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Le blog d'une blagueuse ou les blagues d'une blogueuse
de MissDibule

                   


"Les blogs permettent aux membres de faire partager leurs vies et leurs centres d'intérêts aux autres membres."

Voici ce qui est dit à l'accueil des blogs, alors, me voilà... Je suis comme tout le monde ici, une fan de Pokémon qui souhaite échanger sur ses passions dans la bonne humeur. J'espère que vous passerez un agréable moment sur ce blog !

J'écris des fanfictions, donc si vous cherchez quelque chose à lire, n'hésitez pas ! Les styles sont variés, alors tout le monde devrait y trouver son compte. L'écriture me tient vraiment à cœur, tout comme la lecture. J'admire les auteurs de Pokébip et leur imagination si fertile ! Par ailleurs, j'exècre les fautes d'orthographe, mais j'aime aider, alors je peux aider à corriger un texte sans problème !

Autre chose : j'adore le dessin. Que ce soit numérique ou manuel, ça me passionne ! J'aime aussi dessiner pour les autres, bien sûr, pas que pour moi.

J'aime bien les mangas, j'en ai lu quelques-uns, alors pas de problème pour discuter là-dessus, mais ce que j'apprécie surtout, ce sont les jeux vidéos. Parmi les licences que j'aime tout particulièrement, on peut compter :

- Pokémon (je ne sais pas si c'était vraiment utile de la préciser, celle-là...)
- Fire Emblem (un coup de foudre depuis mon premier jeu, Fire Emblem Awakening !)
- Ace Attorney (une splendide série de jeux d'avocat, très prenante, avec une histoire et des personnages à couper le souffle ! Je pense d'ailleurs que c'est réellement ma série de jeux préférée.)
- Pr Layton (j'ai fait absolument tous les jeux, et d'ailleurs le cross-over entre les univers de Pr Layton et Phœnix Wright était l'un des jeux les plus extraordinaires auxquels j'ai jamais joué !)
- Super Smash Bros. (j'admets que celle-ci détonne un peu au milieu des autres, mais ce jeu est juste un excellent jeu de baston !)
- Just Dance (c'est sans aucun doute la plus étonnante, mais ce jeu me prend réellement des heures de ma vie !)

J'en oublie peut-être, mais peu importe ! Je suis bien sûr ouverte à d'autres sujets, alors il se peut (et c'est même certain) que je poste des choses n'ayant rien à voir avec ce que je viens de citer. Bon, je crois que j'ai tout dit !

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Nouvelles et nouvelle
Bonsoir !

Nouvelle année, nouvel article.

J'espère que vous allez tous bien, et que votre début d'année se passe comme vous le souhaitez. De mon côté, ça va très bien, surtout parce que je prends du temps pour moi, je prends des rendez-vous pour mon bien-être. Mes études terminées, je me suis rendu compte que me sentir bien dans ma peau, c'était plus important que de chercher un travail (même si je commence doucement à m'y mettre).

Ceux qui me connaissent déjà savent que j'ai toujours aimé écrire. Malgré tout, ça fait des mois que je n'ai pas écrit une ligne. Ce n'est pas la première fois, alors je pense que personne n'est surpris. Pourtant, j'ai l'impression que c'est différent cette fois-ci. Vous voyez, en fin d’année 2024, j'ai participé à un concours de nouvelles. Je me suis beaucoup investie dans ce texte. J'y ai mis tout mon cœur, toute mon âme, toute ma passion. Pour la première fois, j’avais l’impression de ne pas me retenir, de me lâcher, de vraiment exprimer mon style. Mais... Je n'ai pas été sélectionnée. Même si je m’y attendais, car ces concours sont toujours très sélectifs, ça m’a mis un coup au moral. Et depuis, je n’écris plus.

C’est pour cette raison que je vous partage ce texte aujourd’hui : pour le montrer à d’autres personnes, parce que j’en suis fière. Même s’il n’a pas remporté le concours. Le thème du concours était « Un monstre sous le lit ». Ma nouvelle s’appelle Amy aime les araignées. Merci à tous ceux qui la liront.

Amy aime les araignées
Amy aime les araignées
Les fils étaient apparus très tôt. Dès l’écriture de mon premier poème. Dès mon arrivée dans la nouvelle école. La maîtresse avait alors annoncé à la classe : « Je vous présente Amélie. Je compte sur vous pour l’accueillir chaleureusement parmi nous. » Malheureusement, elle ne semblait pas avoir compris un élément essentiel : mon teint blafard et mes cheveux d’encre n’incitaient pas à la chaleur.

« T’as vu sa gueule ? On dirait un zombie », avait chuchoté un garçon. Tous les autres avaient approuvé dans un brouhaha de murmures.

Ainsi, en quelques secondes, j’étais devenue le zombie de la classe.

« Elle est zarbi. »

« Toujours à écrire dans son carnet. »

« Oui, et des trucs vraiment chelous en plus ! »

« Elle est cinglée, c’te fille-là. »

Chacune de leurs remarques venait étoffer la toile d’araignée qui me sortait du crâne d’un nouveau fil sombre. Ils ne la voyaient pas, mais moi si. Je pouvais la sentir se tisser tout autour de ma tête. Mes longs cheveux noirs, emplis d’une énergie maléfique, se transformaient en fils de soie cauchemardesques qui se faufilaient jusque dans ma chambre.

Sous mon lit.

