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Sartori in Bourg-Trésor
de Kibouille

                   


Bourg-Trésor est un point de passage. Elle est la bourgade des revenants des profondeurs et le point de départ de ceux que de plus hautes cités appellent.

Bourg-Trésor peut sembler insignifiante, elle et sa poignée d'échoppes. Loin d'être hideuse, elle est à la mode de toutes les autres villes de son accabit : une face sur laquelle alternent quelques sursauts de beauté quelque peu inaboutis et sursauts de laideur à l'arrogance affadie.

Bourg-Trésor se sait n'être qu'une étape. À la différence des métropoles verticales à la fois tuteur et étau, elle est dictée par les êtres à défaut d'être en mesure de les dicter. Même au temps où le temps lui-même était plus lent, elle ne semble pas avoir eu comme autre ambition que de voir passer, que de se tenir au bord de centaines de milliers de routes. La rumeur disant le contraire a beau courir au marché Keckleon, Bourg-Trésor semble tirer fierté d'être, selon le prisme employé, le soubassement de la pyramide ou le vallon du plateau.

Bourg-Trésor offre le nécessaire. La patine des temps modernes ne s'est au moins pas trop acharnée sur son aisance à prodiguer : résidu de noblesse paysanne qui veut que tout ce que l'on ait à offrir soit offert. Sa terre est bonne pour praliner les racines trop longtemps à nu. Elle rempote les êtres et leur donne une assise.

Bourg-Trésor est une ville qui dort la nuit. À l'heure où l'agitation incessante est révérée, elle regarde cette dernière avec la même stupeur que les campagnards de jadis regardaient le travail nocturne. Tout y rappelle que le sommeil est d'or, que le bon repos prédispose à la bonne santé, que le vivant ne triomphera jamais du ciel.

À Bourg-Trésor, certains font leur trou et certains s'y enterrent. La terre n'est jamais loin sous le bitume, et sur une autre mélodie que celle des va-et-viens, sans pour autant qu'elle soit jamais dissonante, résonnent toujours des chants de pétrichor.
À Bourg-Trésor vivent ceux qui tuent le temps et ceux qui le comptent. On y pense aux horreurs des donjons-mystères passés et aux prochaines aventures que l'on y écrira, à nos catabases et nos ascensions. On y est vacciné de toute illusion, mais on y inocule nos meilleures espérances.

[youtube=https://youtu.be/jllhCYvrYgI?si=9KJaYYJquiHeYjOV]

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Trahison (âmes sensibles s'abstenir)
Le chiot-goinfre rit.


Le chiot-goinfre pleure. Son maître le chien-ogre est un tyran.
Article ajouté le Lundi 12 Décembre 2022 à 18h55 |
4 commentaires
Des pierres...
Amis du soir bonsoir,

Il y a peu m'est venu l'idée d'un mur en pierres sèches pour délimiter le terrain de mon père. Après tout, il a des cailloux à profusion et les pâturages des environs sont délimités par de vieux empilements de pierres locales – ouvrages des bergers et paysans d'antan. Comme je n'arrive plus à écrire et qu'une permission m'a permis de sortir une semaine de mon hospice, je m'y suis collé et ai décidé de vous le partager. Je partage trop peu de caillou sur le Bip.

Présentons le chantier : il s'agit d'un petit muret bordant une route et destiné à être prolongé quand j'en aurai le temps. Concernant les intervenants, il y a d'abord le maître d'ouvrage : mon pôpa, le maître d'œuvre et son réalisateur : moi, et le terrifiant chef de chantier : le chien-ogre.


Le chien-ogre dévorant ce qui fut probablement un ouvrier contestataire.

On commence par des bases saines. Je ne parle pas ici de Par Delà le Bien et le Mal, mais de fondations pour notre coquet muret. On décaisse donc une dizaine de centimètres de terre que l'on tasse ensuite pour y poser de grosses pierres ; pour un tel mur, pas besoin de bâtir une fondation en pierre et mortier, voire pire : couler du béton. Ce fut probablement l'étape la plus pénible.


J'ajoute en passant qu'un mur en pierre sèche est un abri idéal pour les lézards, orvets, hérissons et autres bestioles du jardin.

