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Notes à moi-même.
de Murphy L

                   


Ce blog n'est en aucun cas destiné à être lu. Vous pouvez le faire si vous le voulez, mais il s'agit de notes personelles que je case sur le site pour éviter de me perdre dans mes dossiers imbriqués aux titres abstraits (Mes fics, par exemple, sont tantôt dans le dossier "Rameur" lequel se trouve dans "Maths devoir confinement" ou dans "SM" qui se trouve dans "Sketchs Elias" et portent des titres comme "Chose" ou "Truc version sept")



Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


je sais j'avais dit que je partais mais j'ai toujours voulu faire un de ces questionnaires ok
Ca fait presque un an que j'ai un compte ici et j'ai lu tous les blogs de la lettre A et B et ceux des gens encore actifs donc ouais questionnaire time.
Promis juré je me casse après mais j'ai rien d'autre à faire faut comprendre. (Objectif : répondre à toutes les variantes existantes de ce truc parce que personne a répondu deux fois au même. Merci Ramius pour l'edition vierge d'ailleurs c'est super dur à trouver dans les vieux blogs.)

ahEM

01 – Qu’attends-tu de ce questionnaire ?
Me faire procrastiner sur l'écriture. (Les débuts c'est chiant.)


02 – À ton avis, seras-tu déçu(e) à la fin ?
Je vais être trop occupé à paniquer d'avoir perdu mon temps.

03 – Prénom (pas forcément le tien) :
Vadim Thomas. Non j'ai pas honte.


04a – Surnom(s) dont tu n’as pas honte :
Ed. Ca fait comme E.D mais sans le désordre.

04b – Surnom(s) dont tu as honte :
Ed sheerhouse, meow meow. Je peux tout expliquer.

05 – Sexe :
D:<


06 – Élément périodique partageant le même numéro que le département où tu vis :
Et google me répondit le rhénium.

07a – Année de naissance :
HAHAHAHAHAHAHA TRES DROLE

07b – Chanson sortie cette année-là :
I kissed a girl. A force d'écouter i kissed a goy, j'avais oublié que de base c'était pas ça. Merci Wikipédia.


07c – Personnalité décédée cette année-là :
Yves Saint Laurent. Je vais finir par marrier Wikipédia je vous jure. Je suis sûr que quelqu'un l'a déja fait, probablement en en ayant fait une loli(ew) au préalable.

08 – Taille :
Plus grand que Livai, plus petit que Lady Dimistrescus, à peu près de la taille d'une armoire ikea pour enfant. Me vissez pas au mur ça fait mal.


09 – Taille du nez :
Mon pouce, qui lui-même fait la taille de deux fois mon gros orteil. Il y a dix fois la taille de mon gros orteil sur la longueur de mon pied, mon pied faisant presque la taille de ma tête. Démerdez-vous.


10 – Couleur des dents :
Orange. Ah bah vous avez demandé, hein, c'est votre problème si c'est dégeu. Si ça peut vous rassurer, c'est pas comme ça tous les jours.

11 – Nombre de kilos à prendre ou à perdre :
Je pense que j'ai vingt kilos à perdre mais tout le monde me dit que je dois les prendre mdr. Heureusement que je mange plus. (J'aime la langue francaise.)

12 – Occupation actuelle justifiant de se lever le matin :
aeeebeuebufiergbrejzoirgneigkz
Convaincre une amie de manger.

13 – Détestes-tu tes frères et/ou sœurs ou le fait de ne pas en avoir ?
Carte piège : adelphe non-binaire. Je passe la question :)

14 – Combien de temps peux-tu survivre sans Internet ?
Je suis en train de répondre à un putain de questionnaire de ses morts, c'est suffisant comme réponse.

15 – Combien de temps peux-tu survivre sans oxygène ?
Plus longtemps que sans Internet.


16 – Dernier film regardé :
Interstellar et j'ai chialé voilà foutez moi la paix vous êtes contents.

17 – Ton film français favori (s’il n’y en a pas, donne ton onomatopée de régurgitation préférée) :
ueeeeeeeeeee

18 – Dernière série regardée :
The Big Bang Theory. Tapez pas, c'est moi qui doit me taper les jsp combien de saisons tous les soirs à table dans le malaise.

19 – Dernière comédie musicale regardée :
L'enregistrement de celle que j'ai chanté en CM1, un truc très mignon à propos d'enfants coincés dans un opéra et de parents qui manifestent parce qu'ils pensent que les employés retiennent les gosses en otage. Très mignon.

20 – Dernière bande dessinée (ou assimilé) lue :
Anonymous Asexual, dans le cadre de "je veux voir à quel point c'est mauvais" .Rien contre les ace (Sérieusement) mais putain ça pique. Vous saviez que ses cheveux sont de l'exacte même couleur que le "vore pride flag" ? Non ? Et bah vous mourrez moins bête.

21 – Un commentaire impertinent sur les jeux Pokémon de la huitième génération :
AH NON HEIN.
Ok, certains designs poké sont questionnables, ok, l'histoire est plus claquée au sol que le pigeon mort sous ma fenêtre, mais est-ce qu'in peut apprécier le retour aux sources avec un des thèmes thèmes abordés - Le fair play, thème récurrent des premiers jeux-, le fait que, désolé genwunners, le scénario est toujours plus dévellopé que celui de la 1g-2g, que l'OST défonce des mamans et que y a quand même des sous-textes parlant de boycott, de gouvernement qui grosso merdo écoute pas sa population (ahem) un rival qui finit ailleurs que planté dans une ville post-game. Les designs de Shielbert et son bro sont dégeulasses et les maps/animations sont meh meh meh, mais niveau univers c'est le plus réaliste et cohérent. On lâche plus les enfants dans la nature, maintenant ils sont encadrés par un évenement sportif - le coup de "sportiser" les matchs comme ça c'était du géni d'ailleurs - et que oui, le jeu reconait enfin qu'on a que dix piges et les adultes autour de nous essaient de nous éviter les emmerdes au lieu de nous laisser foncer contre Ethernachos. Donc svp GF mettez-nous des protagonistes plus vieux la prochaine fois histoire qu'on serve à autre chose qu'être le Mary-Sue de l'histoire. Jouer du POV de Tarak aurait été super fun.

22 – Ton jeu non vidéo favori :
Sadoo VS Opi, ça sonne con mais c'est sympa. Vous voyez la bataille, aux cartes ? Imaginez que chaque joueur a devant lui des cartes retournées qui ne bougent pas, les forts, et qu'a chaque fois qu'il y a bataille, celui qui gagne la bataille peut attaquer un fort en placant une carte au choix devant. L'attaqué retourne sa carte, la carte la plus forte gagne. La partie se finit quand tous les forts de quelqu'un sont tombés. C'est juste une règle en plus mais c'est mon daron qui l'a inventée j'y peux rien ¯\_(ツ)_/¯

23 – Ton journal de droite favori :
Ils sont tous posés à ma gauche :(

24 – Quelle personne susceptible de lire tes réponses à ce questionnaire sacrifierais-tu en échange de trois vœux ?
Haha personne

25 – Ton odeur favorite :
Le parking façon Résidence du Bélvédère. Mais si, genre, dans les cages d'escalier au murs en crépi jaune à grosses gouttes solides, le truc moche là.


26 – Une odeur que tu détestes :
L'oeuf, je fais trop de parallèle avec des gens enceints. (Désolé si vous lisez ça en mangeant votre omelette. Et concentrez-vous sur votre bouffe au lieu de lire ça.)


27 – Un produit de parfumerie que tu détestes
Poison - dior, aka le truc dont tu te prends un nuage dans la gueule chaque fois que t'ouvres la porte de l'appart tellement une certaine personne en mets.

28a – [Réponse clichée] Selon toi, quel est le plus important dans la vie ?
Etre aimé et faire ce que l'on pense être juste :D


28b – [Réponse honnête] Selon toi, quel est le plus important dans la vie ?
Le libre-arbitre. Point.

