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Le repaire aux mille et un manuscrits
de Suroh

                   


Bienvenue dans mon atelier d'écriture, aka mon repaire. Baladez-vous à votre guise, c'est sans danger ; pensez simplement à déposer votre cerveau là-bas, sur l'étagère prévue à cet effet.

Voici l'index de ce que j'ai d'ores et déjà écrit, maintenant si vous voulez vous perdre dans les recoins sombres tout au fond, libre à vous.

Corpus :
Oublier
La Mélodelfe et l'Ectoplasma
Aim the target
Il est tout drôle ce sentiment de puissance
Un bout de papier si banal
Trajet
Contemplation
Sur les pas des {JA} #1 : Le Pacte
Sur les pas des {JA} #2 : Naissance d'une légende
L'homme qui pensait
Sur les pas des {JA} #3 : Ce sentiment
Speed rencontre Mr Téquanep
Et si Peeta s'était vautré avant le début des jeux ? (#Hunger Games)
Nous agissons dans l'ombre pour servir la lumière (Speed'fic)
Départ
La ceinture de feu (v2)
Préambule
La lumière bleue



Ainsi que mes fanfictions, finies ou pas :
La véritable histoire du Lapin de Pâques (OS)
Le serpent qui se mord la queue
Arceus (OS)
Synergie amicale (OS)



Au passage, ne tutoyez pas mon homme de bar : il mord.

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Apprendre le dessin
Salut à tous.

Ça fait longtemps que je n'étais pas venu par ici. Avec le temps qui passe, on change d'occupations, de lieux où l'on passe du temps... Je ne vous apprends rien.

Dans ma vie, j'ai pas mal étudié la littérature, et j'ai commencé à être familier avec ce qu'est le style, l'histoire littéraire, on m'a montré beaucoup de choses dans des textes très différents et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, apprendre, commenter et découvrir ce qu'est la "littérature" dans toute sa richesse et sa tendresse.

Malheureusement, je n'ai pas pu tout étudier à l'école, et il y a des domaines qui m'intéressent énormément sans que je les maitrise. Notamment la programmation (entre autres, de jeux vidéo) et le dessin. Concernant la programmation, j'ai trouvé une formation très peu onéreuse qui m'apprend comment fonctionnent les jeux vidéo. Je progresse pas à pas, je ne me mets pas de pression, je cherche juste à être régulier, à avancer doucement mais sûrement. Ce n'est pas à ce sujet que je viens vers vous, mais si jamais vous avez des conseils pour un débutant en programmation de jeux vidéo, je suis preneur !

Je viens surtout vers vous pour vous demander des conseils en dessin. Je suis nul. J'ai toujours fait des dessins laids car je ne maitrise rien de ce que je fais, et j'ai très peu dessiné dans ma vie. Autant vous dire que c'est un monde qui s'ouvre à moi. Mais... je voudrais apprendre. Je souhaite faire comme avec mon apprentissage du grec ancien : quelques minutes par jour, tous les jours, et à force de persévérance, d'habitude et de temps passé à travailler et à se sortir de sa zone de confort, on apprend.
Mon problème c'est que, pour le dessin, je ne sais pas par où commencer. J'ai déjà lu à droite et à gauche qu'on peut segmenter ce qu'est "dessiner". Il y a le fait de tracer les traits, la perspective, l'ombrage... J'aimerais apprendre ces choses doucement, progressivement. Je n'ai aucun impératif, sinon celui de m'amuser et de progresser. Je ne veux pas apprendre à dessiner en quelques jours, semaines ou mois, je veux simplement devenir de moins en moins inexpérimenté. Je refuse cependant d'avancer à vue et de recopier bêtement des dessins sans comprendre. Je pense que le meilleur moyen de ne pas être frustré est d'avoir une méthode, même simple. Sauf que j'en n'ai pas.

