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Sartori in Bourg-Trésor
de Kibouille

                   


Bourg-Trésor est un point de passage. Elle est la bourgade des revenants des profondeurs et le point de départ de ceux que de plus hautes cités appellent.

Bourg-Trésor peut sembler insignifiante, elle et sa poignée d'échoppes. Loin d'être hideuse, elle est à la mode de toutes les autres villes de son accabit : une face sur laquelle alternent quelques sursauts de beauté quelque peu inaboutis et sursauts de laideur à l'arrogance affadie.

Bourg-Trésor se sait n'être qu'une étape. À la différence des métropoles verticales à la fois tuteur et étau, elle est dictée par les êtres à défaut d'être en mesure de les dicter. Même au temps où le temps lui-même était plus lent, elle ne semble pas avoir eu comme autre ambition que de voir passer, que de se tenir au bord de centaines de milliers de routes. La rumeur disant le contraire a beau courir au marché Keckleon, Bourg-Trésor semble tirer fierté d'être, selon le prisme employé, le soubassement de la pyramide ou le vallon du plateau.

Bourg-Trésor offre le nécessaire. La patine des temps modernes ne s'est au moins pas trop acharnée sur son aisance à prodiguer : résidu de noblesse paysanne qui veut que tout ce que l'on ait à offrir soit offert. Sa terre est bonne pour praliner les racines trop longtemps à nu. Elle rempote les êtres et leur donne une assise.

Bourg-Trésor est une ville qui dort la nuit. À l'heure où l'agitation incessante est révérée, elle regarde cette dernière avec la même stupeur que les campagnards de jadis regardaient le travail nocturne. Tout y rappelle que le sommeil est d'or, que le bon repos prédispose à la bonne santé, que le vivant ne triomphera jamais du ciel.

À Bourg-Trésor, certains font leur trou et certains s'y enterrent. La terre n'est jamais loin sous le bitume, et sur une autre mélodie que celle des va-et-viens, sans pour autant qu'elle soit jamais dissonante, résonnent toujours des chants de pétrichor.
À Bourg-Trésor vivent ceux qui tuent le temps et ceux qui le comptent. On y pense aux horreurs des donjons-mystères passés et aux prochaines aventures que l'on y écrira, à nos catabases et nos ascensions. On y est vacciné de toute illusion, mais on y inocule nos meilleures espérances.

[youtube=https://youtu.be/jllhCYvrYgI?si=9KJaYYJquiHeYjOV]

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Oleum Perdidisti
Voilà quelques temps que je m'essaie à écrire sans finir perdu et migraineux dans le brouillard mental, à assouplir un peu ma prose pour qu'elle sorte, dansante, du bout de mes doigts.

Je constate plus que jamais que tout naît de la régularité, qu'un jour sans écrire va assécher toute ma semaine en terme d'inspiration et de formulation. Encore aujourd'hui, il m'arrive de remettre à plus tard mes séances, à attendre l'instant propice : après 20h généralement, quand les horaires du repas dans mon foyer de jeune travailleur ne me somment plus de quitter ma chambre juste après le travail, et que la populace qui m'environne ne m'agace plus par sa simple présence.

Je me relis encore trop. Je reviens sur les pas que je viens de faire. Je n'ai pas encore la sérénité de lâcher la bride, de laisser naturellement la ligne courir vers la droite pour la corriger ensuite. Avec une machine à écrire au lieu d'un PC, j'aurais fait la fortune des papetiers à force de jeter toutes mes feuilles à peine noircies, et le malheur des vendeurs d'encre.

Je suis encore trop sprinteur et pas assez coureur de fond. Je tiens mal sur la longueur. Mes séances restent encore des efforts de courte durée, souvent tranchés tout net par des distractions que je me mets à rechercher ou un soudain retour à un état plus conscient, plus pusillanime et tempéré. Un état qui me fait repasser sur l'encre de pixels encore fraîche avec la froideur de ces profs guindés que l'on a tous eu. Qui me fait manquer le coche, descendre du train de pensée qui devance de quelques secondes les mots tapés. J'ai alors soudain honte de ces élans de pur esprit, cette flaque trouble, cet instant aérien qui ne parle qu'à nous et dédaigne le reste du monde plus qu'elle ne s'adresse à lui. Ces damnés anglois-saxons appellent ça le flow : ces moments où rien ne reste autour de nous, sinon notre œuvre juste devant le nez. Où toujours l'une après l'autre, les zones du cerveau s'activent au seul but de créer. Je le recherche et je m'en méfie, de ce flow. J'ai encore trop peur d'être incompris, d'être lu pour des mauvaises raisons. J'ai horreur des transes vides de sens et du mysticisme creux des faibles de spiritualité. Peur de sonner creux en usant de tous mes instruments simultanément (on pouvait s'en douter avec mon article précédent).

Depuis peu, je commence un nouveau remède : condenser mon propos au maximum. Mon maitre à penser moustachu est revenu me l'exprimer comme ça : "Le secret d'être ennuyeux est de tout dire" et "mon orgueil est de dire en dix phrases ce que tout autre dit en un volume. Ou plutôt : ne parvient pas à dire en un volume." et je m'efforce dès lors de me relire avec l'objectif d'enlever un bon quart de ce que j'ai écrit. J'affectionne beaucoup la forme de l'aphorisme, mais encore une fois, la peur d'être incompris et trop éthéré me pousse à toujours en rajouter sur les miens (voir l'exemple ci-dessus...).