Après les fondations vient le moment d'empiler les pierres et stupeur : aucune ne semble rentrer. Mes quelques coups de chasse et de têtu brisent les pierres que je voudrais simplement retailler, je maudis la strate de calcaire et ses trois-cent millions d'années ; elle qui est inapte à former des roches plates aux formes planes et régulières et dont le mutisme lithique ne me propose que des espèces de patates litelées qui tombent en miettes. Rien ne va plus dès le début, malgré les heures de tutoriels sur Internet.

Même le chien-ogre en est tout retourné.


Pause. Je réfléchis, regarde à nouveau les vidéos d'anciens enchaînant les couches de cailloux comme notre président les rails (de vitamines). Je ne comprends rien. Et soudain l'épiphanie, la prise de conscience de ce qui était juste sous mon nez d'oiseau. Le secret, l'ultime stade de l'intelligence, c'est de ne pas réfléchir. De saisir les pierres comme elles viennent et les poser comme tel, de ne plus chercher leur chimérique place idéale. Alors l'érection du mur peut reprendre, délestée de sa substance perfectionniste.



La pierre est lourde, mais elle m'inspire. Je lutte héroïquement contre la fatigue induite par mes traitements sous le regard admiratif du chien-ogre :


Ce n'est pas encore tout à fait les pyramides ; j'estime un peu naïvement que je m'en serais mieux sorti sur un muret plus épais. Qu'importe. Le maître d'ouvrage est content.


La pierre sèche est un puzzle en trois dimensions où aucune pierre n'a de place prédéfinie. Mais son secret ne réside pas seulement dans le fait de poser les pierres comme elles nous viennent, encore faut-il de l'intuition, chose que je n'ai encore qu'en quantité sommaire et un peu trop chaotique. Tout bon poseur de pierre est un visionnaire voyant au-delà de la simple règle d'alternance entre boutisse et panneresse, de la nécessité de croiser les joints. Bien que je ne poursuive pas la profession de tailleur de pierre, mon apprentissage aura eu le mérite de me donner une vocation de bâtisseur et de m'enseigner une façon de penser avec mes mains. Moi qui n'arrive plus à écrire en ce moment, qu'on me pardonne d'être tout à coup poète rustique à la manque.


Le mur est enfin terminé. Enfin, terminé... je prévois de lui rajouter une épaisseur de pierres taillées en forme de chapeau pour la finition. À terme, il se poursuivra, je l'espère, jusqu'au bout de la propriété.
Le chien-ogre, quand à lui, a tenu à rendre hommage à Godard en reproduisant le caméo de Jacques Rivette dans À bout de souffle.


N'hésitez pas à me sonner si vous voulez m'entendre parler de caillou. Je n'ai pas une grosse expérience, mais je suis un jukebox de chantier.

À plus,
Kibouille, têtu contre tout faquin.
Article ajouté le Jeudi 22 Septembre 2022 à 16h49 |
1 commentaire
Vite, avant que tout engouement ne meure...
Trop de temps passé sur cette vieille rengaine. C'est comme le pot-au-feu, c'est meilleur à chaque fois.

01-Quelle heure est-il ?
20h07 à mon fuseau horaire, j'ai le ventre plein.

"Fuseau horaire" est vraiment une superbe tournure, quand on y pense.

02- Nom :
Un nom de bouseux fier.

03- Prénom(s) :
Dieu en grec (modeste).

04- Surnoms :
Nul besoin.

05- Sexe :
Masculin cis ouaïte. Et non, nous ne ferons pas la blague éculée de l'hélicoptère d'assaut.

06- Ville d'habitation :
Pas loin d'un bourg en Bresse.

07- Lieu et date de naissance :
À l'hôpital, le jour de mon anniversaire.

08- Taille :
Eubove sixe fite

09- Poids :
Quatre kilos de plus depuis Mai, mais toujours un peu léger.

10- Couleur d'yeux :
Un bleu entre le gris et le vert. Soyez la première personne à les complimenter !

11- Couleur de cheveux :
Brun, tel le petit ours.

12- Emploi actuel :
Dormir dans un lit et écrire un peu.