Là où la toile fusionnait avec l’hideux monstre.

L’heure du coucher était ma hantise.

Allongée sur le lit, j’étais à sa merci. Je sentais chaque veinure ténébreuse de mon cuir chevelu couler sur l’oreiller pour venir nourrir cette abomination.
Souvent, lasse de lutter contre le sommeil et le monstre, je me glissais hors du lit.

Il quittait aussitôt son repaire pour fondre sur moi. Je sentais alors sa présence lorsque j’écrivais mes poèmes, penchée sur mon petit bureau. Il pesait sur mes épaules comme un boulet de prisonnier. Chaque mot calligraphié sur la page m’éclaboussait de vagues noires, l’encre que je déversais sur la feuille se retournait contre moi.

Parfois, le monstre se calmait. Quand ma mère venait me voir. Je ne la laissais jamais lire mes poèmes, de peur qu’elle aussi, elle pense que j’étais folle.
« Je suis sûre que tu écris de très belles choses, Amy chérie. Je suis très fière de toi. Tu es une petite fille si extraordinaire. »
Sa voix enchanteresse, tissée de fils d’or et de soleil, chassait un instant le monstre de ténèbres, et ma chevelure redevenait alors celle d’une petite fille ordinaire, que sa maman pouvait caresser et embrasser sans risque.

Mais cela ne durait pas. Bien vite, mes cheveux s’emplissaient à nouveau d’ombres, et le monstre ressurgissait, plus féroce et assoiffé que jamais. Il pompait toute mon âme, jusqu’à me laisser desséchée, vide, épuisée. Les ombres qui m’ôtaient le sommeil s’inscrivaient alors dans ma peau, sous forme de cernes.

Ces marques sombres provoquaient encore plus de moqueries à l’école. Les persécutions du monstre me transformaient peu à peu en zombie, celui que mes camarades de classe voyaient en moi. Tous évitaient de toucher ma peau cadavérique, de peur de dépérir. Personne ne m’approchait.

Personne, sauf Julia. Les autres lui menaient la vie dure, à elle aussi, à cause d’une particularité physique qui la rendait pourtant si belle à mes yeux : les taches blanches qui parcouraient sa peau et ses cheveux cuivrés. Si mes cheveux étaient emplis d’ombres, les siens étaient constellés d’étoiles et de comètes laiteuses.
Ce fut elle qui vint me trouver, un jour. Elle s’assit à côté de moi, sans un bruit.

Difficile de décrire tout ce que je ressentis à ce moment-là. Un mélange de surprise, de méfiance, d’anxiété… mais aussi, de joie. Une joie indéniable, livide, aveuglante. Aux yeux de tous mes camarades, j’étais un zombie, un mort-vivant. Pourtant, par ce geste, Julia m’assurait que j’étais bien vivante. C’était tout ce qui m’importait.

J’écrivais alors un poème, recroquevillée dans un coin de la cour de récréation.

Seule. Comme toujours.

— Qu’est-ce que tu écris ?

— Un poème, répondis-je après un silence.

— De quoi ça parle ?

Je ne savais pas quoi lui répondre.

— Tu veux le lire ?

Elle hocha la tête timidement. Je lui tendis alors mon cahier, les mains moites.

La toile

L’araignée mange ma tête.
Elle tisse ses ombres
Dans mes cheveux,
Fils de soie sombres.
Ce n’est pas ce que je veux.
Je veux qu’elle arrête,
Sa toile m’encombre
Mais elle s’entête.

Elle dévore mon esprit.
Elle tisse sa toile de plus belle
Ma chevelure, elle l’ensorcelle,
Et elle la mène sous mon lit.
Sous mon lit, c’est là que vit
L’hideux monstre, cette bête
Effrayante et sombre.
Je comprends alors
Pourquoi
Elle s’entête.
Elle le nourrit de ses ombres.
Telle est la loi
La loi du plus fort.

Elle n’eut pas besoin de dire un seul mot. Je vis tout de suite à son regard épouvanté qu’elle pensait la même chose que tous les autres. Elle lâcha mon cahier comme s’il était en feu. Ou toxique. Peut-être pensait-elle que ma supposée folie était contagieuse, une maladie qu’elle risquait d’attraper en touchant mes affaires.

— C’est… euh…

Je la voyais chercher ses mots. Difficile de hasarder un compliment hypocrite lorsque l’on est à ce point repoussé par ce que l’on vient de lire.

— Tu n’es pas obligée de dire que ça t’a plu, tu sais. Je vois bien que ce n’est pas le cas. Moi-même, je trouve ça plutôt glauque.

J’esquissai un rire gêné. Je disais pourtant la vérité.

— Mais alors… Pourquoi écrire un truc pareil ? C’est flippant.

Un soupir s’échappa de moi.

— Je n’y peux rien. Je ne peux pas contenir ça à l’intérieur de moi. J’ai besoin de l’écrire. Sinon, j’exploserais, je crois.

Julia ouvrit de grands yeux ronds. Je vis tout son corps se raidir et entamer un mouvement de recul, comme si elle craignait que j’explose pour de vrai.

— Tu sais, Amélie…

— Tu peux m’appeler Amy. Je préfère.

— Ok, euh, Amy… Tu sais, les autres pensent que tu es…

— Folle ? Oui, je sais.

Elle écarquilla les yeux de nouveau. J’étais étonnée qu’elle soit étonnée. Les murmures dans mon dos étaient d’une telle indiscrétion qu’il aurait sans doute fallu que je sois réellement folle pour ne pas les remarquer.