Soit dit en passant, j'ai le même souci en cuisine ; à toujours vouloir rajouter une pincée de ci ou une couche de ça, à me dire - exemple récent - "Cette tarte bourdaloue est pas mal, mais si je mettais une compote de coings en dessous ?". Dans mon métier, on me répète soit que je manque de rigueur et grille les étapes, soit que je "pinaille" : terme bien à nous dans le bâtiment qu'exprime cette injonction de casse-caillou "Tu es tailleur de pierre, pas gratteur de pierre !". Je n'arrive pas à faire simple alors que j'y réussis bien ; comme si je ne pouvais pas me résoudre à être académicien (une étape à laquelle peu de personnes parviennent pourtant). Je traque l'originalité, le panache des chemins de traverse et des raccourcis de surdoué, au point où mes escapades deviennent de pénibles traversées dans la bourbe.

Au fond, tout vient toujours de ma confiance en moi. Un muscle que je ne parviens toujours pas à travailler.


Mais trêve d'introspection. Si vous avez survécu aux paragraphes ci-dessus ou que vous descendez en diagonales en quête d'un peu d'espace entre les lignes, j'ai à annoncer deux choses.

- Que Tombe la Foudre est bel et bien en cours de création ! Je caresse l'espoir que le premier chapitre arrive durant le mois, mais un autre projet me retient pour le moment...

-... J'écris aussi un One Shot ! Le fameux projet que je ne cesse de laisser tomber à chaque reprise en main. Pour éviter ça, je me suis fixé une dizaine de jours pour l'écrire, à compter d'hier samedi 13. De quoi me délier les poignets et me mettre dans une cadence soutenue.


C'était Kibouille, nous nous reverrons.

"Pour une section moins creuse." Kibouille 2022.
Article ajouté le Dimanche 14 Février 2021 à 20h07 |
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Considérations un peu Actuelles #1
Surnageant, bien qu'hydrophobe sur les bords (de piscine) parmi les articles de shasseurs, surgissant tel un éclair aveuglant dans la nuée grise des acharnés bien à plaindre du reset et du charme chroma, pas plus attendu que ces tristes sires et leurs créatures inharmonieusement bigarrées ; ces maîtres charognards de cette section Blog gisante en plein désert d'inactivité. Pas espéré, pas acclamé mais pas avare en choses à dire et en introductions recherchées : me revoici !

Depuis une sixaine de mois, j'ai pris l'habitude de noircir de mon écriture brouillonne qui voudrait aller aussi vite que mes pensées un genre de journal intime. Aussi niais que ça puisse paraître, c'est un bel effort d'autodiscipline et de mise en mots de ses réflexions et ressentis : deux ressources cruciales pour chaque auteur. En faisant le point, je me disais qu'il serait intéressant de faire de temps en temps d'aérer ces écrits secrets, de faire profiter autrui de mon dialogue intérieur. Et c'est à la suite du commentaire d'une fic que j'ai trouvé mon premier sujet et qu'au lieu d'inonder la personne de mes considérations, j'allais les déverser ici : sous la forme de mon verbe fleuri qui ne doit captiver que moi et énerver/soûler tous les autres.

Parlons donc : de ces salauds de Shiny hunters et leurs articles inutiles à foison !

Mais non je plaisante, rassurez-vous les shasseurs... Considérant qu'il y a des gens qui collectionnent leurs ongles coupés vous n'êtes pas tant à plaindre ! Non, nous allons traiter de gens doués d'une âme et de bon goût (cette fois c'était la dernière) à savoir des auteurs de fanfictions, et avant tout de leurs thèmes.

Lorsqu'un auteur a dépassé le stade "quête initiatique type jeux principaux" ou le plus rare mais tout aussi médiocre "fic donjon mystère", il est à même d'imaginer des récits plus élaborés, des personnages plus profonds et toutes les qualités d'un récit que vous avez réentendu du bac de français aux conseils d'écrivains les plus basiques.
Beaucoup (qui ne sont pas à blâmer, bien au contraire) enchaînent les histoires courtes et autres One Shot, quand d'autres téméraires ou inspirés vont se lancer dans un récit long, la construction d'un univers, parfois étendu sur d'autres histoires. Ce ne sont évidemment pas deux catégories fermées, ni supérieures l'une envers l'autre : elles dépendent surtout des envies et des inspirations de chacun.
Parmi tous les genres que l'on croise : aventure, action, tragédie, romance, comédie (on a très peu de comédie sur la section fic d'ailleurs ! L'exercice est dur, je l'accorde...), un genre de... supergenre, de thème ou d'archétype de récit semble prédominer sur le bip : à savoir la fic développant et explorant un détail de l'univers pokémon : que ce soit un lieu ou un évènement d'un jeu (exemple : la Tour Lavanville ou Hélio dans le monde Distorsion), une description Pokédex énigmatique, une légende ou une théorie cachée... Ce type de fic que j'appellerais les "fics dissertation".

Je ne sais si c'est du fait de l'âge, de mes lectures et influences, de mon perfectionnisme... mais pour moi, les "fics dissertation" sont en passe de devenir un écueil, du moins un archétype à éviter sans une idée particulièrement riche ou une bonne maîtrise du récit. Pas au point d'une énième réécriture des aventures de Brice à Hoenn mais au point de tirer une petite sonnette d'alarme.

Je vais donner l'impression d'être dur pour beaucoup, mais je trouve que ces fics sont des idées trop simples pour tenir dans la longueur (une longueur qui peut être aussi mince qu'un One Shot par ailleurs).

Ce sont souvent des fics monothématiques, des expérimentations littéraires qui sont un déversoir de l'imagination de l'auteur, des recours un peu faciles à "l'émerveillement, la dureté du monde des pokémon", qui sont parfois belles et bien écrites, mais qui finissent fatalement par ne rien dire, et nous laisser au fond de l'âme une espèce d'inachèvement ; un "oui, et ?".
A trop rechercher une espèce de beauté poétique, de lyrisme ou de description minutieuse, on en perd un quelconque sens, un message, une vision ou un ressenti de l'auteur.
Tout comme il ne suffit pas de troubler ses eaux pour les rendre profondes, une plume châtiée et un récit troublant ne donne à votre fic qu'une belle façade ; comme l'ordre composite en architecture : une combinaison surchargée et naïve qu'ont fait les Romains avec les ordres ioniques et corinthiens.