Je viens donc vers vous, les aimables personnes qui auront la gentillesse de lire mon message. Si vous avez appris à dessiner dans votre vie, auriez-vous des conseils pour que je m'améliore ? Un livre très pédagogique, des blogs de personnes enthousiastes, des chaînes youtube, des forums actifs et bienveillants... J'ai vu que de nombreuses formations existent, mais je n'ai pas vraiment envie d'engager énormément d'argent : je préférerais un petit livre simple qui dégrossirait le monde du dessin... histoire de vous donner une idée de ce que je cherche !

Je vous souhaite une excellente soirée.
Article ajouté le Vendredi 01 Juillet 2022 à 21h58 |
4 commentaires
Conseils d'écriture de la part d'un grand auteur
Bonjour à vous ! J'espère que vous vous portez bien dans les temps qui courent !

Je viens de lire la préface de Pierre et Jean (de Maupassant), dans laquelle il résume des idées qui me plaisent beaucoup. Je vous laisse donc ici quelques citations concernant l'écriture qui me semblent très justes. Normalement ça n'est pas obscur, pas besoin de chercher midi à quatorze heures chez cet auteur, il veut dire ce qu'il écrit.


Pas besoin de reproduire fidèlement le réel car...
"Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable."


Donc soyons illusionnistes, non asservis à ce que nous voyons !
"[...] les Réalistes de talent devraient s'appeler plutôt des Illusionnistes."


Si certains sont des génies, nous, ne sommes que des hommes. Alors travaillons :
"N'oubliez point ceci, jeune homme, que le talent - suivant le mot de Chateaubriand - n'est qu'une longue patience. Travaillez." (Flaubert à Maupassant)


N'écrivons pas de façon convenue, cherchons à sortir de notre zone de confort et des habitudes d'aujourd'hui :
"Si on a une originalité, disait-il, il faut avant tout la dégager ; si on n'en a pas, il faut en acquérir une." (Flaubert à Maupassant)


Ce qui nous entoure recèle des facettes que personne n'a vues, n'oublions pas que...
"La moindre chose contient un peu d'inconnu."


Le style ampoulé ne fait pas le caractère poétique d'une oeuvre, il vaut mieux maîtriser finement notre langue :
"Ayons moins de noms, de verbes et d'adjectifs aux sens presque insaisissables, mais plus de phrases différentes, diversement construites, ingénieusement coupées, pleines de sonorités et de rythmes savants."


Qu'en pensez-vous ?
Article ajouté le Vendredi 01 Mai 2020 à 19h43 |
2 commentaires
Puisque c'est à la mode...
Les deux premiers chapitres de ma fiction pour le concours sont en cours de validation, juste à la limite du temps imparti, pfiou. Ils sont relativement courts, j'ai été plutôt concis.

Comme d'habitude je tente des choses, même si le début du premier chapitre est plus expérimental que le reste. Je navigue doucement, j'aimerais réinvestir des styles que j'ai étudiés en cours (typiquement l'imparfait flaubertien, j'aimerais bien faire une scène en l'exploitant à fond il s'agit juste de coller de l'imparfait à la place du passé simple. Ça va à l'encontre de ce qu'on ferait instinctivement, car ça aplatit totalement l'action, mais ça permet de montrer les actions d'un personnage comme si elles faisaient simplement partie d'un décor, comme si elles n'avaient aucune importance, et de montrer ce perso comme vraiment passif. Je pense que c'est dur de faire en sorte que ça rende bien, mais ça se tente, nan ?)

Voili voilou, si vous le lisez, bonne lecture à vous, et si vous faites quoi que ce soit d'autre, je vous souhaite bien du plaisir dans cette autre activité.