— Mais c’est gentil de me prévenir. Je suppose que tu as toutes les raisons de le penser, vu ce que tu viens de lire.

Un silence éloquent s’abattit sur nous comme la foudre.

— Tu sais, je… Je ne suis pas folle. Du moins, je ne pense pas l’être. C’est juste que…

C’était à mon tour de chercher mes mots. Je déglutis et me penchai vers elle. Elle comprit que je voulais lui faire une confidence. Elle se pencha à son tour.

— En fait, ce qui est écrit dans ce poème, c’est vrai.

Julia me fixa avec horreur. Sa paupière gauche tressaillit. Tout son corps tressauta, agité de tremblements. Son regard s’attarda sur mes cheveux. Elle essayait d’y voir la toile. Mais l’horreur invisible ne se révélait qu’à moi, avatar d’une vicieuse malédiction. Julia ne voyait que des cheveux ordinaires sur ma tête. Les cheveux d’une menteuse. Une menteuse folle à lier.

Je secouai la tête.

— Tu ne peux pas la voir. Mais moi si.

Cette fois, c’en fut trop pour la pauvre Julia. Elle se leva et partit en courant, les larmes aux yeux.

— C’est vraiment pas drôle, Amélie, de me faire peur comme ça !

Le lendemain, à mon arrivée à l’école, une foule compacte se forma autour de moi. Je me méfiai aussitôt. Un tel attroupement autour du zombie de la classe ne présageait rien de bon. Et j’avais raison. Un garçon lança les hostilités. Je le reconnus aussitôt. C’était lui qui m’avait traitée de zombie en premier, à mon arrivée dans l’école.

« Alors, « Amy » (mon surnom adoré se changeait en fange immonde dans sa bouche), on cache des araignées dans ses cheveux ? »

« En fait, c’est peut-être pas un zombie finalement, c’est une sorcière ! » enchaîna un autre.

« Sorcière ! Sorcière ! Sorcière ! » hurla le reste du troupeau en chœur.

Je jetai un regard en coin à Julia. Ses yeux évitaient les miens.

« Tu croyais vraiment que Julia voulait devenir ton amie ? Haha, l’idiote ! » s’exclama un autre garçon, l’un des plus populaires de la classe.

À ces mots, il passa son bras autour du cou de Julia, qui semblait très mal à l’aise. Ce geste fit monter la colère en moi. Je sentais les fils de soie s’agiter autour de ma tête. Pouvaient-ils me servir d’arme ? Je ne m’étais jamais posé la question. Cette perspective me terrifia.

« On l’a mise au défi d’aller te parler, continua le bellâtre. On avait promis de la laisser traîner avec nous si elle revenait avec un bon dossier sur toi, et la vache, quel dossier ! T’es vraiment bête, la sorcière. Maintenant, t’as plus que tes araignées comme copines ! »

« Amy aime les araignées ! » s’écria une fille à la voix de crécelle.

« Amy aime les araignées ! Amy aime les araignées ! Amy aime les araignées ! » scandèrent tous les moutons d’une seule voix.

Je le savais.

Dès l’instant où Julia s’était assise à côté de moi, je m’étais doutée qu’une machination de ce genre se tramait dans mon dos. Personne ne serait venu de son plein gré me parler, à moi, le zombie de la classe. Pas même la deuxième victime préférée de mes bourreaux.

Oui, je le savais, et pourtant, je ne l’avais pas repoussée. J’avais choisi l’amitié illusoire et éphémère qu’elle me proposait au fardeau réel et immuable de la solitude.

« Mieux vaut être seul que mal accompagné. », dit l’adage.

Seuls ceux qui n’ont jamais été seuls croient à ce mensonge.

Le crâneur s’écarta de Julia pour s’avancer vers moi. D’instinct, je reculai de quelques pas. Une précaution inutile : les disciples de ce démon m’encerclaient. Le garçon se rapprochait dangereusement. Soudain, il souleva de ses doigts sales une mèche de mes longs cheveux noirs.

« Alors, elles sont cachées où, tes amies les araignées ? »

Je sentis la toile bouillonner de rage. Chaque fil de soie tressaillit de colère à ce contact hostile. Je vis la mèche sombre qu’il malmenait se déployer… Avant que je ne puisse l’arrêter, la toile assena un coup au visage de mon agresseur.

Un silence de mort s’ensuivit.

Le public fixait la scène, hypnotisé, confus, terrifié.

Le garçon mit la main sur sa joue meurtrie, hébété. Puis une colère sourde se déchaîna dans ses yeux. En un éclair, il enfonça ses doigts répugnants dans mon cuir chevelu et tira de toutes ses forces. Les fils de soie sécrétèrent aussitôt de sombres volutes.

« T’oses me frapper, sale… ? »

Je sentis les pointes acérées de la toile se braquer sur lui, prêtes à le déchiqueter.

« Non… » murmurai-je.

Je ne parlais pas à cette ordure. J’intimai à la toile de se calmer. Je devais encaisser, coûte que coûte. Je sentais les ongles ignobles de cet odieux personnage s’enfoncer dans ma peau. La douleur n’était rien comparée au dégoût que m’inspirait ce contact. Enfin, lorsqu’il relâcha son emprise, je sentis d’infimes gouttes de sang colorer la toile.