29 – Mouscoto ou Cancrelove ?
Cancrelove, unironically. Genre, sérieux, j'aime son design et tout.
Mouscoto peut se péter les coudes sur les chiottes du vollège par contre, ce truc mérite de bruler dans une poubelle de blocus et rien d 'autre.

30 – Ce qui t’énerve le plus :
L'impression que j'ai déja répondu à ce questionnaire six fois.
Et plus généralement, les gens qui prennent toute la place sur le trottoir et marchent lentement qui te regardent mal quand tu les dépasse.

31 – Ta réaction la plus commune quand tu es énervé(e) :
Lancer ou frapper des trucs. Je crois que c'est mon mec blanc cishet intérieur qui se manifeste. Ou mon BPD.

32 – Ton avis sur le dimanche après-midi :
Trop de lumière >:( non sérieux la lumière est plus blanche que la nuit qui l'a précédée c'est relou.

33 – Casanier ou globetrotter ?
globequoi
tu m'as traité de globe là
ah je croyais qu'on était amis mais ok
d'où j'ai une tête de globe
c'est ta mère la tête de globe
je me sens trahi
trahiseur

34 – Une chanson que tu n’assumes pas :
Toute la discographie d'Olivia Ruiz et Thomas Fersen, c'est pas ma faute si j'ai grandi en l'écoutant.

35 – Ta chanson favorite :
Norman Minecraft ( être créé avec le cerveau d'un ange dont le petit copain est un forgeron célèste) voit son père insecte se fair vore par un dieu anorexique gay et décide d'aller rouler un patin à une araignée pour découvrir que dieu l'a disséqué devant des anges
Ca fait deux mentions de vorer quelqu'un dans tous le questionnaire je me fais peur.
(La chanson est Honey I'm Home, de GHOST sur Youtube, allez vite tout écouter c'est fabuleux, mais basez pas toute votre opinion sur une seule chanson.)

36 – Le genre musical que tu trashtalkes avec allégresse :
La chanson française. C'est nasillard, grinçant, niais et j'en ai trop entendu.

37 – L’album avec lequel on t’enterrera :
Ce que je suis en train de composer mdr. J'éspère.

38 – À quelle heure se termine ta grasse matinée ?
Je sais pas je viens de me lever. (Prévisible)


39 – Ton haleine au lever :
Copeaux pour lapin.

40 – Ce tic qui agace ton entourage :
Je jure. Genre putain de beacoup.


41 – Ce tic qui t’agace :
Les gens qui gloussent. Comprenez bien. Je suis au collège.. En 4ème. Dans une bande d'amies AFAB utilisatrice de TikTok (Pas moi je vous rassure, je réalise juste maintenant que dire ça fait très "not like the others girls", ce qui est vrai parce que je suis un mec mais passons.) Donc ça glousse. Tout. Le. Putain. De. Temps. J'ai envie de leur tenir la tête sous l'eau jusque à ce qu'elles saignent du nez.

42 – Ton argument pour ne pas avoir d’enfants un jour :
~ money ~

43 – Ton excuse le jour où tu en auras quand même :
Jokes on you i'm not onto that shit.

44 – Cet accent que tu imites trop bien :
L'accent Arabe, alégrien surtout. Je l'imite pas, je l'ai juste choppé comme ça en grandissant ici. Ah et celui du Sud aussi.

45 – Cela fait-il de toi quelqu’un de raciste ?
Contre les algériens ? Nan. Contre les sudistes ? Bien sûr. Ils disent chocolatine wesh vous croyez jvais les respecter ralah. (A lire dans le fameux accent alégrien)

46 – Tu en es sûr(e) ?
T'inquiètes que oui jean-pierre.

47 – Es-tu un Space Cowboy ou un Gangster of Love ?
Je sens que j'ai pas la ref et je veux pas googler j'ai peur help.
Wikipédia me dit que c'est des chansons apparement-

48 – Ce que tu changerais dans ton physique :
agab, et basiquement tout ce qui est déformé (Mains, lèvres, jambe gauche, pieds.)

49 – Ce que tu ne changerais pas dans ton physique :
Mes cheveux, mais ça c'est une autre histoire

50 – Ta saveur de chou à la crème favorite :
c'est un truc de riche (<--salé de ne pas avoir assez d'argent pour en acheter ni de boulangerie suffisament bobo dans le quartier pour en vendre.)

51 – Chocolat noir, au lait ou blanc ?
Chocolat au lait avec riz soufflé. Allez-y, lynchez moi.

52 – Ton avis sur l’huile de palme :
Est-ce que c'est inflammable, parce que j'ai toujours réve de consommer un truc inflammable dans ma vie.

53 – Ta substance cancérigène favorite :
La clope, j'adore l'odeur. (D'ailleurs je pue la cigarette. Info super utile.)

54 – Café ou thé ?
Le thèe fait snob, le café m'est interdit pour des raisons de santé, allez boire du chocolat chaud et faites pas chier.

55 – Pas trop chiant ce questionnaire pour le moment ?
Relis bien la dernière question.

56 – Tu as bien conscience que le pire reste à venir ?
Oui merci j'ai lu ça genre trene-six fois en douze versions différentes, je vois venir la question sur passer l'aspirateur.

57 – As-tu un objet fétiche ?
Un manteau, acheté d'occasion, qui tombe en pièce et plus recousu que le monstre de Frankenstein, du genre mi trench-coat, mi manteau de pirate en velours et qui me vaut des contrôles dans le métro.

58 – Es-tu fétichiste ?
not today thanks

59 – Entre nous, c’est bon, tu peux l’avouer :
jsp reviens demain

60 – Ta couleur favorite :
Noir parce que agrougrou méchant

61 – Si tu pouvais être l’idole de quelqu’un, de qui serait-ce ?
Une foule d'adolescents impressionables.

62 – Ta boisson favorite :
Eau. Haha. Ha. H. *pleure*

63 – Ton signe astrologique :
Lion mais je suis de Paris.

64 – Ton signe astrologique chinois :
Il m'ont noyé à Hamelin :'(

65 – Ça craint d’être Cancer ascendant Balance, non ?
Au moins tiktok t'aimes bien.

66 – Le métier de tes rêves :
Riche.

67 – Quel est le ratio meuble/poussière dans ta chambre ?
Dix meubles pour une allergie aux acariens.

68 – La dernière fois que tu y as passé l’aspirateur :
Il y a trois jours.

69 – Tu as pensé à aspirer derrière la porte ?
Il y a de la vie derrière ma porte à ce compte là.

70 – Selon toi, quel châtiment méritent les personnes qui disent « au jour d’aujourd’hui » ?
Alors, genre, tu vois, les gens qui disent ça, là, au jourd d'aujourd'hui, je pense, tu vois, qu'on devrait trop, genre, les mettre dans une pièce avec, genre, euh, des gens un peu chiants, tu vois, genre le genre qui dit genre tout le temps, histoire de voir comme il faut s'ils pètent les plombs, là, ce serait une trop bonne idée, tu vois le genre.
(beacoup de genre ici et je connais toujours pas le mien)

71 – Es-tu droitier, gaucher ou ambidextre ?
Droitier anarchiste.

72 – Tu le vis bien ?
Mais va te faire encadrer.

73 – Connais-tu la différence entre la transsubstantiation et la consubstantiation ?
bob

74 – Ton nombre premier favori ?
euh, euh, euh, euh. Euh. Onze. Je sais même pas si c'en est un.
Pourquoi quand je cherche nombre premiers sur wiki la première chose qui apparait c'est "nombre premiers sexy" j'avais raison de discriminer les mathématiciens tout ce temps.

75a – Un sport que tu aimes pratiquer :
Le lancer de verres par la fenêtre/lancer d'avion quand le voisin se douche avec la fenêtre ouverte.

75b – Un sport que tu aimes regarder :
Les gangs se taper dessus devant le collège je vous jure c'est tout un art sans rire.