De même, les personnages et les enjeux finissent par être de simples fonctions, parfois ils ont même l'air de s'être échappés d'un scénario plus élaboré. A étaler la majesté d'Eusine poursuivant Suicune sur des pages et des pages, les motivations semblent tout à coup creuses, sinon ridicules. Le récit n'est plus à la mesure de l'univers enfantin du jeu dont il est tiré. Tout paraît tout à coup grossier, un fil s'échappe de la pelote, ne demande qu'à être à peine tiré pour tout dérouler. Demandez à Eusine "à quoi bon courir après Suicune avec ton équipe pourrie (Electrode Roulade, Soporifik Hypnose Dévorêve et Spectrum Malédiction Léchouille sans déconner. Un peu moins de Deviantart et de Wattpad Suicune x reader et un peu plus de Smogon s'il te plaît) à ton âge ? Parce qu'il est beau ? Trouve un emploi stable au bout d'un moment..." et tout s'écroule.

Prenons un autre exemple : admettons que vous écriviez un O.S. sur les descriptions de Gardevoir de Rubis et Saphir (où il est spécifié qu'il prédit l'avenir et peut créer un petit trou noir pour protéger son dresseur). Vous rédigez une histoire poignante sur le lien indéfectible de Gardevoir et son dresseur, et finissez en apothéose par le pokémon Etreinte (quand on connait son espèce, on se pose encore moins de questions sur son omniprésence dans Rule 34) qui déchaîne ses pouvoirs pour sauver la vie de son maître, faisant aboutir un cataclysme sans précédent. Votre histoire est touchante sans même faire dans le tire-larmes, vos personnages logiques et sensés, avec leurs failles même. Mais qu'avez-vous transmis ? Quel sont vos thématiques ? Votre message dans ce final plein d'amour et de singularité spatio-temporelle ? Vous m'accorderez que vous n'êtes pas obligés d'avoir forcément une morale prophétique en conclusion de votre création, certes. Mais une question demeure : pourquoi avez-vous écrit ce texte ? Pour la forme ? La reconnaissance de vos pairs sur votre flot musqué de belles lettres ? Internet vous donnera bien tôt ou tard votre quart d'heure de gloire, comme à tout le monde. Alors pourquoi écrire ?

Je ne vous reproche pas, contradicteurs imaginaires, d'écrire pour la reconnaissance : "L'être humain est la proie de trois maladies chroniques et inguérissables : le besoin de nourriture, le besoin de sommeil et le besoin d'égards" a dit Henry de Montherlant qui était loin d'être mauvais en écriture. Je vous reproche d'écrire sans rien développer, de vous arrêter à la frontière de vous-mêmes. Votre nécessité d'écrire est en quelque sorte une nécessité de vous confier, d'exprimer, d'explorer votre ressenti et vous n'allez pas jusqu'au bout : par jeunesse, par maladresse, par ignorance... et ce n'est pas grave de ne pas savoir ou de se viander, mais de ne pas s'améliorer. "Jeunesse : temps des échecs". Encore Montherlant (oui allez y vous en rêvez : quel cuistre).

Je conclurais par ceci : avant d'écrire, sachez ce que vous voulez transmettre, ce pourquoi vous vous êtes élancés sur le clavier et que ça a donné hfupqerg<gôv<nvopzevjENZBBV car vous y êtes allés trop fort. Il faut se répéter cette question presque à chaque ligne : "Qu'est ce que je veux dire avec cette histoire ?" et une fois une ou plusieurs réponses à cette question, demandez-vous "comment transmettre ce que je veux dire." C'est tout ce qui différencie les chefs d'oeuvre des romans de gare et autres sagas pour ados oubliables qui font tâche dans toutes les librairies et dérangent les rayons alentours (C'EST TROP DEMANDER DE TROUVER ROBERT GREENE AILLEURS QU'AU MILIEU DE CET ETRON COSMOPOLITE DE JOHN GREEN ?!).

A défaut de formellement déconseiller les "fics dissertation", je conseillerais d'avantage de les réserver pour plus tard, et de plutôt se lancer dans des créations
plus inventives, où vous explorerez davantage vos thématiques, vos personnages, vos trames et vos rythmes.

"Pour une section moins creuse." Kibouille 2022.
Article ajouté le Jeudi 04 Février 2021 à 20h46 |
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Rebonjour
Bonsoir.

Je vous épargne les remarques et éventuelles blagues sur mon inactivité depuis mai : on est sur l'espace membre de Pokébip, tout le monde a l'habitude de ce genre de commentaire qui est à ce site ce que "la vidéo d'aujourd'hui est une vidéo très spéciale" est à Youtube.

Il m'est venu ce soir l'envie de pondre un article, mais comme j'allais irrémédiablement me prendre la tête à son sujet, lister les sujets à aborder et faire un plan (si si) pour au final ne plus y voir d'intérêt et tout abandonner, j'ai décidé... de l'écrire quand même et d'une seule traite. J'espère via cet élan faire redémarrer à la fois le mécanisme d'écrire grippé depuis six mois et perdre mes mauvaises habitudes perfectionnistes.

Et comme je commence déjà à vouloir trop sophistiquer, je plonge directement dans le sujet : j'escompte bien reprendre mes récits.