L’orage dans les yeux du garçon ne s’était pas calmé. Il me foudroya du regard.

« T’as signé ton arrêt de mort, sale sorcière. »

Puis il me tourna le dos et s’en fut. Ses faire-valoir le suivirent à la hâte. Certains risquèrent un regard terrifié vers moi.

J’en avais assez. La toile était devenue incontrôlable. Non seulement elle empoisonnait mon existence, mais elle devenait aussi un danger pour mon entourage. Je ne pouvais plus la laisser me dominer.

Ce soir-là, une fois rentrée, j’empoignai mes ciseaux dans ma trousse d’école. Je me mis à taillader mes cheveux comme un aventurier déchire la jungle à coups de machette. Je portais chaque attaque avec une précision sauvage. Je cisaillai la toile jusqu’à en toucher la source. Du sang jaillit de nouveau.

Ça faisait mal. Au point que des larmes perlaient au coin de mes yeux. Ce soir-là, ce ne fut pas de l’encre qui écrivit mes poèmes. Des cheveux. Du sang. Des larmes. Mais aussi un concentré de joie.

Je pouvais presque les voir, ces gouttes d’or, cette joie liquide qui emplissait l’air à mesure que j’assenais les coups de ciseaux libérateurs. Quel plaisir de rompre ces fils, de réduire la toile en cendres !

J’étais aussi euphorique que le monstre était enragé. Mais, en cet instant, je n’avais pas peur de lui. Je n’aurais plus jamais peur de lui. Le lien morbide et ténébreux qui nous unissait était rompu. J’allais enfin pouvoir être tranquille, pensais-je.

Mais j’avais tort.

Ce fut encore pire.

Le lendemain, à l’école, ma nouvelle coupe de cheveux devint un véritable phénomène de foire. Je n’étais plus seulement le zombie. J’étais la chauve, le garçon manqué, la foldingue, la sorcière… Un spectacle de monstres à moi toute seule. À chaque seconde, j’offrais à ce cruel public une nouvelle performance. Leurs rires perfides résonnaient jusque dans mon crâne.

« Admirez Amy, la seule fille chauve ! Son crâne ressemble à Mars, avec ses cratères rouges ! »

« Tu sais, Amélie, t’es encore plus moche sans tes cheveux. On dirait juste un garçon manqué. »

« Foldingue, nom féminin : a le crâne rasé, des araignées dans la tête et écrit des trucs chelous. »

« Tu t’es rasé la tête parce que t’avais besoin de cheveux pour une de tes expériences de sorcière ? »

Tout le monde ricanait à s’en briser la mâchoire. Mon malheur était la plaisanterie la plus drôle du répertoire de ces humoristes ratés, et ils ne s’en lassaient pas. Un disque rayé qui ne semblait jamais parvenir à jouer sa note finale.

Surtout qu’en fin de compte, j’avais tailladé les fils pour rien.

La toile s’était reconstituée dans la nuit. Je ne pouvais pas y échapper. Même me raser entièrement la tête n’aurait pas empêché chaque fibre de mon être de se lier au monstre sous le lit. Pire encore, maintenant que mes cheveux avaient perdu leur longueur, l’emprise du monstre sur moi s’était intensifiée.

Il se collait sur toutes mes pensées, comme un visqueux venin. Il parasitait mon esprit. Écrire le moindre mot devenait un supplice, car à chaque seconde la toile s’insinuait dans mon cerveau pour me paralyser de l’intérieur. Chacun de mes cheveux de soie tissait en lui un mot destructeur qui me rongeait l’âme.

La toile devint hors de contrôle. Ses ombres néfastes affectèrent même ma mère, si solaire et joyeuse. Depuis le début, j’avais pourtant tout fait pour la protéger. Je lui souriais tout le temps. J’avais de bonnes notes. J’expliquais mes cernes par de longues nuits passées à écrire.

Mais contrairement à mes états d’âme, mon crâne décharné et parsemé de cicatrices à vif ne pouvait pas se dissimuler dans l’ombre. L’aura noire qui m’enveloppait assombrissait le soleil lui-même.

Maman ne crut pas à ma soudaine envie de changer de coupe. Car je n’avais pas coupé mes cheveux, je les avais charcutés. Avec une haine et une véhémence qui ne passaient pas inaperçues.

Le soir, dans un silence assourdissant, nous nous assîmes à la table de la cuisine. Je tremblais de tout mon être, et la toile se tissait autour de moi comme un carcan de terreur.

Maman, de sa voix douce et chaleureuse, me demanda ce qui n’allait pas.

Je craquai. Quelque part dans la toile, un fil se déchira. Un fil crucial.

Je lui racontai tout. Les fils, la toile, le monstre, l’école. Elle me prendrait pour une folle à coup sûr. Mais couper ce fil m’avait déjà soulagée au-delà de mes espérances. Elle m’écouta sans rien dire. Puis elle fondit en larmes. Secouée de sanglots, de nombreuses secondes s’évanouirent dans l’air avant qu’elle ne réussisse à parler.

— Oh, ma pauvre chérie… Comment…

Ses pleurs redoublèrent.

— Je suis la plus mauvaise mère du monde, déclara-t-elle d’un ton accablé, la tête dans les mains.

Je ne comprenais pas comment elle avait pu en arriver à cette conclusion. J’avais la mère la plus fantastique du monde, capable de changer les ténèbres en or. C’était parce qu’elle rayonnait de cette chaude lumière dorée que je ne voulais pas la contaminer avec ma noirceur. Si Maman n’était plus la lumière, et moi l’ombre… Il n’y avait que l’ombre. Et alors, les ténèbres engloutiraient le monde.