13- Avez-vous des frères et/ou sœurs ?
Plein.

14- De quoi ne pouvez-vous pas vous passer ?
De sucre.

15- Ceux à qui vous tenez le plus sur Terre :
Ma personne, bien que ce ne soit souvent pas réciproque.

16- Votre émission de TV favorite :
Art et magie de la cuisine, avec Raymond Oliver et Catherine Langeais, tous les lundis sur l'ORTF.

17- Votre film favori :
Un homme qui dort, de Bernard Queysanne et George Pérec, prix Jean Vigo 1974. Mais je l'ai déjà dit.

18- Votre série TV favorite :
Mad Men, mais j'en regarde peu et je l'ai aussi déjà dit.

19- Ce qu'il y a sur votre tapis de souris :
Des miettes de pain.

20- Ce que vous avez en fond d'écran :
Ça.

21- Le livre que vous lisez actuellement :
Le Loup des Steppes de Hesse !

22- Votre livre préféré :
Le Bip le sait, de gré ou de force.

23- Votre jeu préféré :
Le lancer de cheval mort. Le chien-ogre participe aussi.

24- Votre magazine favori :
Lancer de cheval mort Mag.

25- Votre odeur favorite :
Le pain frais ou la forêt après la pluie ; choisir est un renoncement.

26- L'odeur que vous détestez :
Je m'habitue assez vite aux mauvaises odeurs ; c'est ça la vie sauvage.

27- Votre parfum :
Cuir de Russie (si seulement).

28- Selon vous, le sentiment le plus nul qui soit :
L'espoir.

29- Selon vous, le sentiment le plus beau qui soit :
La divine création !

30- Selon vous, ce qui est le plus important dans la vie :
Der Mensch muss besser und böser werden — so lehre ich.

31- Ce qui vous énerve le plus :
Les bobos (bourgeois-boomers), cette lie civilisationnelle.

32- Votre occupation de fin de semaine :
M'adonner à la vie nocturne et dormir tout le jour.

33- L'endroit où vous préférez passer vos vacances :
Ma chambre, quand j'en ai une.

34- Votre CD ou album favori :
Ice-9 et Beacon de Susumu Hirasaa se battent tandis qu'In the court of the Crimson King leur jette des cailloux.

35- Votre chanson favorite :
En ce moment, celle-là.

36- Votre genre de musique favori :
Le prog et autres joyeusetés électro et folk.

37- Votre son favori :
Le cri de Porygon-Z.

38- Quelle est la première chose que vous pensez faire en vous levant le matin ?
Me recoucher.

39- Quelle est la première personne à laquelle vous pensez en vous levant le matin ?
La personne qui m'en empêcherait.

40- Avez-vous un tic ou une manie ?
Depuis que j'ai une barbe, me triturer le bouc.

41- Votre instrument favori pour écrire (quel genre de stylo) :
Un bête clavier. Il m'est difficile de me relire avec un quelconque stylo.

42- Combien de sonneries laissez-vous avant de répondre au téléphone ?
Huit.

43- Les noms de vos (futurs) enfants :
Ariane, Hélène, Cassandre et Lucie pour les filles. Eugène et Joseph pour les gars.

44- La chose de laquelle vous êtes le plus fier :
Les pierres que j'ai taillées pour le château de Ravel, qui contiennent chacune un message codé.

45- La chose de laquelle vous êtes le moins fier :
Le concert que j'ai donné devant mes parents à sept ans. Permettez, je vais me taper la tête contre la porte.

46- Votre plus grosse honte ou humiliation :
J'ai cassé la porte.

47- Avez-vous déjà été coupable d'un crime ?
Oui !

48- Et au contraire, avez-vous déjà sauvé une vie ?
Aussi !

49- Ce que vous changeriez dans votre physique :
Mon dos.

50- Votre saveur de crème glacée favorite :
Straciatella ou citron ; choisir est toujours un renoncement.

51- Chocolat ou vanille ?
Chocolat. Dans 20 ans il y en aura plus.

52- Mangez-vous les tiges des brocolis ?
Bien sûr ! Pas de gâchis, tudieu !

53- Bacon ou pain :
Pain.