76 – Au fait, tu aimes le sport ?
C'est maintenant que tu demandes :/

77 – Ton avis sur les chips de lentilles :
Si ça existe il faut sérieusement considérer arrêter l'humanité.

78 – Tu m’aimes ?
Tu me soules (Désolé à la personne qui a originellement écris le quizz mdr.)

79 – Sérieusement ?
Mohamed Redda sors de ce corps je croyais que tu t'étais fait virer de Delaunay.

80 – Ce que tu reproches aux autres en règle générale :
A quoi ça servait de rajouter en règle générale à la fin
Tu veux ma mort c'est ça hein

81 – As-tu pris une douche aujourd’hui ?
Mais va creuser avec tes dents.

82 – T’es-tu brossé les dents aujourd’hui ?
Oui. J'ai menti.

83 – Un acteur ou une actrice que tu apprécies :
Benedict Cumberbach ressemble à une loutre.

83b – Un acteur ou une actrice que tu hais :
N'importe qui ayant joué dans La Vie Est Belle je suis traumatisé maintenant.

84 – T’es-tu vraiment brossé les dents aujourd’hui ?
MAIS

85 – Quel Pokémon trouves-tu inutile et pourquoi Skitty ?
No skitty slander in this household.
Le savais-tu ? La queue de Skitty ressemble à une plante mortelle pour les chats et Skitty essaie toujours de l'attraper :D On peut en conclure que Skitty est un pokémon au mieux naif et innoncent pouvant représenter les enfants foncant dans le danger, étant un bébé pokémon, au pire la dépression :D donc si il sert à écrire des trucs angsty et des métaphores de mes deux.

86 – L'animal que tu aimerais être :
meow meow

87 – L’animal qui te ressemble :
caw caw

88 – Lequel bat l’autre en 1v1 sans objet ?
Lequel bouffe l'autre ?

89 – Ton plat favori :
Pâtes carbonaras mais sans champignons donc c'est juste des pâtes aux lardons avec une sauce à la moutarde, je chiale à chaque fois.

90 – Ton plat signature :
Tu veux du painnng ?

91 – Vas-tu répondre honnêtement aux questions sur l’amour ?
Ca dépend je les ai oubliées.


92a – As-tu déjà été amoureux ?
Mais on va se calmer l'oeil de moscou là ça va bien deux minutes

92b – Es-tu amoureux actuellement ?
J'espère pas.

93 – Si tu as répondu oui à une des deux questions précédentes, plains-tu les personnes qui ne sont jamais tombés amoureuses ?
'Dépends si t'est aromantique.

94 – Ton avis sincère sur l’adultère :
Les gens font ce qu'ils veulent, mais après, pour qu'il y aie adultère faut déja qu'il y ai adulte et donc capable de prendre des décisions responsables.
Dans une relation, si les partenaires sont ok (Relation libre etc.) bah oui les gens sont grands ils couchent avec qui ils veulent hein. Le problème c'est que dans la majorité des cas, ça trahi les limites mises en places par l'autre, ce qui est con.
Et techniquement tout ce qui est relation hors mariage/ plus récemment relation est un adultère, y a pas besoin de le faire en scrèd.

95 – Célibataire, marié(e), divorcé(e), veuf(ve) ?
Rateau.

96 – L’émoticône qui te ressemble :
¯\_(ツ)_/¯

98 – L’émoticône que tu ne supportes pas :
Les émoticones chat.

99 – Ton avis sur Paris :
Le XIX > all, je peux pas saquer les riches du XVI, le XV est zombifié, le V est rempli de vieux et de touristes, allez dans le Marais c'est bien c'est gay, faites gaffes en passant sous des fenêtres à Curial.

100 – Ton heure de coucher divisée par deux, puis multipliée par cinq :
12.5

101 – Ton heure de lever au carré moins la réponse précédente :
51.5

102 – Ton logo favori :
Monoprix. C'est satisfaisant.

103 – As-tu le style, coco(tte) ?
En tant que personne actuellement vétue d'un pantalon de costume à rayures, de bretelle et d'une chemise, je sais que tout le monde pense que non mais laissez-moi rêver.

104a – Ta matière favorite à l'école :
Patisserie, mais il y a que les segpa qui l'ont. Ils le méritent, mais je suis quand même jaloux.

104b – Ta matière détestée à l'école :
N'importe quoi ensiegné par un Vibert, un Micheletti ou un Gachon. (Par pitité ne soyez pas sur ce site ne soyez pas sur ce site ne soyez pas sur ce-)

105 – Des chiffres ou des lettres ?
4U2N3 1633

106 – Te trouves-tu beau/belle ?
En toute honnétét ? Oui.

107 – Argumente ta réponse précédente :
La beauté est un concept subjectif et je ne me trouve pas particulièrement ésthetiquement plaisant, mais je sais quelles personnes je ne trouves pas attractives, me placant par conséquent au-dessus d'elles même si je ne l'assumes pas et qu'elles-mêmes se placent surement au-dessus de moi dans leur esprit - au moins de ce point de vue là. Néanmoins, on peut arguer qu'il y a au moins une personne dans le monde me trouvant ésthetique et puis merde à la fin j'aime bien mes cheveux.

108 – Comment s’appelait ta peluche préférée quand tu étais enfant ?
Charlie.

109 – Nique-toi bien fort :
végétarien isaac daron mariage ivre anarchie communisme chateau acab ww3 house logan léa sud mohamed redda chats hopital maladie migraine alcoolisme sms tu dois lui répondre barbara coquette mange mange mange juge avocat machinarium bourgogne

110 – Désolé je parlais à mon frère, mais je trouve ta réponse super intéressante, peux-tu développer ?
Hahaha, NON.

111 – As-tu l’habitude de mentir ?
Compulsivement, mais que IRL.

112 – As-tu menti à la question précédente ?
Qu'est-ce que j'en sais, je me gaslight tout seul :/

113- Penses-tu que l’humanité peut s'améliorer et que nous pourrons un jour vivre dans l'harmonie ?
Non parce que nous vivons dans un rêve donc je vais bientôt me réveiller, et j'aurais sept ans, ce seras une semaine avant de partir, et je ferais tous les bons choix cette fois-ci.
Blague à part, non, l'humanité est en train de dancer sur sa propre tombe.

114 – Selon toi, que manque-t-il aux gens pour apprendre à vivre ensemble en bonne intelligence ?
De l'empathie.

115 – As-tu menti aux questions 111 et 112 ?
Sincérement ? Non.

116 – Ton insulte favorite :
J'ai le pass pour dire dégénéré depuis mon passage à l'HP donc autant que j'en profites

117 – Hurle-la ! Insulte tous ceux qui liront ce questionnaire :
Non merci, et puis je suis plus créatif sur les menaces que les insultes.

118 – Dans quel registre de langue t’exprimes-tu au quotidien ?
Houlà houlà houlà.
Dépends du contexte, dépends des gens, dépends surtout de comment va mon cerveau ajourd'hui, le plus souvent un drôle de mélange entre vocab plus chatié que la porte d'une grand-mère et argot de cité en roulant les r.

119 – Plutôt COD ou COI ?
Call of Duty est meilleur.

120 – À quel point aimes-tu ton travail ?
J'aimerais déja qu'on me paie.

120 – Te considères-tu comme quelqu’un d’hypocrite ?
Yup.

122 – À quel point aimes-tu vraiment ton travail ?
MAIS FOUS MOI LA PAIX

123 – Et maintenant, tu m’aimes ?
bis repetita


124 – Quelle est la couleur de tes chaussettes aujourd’hui ?
Je suis pieds nus.

125 – Et des miennes ?
JE VIENS DE RELIRE DES ARTICLES DE MON BLOG JE VEUX MOURIR J'AI HONTE

126 – Perdu ! Donne-moi cent balles :
Ah oui. J'aurais dit vert. Et j'ai pas de flingue

127 – As-tu déjà failli mourir ?
Sept fois dont la semaine dernière c'était flippant sur le moment mais j'ai adoré l'adrénaline derrière, faut que je fasse ça plus souvent.