Je traverse ce que j'appelle une "bonne passe" pour l'écriture : je suis à nouveau seul, les gens m'énervent et le confinement m'empêche d'aller librement tailler de la lave dans les Puys au milieu des randonneurs. L'ennui, la solitude et une pointe d'amertume : je n'ai pour l'instant pas trouvé de mixture plus efficace, de liqueurs plus capiteuses.

Aah ça y est, je recommence à plus peauffiner qu'une coordinatrice à Sinnoh... reprenons en langage vernaculaire avant que d'autres lyrismes et jeux de mots foireux ne me déconcentrent.

J'ai bien des projets. J'en liste quatre, dont un censé annoncer mon retour dans la section fic et que je n'arrive pas à continuer plus d'une semaine d'affilée sans le laisser tomber. J'aimerais reprendre un O.S. pour un concours abandonné, une idée de fic longue qui prend très lentement corps et surtout,

Surtout,

Enfin,Surtout,

Reprendre Que Tombe la Foudre. Oui.

J'avais précédemment expliqué que j'escomptais la reprendre dans un futur lointain. La recommencer avec une maturité et une distance nouvellement acquise. Mais la vie n'est pas une course en ligne droite vers le progrès (non Hegel), et j'imagine que c'est en démarrant un nouveau cycle que cette envie d'écrire et cette inspiration reviennent. Tâchons qu'il soit fécond.

Mon gros souci principal reste mon manque de rigueur (dans tous les domaines, d'ailleurs) et mon perfectionnisme maladif. Rien de ce que je fais n'est assez bien et je suis habitué à oeuvrer (dans tous les domaines encore une fois) avec un niveau de pression qui étonne et déconcerte (énerve aussi) souvent les gens que je côtoie. Oui, nous sommes nombreux dans ce cas, et particulièrement ici où nous sommes jeunes, verts et durs comme des fruits pas encore mûrs.

J'ai à présent une vision plus claire de ces tares dans l'élaboration de mes créations (encore et toujours : à tous les domaines), mais faute de me fixer de grandes résolutions (je n'aime pas ce procédé et suis même trop têtu pour y obéir servilement), je change progressivement mon approche. Je commence à peine à accepter de faire quelque chose de médiocre par manque naturel d'expérience et de pratique (mon métier m'aide pour cela), je travaille sur ma régularité en tenant un journal et je me grave une lettre après l'autre des interdits parmi lesquels "ne pas attendre de se sentir inspiré pour écrire", "lis quand tu t'ennuies", "fixe-toi un objectif clair pour chaque séance d'écriture" ou "ne te corrige qu'une fois tes objectifs atteints". Des mantras que je suis loin d'avoir pleinement assimilé, mais le travail est de longue haleine : vous vous rendez compte du nombre de lettres ? Damné perfectionnisme, si seulement je faisais des phrases plus courtes !

Si les lecteurs de cet article venaient à en tirer conseils et enrichissements, j'en serais ravi. En revanche, si mon témoignage vous parait celui d'un gamin pataugeant dans la boue et que contrairement à la mienne, votre méthode est affûtée et productive, laissez-moi me mettre à votre service.

Pour conclure et filer ma sempiternelle métaphore de la pierre, s'entêter à sortir d'une seule traite une moulure parfaite n'est pas plus simple ni plus rapide que d'avancer par étapes, et ce n'est une bonne idée que si vous voulez vous attirer les foudres de votre patron.
Cet article de blog est un genre d'engagement envers ceux qui le liront (bien que je déteste les grandes résolutions) å poursuivre ma volonté de reprendre sérieusement l'écriture. Car oui : la motivation par la culpabilité est ce qui marche le mieux. Quand vous vous fixez un objectif, mettre le plus de monde possible au courant vous dissuade souvent d'abandonner (sauf si comme moi vous avez un don pour vous replier totalement sur vous-mêmes). E'fin bon, si au hasard d'une mauvaise journée, vous avez l'envie naturelle de vider votre fiel, venez me rappeler que je n'ai toujours rien sorti : ça m'aidera toujours !
Article ajouté le Mercredi 11 Novembre 2020 à 23h57 |
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Au revoir Keios
Bonsoir !

Ce qui va suivre est une longue et vaste introspection sur ce qui m'inspire, ma façon d'écrire et de créer et, oui : sur ma vie. C'est surtout une annonce importante pour mon activité sur le Bip, or si les motifs de telle décision vous intéressent, vous êtes prévenus.

D'aucuns auront remarqué la disparition de Que Tombe la Foudre du site. Envolée le jour anniversaire de son dernier chapitre ajouté, et ce pour toujours... et pour une raison qui me pince le coeur : je l'arrête pour de bon.

Pour être succinct, QTF était une sorte de récit miroir de mes errances, et son héros Keios un genre d'autoportrait. Je voulais y raconter mes frustrations aussi bien que mes ambitions, ma vision du monde et une partie très intérieure de moi à travers un personnage balloté par la vie, sans cesse en porte à faux de tout et à la recherche de ce qui l'anime... QTF était ainsi prévu pour grandir en même temps que moi ; l'évolution de mon petit Pikachu devait suivre la mienne, il devait être aussi perdu que moi.

Et puis j'ai intégré le compagnonnage, découvert un métier passionnant, des traditions et une histoire riches, me suis retrouvé entouré de gens intéressants... et Keios est resté là, sur le bas-côté, à regarder ma vie atteindre des sommets de bonheur et d'accomplissement, et s'est lentement décroché de moi.

Je dois être tout ce qu'il y a de moins clair et de plus capricieux, je sais. Je m'explique.

Je pense avoir écrit QTF pour me livrer, parler de moi comme dans un journal intime (raison pour laquelle le carnet de Keios, qui n'était pas là par hasard, sonnait aussi personnel). Aujourd'hui encore, je ne pense pas que je parviendrais avant encore quelques temps à écrire les récits de personnages qui ne me ressemblent pas. Je suis comme gouverné par le fait de mettre une grande part de moi dans mes textes.