Mon monde.

— Mais non, Maman…

— J’étais si occupée avec le travail… Pourtant, il y avait tant de signes… J’ai été aveugle. J’aurais dû savoir…

Je secouai la tête.

— Tu ne pouvais pas savoir.

Elle ne comprenait pas que j’essayais de la protéger. Je ne voulais pas qu’elle sache.

Sans rien ajouter, elle me prit dans ses bras, me serra fort contre son cœur.

— Tu es si courageuse, ma petite Amy… Je ne pourrai jamais te dire à quel point je suis désolée que tu aies dû traverser tout ça…

Ses doigts nacrés caressèrent ce qui restait de mes cheveux, et je sentis les fils de la toile s’illuminer d’or. Une douce chaleur m’envahit, comme si le soleil embrassait mon âme.

— Mais alors… Tu ne penses pas que je suis folle, Maman ?

— Oh non, ma chérie… Ma petite Amy…

Pour la première fois depuis longtemps, des larmes de joie se mirent à couler le long de mes joues. Maman les essuya avec une infinie douceur. Puis elle ajouta tout bas, dans un murmure :

— Tu n’es pas folle. Tu es une petite fille merveilleuse. Si intelligente, si forte… Tu as affronté des choses terribles, qu’une enfant ne devrait jamais avoir à vivre. Pardonne-moi de ne pas avoir été là pour toi…

Ces mots mélodieux sonnaient comme une symphonie à mes oreilles. Maman disait que je n’étais pas folle. Maman avait toujours raison. Toute la toile s’illuminait d’or, la joie se déployait en rubans de lumière pour chasser le moindre recoin d’ombre. Notre cocon irradiait de la douce chaleur d’un feu de cheminée.

— Mais tu l’as été, Maman…

Elle secoua la tête. Les larmes perlaient à nouveau sur son visage.

— Je sais que le monstre sous le lit te fait très peur. Mais tu sais… Il n’est pas si effrayant. Je te le promets, m’assura-t-elle en prenant mes mains blanches dans les siennes, si chaudes et réconfortantes. Il se sent juste… très seul, comme toi. Vous avez plus en commun que tu ne le penses.
Je la regardai sans comprendre.

Comment Maman pouvait-elle savoir tout cela ? Connaissait-elle le monstre ?

— Vous pourriez même devenir amis, ajouta-t-elle après un silence.

« Amis » ?

Devenir amie avec cette boule de fureur noire, effrayante et cruelle ? Cette chose qui m’avait torturée nuit et jour ? Ce monstre impitoyable et sournois ?
Un insidieux malaise s’insinua soudain en moi. Un vent d’effroi fit frissonner mon âme et balaya mes certitudes, pourtant enracinées si profondément dans mon être.

Cette « chose » que j’appelais « le monstre »… Je ne savais même pas à quoi elle ressemblait. Au fond, je ne la comprenais pas. Je ne savais pas ce qu’elle voulait, ni pourquoi elle s’acharnait tant à cultiver mon malheur. Alors je lui avais donné tous ces horribles noms.

Mes pensées résonnèrent avec mes souvenirs. Une vérité me frappa en plein cœur.

Le garçon manqué.

La chauve.

Le zombie.

La foldingue.

La sorcière.

Le monstre ?

Le monstre.

Je ne m’étais jamais intéressée à lui. Je pensais qu’il me persécutait, qu’il voulait me faire du mal. Mais en vérité, je n’en savais rien. Je ne lui avais jamais demandé. Peut-être voulait-il me tenir compagnie lorsque j’écrivais mes poèmes ? Peut-être le monstre éclaboussait-il mes pages d’encre dans le but de m’amuser ?

Dès son apparition, je l’avais considéré comme hostile. Il s’était donc érigé en ennemi, car je ne lui avais pas laissé le choix. Pourtant, n’avait-il pas voulu me protéger, lors de l’affrontement fatidique ?

Depuis le début, peut-être désirait-il seulement ma compagnie… Car il se sentait seul.

Les fils de la toile continuaient à brûler d’une douce chaleur dorée. Les rubans lumineux s’enroulaient autour des fils craquelés pour les enlacer. La douceur de la lumière embrassait chaque fêlure, chaque fissure présente dans ce désert échevelé.

J’avais compris ce que Maman voulait dire. Je souris enfin.

« Merci, Maman. »

Elle sourit aussi, à travers les larmes.

Puis je me mis à suivre les fils dorés, comme un chemin tout tracé. La toile ne m’enfermait plus, elle me guidait. Elle m’amena jusqu’à mon lit, où il m’attendait. Je n’avais jamais eu le courage de le regarder en face. Jusqu’à ce jour.

Pour la première fois, au lieu d’ombres, un halo de lumière s’échappait de sous le lit. J’inspirai un grand coup avant de me pencher en avant, paupières fermées. Puis je les ouvris d’un coup sec. Ma rétine se consuma. Ce fut comme regarder le soleil droit dans les yeux.
Le monstre était là.

Elle était là.

Elle m’attendait.

Cette autre moi.

Une autre Amy, faite d’ombres.

Blessée, brisée, meurtrie, recroquevillée sur elle-même au cœur du noyau d’or. Une vision aussi belle que cauchemardesque.