128 – Fais-tu souvent ce genre de questionnaire à la con ?
Nope.

129 – Persil, sauge, romarin ou thym ?
psrt eaomh rumy sgam ier in

130 – Quels mots ou quelles phrases as-tu tendance à utiliser trop souvent ?

bitch, dude, like, fine, lmao

131 – Qui a laissé les chiens dehors ?
C'est ma grand-mère, elle vit dans une ferme abandonnée à la campagne avec son copain aveugle et sourd, ils ont des boxers plus grands que moi qui attaquent tous ceux qui s'approchent des ruines, les flics sont venus une fois.

132 – L’avant-dernière chose que tu aimerais faire avant de mourir :
Commettre un crime affreux qui me rendras célèbre.

133 – À qui penses-tu là tout de suite ?
A la personne qui lit àa et l'image qu'iel se feras de moi d'après cette dernière question.

134 – Es-tu chatouilleux(se) ?
Je tarte tout ceux qui envahissent mon espace vital donc je sais pas vraiment.

135 – Raconte un de tes rêves les plus bizarres :
Quand je dis que je sais pas faire la différence entre rêve et réalité, je rigole pas mdr.
En plus les derniers ont tous été trop gores pour le site.


136 – Smoking-cravate ou grenouillère ?
J'ai exactement huit smokings dans ma garde-robe, bien sûr que je vais répondre grenouillère.

137 – Vers quel point cardinal pointe ta tête quand tu dors ?
le chat de la voisine qui geule

138 – Moutarde ou ketchup ?
Pomme-frite macdo

139 – Ton pseudo sur le net :
Murphy et dérivés, Imminent, Tao, ou juste mon nom.

140 – Il est nul. Quel est ton nouveau pseudo ?
Loi et composants, Eloigné, Dualité, et un nom invité.

141a – Ce détail physique qui te fait craquer :
Cheveux noirs ig.

141b – Ce trait de personnalité qui te fait craquer :
Ca semble con, mais quelqu'un avec qui je peux me disputer. Et pas genre "gnagnagna chéri t'as pas fait les courses gnegnegne" mais genre grosse prise de tête vénère qui geule à plein poumons et claque les portes, je trouves ça trop fun.

142 – Portes-tu des lunettes, si oui de quelle forme ?
Non. Très jolie forme, un peu anguleuse, super pratique pour se prendre les potaux.

143 – Tu mets les pieds où tu veux et c’est souvent :
Sur les bureaux du collège. #toocool4u

144 – Selon toi, le Digimon le plus mignon :
Greymon. (Est-ce que ça existe ?)

145 – Quelle note sur 10 donnerais-tu à l’avenir qui nous attend ?
Je savais pas que t'étais si drôle.

146 – As-tu déjà consommé du monoxyde de dihydrogène ?
Oh non la science

147 – Le péché capital qui te caractérise le mieux :
Probablement colère, parce que la vahce des fois je dis des trucs de batards mais jme décapiterais si j'étais quelqu'un d'autre. Et pour la violence en général aussi mdr.

148a – Dis un truc intelligent :
Les ananas nous mangent d'un point de vue biologique.

148b – Si tu as répondu « Un truc intelligent « à la question précédente, donne-moi cent balles :
Pan pan. T'en auras que deux.

149 – Un livre que tu recommandes chaudement :
Le Neuromancien et suites, c'est de la SF dystopique cyberpunk (Et pas que houlàlàlà néon, nan, vraiment punk culture n shit.) qui éclate des daronnes. Et ce que j'écris parce que pub.

150 – Un film que tu recommandes chaudement :
Le Crime de l'Orient Express. Celui avec Kenneth Branagh. La fin est un peu clichée mais la mise en scène est top.

151 – Que penses-tu de l’enchaînement logique des questions de ce questionnaire ?
On sent que l'inspi se perds, certaines questions auraient gagnées à être groupées avec d'autres plus haut.

152 – Ton gâteau préféré :
Je rappelle que mon surnom c'est pas Ed pour rien.

153 – Ton bonbon préféré :
Tout ce qui a du sucre qui pique, ça anéthesie après un certain temps, c'est marrant.

154 – Ton fastfood préféré :
MacDo et fier (non)

155 – Combien de kilos à perdre, rappelle-moi ?
Après révision, ving-cinq.

156 – Quel titre donnerais-tu à une fanfiction relatant une romance gay entre un Féliferno et un Roitiflam ?
La Cendre et la Braise.
(Désolé)
Nan mais pour de vrai, un truc à la con du genre un mot en anglais pour l'effet stylé, genre Heatwaves or Fire Claw. (ptn ça sonne vachement bdsm)

157 – Pas mal ! Et pour une fanfic traitant de la relation abusive entre Lysandre et le professeur Platane ?
Branches brulantes, i guess.

158 – Du coup, qu’attends-tu pour les écrire ?
ue ue ue ue ue ue

159 – As-tu la flemme d’écrire ?
Oui. C'est pour ça que je fais ce questionnaire, pour procrastiner encore plus.

160 – Ne trouves-tu pas que la Joconde est un tableau vachement surcoté ?
En tant que personne qui va voir la Joconde une fois tous les deux mois, je te permet pas.

161 – Ton légume préféré :
La tomate, j'aime le coté organique.

162 – Ton fruit préféré :
La tomate, j'aime le coté organique.

163a – Ta plus grande qualité :
Je suis super doué pour bluffer.

163b – Ton plus petit défaut :
Ma mémoire, mais à un niveau alarmant. Et vous savez quoi, je me suis encore plus flippé en m'endormant en écoutant Everywhere At The End Of The Time hier.

164 – Penses-tu que l'amitié peut surmonter tous les obstacles ?
Naruto > Goku


165 – As-tu honte de ta réponse à la question précédente ?
Je ne regrette rien.

166 – As-tu des phobies ?
Araignées, bébés, hôpitaux, faut se souvenir que tu leur fait plus peur qu'il ne t'effraient, surtout l'hôpital.

167 – Que penses-tu des années 90 ?
Retro window aesthetic my beloved.

168 – Selon toi, quelle est la taille idéale d'une serviette de toilette ?
Plus grande que la personne qui s'en sert de dix centimètres.

169 – Est-ce qu'on sent le manque d'inspiration sur les questions à présent ?
Ca se voyait déja avant t'inquiètes.

170 – Quel est ton fruit à coque préféré ?
Le bateau.

171 – Ton mot allemand favori :
cartoffen

172 – Combien de fois as-tu menti durant le questionnaire ?
Aucune, enfin pas à ma conaissance.

173 – Ce questionnaire a-t-il répondu à tes attentes ?
Yep.

174 – T’a-t-il déçu ?
Donc là c'est comme si quelqu'un m'avait demandé :
"Tu vas acheter cette chemise ?"
"Oui"
"Et est-ce que tu vas la remettre sur le cintre du magasin ?"

175 – Un petit mot pour finir ?
Je vais aller écouter des podcasts.

176 – Un autre ?
Mon rêve dans la vie c'est d'écrire un roman tragique à propos d'un homme nommé Joe dont la fille Candice est morte de la maladie inconnue de lIgma et qui décide de faire comme si c'était une maladie meme fictive pour se consoler et devenir célèbre sur Internet, tout en traitant dedans le sujet de maladies orphelines et du prix de la santé dans certains pays et faire chialer tout le monde.

Bon appétit.
Article ajouté le Jeudi 26 Août 2021 à 20h07 |
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I'm back even if you don't want to
And I'm probably gonna disappear again dw

Bref. Ça va être court et moche, parce que je suis sur mobile et qu'il est putain de tôt. Déja, bonjour, site mourant et gens sympas (on va faire comme si je vous conaissais mdr j'ai interagi avec 3 personne Ici en tout mais chut)

J'ai relu mes fics/Mon blog, j'ai cringe plus fort que le dos de mon père, J'ai envie de tout delete mais jvais pas le faire parce qu'effacer ses erreurs c'est le Meilleure moyen de les reproduire.