54- Beurre ou confiture :
Les deux ; choisir est à jamais un renoncement.

55- Aimez-vous conduire ?
Ouais.

56- Quelle a été (sera) la marque de votre première voiture ?
La marque du gars dans la valise...

57- Dormez-vous avec un objet ?
Moi, gen Z : mon téléphone.

58- Avez-vous un quelconque objet fétiche ?
Mon opinel et Oswald, mon lapin en crochet et son fidèle ours Nounours.

59- Votre couleur favorite :
Blanc ?

60- Orage électrique... Cool ou effrayant ?
Grandiose.

61- Si vous pouviez rencontrer une personne de votre choix, morte ou vivante, qui serait-ce ?
Mon maître, même si pour ça je serais obligé d'apprendre l'allemand.

62- Votre boisson alcoolisée favorite (que vous consommez avec modération bien sûr) :
Le vin blanc ou le whisky ; choisir est un p e r p é t u e l r e n o n c e m e n t.

63- Votre boisson NON-alcoolisée favorite :
Le (vrai) thé glacé.

64- Votre signe astrologique :
Cancer ascendant asthme.

65- Si vous pouviez avoir n'importe quel emploi, lequel ce serait ?
Architecte en charge de l'éradication de la laideur corbusienne.

66- Si vous pouviez teindre vos cheveux en la couleur de votre choix, laquelle choisiriez-vous ?
Mordious, jamais !

67- Si vous pouviez avoir un tatouage, il représenterait quoi et se situerait où ?
Une marque du sacrifice sur la nuque, mais je crains que ç'ait déjà été trop fait.

68- Qu'est-ce qu'il y a sur les murs de votre chambre ?
Des moustiques écrasés et un bouton rouge en cas de crise d'angoisse.

69- Qu'est-ce qu'il y a sous votre lit ?
Des pieds.

70- Selon vous, un verre rempli à sa moitié est à moitié vide ou à moitié plein ?
sA fÉ RéFlÉcHiRE

71- Êtes-vous droitier, gaucher ou ambidextre ?
Majoritairement de droite.

72- Si vous pouviez être une fleur (ou une plante), laquelle seriez-vous ?
Un tilleul. Et comme fleur, un dahlia.

73- Votre fleur ou plante favorite :
Voir ci-dessus.

74- Votre chiffre favori :
9 (au pif).

75- Quelle est la voiture de vos rêves ?
Une quelconque voiture des années 30 à 70 avec une motorisation actuelle.

76- Le sport que vous aimez regarder :
En dehors du lancer de cheval mort, le basket.

77- Êtes-vous végétarien ou carnivore ?
Carnivore. Qu'ils souffrent, qu'ils meurent.

78- L'endroit où vous aimeriez être en ce moment :
Dans un patelin à construire ma future domus.

79- Par rapport à la personne qui t'a envoyé le message "Tu m'aimes" ?
Qui ?

80- Votre avantage sur les autres :
J'ai un gros QI (sûrement).

81- Avez-vous déjà pris un bain de minuit ?
Quoi ?

82- Est-ce qu'il vous arrive de vous moquer des gens gros ?
Bien sûr !

83- Que préférez-vous chez votre meilleur(e) ami(e) que vous ne trouvez pas chez les autres ?
Qui ?

84- Votre acteur/actrice favori(te) :
Gérard Depardieu.

85- Animaux familiers :
Deux chats et le chien-ogre. Bientôt le lapin.

86- L'animal que vous aimeriez être ou qui vous ressemble :
Quelle question...

87- Votre animal favori :
QUELLE QUESTION.

88- L'animal que vous ne supportez pas :
Les singes.

89- Votre plat favori :
Le pain frais.

90- Le plat que vous ne supportez pas :
La flammekueche.

91- Avez-vous déjà été amoureux(se) ?
OH OUI

92- Êtes-vous amoureux alors ?
OH NON

93- Avez-vous aimé quelqu'un au point d'en pleurer ?
Évidemment

94- Avez-vous déjà trompé votre partenaire ?
Que non

95- Célibataire, marié(e), divorcé(e) ?
23 ans célibataire et libre comme... non.