Manque d'expérience ? Immaturité d'un écrivain amateur ? Reste qu'à un moment donné de ma vie, mes troubles personnels me surpassaient au point de me lancer dans l'écriture ; loisir que je n'aimais pas à cause de ma grande timidité. J'en arrivais à me dire, bien que tout le monde semble dire le contraire, que je ne parvenais à écrire seulement étant triste. Idée que je remets peu à peu en question depuis les grands changements dans ma vie.

Il fallait s'y attendre. Je suis devenu un jeune adulte, et plus encore un jeune homme. Un métier qui me plait, une voiture, un loyer, une copine : tout ce qui me semblait si lointain dans mon désarroi de ne savoir quoi faire de ma vie m'est tombé dessus en à peine un an. En me regardant aujourd'hui avec mes yeux d'adolescent, je pense que je sentirais comme une trahison. J'avais tant remis le monde entier en question pour au final faire globalement comme tout le monde...

Quand on change si vite et si radicalement, il est difficile, même pour le fier tailleur de pierre en devenir que je suis, de graver un double de soi dans le marbre. La réécriture était d'abord une révision du scénario ; c'est devenu une revue partielle des personnage, rapidement devenue totale. En trois mois, j'avais repris de zéro l'ensemble de mon récit, à commencer par sa base : Keios, encore lui.
Maintes fois je l'ai remodelé pour qu'il convienne un peu plus au moi que j'étais à présent, et maintes fois j'ai tout déchiré au bout de trois à quatre semaines. Keios était plus que tout autre chose celui qui me motivait à poursuivre. Quand je trouvais un nouvel aspect à explorer, les idées venaient, fluides comme des coups de ciseau sur un calcaire tendre. Quand tout me semblait trop vague, peu crédible, pas assez parlant ni intéressant, impossible de rentrer dedans, comme une broche émoussée dans une pierre froide. C'est comme ça : je dois être transporté quand j'écris. Peut-être une nouvelle preuve de mon amateurisme...

À tout vouloir améliorer tout le temps, j'ai fini par me faire avoir par ce petit jeu (et vous étiez quelques uns à m'avoir prévenu). Je trouvais de moins en moins d'intérêt à ce que j'écrivais, jusqu'à me résoudre à tout arrêter. J'ai bien pensé à dompter mon perfectionnisme en me fixant une version gravée dans le marbre, remplacer les pokemon par des humains pour diminuer les contraintes qu'un millier d'espèces différentes posaient mais rien à faire. Que Tombe La Foudre était devenu pour moi une coquille vide, et je ne peux me forcer à n'écrire que du simple divertissement.

Considère-je cet abandon comme un échec ? En partie oui. J'ai longtemps rechigné à tout arrêter pour le temps et l'énergie engloutis dans cette fic, et pour me prouver à moi même et mon perfectionnisme abusif que oui, je pouvais achever quelque chose et en être fier. Mais avec le temps, la motivation, les idées déclinant tous trois, j'ai fini par faire le deuil d'un récit que ces interminables réécritures avait transformé en vraie tare.

Keios s'en est allé. Mais il reviendra peut être à l'avenir, dans un futur lointain où, avec l'expérience et la pensée mûrie, l'envie d'écrire une autobiographie pokémonesque me reprendra...

Je n'arrêterai pas l'écriture. Mais au vu du trop grand défi qu'était une fic très longue, je pense me tourner prochainement vers des formats courts, comme des O.S ou des récits d'une poignée de chapitres. J'ai encore trop à apprendre, trop à parfaire, et beaucoup de soirées à occuper autrement que devant des écrans.
Le style évoluera aussi. Je voudrais épurer au maximum ma plume, tout en imposant ma patte. Vaste, vaste sujet, encore...

Et promis, cette fois-ci, je ne supprimerai plus rien.
Article ajouté le Jeudi 07 Mai 2020 à 00h58 |
4 commentaires
Que Tombe La Foudre - Point Réécriture #4 + quelques petites nouvelles
C'est le bordel ici... Longtemps que j'ai plus rien posté tiens ; combien de temps depuis le dernier chapitre ?



...
Activez le plan Article random.

Bonsoir chers lecteurs !

Bon passons, vous devez avoir l'habitude maintenant...

Quoi de neuf ? Dans la fic rien de bien nouveau, sinon que mon enseignement auprès du reconnu Antoine Daniel commence à porter ses fruits sur la régularité de mes mises en ligne !


Bon ça va je me tais...

Comme vous pouvez le constater, le temps passe et rien ne sort de cette réécriture miraculeuse que je vous promet depuis presque une demi-année. Mais loin de manquer d'idées (BIEN au contraire d'ailleurs), c'est le temps qui me manque cruellement. Et ce pour deux raisons.

- Primo : après deux ans de ma vie gaspillés sur des bancs de fac que j'ai systématiquement fini par abandonner, je me suis cette année tourné vers un apprentissage au sein des réputés Compagnons du Devoir... en taille de pierre. Et étant un novice en bâtiment mu par une envie de ne pas foirer d'avantage mon avenir qui a toujours été bien trop flou, je vis un peu cette année comme une dernière chance que je n'ai pas à laisser filer. L'emploi du temps est bien rempli (mon seul jour de repos est le dimanche... et encore), les cours exigeants et le travail en entreprise l'est tout autant pour un pinpin comme moi (tellement que je dois me chercher une nouvelle boîte...). Et rentrer chez moi couvert de poussière et de mortier, après 8h de boulot en extérieur pour redécoller en cours du soir seulement une heure plus tard est assez éprouvant... souvent trop pour écrire. Dimanche dernier, j'étais si crevé que j'ai dormi jusqu'à midi, en m'étant effondré dans mon lit à 22h à peine. Ce que j'ai pu m'en vouloir...