Mais j’avais cessé d’avoir peur. Alors je la saisis par la main, une main aussi ténébreuse et sombre que la mienne était blanche et éclatante.

Je l’attirai à moi. Pour envelopper de chaleur et d’amour cette Amy incomprise… et seule.

Comme moi.

Mais plus maintenant.

Je la serrais fort dans mes bras, illuminée d’une aura flamboyante. Je voulais lui transmettre ma chaleur, la réchauffer de tout mon être. Je sentais son corps d’ombres, volatile mais bien réel, étreindre ma lumière avec l’énergie du désespoir.

Je puisais dans ce puits de lumière des seaux entiers de joie. Mes larmes d’or, cristaux de bonheur éclatants, se mêlaient aux flots de félicité qui inondaient nos cœurs fragiles. L’aura dorée nous enveloppa de sa douceur protectrice, embrassa nos cicatrices.

Enfin, je sentis son trouble s’apaiser. Les ombres qui s’agitaient en elle devinrent aussi placides qu’un lac d’été.

Les ombres réconfortantes de l’autre Amy fondirent en moi. Autour de mon lit rayonnant, ma chambre achevait de se consumer d’or. Les rayons de lumière brûlaient les derniers fils de la toile, comme un parchemin au-dessus d’une bougie.

Je contemplai mes dernières volutes d’ombre s’unir à ma lumière, le cœur léger, et l’âme en paix.

Amy n’était plus mon ennemie.

Amy avait enfin une amie.

N’hésitez pas à donner de vos nouvelles (haha) dans les commentaires !

Bonne soirée <3
Article ajouté le Mardi 18 Février 2025 à 21h21 |
4 commentaires
Recueil 1 — OS terminé !
Hello !

Il y a quelques jours, je vous parlais des recueils, une animation du comité de lecture. J’avais envie de les mettre en avant pour motiver les éventuels participants. Mais c’est facile de parler, c’est plus difficile de faire ce qu’on dit ! Donc, pour montrer l’exemple et ouvrir la danse, j’ai voulu moi-même écrire un OS pour le premier thème, Team Rocket.

Et je viens de le terminer. J’ai mis assez peu de temps, donc je suis contente d’avoir été aussi productive (même s’il ne fait que 13 pages). Cet OS concerne un personnage extérieur à la Team, mais qui est lié à ses membres malgré tout… (teasing nul lol).

Enfin bref, je profite de cet article pour adresser mes encouragements à tous ceux et celles qui écrivent, et notamment les personnes qui écrivent un OS pour ce recueil également ! Je serais ravie de discuter de vos créations en commentaire.

Vais-je écrire un OS pour les deux autres recueils aussi ? Possible…

Merci à vous, et bonne continuation !
Article ajouté le Vendredi 16 Août 2024 à 18h46 |
0 commentaire
Si je vous dis Team Rocket, vous me dites…?
Bonjour tout le monde !

J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, on va parler écriture ! Et plus particulièrement, d’un projet qui me plaît beaucoup mais qui ne rencontre pas le succès qu’il mérite. Je veux bien sûr parler des Recueils !

Que sont les recueils ?
C’est une animation mise en place par le Comité de Lecture de Pokébip il y a quelques mois déjà. Il s’agit d’un appel à one-shot (textes en un chapitre) sur un thème précis de la licence : tout auteur peut écrire un texte en lien avec le thème et l’envoyer au Comité par MP. Les textes sont ensuite compilés en un recueil sur le site, dans la section fanfics.

Malheureusement, le Comité n’a pour l’instant reçu aucun texte pour ce projet. Et c’est bien dommage, car l’idée est brillante. Pas de contrainte de temps, mais un thème imposé pour avoir une ligne directrice. Et même s’il est incontestable que le site n’est plus aussi actif qu’avant, je pense que cette situation est aussi due au fait que les recueils n’ont pas été assez mis en avant.

Avec cet article, j’espère faire connaître un peu plus le projet avec un petit brainstorming des idées d’histoire à écrire autour du premier thème de recueil : la Team Rocket ! C’est d’ailleurs en réfléchissant au thème que j’ai trouvé moi-même mon sujet d’OS, alors je me dis que ça peut aider d’autres auteurs.

Voici, en vrac, toutes les idées que j’ai eues :

• La Team Rocket (on va écrire « TR » à partir de maintenant ça ira plus vite x) en tant qu’organisation criminelle : eh oui, ce sont avant tout des hors-la-loi ! Mais comment leur organisation fonctionne-t-elle ? Les sbires s’entendent-ils bien entre eux ? Vénèrent-ils leur boss Giovanni, le craignent-ils, ou les deux à la fois ? Comment les admins s’entendent-ils, y'a-t-il des rivalités entre eux ? Et les éventuels enfants Rocket, que deviennent-ils ? Sont-ils enrôlés de force dans la Team ?

• La TR du dessin animé : ah, le trio qu’on adore tous ! J’ai nommé Jessie, James et Miaouss, bien sûr. Avec des centaines d’épisodes à leur actif, il y a de quoi faire. Le passé de Jessie en tant qu’apprentie infirmière à l’école des Leveinard, le passé de James, enfant riche mais malheureux, fiancé à une foldingue, le passé de Miaouss, qui a appris le langage humain pour pécho (rien que ça !)… Ce ne sont pas les idées qui manquent avec ces trois personnages drôles et attachants. (James est objectivement le meilleur perso de l'animé avec Sacha, je ne veux rien savoir.)