Watch me cringe at this in three months

Quoi d'autre ? Ah si j'ai treize ans et une personne dans ma tête maintenant, et contre toute attente je suis pas une. fille (Quelle surprise !) (Non)

La police d'écriture des blogs est super cool j'avais jamais remarqué. Bonne nuit. A dans six mois.

Edit : Quand est-ce que j'ai écris ça et pourquoi les gens se souviennent de moi nooon j'ai honte
Article ajouté le Mardi 24 Août 2021 à 02h44 |
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Here We Go Again (Gévaudan)
Je sais, je sais, je suis censée être noyée dans les profondeurs d'Internet, pas la peine de faire la gueule ça ne changeras rien au fait que j'ai perdu ce pari. (D'habitude, je triche, et puis je me suis dit que "allez ça pouvait pas être si terrible." Eh bah j'aurais du tricher.) C'est simple, j'ai [attention contexte chiant] retrouvé un vieux bouquin sauvé du déstockage de la bibliothèque de mon enfance. (De ma plusjeuneitude, du moins.) contenant plusieurs poèmes, chaucn themés autour d'une créature mythique/légendaire/littéraire précise nommé "Le Bestiaire Fabuleux". Si la qualité des poèmes est toute relative -certains sont excellents d'autre une espèce de prose peu excitante et d'autres *ahem* un lyrisme très imagé *ahem* (<--je peux pas juger vu ce que j'écris.) Et l'on m'a donc attribué ceci : (Comprendre : ma prof de litté m'a collé ce devoir dont je voulais pas.)

"Rédiger des textes présentant le plus d'interpretaions possibles."

Et demerde-toi Edgar. Mais bien sûr ! Ca allait être super simple et super cool, après tout. Qui sais, je m'y découvrirais peut-être un talent caché ou une affinité particulière avec la poésie ! (Spoiler alert : non.)

Toujours est-il que j'ai attaqué avec la première page (Quelle prise de risques !) et donc La Bête du Gévaudan. Et que j'avais envie de poster ça ici parce que si je n'écris plus de pokémon, bah je suis pas morte. (Comment ça on s'en fout ? Laissez-moi me taper l'incruste.) Et que c'est tellement minimal et que ça ne sort tellement pas de ma zone de confort, que la moitié est déja rédigée, que je me disais bien que allez peut-être cette fois je pouvais m'autoriser à aimer un peu. (Encore que les derniers paragraphes gnagnagna *complaintes redondantes à base des mots médicorités et pitoyable, ça y est vous connaissez la chanson.*)

Le poème n'est pas mon oeuvre et ne m'appartient pas, de même que je n'ai pas écrit le livre. (C'est évident mais c'est les disclaimers, que voulez-vous.)


*Ahem.*

Donc voici Le Texte (Note : trouver un moyen de translate le "Le" de ragecomics en quelque chose de similaire.)

[Et donc (après je vous laisse tranquille promis.) c'est flou et c'est normal, hein. Si la première interpretation plutôt bateau fonctionne assez bien, il y a une multitude de sous-textes et aucun terme n'est employé au hasard. Et plus c'est caché, plus c'est glauque, sinon c'est pas drôle]

[...] (Silence kifépeur)


Un ballon rouge dans la brume ; sa ficelle se déroule paresseusement autour de la cheville de la fillette. Une main sur la cordelette jaune, une autre autour de sa craie, elle respire le brouillard qui nimbe les quais du canal.

J'ai peur le soir
Quand se réveille et court la bête


Son visage de poupée encadré de rideaux blonds, les lèvres teintées d'un rose délicat, ses mains de porcelaine croisées sur un ventre plat et les souliers encore bridés, elle inhale doucement les vapeurs fétides de Saint-Martin, tends l'oreille aux grognements de l'eau, épuisée par la fête.

La Bête ?

Une paupière pivote ; s'ouvre sur la lune anonyme, globe aveugle dans le ciel nocturne de Paris. La pointe des pieds sur le ciel de la marelle, tête en terre et coudes en croix, les mèches bruissantes comme des blés dans le vent de soirée qui vient faire frissonner ses lèvres.

Ce monstre
Hurlant sa soif de sang !


Grappes de ballons translucides qui décollent aux étoiles. Un cerceau dévale les marches du pont jusque à venir crever l'eau et lentement s'y perdre ; le yo-yo accroché à la rambarde monte et descend, poussé par les vents contraires qui putrifient le canal. La fête est finie.

Ce n'est que le vent
Qui fouette et fait gémir les arbres…


Plus haut sur les pentes de la société, quelques carrés de lumière vacillent derrière leurs rideaux. Les herbes sauvages s'agitent comme des algues ; le ciel grouille de vers de vase. La paupière clique et se referme, coincée dans la fente de son globe, les cils raides et tordus. Un panier de crochet jeté sur ses genoux ronds, la fillette attend.

Mais non
C'est la Bête !


Des pas glissent sur l'escalier. Des pas de velours, griffus, des pas teintés de silence qui claquent comme des ciseaux assourdis. Haleine brulante qui trouble l'air.

Issue de sa caverne de l'oubli
Fonçant sur la lande


Un galop furieux martèle les champs ; hurlement qui déchire l'air. Une langue rouge ; quelques gouttes de salive qui volent dans le sillage de la mort. Cabrement en ombre chinoise. Une griffe transperce les flancs de la lune, vient échauffer l'air de ses étincelles écarlates.

Galopant à travers la mémoire du temps

Elle se rapproche, flèche à la pointe humide qui vient déchirer les chairs, aux naseaux ronflants, tranchant le voile des souvenirs de ses crocs jaunis aux gencives sanglantes. Dans son sillage, une odeur de chien melée de moelle, de décomposition et de sang puante qui fait flétrir le blé déjà fauché par son galop et éloigne même les mouches de ses côtes maigres.

Écoute ! Vois ! Elle approche
l'égorgeuse immonde !


Un souffle brulant vient rougir la joue de la fillette ; les stridulations du vent modulent un cri suraigu mêlé de cigales et d'insectes d'eaux, du croassement de canards et du roucoulement des corneilles qui viennent piquer son visage. Un langue fine se déroule lentement autour de son pied, quelques gouttes de salive froide lui maculent le tablier.

Un éclair ! L'orage qui gronde !
Rien de plus !
Calme-toi et dors !


Les fourches de la tempête viennent illuminer le canal un bref instant ; changer sa surface en verre le temps d'une seconde folle qui aveugle les poissons et fait tressaillir le petit poitrail. Un grognement sourd monte des égouts, le hurlement ravalé d'une bête enfermée sous les pieds des passants. La paupière cliquète encore un instant, faisant pivoter son globe creux.

J'ai toujours peu qu'elle vienne encor.
La nuit abolit les distance.
En un instant elle peut sortir de la tempête.
La Bête !


Le rideaux de nuages sombre se déchire d'une comète écarlate ; Une haleine vient embuer l'air de bouffées trop chaudes. Les clapotis de Saint-Martin étouffés par ses pas souples, le bruit du vent couvert par son halètement précipité. Une ombre brulante avale la petite fille.

Chut ! Il faut dormir : il est tard !
Et j'ai tiré tous les verrous…


Claquement de dentelle derrière la vitre gelée. Deux petites pommes s'écrasent sur le verre, surmontées d'une paire d'amandes brunes et anxieuses. Le rectangle jaune fait filtrer sa lumière à travers les murs de plâtre ; et quelques filaments tombent sur les quais. Un œil de flamme scintille dans la nuit.

Dis-moi, le Gévaudan c'est où ?

À travers le givre, la bête approche. Un flanc brun et hirsute ; une oreille percée d'argent. Une dent se plante dans la dentelle, déforme la tête creuse, des pattes précipitées aplatissent bras et ventre contre le bitume crayonné. L'arbre plat pivote encore, accompagné d'un soupir de vent.