- Deuzio : Après mûre (bien mûre) refléxions, le temps qui passe et les péripéties qui m'auront bien inspirées, la réécriture sera finalement une réécriture... totale. Vous m'avez bien compris ; TOTALE.
Chaque chapitre sera réécrit de A à Z, et la trame sera d'ailleurs revue de fond en comble. Je retravaille notamment en profondeur ma plume, afin de garder le lyrisme qui la caractérise tout en enlevant la lourdeur. Tout comme en taille de pierre : dégrossir son bloc, dégauchir ses faces et allier la force de la chasse et la minutie du ciseau... mais vous n'y comprenez rien pas vrai ?
J'avais mentionné précédemment que beaucoup d'aspects seront bien approfondis : la Guilde sera au centre de ceux-ci. Loin d'un simple internat pour gosses, elle deviendra une véritable confrérie aux rites particuliers et à l'histoire longue. Une société d'explorateurs à la dérive dans laquelle Keios n'a plus sa place. Ça donne un peu envie ? Je ne vous raconte pas comment les chapitres de la guerre d'Elishii vous plairont...

Voilà pour ces explications. En bref, il va falloor attendre encore un peu pour suivre les nouvelles péripéties de Keios... mais ma motivation n'a jamais été aussi forte !

Comme vous l'aurez remarqué cependant, j'ai soumis ma participation au concours Épée et Bouclier, où j'exploite une idée que j'avais dans un coin de la tête depuis quelques mois, et ainsi me forcer à écrire. N'ayant néanmoins aucune idée si j'arriverai à finir dans les temps, je terminerai malgre tout cette fic quoi qu'il arrive, même si je venais à le faire après la date butoir du 25 Octobre... oui je sais : je vais me faire tirer mes longues oreilles.

C'est ce qui clôt cet article de nouvelles du lapinou le plus perfectionniste de tout le Bip. Sur ce, je vais un peu profiter de cette soirée de repos que j'ai pu prendre ^^.

Å bientôt chers lecteurs !
Atatata ne partez pas tout de suite ! Comme je ne suis pas radin malgré que mon maigre salaire d'apprenti me pousse à économiser des bouts de chandelles, vous avez droit en avant première à quelques dessins que j'ai trouvé je ne sais comment le temps de faire ! Allez à chiao bonsouère !

À part ça,
dans trois jours
mon compte aura deux ans
Article ajouté le Jeudi 10 Octobre 2019 à 22h53 |
10 commentaires
Que Tombe La Foudre - Point Réécriture #3 (déjà)
Bien le bonsoir amis lecteurs !

recrache son jus de carotte Un mois déjà depuis le dernier article ?! Merde... et qu'est-ce qui a bougé depuis, lapin sans foi ni loi aux lunettes qui font ressortir son nez tordu ? Peu de choses...

Peu de choses sinon l'idée d'un tout nouveau "semi-arc" qui devrait rallonger de quelques chapitres le premier. Quand je vous disais que j'imaginais une dizaine de chapitres supplémentaires...

La fic est passée en Suspendue. Je vis ça un peu comme un échec, car c'est comme ça que ma précédente tentative de récit a fini par tomber à l'eau. Mais rassurez vous : il y a trop de travail, de matière à imaginer et surtout d'envie pour que je laisse tomber Que Tombe la Foudre. C'est juste que je me mets beaucoup de pression pour arriver à sortir le meilleur récit possible, et me prouver que je peux tenter l'aventure d'Auteur. Si je l'ai passée dans ce stade "gelé", c'est plus par gêne de ne rien avoir sorti depuis plusieurs mois. Et prouver que je ne suis pas mort. En espérant que vous ne quitterez pas le navire après tout ce temps...

Imaginer les chapitres et les sujets à traiter est une chose pour moi. Les coucher sur papier et y catalyser tout ce que j'ai à dire en est une autre. J'ai en effet beaucoup de mal à rédiger sans m'éparpiller et les prochains chapitres n'y dérogeront pas. En attendant, je parfais le travail sur moi pour arriver à me concentrer.

Pour clore ce petit billet et pour prouver que je ne passe pas mon temps à ne rien faire (du moins pas totalement), deux dessins de votre cher Keios : le premier aux fourneaux (car oui, c'est un autre de ses dons) et, oh tiens : en uniforme de soldat ! Serait ce là un moyen d'entretenir ce qu'on nomme "la hype" ?

D'ici là, à la prochaine !

Cooking Keios !Private Keios
Article ajouté le Mercredi 10 Juillet 2019 à 22h31 |
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Que Tombe La Foudre - Point Réécriture #2
Bonjoir à tous.

Nouveau point (il était temps) sur ma réécriture, qui a stagné un bout de temps. Je vais pas vous embarasser de détails, mais je traverse pas une période super joyeuse - loin de là même, ce qui en plus des remises en question de mon récit ne m'a pas franchement motivé à écrire. J'ai repris la plume il y a seulement quelques jours après un bon regain d'idées et plusieurs escapades et errements, mais ma production reste un peu faiblarde... je comptais vous faire cet article plus tôt, mais le vol de mon téléphone hier alors que je rentrais chez moi m'oblige à vous le réécrire entièrement.

Les mots me manquent pour vous dire à quel point c'est le bordel dans mon existence. Je ferais bien un texte là-dessus d'ailleurs...