La bize ~
Article ajouté le Jeudi 10 Octobre 2019 à 22h44 |
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Hier j'ai essayé de commencer à lire le Quart Livre en ancien français
Je n'ai pas le choix. Et les quatre cent pages vont être longues... Si vous retrouvez une mare de sang, c'est que j'aurai trop pleuré :(
Article ajouté le Dimanche 04 Août 2019 à 10h11 |
5 commentaires
Le pauvre Louis XIV ne pouvait manger que de la soupe et quand il parlait on comprenait R lol
Ecoutez, trouver des titres intéressants ça n'est pas à la portée de tout le monde, et comme je suis parfaitement normal, ça n'est toujours pas à ma portée. Donc je vous mets la première chose qui me passe par la tête. Oui oui. Bon. Osef. Passons. Les titres c'est un peu surcôté je trouve perso.

Je mate la saison 2 de Survivants du Bazar du Grenier, qui est un rp entre plusieurs youtubers, et clairement ça m'a donné envie de faire du rp. Du coup vu que je n'y connais pas grand chose, je voulais savoir si certains d'entre-vous connaissent des lieux où on peut rp avec des gens gentils qui mordent pas (ou alors pas trop) ; des sites, des forums, whatever, je prends tous les renseignements ! 'puis si vous faites vous-mêmes des rp ça peut m'intéresser aussi !

C'est pas forcément pour l'immédiat mais si certains d'entre-vous ont des bons bails, je suis preneur ^-^

j'ai dit "lol" pour la première fois de ma vie, je me sens pas bien
Article ajouté le Jeudi 16 Mai 2019 à 20h33 |
4 commentaires
Il marchait [texte]
Agathos venait de descendre du train. Après six heures passées à rêvasser, à se laisser porter par les douces mélodies de musiques en tout genre, il foulait du pied la terre du quai. L’air frais de la nuit vint réveiller une vague de frissons sur son visage, qui se propagea en rouleaux jusqu’à rencontrer une des chapes de tissus protégeant une partie du corps d’Agathos.

Sa vision était agréablement déformée par la douce musique qui berçait ses oreilles et qui le faisait flotter ; tout était distordu pour le mieux, tout le négatif du monde s’envolait sous ses yeux. Rien n’était mauvais, rien n’était dérangeant, rien n’était grave, sauf les notes de sa musique.

La rue dans laquelle il marchait lui semblait resplendissante. Il avait traversé le hall de la gare sans vraiment y songer, la tête dans la lune, la lune éclairant ses pas. Il se souvint des paroles de l’un de ses cours : « Cette gare a été reconstruite il y a quelques décennies, elle est hideuse », lui avait-on dit en géographie.

Mais… C’était faux, tout ce qu’il y a de plus faux. Cette gare était à la croisée du monde, pensait Agathos. Elle permettait de lier les mondes, de lier les cultures entre elles, espace à la croisée des chemins qu’elle était. La Porte de sa ville était symboliquement franchie régulièrement par ces merveilleux trains qui, malgré leurs défauts, avaient le mérite de relier inlassablement les plus belles villes du monde.

Une fois arrivé à l’air libre, il eut le choix de prendre ou non les transports en commun pour rentrer chez lui. Ses foulées de plus en plus vivaces l’emmenaient loin de ses préoccupations et c’est naturellement qu’Agathos choisit de dédaigner ce tram qui reprit bientôt sa traversée de la ville. Il eut un pincement au cœur, car il ne pouvait pas profiter de rejoindre ses frères, Nantais, il ne pouvait pas toucher du doigt l’origine de la beauté de sa ville : à savoir ses habitants.

Battant le pavé avec douceur, mélancolique, fier, heureux, en sécurité, il remarquait la beauté des bâtiments qui l’environnaient. D’une part le château, au milieu de la ville, splendide héritage du passé, portant sur sa façade une réplique de la voûte céleste en guise d’habit de parade.

D’autre part, les allées sinueuses illuminées de vieux lampadaires à l’allure intangible et gracieuse. Elles appelaient Agathos à le faire se plonger plus en profondeur dans ses pensées ; la végétation qui les environnait semblait se parer de ses plus beaux atouts pour le séduire et lui montrer les plus beaux aspects de la nature.