96- Avez-vous un sérieux penchant pour quelqu'un ?
Le penchement sérieux sur mon pc me fait suffisamment mal au dos.

98- Croyez-vous en la réincarnation, si oui laquelle :
Je ne crois qu'en l'Éternel Retour.

99- Votre ville préférée :
Lyon.

100- Votre heure de coucher :
Minuit, heure où s'élève plus haut la voix des fontaines jaillissantes.

101- Votre heure de lever :
Dix heures, heure où l'élève plus haut la voix des loques humaines.

102- Votre marque favorite :
Hein ?

103- Votre style vestimentaire :
Toujours plus sartorial.

104- Votre matière favorite à l'école :
L'histoire.

105- Les matières que vous appréciez le moins :
Les maths.

106- La personne la plus digne que vous connaissez :
Napoléon.

107- La personne la moins digne que vous connaissez :
Tout sauf Napoléon.

108- Où étiez-vous le 31 décembre 2004 ?
M'apprêtant à fêter ma sixième année.

109- Votre type de mec :
Ceux qui assument, quoique cela veuille dire.

110- Toutou ou Doudou ?
Un doudou ne crève jamais.

111- Votre dernier mensonge :
Quand j'ai dit plus haut que j'avais cassé ma porte.

112- Où vous voyez-vous dans dix ans ?
Marcher dans la lande avec un costume de roi comme dans le clip d'Enjoy the Silence.

113- Pensez-vous que la vie peut s'améliorer et que nous pourrons un jour vivre dans l'harmonie ?
La guerre est le père de toute chose. Jamais de la vie.

114- Un cadeau pas cher qui vous ferait très plaisir :
Un beau caillou. Ou une meringue.

115- Le cadeau de vos rêves :
L'Antimédiocrax 2000 : l'implant neuronal qui éradiquerait ma peur panique de faire quelque chose de médiocre.

116- Une citation de votre choix :
"Vive qui m'abandonne ; il me rend à moi-même." - Montherlant.

117- Qu'est-ce que vous ne supportez pas ?
Les gens pour qui vivre leur suffit.

118- Dites une bonne chose à propos de la personne qui vous a envoyé ce message :
Elle est bien brave.

119- Qu'est-ce que vous aimeriez dire aux personnes auxquelles vous allez envoyer ce message ?
Soyez bien braves.

120- À quel point aimez-vous votre travail ?
Un travail ?

122- Avez-vous déjà été dans un accident de voiture ?
Jamais. Il n'y aura donc pas d'anecdote gore, désolé.

123- Fromage ou dessert ?
Choisir, c'est...?

Ça ne suit pas !

124- Quelle est la couleur de vos chaussettes (en général) ?
Tout sauf blanc.

125- Nombre de visites à l'hôpital :
Cinq.

126- Combien de fois avez-vous failli mourir :
Les innombrables fois où j'ai grimpé un échafaudage par l'extérieur par manque de temps.

127- Et combien de fois êtes-vous mort ?
Aucune, mais j'aimerais beaucoup tenter.

128- Dans quel genre de magasin videriez-vous votre carte de crédit ?
Dans un magasin du genre "Tout pour le Tweed".

129- Que faites-vous quand vous êtes énervé(e) ?
Je cogne, comme mon père m'a toujours appris.

130- Quels mots ou quelle phrase avez-vous tendance à utiliser TROP souvent :
"Disons", "si je puis dire" et leurs variantes.

131- Meilleure chose au monde (qui vous soit arrivée ou autre) :
Le retour du Roi sur le trône de France.

132- La dernière chose que vous aimeriez faire avant de mourir :
Avoir la phrase retentissante suivante : "Ce n'était que ça ? Allons, recommençons !"

133- À quoi pensez-vous là tout de suite ?
Probablement la question la plus dure de ce questionnaire.

134- Fumez-vous ?
Non. Maintenant j'ai le mème de Sarko en tête.

135- Votre pire problème présent ?
Le mème du triste Sarkozy.

136- Slip ou caleçon ?
Pagne, comme un vrai bonhomme sauvage.