Quelque part… au fond de nos têtes…

L'aube étire ses rayons dans le ciel grisâtre ; face contre les flots, bouche rigide emplie d'une eau sale. La gorge prise dans une ficelle, le bonnet dérivant comme un bateau. Poupée sans âme qui flotte sous le petit levant, les ongles creusant une paume dure, les collants brunis d'algues, une empreinte de crocs autour de son œil mort, sourde aux pleurs de la fillette à quai.

Article ajouté le Mardi 30 Mars 2021 à 18h16 |
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Declination
The stars would have to come together and point at me
May the winds blow me out of my house and drag me through the mud
Let the wheels of the carriages trample on me all the time
Let the paving stones settle in my head
Let the bullets come and nest
In my ill-advised heart
For me to be bad
But like a kid
I don’t want to
To die
Crazy



Quand tu te rends compte qu'avant d'être ton daron, c'est un être humain, avec ses fragilités, ses folies et son coté sombre. Je crois que ça me fait peur. Je l'avais senti, toutes ces années, dans ses portraits de "monstre" torturés et ses photos de lui floutées, éclatées, ses sculptures de matériaux récupérés et ses diapositives sans visages, mais là, tomber sur ses poèmes, juste en cherchant son nom sur Internet "pour rire", lire tous ces trucs où il parle de sa folie, de sa tristesse, où il dit parfois au revoir alors qu'il est encore là, j'y arrive pas, je me sens plus.
Article ajouté le Dimanche 28 Février 2021 à 22h27 |
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Publicité
Pt j'suis désolée mais ce type est un génie http://romualdmartin.fr/ Oui c'est de la pub mais j'm'en balaras j'suis prête à tout pour l'aider. - Et c'est aussi pour pas perdre le lien, dans un sens comme dans l'autre.

(Je viens seulement de découvrir ce site, j'ai envie de chialer comme une gosse, l'écrire viens de le faire passer.)

EDIT : J'ai découvert que certaines étaient des photos de vacances, celles où la famille n'est pas dessus, je suis actuellement en train de pleurer toutes les larmes de mon corps le clavier va pas aimer.
Article ajouté le Dimanche 28 Février 2021 à 22h18 |
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Analyse narcissique.
Après deux jours sans écrire, je pète un peu les plombs, voici donc une analyse de ma "prose" (Que ce mot est pompeux pour de simples divagations...) de manière absolument subjective, quoique je tente au maximum de juger mon travail comme celui d'un autre. Et non, je n'écris fais pas bien.

Pas bien du tout, même. Alors oui, on pourra arguer que "Edgar t'as douze piges on attend pas de toi sue t'écrives comme si t'en avais trente" ou que "Mais si c'est
bien euh c'est juste que t'a ton style bien à toi" - cette dernière remarque revenant exactement à dire que "c'est original" : Grosso modo, c'est de la merde, mais normes sociales blah blah alors je vais pas te le dire.

Et puis, mon âge n'est absolument pas une excuse, pas quand on vise haut. J'ignore si je peux faire mieux, mais je le dois, parce que j'ai un temps très limité - trois ans, quatre tout au plus, pour publier et que ça marche, parce que la thuneuh à envoyer à son daron, toussa toussa. Donc non, il faut que j'écrives bien et vite, parce qu'envoyer de l'argent à un cadavre ça va bien deux minutes mais c'est aussi utile qu'une assoc de quartier.

Maintenant que tout ça a été mis au clair - Et oui je suis une folle furieuse - analysons maintenant (Pourquoi je parles de moi au pluriel ? J'ai tourné la carte à ce point là ? ) la prose en elle-même.

Si les mots s'agencent bien, les termes semblent bien choisis et les tournures de phrases plutôt jolies, l'on s'apercoit bien vite que c'est creux. Très creux. En réalité, il semble que divaguer à propos de choses sans importances telles qu'une fenêtre givrée ou une putain d'autoroute soit bien plus facile que véritablement transmettre quelque chose et que la beauté apparente du texte soit en réalité une facade manucurée (Non sens/20 mais vous m'avez comprise) et que délivrer de jolis mots ne soit en réalité qu'un moyen de masquer le vide ignoble qui se creuse sous les phrases bancales. Et je viens de répeter deux fois (Pléonasme !) la même chose juste d'une manière plus stylée après.

En réalité, il semble que j'accorde plus d'importance a la forme qu'au fond, ce qui conduit immédiatement et sans appel à une médiocrité sans nom engoncée d'un carcan de figures de style. Je rôde des scénarios, je peux réecrire des fins, j'ai un univers en construction depuis quatre ans et un scénario badass sa race lui aussi en construction et en peaufinage depuis des années, mais je ne parviens pas à implanter de longues intrigues. Je peux les cadrer, les esquisser, mais tout va me gonfler au bout de la première page, sauf quand l'histoire m'emballe vraiment - ce qui ne m'est arrivé que trois fois : une trilogie, un petit millier de pages et une centaine ridicule mais écrite sans une seule fote d'aurtograffe.

J'aime à comparer l'écriture d'un livre à la construction d'une maison. La base, déja, un univers bien posé, un cadre défini et solide même s'il est amené à voler en éclat dans l'histoire. La charpente, le scénario, les poutres directrices qui disent où placer ses murs et ses mots, ses phrases, ses chapitres, et comment les placer, et puis tous ces trucs kitsch et inutiles qui moulent sur le facades - le style de l'auteur. Et des fois, c'est vraiment très kitsch. Une bonnne histoire doit, comme une maison, être stable. Hélas, ce n'est clairement pas le cas de mon côté.

Je sais très bien que j'ai tout mon temps pour dévelloper mon style et que je publierais au moins un livre dans ma vie - je ne me vois pas faire autre chose, être à haut potentiel ne veux pas dire avoir un avenir, loin de là - mais j'ai besoin de gagner de l'argent maintenant, donc... hmmm... c'est un peu comme une poule OGM qu'on stresse pour grandir. Et elles finissent pas bien, les poules, j'vous assure. (Edgar, mon vieux, tu viens vraiment de te comparer à une poule ?!)

Donc, le style. - Vous voyez ? Je divague. Vague. Tuez-moi. - comment pourrais-je faire pour rapidement m'en sortir de ce point de vue là ?

-Aller lire des bouquins - sauf qu'ils sont pas suffisament aérés, il faut que je masque les lignes du bas pour ne pas lire toute la page d'un bloc. Ce qui peut être très handicapant, sisi, j'vous assure. Des mots/phrases me sautent aux yeux et le reste passe à la trappe, assez problématique pour la compréhension du livre. (C'est aussi pour ça que je lis beaucoup de fics, généralement c'est bien aéré. Vous avez vu tous les retours à la ligne que j'ai fait depuis le début de cet article, sérieusement ? Mais je dis vague.)

-Aller cc des bouquins sur Internet et les aérer moi-même de façon pas trotro légale, mais comme diraient mes profs, la légalité, c'est surcoté *zbaf* pour lire, accumuler le style d'autres auteurs et en apprendre. Vous les sentez venir, les après-midi passées à retourner des pavés à la ligne comme une imbécile ? Moi pas, ça va trop me gaver.

-Aller chercher des tutos "comment écrire un bon livre" sur Internet. HAHAHAHAHAHAHA. *Ahem*

-Ne rien faire et laisser tomber, aka l'option de la flemme. Etant l'incarnation quasi humaine de ce concept, il va sans dire que c'est probablement celle ci que je vais emprunter et que je vais continuer à moisir dans ma médiocrité encore et encore pour finir technicienne d'effets spéciaux puis sombrer dans le chômage avec trois enfants dont un qui ne veut plus me parler et à faire des sculptures à base de feraille et des portraits déformés. (C'est de famille, que voulez vous.)

-Bouger un peu les aiguilles qui me servent de jambe et tricoter jusque à un café d'écrivains. - je me vois bien débarquer avec l'ordi sous le bras
"Bonjour...je me suis trompée de porte haha c'est drôle en fait non allez au revoir" ou n'importe quelle convention du style.