• Les personnages de la TR : ils sont tous hauts en couleur, et plus ou moins développés… Parfaits pour un sujet d’OS, donc ! Giovanni, Ariane, Silver, Amos, Lance voire des personnages anecdotiques comme le sbire qui essaie de saboter la centrale de Kanto dans HGSS et qu'on retrouve en père de famille dans NB… La Team Rocket est la plus peuplée de toutes. C’est d’ailleurs l’approche que j’ai décidé d’adopter pour mon propre OS, même si l’idée n’est encore qu’embryonnaire.

• La TR dans le manga : le manga est un média sous-côté de la licence, alors aller chercher de l’inspiration par là peut être un bon moyen d’écrire un OS rafraîchissant sur un thème somme toute très populaire. En plus le manga est tellement plus d4rk, il y a moyen de faire une fanfic un peu plus sombre (bon en respectant les règles de validation, tout ça, blablabla.)

Ce ne sont là que mes idées, mais je suis sûre que vous en avez plein d’autres ! N’hésitez surtout pas à les partager dans les commentaires, cet article est avant tout fait pour ça : pour discuter de nos idées, échanger des avis, et surtout, s’amuser.

Merci, et au plaisir de vous lire !
Article ajouté le Lundi 05 Août 2024 à 14h14 |
4 commentaires
Un été sans concours de fics…
Hello !

Tout est dit dans le titre, haha ! Avec l’espacement des dates de sortie des jeux, qui est une excellente chose on va pas se mentir (on peut espérer enfin un chouïa de qualité), cet été, nous ne sommes pas assez proches de la date de sortie d’un jeu pour qu’il puisse faire l’objet d’un concours de fics sur Pokébip.

Lorsque j’ai réalisé ça, ça m’a rendue un peu nostalgique. Ces dernières années, même si je n’y ai pas participé aussi assidûment qu’avant (mon plus grand regret est d’avoir laissé passer le concours DPP) j’adorais l’ambiance des concours, et jeter un œil aux participations. C’est même ce que je préfère sur Pokébip. Voir comment chaque personne s’approprie le thème et le transpose… c’était vraiment stimulant.

En plus, ça permettait à la section fics de revivre un peu, parce qu’avouons-le, elle est un peu en déperdition… Ce qui rend les nombreux commentaires que je reçois sur ma propre fiction d’autant plus précieux, merci encore à vous !

Bref, cet article n’est pas super utile, mais c’est surtout un appel à la discussion : que vous souhaitiez donner votre avis sur les concours ou juste donner des nouvelles, je serai ravie de vous lire en commentaire ! Et peut-être même, pourquoi pas… organiser un concours non-officiel ?

Passez un bel été !
Article ajouté le Mardi 16 Juillet 2024 à 16h21 |
12 commentaires
Poème #2
Hello !

Il y a quatre ans, j’ai posté un poème sur mon blog. Ce devait être le premier d’une longue série mais ce ne fut pas le cas car je commence souvent des choses sans les finir, haha. Mais ce soir, j’ai eu une inspiration et j’ai écrit quelque chose, alors je me suis dit autant le partager. L’appeler « poème » est sans doute prétentieux, c’est surtout un texte court et étrange, écrit librement, en écriture automatique, et très inspiré d’un personnage de fiction que certains ici reconnaîtront, à n’en point douter. Ah oui, et en anglais aussi, désolée. Ça n’a rien d’une œuvre d’art mais je me suis dit pourquoi pas le partager.


The cruelest thorn

A rose blooms in the night
A wolf howls at the moon
The sky falls beneath the stars
Blood strings from her heart
She plunges the knife
Life transcends
A scarlet river flows
Death resonates in her skull
An ever flowing life
Of struggle
Death left her hanging
For she never really left.


Sinon j’espère que vous allez bien. Bonne soirée à vous, hésitez pas à donner de vos nouvelles <3
Article ajouté le Mardi 28 Novembre 2023 à 02h31 |
2 commentaires
Mémo-lecture
Liste des fanfictions que je lis en ce moment sur le site :

L'Aube et le Crépuscule

— AdwelSil'Gaard —


Pourquoi demande-t-on aux dragons de garder les trésors ?

— SupraEnergy —


Derkomai's Mask

— weivern —
Article ajouté le Dimanche 24 Septembre 2023 à 18h48 |
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J’ai repris l’écriture yay ~
Bonsoir (ou bonjour) !

J’espère que vous allez bien. Inspirée par Domino, Soundlowan, Misa et plein d’autres, j’avais envie de faire une petite mise à jour de mon blog car moi aussi, j’ai repris l’écriture. Et je suis ravie de pouvoir dire que j’ai même achevé un texte, chose assez rare pour moi. Il s’agit de ma fiction pour le concours de fanfics du pass d’extension d’Écarlate et Violet.

Cette fiction s’intitule La plume fantôme. Elle retrace (« invente » serait plus juste) l’histoire d’Anis, membre du Conseil 4 d’Unys, qui est également autrice (très meta tout ça).