137- Lit 1 ou 2 place(s) ? De quel côté dormez-vous ?
2 places. Obligé, car je bouge autant la nuit que les frontières de la Pologne (mes amitiés à la Pologne, qui a Napoléon dans son hymne)

138- Sel ou poivre ?
Sel sur les cookies, poivre sur les fraises.

139- Votre pseudo sur le net :
xXSuperKibouilledu01Xx

140- Quelqu'un de dingue que vous connaissez :
Well of course I know him, he's me.

141- Que recherchez-vous chez une personne du sexe opposé (ou du même pour les homo) ?
Une attirance et des valeurs communes afin de procéder à l'accouplement sans devoir éteindre la lumière.

142- Selon vous, pourquoi l'amour est-il terroriste ?
Boum, quand notre cœur fait boum.

143- La pire chose que vous ayez faite dans votre vie :
M'être fait passer pour un séducteur alors que je suis un gros ermite.

144- Pokémon le plus mignon :
Voltoutou.

145- Votre avenir ?
Nébuleux.

146- Croyez-vous en l'astrologie ?
Je ne crois que dans la danse des étoiles dans le chaos.

147- Votre équipe de foot favorite :
Demandez au frangin, comme pour toutes vos questions sur le thème des radios.

148- Ce que vous n'appréciez pas chez une personne :
La personne généralement.

149- Meilleur ami :
Je ne sais pas s'il sera d'accord.

150- Meilleure amie :
Je ne sais pas si elle sera d'accord.

151- Villa ou appartement :
LAPIS DOMUS.

152- Votre gâteau préféré :
Les macarons. Parfois choisir n'est pas un renoncement.

153- Votre bonbon préféré :
Le bonbon Rage.

154- Votre héros :
Cet allemand moustachu. Et feu mon papy.

155- Pensez-vous que l'argent puisse faire le bonheur ?
Tout dépend de la vision qu'il permet d'accomplir.

156- Le dernier film que vous êtes allé voir au cinéma :
Attendez, les cinémas ont rouvert ?

157- Ce que vous pensez de Marilyn Manson :
Dans le doute : faquin.

158- Êtes-vous croyant (en quelque chose ou quelqu'un) ou athée ?
Mécréant vivant dans le lucre et la cochonaille.

159- Votre devise :
Quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi ?

160- Avez-vous un don quelconque ?
Le don quelconque de la naissance.

161-Ce que vous préférez dans votre physique :
Mes yeux (cernés).

162- Votre fruit favori :
Le fruit défendu, qu'importe la religion.

163a- Votre plus grande qualité :
On me dit discret.

163b- Votre plus grand défaut :
On me dit pas bavard.

164- Pensez-vous que l'amitié peut surmonter tous les obstacles ?
Si c'est une amitié sautillante comme le sont toutes les bonnes amitiés, oui bien sûr. Mais je ne suis sans doute pas assez expert sur la question.

165- Croyez-vous au destin ou pensez-vous que l'on peut l'influencer ?
Non.

166- De quoi avez-vous le plus peur ?
De l'oubli.

167- Votre secret :
Mon sourire.

168- Que se passe-t-il à minuit ?
Aujourd'hui devient hier, demain aujourd'hui et hier avant-hier.

169- D'après vous, sommes-nous seuls dans l'univers ?
Entièrement.

170- As-tu déjà volé quelque chose ?
Bien évidemment !

171- été mort bourré ?
Jamais, m o r d i o u s

172- Fumé ? Si oui quoi ?
Du saumon.

173- Que penses-tu de ce questionnaire ?
J'ai une impression diffuse de déjà vu...

174- Que vas-tu faire maintenant ?
Aller prendre mes cachets

175- Quelle heure est-il maintenant ?
20h51, mais on est au lendemain.
Article ajouté le Jeudi 01 Septembre 2022 à 20h54 |
3 commentaires
Keaton de Pokébip.com m'a promis un poème si je battais la ligue d'Unys avec des niveau 1



Et voilà le travail. Si vous voulez le détail des sets, je les donnerai dans les commentaires.