La fic en est pour l'instant à un chapitre et deux extraits de carnet inédits terminés. Le deuxième des chapitres intermédiaires est en cours depuis... environ deux mois. Je l'ai recommencé quelques fois, mais je pense pour le coup être sur la bonne voie. Un gros sursaut d'idées m'a au passage donné d'autres idées de nouveaux chapitres ; donc au lieu des quatre prévus initialement, j'en prévois désormais six ou sept. Je vais m'atteler à enrichir mon texte et davantage développer cette Guilde disfonctionnelle, l'histoire de Keios, ses buts et sa personnalité.

Pour ce qui est de mes problèmes d'écriture, je rencontre beaucoup de stress, d'angoisses et de discipline qui me regardent, mais aussi de concentration. Si quelqu'un souffre comme moi de "brouillard mental" (des moments où mon cerveau se met à ramer sévère, où mes pensées se perdent dans la brume, et où réfléchir ne serait-ce qu'à des choses simples est un vrai calvaire), je recueille volontiers son témoignage et ses éventuels conseils de guérison.

Enfin, que mes chers confrères Rys et Suroh se rassurent : ma participation au concours de l'été est toujours d'actualité. Simplement que je n'ai strictement aucune idée, et ne trouve donc pas l'occasion d'échanger avec vous...

Bon... voilà ce qui clôt cet article dans lequel j'ai essayé au maximum de ne pas me morfondre et vous propager mon cafard. Je vous souhaite le meilleur pour tous vos projets ; bipiens ou irl, et de vous préserver un maximum de la déprime. Meymell si tu lis ça, ton lapin a besoin d'un gros câlin...


P.S. : MARD GHEER : LÂCHE MOI LES COUILLES. SI JE NE RÉPONDS PAS C'EST POUR UNE RAISON. Je conçois ton attachement pour ma fic, mais t'es juste usant à envahir mes MP. Je ne suis pas un Malak-bis, alors cesse de considérer moi ou Que Tombe la Foudre comme tel.
Article ajouté le Vendredi 14 Juin 2019 à 12h01 |
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Bon anniversaire Keios + Point Rapide sur la Réécriture
Le 25 avril 2018, je postais en sueur et plein d'incertitude le premier chapitre de ma fic, ainsi qu'un court prologue écrit en une demi-heure sur mon téléphone et une page Word aussi lente qu'un Ninjask sous Distorsion.

Nous y voilà. Un an a passé depuis, la première année d'une fic qui me coûte ridiculement beaucoup de temps, de sommeil et d'énergie pour pas un rond, mais que je n'arrêterai pour rien au monde. Une année que je cours après un projet qui souvent me dépasse, mais que pour la première fois de ma vie, j'achèverai sans compromis ni entorses à ce que je me suis fixé.

Soyons clairs : cette fic n'est probablement pas le texte qui me rendra riche ou connu. Elle ne sera jamais publiée ailleurs que sur cette section fanfictions, et elle ne sera probablement jamais le texte qui me révèlera sur la scène littéraire.
Non, Que Tombe la Foudre n'est pas un premier roman, mais ce n'est pas non plus (toute prétention sur sa qualité gardée) qu'un texte de "pokéfan" posté sur internet. C'est avant tout un essai, un défi lancé à moi-même. Une épreuve perpétuelle au métier d'auteur que j'aimerais tellement faire mien d'une part, et la preuve personnelle projetée devant un auditoire que je peux mener quelque chose à bien, surmonter toutes les nuisances qui se dressent face à moi et finir quelque chose que j'avais commencé de mes mains.

Mais fini, ce récit est bien loin de l'être. À raison d'un rythme irrégulier d'écriture entre semaines prolifiques et brutales périodes où la Terre entière semble vous empêcher d'avancer, la fic compte aujourd'hui une vingtaine de chapitres, un second arc à peine commencé depuis des mois et une réécriture qui prend du retard...

En parlant du Lougaroc, une accumulation de contretemps nommée "choix d'orientation" grignotte le temps consacré à l'avancée de cette révision de mes textes. Un nouveau chapitre et un extrait de carnet sont déjà finis. Un deuxième chapitre intermédiaire est quasi achevé, qui montera le total de nouveaux chapitres à quatre sans compter les nouveaux extraits de carnet (qui seront désormais au nombre de un par chapitre). Je suis encore en train d'imaginer le déroulement du quatrième, et je n'exclus pas d'en faire quelque chose d'assez différend de ce que j'ai fait jusqu'ici.

J'ai bon espoir de terminer tout cet exercice d'ici fin Mai. Ç'aura été plus long et plus fourni que ce que j'imaginais en commençant cette réécriture, et cela mènera à un résultat qui convient à merveille au récit que je désirais pouvoir écrire. Mais je constate au fil de mon avancée les limites du travail en solitaire... J'en parlerai sans doute à l'avenir.

Enfin bref. Que Tombe la Foudre, c'est mon initiation, ses paragraphes sont mes pensées et Keios, c'est moi. Bon anniversaire.
Article ajouté le Jeudi 25 Avril 2019 à 22h21 |
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Que Tombe La Foudre - Point Réécriture #1
Bijour.

Chapitre 12 fini, et hop : vous ne l'aviez pas vu venir, la réécriture a commencé.
Les chapitres 0, 1, 2 et le premier extrait du carnet de Keios ont été réécrits, ça y est. Et je suis très content de moi pour avoir fini leur réecriture en seulement UNE JOURNÉE PUTAIN OUI TE REVOILÀ PRODUCTIVITÉ !

Pardon. Reprenons.