-Lire les écrits de mes amis IRL. Alors je veux pas être méchante, mais ça va charcler très fort (Indices : dialogues theâtraux, yaoi, self-insert, mary sue) donc je préfère éviter, d'autant que je doute apprendre grand chose. Mais ils sont jeunes, ils peuvent s'améliorer, il y a de l'avenir ! (Sauf quand ta protagoniste s'appelle "Viande-Viande", authentique.)


Bon... tout ça, ce que j'en retiens, de ce petit nawak posé sur blog, c'est que ça m'a quand même aidée à réflechir... sauf que j'ai toujours pas abouti à une conclusion. Je vais retourner à mes automatic slaves en attendant de trouver une idée de génie, je crois bien que c'est le seul moyen que j'ai d'écrire des bons trucs.
Article ajouté le Dimanche 21 Février 2021 à 19h48 |
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Qui veut manger du verre pilé ?
Je dédie ce titre aux professeurs de français et autres psychologues du dimanche. C'est pas pour rien qu'ils font des études, enfoiré !

Bref. J'ai récemment découvert le concept de Palais Mental (Dans la mnémotechnie, pas dans Persona, ignare.) Et je l'ai trouvé très interessant, quoique l'adpatant à ma sauce. J'ai donc sélectionné quelques souvenirs, mais aussi quelques concepts/trames de chaque année de ma courte vie pour en faire un texte ridiculement pompeux et torturé. Pas taper, j'étais en pleine crise dépresso-anxio-emo-"l'humanité c'est de la merde le monde n'a aucun sens toutes mes certitudes sont fausses j'vais me taillader les veines éloignez moi des fenêtres" (Le pire c'est que c'est vrai ; mais il y a être mal dans sa vie et le penser, et être mal dans sa vie et faire des grands smiles en se parodiant entre guillemets ;) qui, vous en conviendrez, est plus fun.)

Ahem. Le texte (Z'avez qu'a imaginer que tout le reste est en anglais mais que "le" est en français, comme dans un ragecomics. Oui ça fait pitié, balaras.)

[Vous êtes encore là ? Sérieusement ? Vous devriez prendre de la mélatonine. ]


***


Quelque part, au cinquième étage d'une bâtisse creuse. Un jeune homme descend les escaliers. Ses jambes sont emmaillotées de de nylon, ses mains piégées dans la dentelle comme des araignées mortes dans leur toile. Une trait blafard souligne son regard paisible, ce regard qui déconstruit, analyse et reforme les gens et les idées, ce regard perçant qui gèle les failles pour les faire éclater.

Du moins, c'est en ces termes que les autres le décrivent. Ceux qui vivent dans sa tête et dictent sa conduite. Oh, pas des voix, rassurez-vous, plutôt une multitude de consciences muettes jamais d'accord entre elles, qui s'entrechoquent et se disputent comme autant de coups de couteau assénés à leur hôte.

Les escaliers sont courbes, enroulés sur eux-même comme un serpent ivre. Ils descendent, s'enfoncent dans les entrailles d'une terre stérile, ils creusent le sol au fur et à mesure qu'il les descend. Il doit se souvenir. Les choses ne sont réelles qu'une fois nommées ; il en est de même pour ce qu'il ressent. Ses émotions doivent passer par les mots.

Premier étage. Une ébauche de lieu, à peine une cavité crayeuse bariolée de pastels, une perle vide bourdonnante d’innocence et dans laquelle résonne le bruit lointain d'une clochette. Un couffin protecteur sans fenêtre, la coquille d'un œuf à peine conscient. Pourtant, des paroles emplissent déjà l'air quasi centenaire.

Deuxième étage. Rien. Une porte fichée dans le béton sans lendemain. Aucune idée.

Troisième étage. Une grande cour de récréation peuplée d’étincelles, un rectangle de béton aux coins badigeonnés de gomme. Au fond, un petit jardin en friche dans lequel reposent trois oiseaux morts. Au centre, un canapé surplombé d'une petite toiture bancale ; quelques amis sont assis dessus. Des poteaux de béton colorés s'élancent vers le ciel en diagonale, lances rouges et jaunes qui vont percer le toit bleu. Les formes sont simples, les mots peu nombreux, les idées ne restent pas longtemps.

Quatrième étage. C'est une grande salle de classe, aux murs bleus ciels et aux larges baies vitrées qui déverse une pluie de lumière sur des livres. Des livres par centaines, par millier, des livres aux pages épaisses et aux couvertures pailletées, des enseignes de magasins, des lettres partout, qui se forment, s'attachent, s’emmêlent et hurlent leur message toutes en même temps. Des feuilles jonchées de signatures maladroites maculent le sol, un même nom répété mille fois au bout du feutre noir. Une cloche sonne.

Cinquième étage ; c'est un film. Il fait sombre. Quelques personnes sont assises sur les chaises devant l'écran, les yeux rivés sur rien tandis que des images sourdes se projettent en boucle. Des bancs, des mains qui se lèvent, un immeuble peint en arc-en-ciel et un vieux magazine de mode. Une silhouette ne regarde par le film, son dos épais courbé pour tapoter la tête d'une petite fille dont les élastiques sont plus épais que les couettes. Étoile de néons rouges ; box et moquette noire. Clichy.

Sixième étage. Mépris. Ennui. Une autre salle, aux murs verts en crépi arraché par le croassement des élèves. Les mains se lèvent pour réentendre ce qu'on a trop dit. Soupir. Au sommet d'une armoire placardée d'adjectifs, un classeur attends pour tromper l'ennui, mais c'est faux. Ses pages sont remplies de sons déjà connus et d'idées déjà comprises. Un appartement ; une chambre grande comme un placard, une fenêtre fermée et trois personnes qui pleurent. Chose stupide, à vrai dire : il n'habite déjà plus ici.

Septième étage. Quarante-deux pages de dragons maladroitement gribouillés, reliés par un brin de laine et une couverture de papier, le blanc de leurs pages soigneusement consignés de chiffres et de mots mal agencés. Une petite fille blonde aux yeux noisettes qui réussit en tout. Amertume futile.

Huitième étage. Une scène de théâtre, noire, entourée de gradins désormais familiers. Un amoncellement de corps beiges et bruns au centre comme une masse de chair fondue, bras sur torse, tête sur pied, yeux fermés et souffle léger, les habits bicolores tranchant trop fort sur les murs obscurs. Quelques mains qui cherchent, qui soulèvent, qui appellent, un chant contre la propriété s'élève. La Terre est rouge.

Neuvième étage. C'est un opéra, cette fois. Des enfants entrent et sortent par les grandes portes, vêtus de couleurs folles et poussant de petites trilles. Une bannière monte à gauche. Une dispute éclate ; la portière de la voiture claque, les routes défilent, le silence s'étire, une déposition est vomie par l'imprimante cassée. Deux jours en avance.

Dixième étage. Il fait trouble ; des vapeurs de conscience tourbillonnent dans un vieux séchoir ou discutent deux filles en smoking et quelques garçons en dentelles tandis que le vent fait voler les cartons contre la vitre du soupirail. Redda Toxique ; une main sur la hanche, un sourire vicieux, rire des camarades. Je t'attends à la sortie.

Onzième étage. Chacun chez soi au fond de son écran ; mèche grasse sur l’œil et expulsion du serveur. On rigole, on rigole, chaque jour les morts s'abattant à leur compteur sinistre. Une console à la main, la nuit tombe et une chouette hulule. L'ordinateur s'allume. Idées noires sur dossier blanc ; un pigeon mort s'empale à la fenêtre.

Douzième étage. C'est une boîte, scellée d'une paire de ciseaux et plantée d'un ruban en lapin. Gémissements d'agonie sur piano - Max Richter joue le requiem. Réclusion. Autour, les autres tombent. Personne n'en sortiras indemne ; chaque semaine une famille est brisée. Ils disjonctent, s'agitent, la violence éclate. Rabelais n'y est pour rien. La Crise n'y est pour rien. La Crise est le quotidien, la génération est sacrifiée, dépecée, envoyée au front d'une guerre perdue d'avance contre les erreurs du passé. Les bandes de certain drapeau volent au vent, séparées par l'amitié.