Le F.E.A.R. vaincra toujours, même contre les I.A qui bourrent les guérisons.
Article ajouté le Samedi 27 Août 2022 à 23h29 |
3 commentaires
Trois ans de fausses promesses viennent de s'achever.
J'ai posté le premier chapitre de la fic dont je cause depuis des mois. Bon sang, trois ans sans rien poster. J'oubliais à quel point c'était oppressant.

Ne m'épargnez pas.

Kibouille, redevenu un peu auteur.
Article ajouté le Jeudi 18 Août 2022 à 21h15 |
3 commentaires
La Lune, 20 degrés centigrade
Lapin-chagrin médite sur son incapacité à vivre sur la Terre sur fond de good vibrations.
Article ajouté le Dimanche 31 Juillet 2022 à 01h19 |
6 commentaires
Des oiseaux, petits et gros
Devant la pauvreté de mes premiers fakemons, l'article initial, trop honteux, s'est petit-suicidé. Heureusement j'ai fait quelques progrès en deux jours.

Voici donc la tétralogie revisitée du pigeon d'Unys, inspirée de la splendide colombe lophote. Et si l'infirmier sympa de mon étage a reconnu Déflaisan, vous en êtes également capables.





Le mâle :


La femelle :


Et en png siouplaît, car j'ai appris la conversion. Par contre, je ne sais toujours pas redimensionner les images.

Ils ont tous les trois l'excellent double type Vol/Sol, possèdent les talents Cœur de Coq, Battant et Baigne Sable et ont des statistiques plus orientées sur le spécial. N'hésitez pas à me vexer en disant que les précédents fakemons étaient nettement moins bons que ceux-là.

Sur ce je retourne m'arc-bouter sur ma tablette en gavant mes longues oreilles de rock progressif. Je me suis drôlement pris au jeu et je risque d'être insistant avec ces petites occupations rapides à faire.

Saluant avec un peu de retard le départ de James Turner,
Kibouille, ermite encravaté.
Article ajouté le Samedi 16 Juillet 2022 à 15h47 |
3 commentaires
À l'hospice :
On s'emmerde, globalement. Heureusement, il y a le bar du Fruit Étoilé où je peux partager ceux acides et entêtants de mon introspection.


J'ai juste dit à l'ami aux géodes de lire Montherlant et ne plus être un simp. J'ai bien peur qu'il ne soit devenu un vrai mgtow, pour mon plus grand malheur.

Le divin pécé est arrivé (vieille carlingue de réforme de la boîte de Papa car je suis toujours un petit upper middle class honteux), et avec lui c'est le retour de la tablette graphique que je n'avais jamais vraiment utilisée auparavant. Je compte bien me rattraper durant cette convalescence qui devient bientôt la règle – Carl Schmitt et Godard avaient raison.
Je compte faire des fakemon avec des double-types inutilisés pour me faire à la bête. Quand le feu me reviendra pleinement, je me lancerai dans la peinture, notamment pour ma fic.

Ma fic d'ailleurs, car voilà un moment que nous ne nous sommes vus – je tairai les raisons car c'est la troisième fois que je rédige cet article ; les précédentes versions fredonnaient trop ma fâcheuse comptine indiscrète en voulant chanter mon introspection à voix haute. Disons pour faire court que je me suis encore senti de ces retraites solitaires qui n'en finiraient jamais. Le Bip est mon Bebop, je regrette quelque peu de disparaître trop régulièrement et pour des semaines entières de ce vieux rafiot dans l'espace profond.

Ma fic est donc encore à l'arrêt. La machine s'est grippée une fois de plus : excès de relecture seulement, égoïsme seulement. Il me faudrait peut être un format court et très spontané pour reprendre. Des nouvelles me demanderaient déjà trop de besogne pour ne pas avoir envie de relire. De la poésie ?

Trop de paroles déjà. Mon envie de partage – plutôt de prodigalité – est toujours présente mais de plus en plus coupable car ne s'illustrant que par des pavés inutilement moulurés. Paranoïaque, je me dit souvent que l'on ne me lit que par politesse et assistance, sans comprendre, comme ces infirmières qui se sentent de me faire parler comme elles donnent leurs médicaments.

Pour l'heure, see you space Kibouille sur ce nouvel avatar costumé. Toujours partager ses nouveaux avatars ; qui fait ça sur Pokébip ?


