m’appelle jean-pierre pansement! xD »
J’avais également écrit à l’époque un article phare et remuant, lequel j’éditais régulièrement, qui résumait les épisodes de la saison de Koh-Lanta en cours. L’article était interminable, s’allongeait chaque semaine. Le soir de la finale j’étais en ébullition et j’écrivais mon résumé en live et en capslock. Expérience de ouf. Lavanay Zya commentait souvent cet article et j’en étais honorée.

En fait, je me souviens surtout de quelques pseudos qui m’ont marquée à l’époque. Flygon Heart et ze_gobou qui me paraissaient intouchables à l’époque. Moin’ et sa double maléfique Moineau. Il y avait Rhinosferos qui bullyait carcha10 et contre lequel on s’était tous unis. Chibidou, mon ennemie jurée qui m’insultait sur son blog (nostalgiques je vous conseille le détour sur son blog qui existe toujours, c’est un concentré hilarant de gamines de huit ans qui s’insultent de façon très peu subtile par le biais d’articles passifs-agressifs). Elle avait même crée un compte nommé posipicoeurlapinbeche pour se moquer de moi, c’est vous dire. Il y avait Kurai_Chiisutaru qui était absolument adorable et dont le nom me ramène à des souvenirs doux encore aujourd’hui. Jirachi3D et Blue Kirby qui étaient je le crois la même personne. Beaucoup trop d’anecdotes et de noms qui rendraient cet article encore plus long et insupportable qu’il ne l’est déjà. L’esbrouffe.

Le temps des délires


Les gens vont et viennent, et vers 2010, les gamins de l’Espace Membre ont compris qu’on pouvait jouer avec les balises *pokeimg du site et décorer ses articles comme on l’entendait. Sont nés les délires. Chaque membre avait sa petite team de Pokémon, et écrivait des petites histoires sur son blog, comme ça, pour le fun. Les autres pouvaient join en commentaire et ça donnait lieu à des roleplays INCROYABLES où tout le monde interagissait avec tout le monde et ses Pokémon.

Moi j’utilisais mes teams de Pokémon Perle et SoulSilver. Empereur le Pingoléon écervelé. Parukia, le Palkia dealer de papier toilette. Kazou, le Kadabra mélancolique. Le trio de Sinnoh, Volonté, Savoir et Émotion ! Il y avait Rapace, la Rapasdépic grincheuse, Nina la Togetic qui ne savait pas parler proprement, Eva la Mentali hautaine. Tout le monde avait son petit squad. Celui de Clo3 m’avait particulièrement marqué à l’époque !

C’est aussi à cette époque qu’est apparu le système d’étoiles sur les galeries, me semble-t-il. Je commençais à partager mes dessins en ligne, et l’idée d’avoir une étoile sur ma galerie a commencé à m’obséder ABSOLUMENT. Je VOULAIS faire partie des gens qu’on considérait suffisamment bons en dessin pour avoir une étoile. Et quand je l’ai eue, oh mon dieu j’étais fière comme un pou. Ces histoires d’étoiles m’ont fait persévérer des années durant, mine de rien. Chaque fois que j’en gagnais une, je visais la suivante. L’idée d’être reconnue pour mes capacités en dessin m’obsédait. Quand j’en ai finalement eu cinq bien des années plus tard j’ai fini par me calmer à ce niveau et aujourd’hui je me mets juste les doigts dans le nez en rigolant. Mais pour l’Enfant Poridze, ces histoires d’étoiles c’était tout ce qui comptait.

En parlant d’Enfant Poridze. Changement majeur, Posipi coeur/bras aura évolue ! Fan de lapins depuis toujours, j’adopte à cette époque le pseudo de Léporid’Z. Léporidés, avec un petit twist à la fin. Un gros Z pour le rizz, car ça fait stylé. C’est quelques années plus tard que je le changerai à nouveau pour Léporidze, quand j’attribuerai ce nom à un personnage et que le Z se calmera pour s’assimiler gentiment au nom.