Le jeune homme descend encore. Incertain.Il n'y a plus rien d'autre après qu'un puits noir, sans fond, un puits tordu comme ses idées et lisse comme son visage. Il s'ennuie, s’assoit sur les marches, mains martelant frénétiquement le clavier plat face à l'écran basse qualité, les rondes d'une boite à musique grinçant aux écouteurs. Malgré toutes ces bouteilles de rhum, tous les chemins mènent à la dignité. Lui n'en est pas sûr. Lui penses très bien savoir comment tout cela va se terminer. Un an. Un an qu'il se prépares à cette annonce, ce message, ces trois mots au fond d'une boîte mail, un an qu'il a peur d'échanger et de recevoir, peur de maintenir ce lien si ténu qu'il a passé des années à déconstruire en fuyant le téléphone. Ghost.

Et aujourd'hui, il recommence. Alors, il s'abandonne au clavier, laisses une partie de lui filer au bout de ses doigts, il se laisse ressentir à travers les mots, ignorant des larmes invisibles qui coulent de ses yeux, causées par la douleur de celles, bien pire, qui lui rongent la gorge à l'acide depuis des années. Une boule, une pointe, un poignard, un nœud dans les cordes vocales acide qui l'empêche de dormir et fait saigner ses poignets.

Mais il faut se reprendre. Placer ici une jolie métaphore du costume, ici enfiler un masque, là approfondir un peu ce sentiment de douleur, pour toucher le lecteur, rendre tout ça superficiel et en faire un joli texte. Il écrit pour s'exprimer, il se tait chaque fois plus. Parce qu'il n'y arrives pas. Il n'y arrives plus. Les mots justes s'enfuient, les jolies tournures se fanent, l'inspiration s'amenuise et l'imagination se dessèche. Ils sont vitaux.

Et le voilà qui dramatise. Qui n'arrives à parler de sa souffrance qu'à l'aide de jolis mots quand, il le sait, les autres vivent soixante-trois fois pire et se taisent. Et comment conclure ce texte ? Avant, l'idée lui serait venue. Une jolie phrase poignante, un peu glaçante, un peu cynique. Bah.

Page blanche de l'angoisse, seconde mort.
Je dois enfin payer, c'est là mon triste sort.
Je meurs une seconde fois quand mes mots se tarissent.
Mon rythme se dégrade, mon style devient trop lisse.
Où sont passées ces belles phrases, ces grands mots,
Où sont passés ces messages poignants et leurs idéaux ?
Plus rien ne sonne juste, tout se décrépit.
Passage à vide qui m'ôte mon esprit.
Les jours de rien balaient leur dépression,
Le style s'appauvrit ; alors meurt l'expression.
J'ai noirci des pages sur ce vide entier,
J'ai ragé, j'ai crié, j'ai pleuré, imploré,
J'ai supplié qu'enfin me soient rendues mes idées.
Mais plus rien ne me vient ; tout est plat, tout est fade.
Et tout s'enfuit au loin ; tout est vain, tout maussade.
Article ajouté le Lundi 15 Février 2021 à 21h05 |
9 commentaires
Trop. De textes. Partout.
L'abo Word va bientôt expirer, donc je préfères prévenir que des brouillons basse qualité (oui c'est possible de faire encore pire que maintenant.) vont peut-être s'incruster dix ou cinquante-deux semaines le temps de... euh... racheter ???


Et que je me fais une liste de mes projets finis pour savoir comment les remanier. Parce que oui, j'ai une vingtaine d'OS que je posterais pas. J'aimes pas. C'est plat, c'est fade, c'est vide de sens et le niveau est franchement bas.

-Un truc sans titre basé sur une onomatopée dans un thème. Très très space, vu que le point de vue interne baigne dans les vapeurs de substance. (Et en partie inspiré par "Wsh à 00 : 05 la voiture elle a pris de la coke" en comm sur Youtube...)

-Un autre truc sans titre basé sur... une musique à la cornemuse que j'ai dans la tête depuis mon cours de musique : une chasse dans les Terres Sauvages à temps où des gens y vivaient encore. J'aimes bien explorer le passé des jeux.

-En parlant de passé, un OS sur le background le plus dévellopé de la licence pour casser un peu les trucs que je vois d'habitude. J'ai choisi un point de vue que je n'ai jamais vu (alors qu'il y a vachement moyen en vrai) parce qu'il n'existe pas dans les jeux, mais que ça m'agace, il y a matière à sortir des bêtes de trucs.

-Si jamais je poste l'autre, celui là ferait doublon donc bye bye dans les tréfonds de Word. Encore une fois travail du même passé par le biais de deux gamines qui n'ont en tout et pour tout que 10 lignes dans les jeux. C'est triste qu'on aie pas plus d'infos, elle sont plus interessante que le personnage auxquel elles servent de faire-valoir. (Lynchez-moi si vous voulez.)

-Le point de vue d'un Pokémon d'antagoniste. Pas "je suis maltraité" etc, mais plutôt ce qu'il lui arrives après la défaite du Grand Méchant, et vous vous doutez bien que ça finit au bout d'un seringue.

-Parce que Vicky mérite tout l'amour et le dévellopement du monde.

-Et idem pour Courtney et Peterson.

(Les thèmes sont interessant, mais avec mon style éclatax, je le sens mal. Très mal. Je vais gâcher des bonnes idées avec des mauvais mots.)

(Cet article est absolument éphémère, comme 3/4 de ce que je poste.)


Article ajouté le Mardi 19 Janvier 2021 à 20h47 |
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Diversité
Allez non hein merci.
Article ajouté le Samedi 09 Janvier 2021 à 00h33 |
8 commentaires
Note #8 : Fouillis
Coté Pokémon :

-Pour continuer dans les habitudes de fans, après la shasse et les glitchs : Les shippings, les théories, les challenges et les jeux randomizés.

Shipping : Peut-être quelque chose style "trente ans plus tard" avec des quarantenaires qui s'engueulent sur la garde de leurs gosses ?

Théories : ... la journée d'une scientifique/historienne (<--Un cours ?) Oui, un cours... et comme je ne veux pas me limter à une seule mais plutôt ne mentionner que des connues de manière vague et ironique, pourquoi pas des éxposés demandés à ses élèves ? C'est l'occasion de caser des trucs ultra-sérieux et des machins complétement farfelus côte à côte.

Challenges : En un OS ? Alors, il faut que je le traites bien... donc, pas le Nuzlocke. Le Reverse ! En plus, il y a du potentiel, avec les sacrifices, les lignées d'évolution bannies, les points, les types interdits, l'interdicition des capacités de statut...

Randomizer : Là, c'est plus compliqué mais je vais bien m'éclater. Un début de voyage initiatique de base, mais avec les starters et les hautes herbes complétement random ? En plus, il y a des catastrophes à trouver, avec Ylveltal sur la route 1 ou Genesect en starter... creuser un peu le pourquoi du comment ces machins sont là. Une brusque migration suite à une catastrophe dans une autre région, qui pousse des centaines de pomon à envahir les herbes... donc en démolissant l'écosystème... il y a du potentiel, là.

CS Slave : J'ai bien envie de partir en impro pour celui là...

Pas pokémon :

-Reprendre l'héritage SF dystopique du daron
-Finir de lire le Neuromancien

Autres :

-Analyser les jeux suivants : NB2, SL, OAC. Le premier a pris tout ce qui a marché dans le 1 et enlevé tout ce qui n'avait pas plu, le second est juste un shoot de nostalgie ultra-interessant à creuser, le troisième est une suite de RBY sans le mot "suite"... dévelloper autour des thèmes centraux. Ah, et aussi anayser EB. Et retrouver mes vieilles notes sur ROSA.

Article ajouté le Mercredi 06 Janvier 2021 à 08h42 |
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