Je suis ravie de pouvoir dire que je suis contente de cet écrit, pour plusieurs raisons. Déjà, je l’ai terminé, ce qui est un exploit pour moi. J’ai une fâcheuse tendance à commencer les choses sans les finir… Mais pas cette fois-ci. Je me suis accrochée. Et même si j’ai conscience que mon écrit n’est peut-être pas à 100% dans le thème du concours, j’en suis tout de même fière. Fière d’avoir trouvé des titres de chapitres originaux. Fière d’avoir réussi à écrire sur un sujet difficile. Fière d’avoir écrit un texte qui a plu à ceux qui l’ont lu. J’ai conscience que mon style est toujours très imparfait, trop simple, banal… et c’est d’autant plus visible puisque ce texte est le premier que j’écris depuis un moment. Mais je trouve que ce texte, à défaut d’être d’une beauté incroyable, sonne juste. Et ça me convient. Pour l’instant !

Car je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Ce récit a été comme un déclic. Il marque (j’espère !) la fin du désert que je traversais en termes d’écriture. J’ai toujours eu un problème quand j’écrivais : je n’étais jamais satisfaite. Dès que j’écrivais une phrase, je la remaniais pendant de longues minutes jusqu’à être satisfaite. J’écrivais donc très lentement et je n’étais pas très productive, donc je me démotivais. Mais j’ai arrêté de faire ça. Je suis désormais le meilleur conseil d’écriture qu’on m’a jamais donné : écrire, écrire sans s’arrêter, avancer dans le récit, même si on trouve ça nul. Écrire comme ça vient, juste pour avoir un premier jet. Parce qu’on ne peut pas remanier un texte qui n’existe pas. Ce conseil m’a vraiment beaucoup aidée. Je le donne donc à mon tour : si vous êtes bloqué•e, que vous n’arrivez pas à écrire, que vous vous sentez nul•le… Écrivez quand même. Alignez les mots, peu importe à quel point ils vous semblent laids. Parce qu’en fin de compte, vous serez heureux•ses d’avoir écrit, tout simplement. Et d’avoir une base pour construire le récit dont vous rêvez.

C’est en tout cas ce que je vais tâcher de faire avec mes futurs textes. Je vais tenter de reprendre ma fiction principale, L’Archange. Mais je compte aussi m’essayer à d’autres choses. Je verrai bien ! Ah et aussi, j’essaie aussi de lire et commenter les écrits des autres tant que j’ai du temps, car je sais à quel point les commentaires font plaisir… et à quel point leur absence démoralise.

Voilà voilà, j’ai beaucoup parlé de moi, mais n’hésitez pas à donner de vos nouvelles aussi. Je serai ravie de vous lire.

Bonne soirée ou journée à vous ! ^-^
Article ajouté le Mercredi 23 Août 2023 à 00h30 |
6 commentaires
Chapitre (et anniversaire au passage même si on s'en fout)
Hello hello!

J'ai reviendu, avec un nouveau chapitre de ma fiction, l'Archange, pour les fidèles lecteurs et lectrices que ça intéresse (il y en a et ça me fait extrêmement plaisir !).

La suite arrivera de façon plus ou moins régulière, avec toujours comme objectif d'avoir un chapitre en réserve avant d'en poster un. Le dernier en date est un chapitre côté Malicia (si vous ne comprenez rien c'est normal, c'est toujours comme ça les bi-temporalités, ça n'aide pas à la compréhension !), avec pas mal de lore. N'hésitez pas si vous avez des questions, les commentaires sont les bienvenus. En espérant que le chapitre vous plaise !

Ah oui et j'ai eu 23 ans le 4 mars, aussi, mais balek un peu (lol).

Donnez de vos nouvelles en commentaire, je serai ravie de vous lire ! Au plaisir ! ^-^
Article ajouté le Lundi 13 Mars 2023 à 20h12 |
3 commentaires
J’ai vu, j’ai venu, j’ai reviendu
Salut tout le monde !

Ça fait très longtemps dis donc ! Même si je suis toujours sur le site, j’y suis bien moins active. La raison est simple : j’étais sur ce site avant tout pour les fanfics, mais je ne lis plus beaucoup, et je n’écrivais plus non plus depuis un moment.

MAIS !

Car il y a un mais, je suis de retour ! En effet, j’ai entièrement terminé le nouveau chapitre de ma fiction L’Archange, qui est pour l’instant suspendue par honnêteté envers ses lecteurs. Merci à ceux et celles qui l’ont lue malgré le peu de chapitres et la parution chaotique (et merci beaucoup aussi pour les commentaires qui font toujours plaisir à lire) ! Bref la fiction va sans doute reprendre, je ne promets rien car souvent j’affirme des choses sans les faire, mais avec un chapitre d’écrit et l’autre en cours, c’est très probable. J’essaye de me fixer une chose : ne pas poster le chapitre suivant sans en avoir un autre en stock. Donc le chapitre 9 arrivera… un jour. Probablement bientôt !

J’aimerais beaucoup finir cette fiction car je suis plutôt contente de ce que j’ai créé en termes d’intrigue et de world building : j’ai envie de partager cette fiction et de pouvoir me dire que je l’ai achevée.

J’essaie de me remettre à lire ici aussi, j’ai lu quelques textes récemment, en essayant de laisser des commentaires constructifs. J’espère continuer comme ça !

Voilà voilà, n’hésitez pas à donner de vos nouvelles en commentaire également <3
Article ajouté le Lundi 09 Janvier 2023 à 16h27 |
9 commentaires
Je quitte Trash.
Au fait, le saviez-vous ? Je suis Poissons !
Article ajouté le Jeudi 01 Avril 2021 à 11h36 |
7 commentaires