Puis les fanfics ! Quel bonheur dans ces années-là ! J’étais l’autrice d’une incroyable saga à l’époque, Sang de Légende, qui relatait les aventures d’un jeune hybride Evoli-Suicune qui paraît à la recherche d’un Dimoret sanguinaire, meurtrier de son père. Nunuche à souhait mais quel plaisir c’était d’écrire ça à l’époque.
J’ai rencontré Gafladoss dans ces années-là, qui a été l’une des membres les plus gentilles et cool que j’ai pu rencontrer sur ce site. Elle avait un perroquet gris du Gabon, vous imaginez ! C’était le summum du cool pour moi, quand j’avais onze ans !

Le début des années 2010, ça a surtout été la période où j’ai fait la plus importante rencontre de ma vie. Un jeune con sur l’Espace Membre, qui écrivait des fanfics un peu glauques où des Pokémon se faisaient bouffer les tripes, et qui avait des délires avec des Feurisson qui mangent des cookies. Little did I know que les délires sur PokéBip allaient changer le cours de mon existence.

Le Chat Noir


J’appellerais l’individu Chat Noir. Pas parce qu’il en est réellement un, ou parce qu’il est particulièrement fan de Miraculous Ladybug, mais parce que disons là : c’est un chat noir. Il aime son café noir comme son pelage, et il a des manières de petit félin.

On riait bien sur PokéBip à l’époque et on avait plein d’amis communs parmi les membres ! C’était une époque dorée. Je crois que peu de temps après, l’Espace Membre s’est un peu calmé ? Je me souviens avoir migré vers des forums, principalement. Il y avait Pokéstory, une espèce de coin chill (ou pas) où les fans d’anime du Bip se retrouvaient. Kapo, Jea, Rom, Lusanto, je sais pas si vous passez encore par là mais les souvenirs. Lokhescky, qui est toujours actif, pourra témoigner. On se shippait tous un peu les autres avec les autres pour déconner et je me souviens avoir dessiné tous les membres de Pokéstory en perroquets par ailleurs…
J’avais aussi migré sur un forum RP avec Chat Noir, sur lequel il m’avait invité, et sur lequel on est réellement devenus amis et proches. Beaucoup de drama, mais beaucoup de souvenirs doux liés à ce forum. On s’était formés un petit squad à quatre avec Chat Noir et deux copains, par ailleurs, et on déconnait tous les quatre sur Bip à cette époque. Souvenir tendre d’une période où on a tous mis Manuel Valls en avatar et en pseudo. Parce que.

Il y avait la bande à Insecata, aussi, avec lequel je traînais beaucoup et qui des années durant été un ami très cher.

Tout est-il que. Chat Noir et moi étions devenus inséparables. Je me souviens de cet été où mes parents ont divorcé et où nous avons échangé nos numéros de téléphone. Les moments où nous nous appelions entre deux cours au lycée ont été parmi les plus doux et heureux de mon existence. Puis le soir, on continuait nos conneries et délires sur PokéBip. On créait, on dessinait, on écrivait. PokéBip c’était la maison.

Mais ensuite ?


Ma chronologie se fait confuse, parce que les souvenirs vont et viennent et que j’ai du mal à assimiler des rencontres à des périodes ! L’Espace Membre a connu un petit regain vers 2016 avec l’arrivée de plein de nouveaux membres ! C’était une période vraiment fun, avec le recul, et mon dieu que ça me manque.

C’est aussi la période où j’ai pu commencer à voyager seule à travers la France. Serrer Chat Noir dans mes bras a été la meilleure chose qui ait pu m’arriver. Quand on se voyait IRL, il arrivait qu’on poste des articles et des photos débiles sur le site. Ou qu’on passe un call à d’autres membres qui étaient nos amis. Que de douceur.
Sur d’autres sites Internet, on a connu des périodes difficiles et on a fait des connaissances hasardeuses, très nocives. Mais PokéBip ? On y a toujours retrouvé des amis, des compagnons de jeu et de rire, et on s’y sentait comme à la maison !