Ce point venait juste délivrer une info importante à mes chers lecteurs. Importante ? Pardon je voulais dire SUPRA-IMPORTANTE : ALERTE MAXIMALE, CACHEZ LES PERSONNES VULNÉRABLES ET LES ENFANTS SOUS LE LIT ET DANS LE PLACARD

'ttention ça déconne plus : le chevalier squelette va vous parler

Très bientôt, quand adviendra la nouvelle lune dans la nuit d'encre, les ténèbres envahiront les fragments tremblants du récit et les enlèveront loin des contrées désolées du Bip. Ils reparaîtront parmi les blancs moutons, emmenant avec eux de nouveaux frères pourvus des stigmates des cinq êtres de la causalité.

Préparez-vous, vous les battants...

Plus sérieusement et le langage ampoulé en moins, de nouveaux chapitres intermédiaires arriveront très bientôt, et je serai dans l'obligation pour les ajouter de retirer les précédents (pour les remettre après évidemment). Ne soyez donc pas étonnés de voir des chapitres manquants...

À part ça, la planification des chapitres de l'arc actuel avance bien. Les trois prochains chapitres sont imaginés et je m'apprête à imaginer les péripéties suivantes... mais j'ai besoin d'idées...

Bref, sur ce, je peux vous proposer une lecture des quatre chapitres réécrits ;) ? Non faites ce que vous voulez. À plus
Article ajouté le Mardi 26 Mars 2019 à 22h25 |
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Que Tombe la Foudre : Mise au Point (et pour les non-lecteurs : des photos de lapins)
Amis du jour bonjour.

Cet article concernera en tout et pour tout l'état de ma fanfic Que Tombe la Foudre, paraissant originalement toutes les deux semaines, au ralenti depuis plusieurs mois. Il concernera donc mes lecteurs, auxquels je ferai part de mes réflexions sur ce récit que j'espère long, très long.
Pour les autres, ne partez pas en courant car j'ai pensé à vous : si vous ne tenez pas à vous farcir ce que je m'apprête à débiter, je vous ai préparé une sélection d'adorables photos de mes animaux, afin que vous puissiez passer le temps. Ne me remerciez pas, voyons...

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Pour les autres : accrochez-vous bien, je me lance.

N'ayant aucune envie de vous redire ô combien je suis un perfectionniste méticuleux, je me dois quand même de vous faire un aveu de faiblesse, et redescendre de mon petit nuage lyrique.
Aussi ambitieux que puisse être une fanfiction postée gratuitement sur Internet, Que Tombe la Foudre est de loin le récit le plus abouti et ambitieux que je n'ai jamais réalisé : sur le plan de l'univers, des personnages et de la trame autant que sur l'envie inébranlable de l'achever comme je le souhaite.

J'ai commencé à écrire en avril dernier avec les ressources que j'avais à cette "époque", mais aujourd'hui, je ne peux que constater l'écart toujours grandissant qui sépare ce que j'écrivais il y a 10 mois de ce que j'écris aujourd'hui (autant en quantité qu'en qualité, selon mon propre avis).

C'est normal de progresser, vous penserez, et je ne peux qu'abonder dans votre sens. Le problème est cependant que l'histoire que je m'apprêtais à écrire n'a désormais plus grand chose à voir avec le scénario actuel, voire plus du tout. Pour vous donner une idée, l'arc actuel (de l'armée d'Anegyros) était censé durer 8 chapitres contre... une bonne trentaine aujourd'hui (les doubles chapitres comptant logiquement pour deux). En clair : certains thèmes sont passés à la trappe, d'autres se sont insérés sans avoir été proprement développés auparavant, et finalement, c'est l'arc entier qui a changé de portée sur le reste du récit.

Les grandes lignes de la trame sont restées les mêmes, mais le fond, les péripéties et la narration ont été complètement revus plusieurs fois, pour donner le résultat presque totalement terminé que je m'apprête à écrire (si vous ignoriez la raison de la parution de plus en plus espacée : vous avez la réponse. Je me cassais la tête à retravailler des pans entiers de l'histoire).
Et cet écart me gêne tout particulièrement, d'autan qu'en irréductible insatisfait, la relecture de mes chapitres passés me donne plus qu'envie d'ajouter des détails que j'ai omis.

C'est donc (la vache j'ai absolument pas tourné autour du pot, non non...) la décision que je mets face à vous, amis lecteurs : puis-je me lancer dans une "réécriture partielle" de ma fic, et éventuellement ajouter des chapitres et des annexes ?

Je sais : les premiers textes d'un auteur montrent l'évolution de sa plume et de sa pensée créative. C'est d'ailleurs sur ce point que je bloque, même si ça ne m'a pas empêché de détruire à tout jamais des textes que je n'aimais plus du tout... Vient une autre question : êtes vous prêts à relire tout ce que j'ai fait jusqu'ici, plus les nouveaux ajouts ?

Les modifications seront avant tout dans la narration et le style, bien que la plume lyrique ait sensiblement évolué. Je n'exclus pas l'ajout d'un chapitre voire deux, surtout dans le but d'étoffer certaines choses.

Vient ensuite ma deuxième question : pensez vous que certains détails du récit sont survolés, et si oui lesquels ? Car oui, même si j'écris avant tout en suivant ma propre initiative, il reste tout de même bénéfique de profiter des avis extérieurs.

Évidemment, ce travail risque de mettre la fic "en pause" un certain temps (lol de quoi je parle : elle tournait déjà bien au ralenti), mais ce ne sera que pour mieux repartir. J'aurais ainsi moins de scrupules à laisser trainer un chapitre et je pourrais plus me concentrer sur la structuration de mon arc narratif. Cependant, si j'ai une levée de bouclier contre la réécriture, je me contenterai de quelques modifications mineures. Je me fie donc à moitié à votre avis, amis lecteurs !

P. S. : Le chapitre 12 est en passe d'être fini. Histoire de ne pas faire de promesses trop audacieuses, je dirais... D'ici la semaine prochaine !
Article ajouté le Lundi 04 Mars 2019 à 19h14 |
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