Non sérieux, qui fait ça ?
Article ajouté le Samedi 09 Juillet 2022 à 09h52 |
2 commentaires
Mes aveux au Bip.
Je fais devant vous amende honorable, car vous êtes collectivement une fine équipe et individuellement des chics types : que vous détestiez les fruits de mer ou le grand capital.

Depuis que je suis coutumier de l'usage des murs pour proférer de la connerie en format familial, je prends sans l'aval des concernés des captures d'écrans des conversations qui m'ont volé un sourire. Elles sont là, rangées dans un dossier en bazar, et quand je suis (souvent) triste, je les relis.

J'ai honte. J'implore votre pardon et votre bienveillance.

Article ajouté le Vendredi 27 Mai 2022 à 01h15 |
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Clapissement de la Nuit
Voici la nuit. Voilà que s'élève la voix des fontaines jaillissantes.

C'est tout pour Zarathoustra ce soir les enfants. Au lit maintenant, c'est l'heure des aboulo-neurasthéniques.

Autre billet d'humeur éphémère ou pas ; je déciderai demain ou après-demain s'il me fait trop honte. Reste que ce soir, j'aimerais me délier un peu les doigts, qui restent comme moi un peu trop terrés dans ma chambre de clinique.

Je m'apprête à mettre le pied hors de ma coquille (car je reste un lapin à coquille) après quelques jours à ne vouloir farouchement ni voir ni parler à personne. Je me demande au passage si j'aurai régulièrement ces envies d'érémitisme radical dans un futur plus ou moins proche, notamment une fois que je serais parvenu à fonder la (très) grande famille qui me tient à cœur depuis tout lapereau. Premier égarement.

J'ai toujours un regain de créativité et de dureté envers moi-même au moment de quitter (à petits pas tout de même) une période de grande réclusion. C'est comme un fauve en cage qui finirait par se jeter contre les barreaux. M'affamer puis me libérer est à ce jour ma seule manière de me dompter à défaut de discipline. Ça me conduit à un peu moins repousser l'envie de créer, même si je suis encore loin de m'être franchement remis au travail. Mes ouvrages sont depuis trop longtemps en sommeil et la corne de mes doigts a trop disparu, la reprise est très, très hésitante. Pour contredire ces poncifs que je continue d'entendre, je n'ai pas du tout le courage de créer en étant triste, et je cherche vraiment que, quitte à ce que ma recherche soit vaine toute ma vie, la volonté de laisser une trace surpasse le réflexe trop aisé de disparaître.

Je suis là où je suis (à savoir je l'avoue : une clinique privée payée par la mutuelle de Papa, maudite soit ma condition bourgeoise) pour me soigner, mais sans totalement y croire autrement qu'en rêve. J'ai l'attraction de me réhausser l'existence, mais je crains ne pas totalement avoir la répulsion de ma condition actuelle. Sortir du gouffre en me tractant seulement va vite me faire mal aux bras (et pas seulement car je suis médiocre aux tractions).

À présent convaincu que je ne trouverai pas mes réponses seul, j'hésite encore à me mettre à la recherche des bonnes personnes, avec le lot de mauvaises fréquentations que cela implique. Ce qui m'importe, ce qui m'a toujours importé et ce qui fait que je pérore encore ici, mi-victime du sort mi-cuistre se parlant seul, c'est de trouver une réponse à mes propres intuitions, mettre les doigts sur les cordes qui vibrent et apprendre à les faire jouer.

Deuxième égarement et retour au vulgaire concret : j'ai arrêté les médocs, fait comprendre aux docteurs que je ne voulais pas en finir avant de m'être senti pleinement incapable, récupéré mes affaires "à risque" et me tape un marathon de la Nouvelle Vague entrecoupé par Dostoïevski et Henri Vincenot. L'envie de passer la faux et de faire à bouffer plus forte que ma libido.

Incapable d'une conversation légère mais petit préféré aigre-doux des infirmières,
Theodore Kibouille, penseur à l'excès.

boumboum zikmu.
Article ajouté le Vendredi 13 Mai 2022 à 22h34 |
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