Je suis aujourd’hui en Master, à quelques années de la fin de mes études supérieures et je réalise que. PokéBip a été là tout au long de ma vie. Seize ans au moins, ça fait les deux tiers de ma vie bordel ! Et que c’est toujours une énorme part de mon quotidien ! Keaton vous le dira, on passe nos journées à faire les zozos sur la terrasse des cafés à réfléchir aux prochaines conneries qu’on va poster sur nos blogs.

PokéBip m’a apporté tellement, tellement de choses. Le fait de pouvoir créer son blog et partager sur l’Espace Membre, bien qu’aujourd’hui très petit comparé à ce qu’il était il y a quelques années ! Rencontrer des gens adorables et bienveillants, qui vous écoutent et que vous prenez plaisir à écouter vous-même. Le fait qu’on soit tous réunis autour d’une licence qu’on adore et avec laquelle on a grandi.
PokéBip a apporté dans ma vie la plus belle personne qu’il m’ait été donné de connaître. Se réveiller chaque matin et me dire « bordel, on vit dans la même ville aujourd’hui » et voir sa tête d’imbécile heureux me procure plus de joie que n’importe quoi d’autre. PokéBip m’a inculqué l’amour de l’art. Je pourrais inventer que ma passion pour l’art et le dessin vient de je-ne-sais-quel-film révélateur que j’aurais pu voir à trois ans et qui aurait changé le cours de ma vie, mais en vérité je dois beaucoup de cette passion aux strips de Meli, à la section pixel-art et aux galeries PokéBip un peu avant le système de mise en avant qui me vendaient du rêve.

PokéBip m’a permis de voyager et rencontrer des gens de tous les horizons ! Des gens à qui je n’adresse plus la parole aujourd’hui, d’autres que je croise encore parfois au détour d’un festival, comme Aymell ou Nicéphore. Des gens qui viennent parfois prendre un café en terrasse quand ils sont de passage comme ce bon vieux Shayxy. Ou bien qui vont me sauver la mise quand je suis paumée à l’autre bout de la ville avec trois sacs de surgelés et que les transports sont en arrêt. Merci Pikamille. Des gens qui m’ont menacé avec une cuillère en bois, comme Capitaine Vava. Des amis avec qui on rigole souvent en jouant à des jeux à la con sur Discord et avec qui on s'envoie des TikTok débiles, comme Akumi Irako ou Raphounet.

Quand j’y pense je me dis. C’est un miracle d’avoir pu rencontrer autant de gens si gentils et adorables sur un site Pokémon que je fréquentais il y a déjà quinze ans de cela.

Je vous adore, Kibouille et Tenga, Ramius et Konn, et tous les Bipiens qui déconnons entre nous au quotidien. Merde quoi, même adultes et des années après on continue à rester soudés et on se retrouve tous à un moment ou à un autre de notre journée à papoter sur le mur des uns des autres, à la cool.

Un très long article auquel je songeais depuis quelques semaines. Peut être un prétexte pour repousser le moment fatidique où je vais devoir reprendre la rédaction de mon mémoire. Mais c’est pas grave. Parce qu’après on va faire des conneries dehors avec Keaton, que je séquestre chez moi actuellement, et qu’on va imiter Scovillain en essayant de s’arracher le visage l’un de l’autre. Et ça aussi je te le dois, PokéBip.
Article ajouté le Lundi 08 Mai 2023 à 09h45 |
14 commentaires
Pikachu
D'humeur artistique aujourd'hui.



Un petit Pikachu griffonné en une heure, pour démontrer les possibilités du logiciel Clip Studio Paint à Keaton et lui expliquer deux trois trucs.
Article ajouté le Samedi 06 Mai 2023 à 18h46 |
4 commentaires
Un champ se définit d'abord

Clique sur l'image pour voir les Pokémon en HD 4K.

J'ai copié Keaton qui a copié Shaam qui a copié LG-Nimbus. J'aime les gros dragons, les pigeons très mous, ou les plantes avec une grande gueule. Pas d'in-between.
Article ajouté le Jeudi 04 Mai 2023 à 14h44 |
9 commentaires