Agathos ferma les yeux, il connaissait le chemin. Rien ne pouvait lui arriver par une si belle nuit. Il sentait la présence des passants qui rentraient eux aussi dans leurs foyers. Il montait sur le rebord d’un trottoir nouvellement construit, et il sentit chaque imperfection de ce travail artisanal ; mais plus que les défauts de ce travail artisanal, il avait le sentiment d’être relié à ses frères par tous les détails de cette œuvre d’art avec laquelle il était en connexion, et qui le portait à travers la ville.

Sa pensée était diffuse, légère comme l’air qui l’environnait. Il se sentait bien, tout simplement. Et il marchait…
Article ajouté le Lundi 11 Mars 2019 à 20h01 |
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Par une nuit sans lune [texte]
Il était assis le long de la fenêtre, un feu rougeoyant près de lui. L’ombre de son fauteuil s’étirait jusqu’à la porte de la bibliothèque demeurée ouverte, comme une irritante possibilité d’intrusion. Le velours noir du fauteuil semblait être une extension de la nuit noire qui régnait au-dehors.

Pas un son, pas une note ni une mélodie ne résonnait dans cette pièce chaleureuse, seul le bruyant crépitement du bois contraint de subir la torture d’une lente désintégration dans les flammes. Les ouvrages cerclaient la pièce et ne laissaient plus paraître les murs blancs. Leur âge ancien se voyait dans la reliure décrépie qui était la leur ; ils n’avaient cependant pas perdu de leur majesté, et les lettres de leurs titres dansaient au rythme des flammes de l’âtre.

Plongé dans son histoire, il ne voyait pas grand-chose d’autre que les mots parfaitement alignés sur les pages qui défilaient sous ses yeux. Encre noire sur papier blanc, la lecture n’était-elle pas en réalité le reflet de la réalité binaire qui régit la représentation des humains ? Incapables de ne pas s’empêcher de penser « ici il y a une répétition » ou « ici il n’y en a pas », incapables de se laisser bercer par le doux flot mélodieux des mots.

C’était pour le moins évident qu’il ne comprenait pas vraiment ce qu’il lisait. Les mots le traversaient, et ils instauraient en lui comme un ruisseau calme qui apaisait ses tracas quotidiens. Sa femme, ses enfants, sa vie, son entreprise, le chômage, les morts, les Mores, rien de tout cela ne le préoccupait plus. Il était tout entier à son occupation majeure : laisser cette rivière de mots quitter son lit mineur, pour emporter avec elle les problèmes de sa vie.

Il se disait, ce brave homme, que la littérature n’était peut-être au final qu’un moyen de ne plus se prendre la tête. Que la tête, on se la prenait beaucoup trop, et qu’on gagnerait bien à la laisser tranquille. Pourquoi écrire ? Enfin, surtout, à quoi bon lire quand mille autres activités vous tendent les bras ? Rester passif, idiot, se laisser influencer par un auteur qui était sûrement un sale type, ne pas réussir à prendre du recul, ou verser dans le relativisme absolu à force de lectures différentes… A quoi bon ?

La lecture ne vous happe d’ailleurs pas tant que ça, car si un torrent d’idées peut vous laver l’esprit, il faudra prendre garde à garder son identité et ne pas se sentir outrageusement capturé par un personnage pour lequel on aurait éprouvé une trop grande fascination ; cela était arrivé à un homme tel que le vieux Don Cuissarde, que vous connaissez sûrement.

Un texte peut être à la croisée des mondes, à la croisée des genres, à la croisée des temps, à la croisée des cultures… Il n’empêche qu’il devrait un jour sérieusement faire la croix sur sa prétention à l’universalité ! Clouté et enfermé dans le cadre qu’il a au préalable défini, contraint dans sa logique, réduit au besoin impérial de continuité qui ne romprait pas le lien entre un auteur et son lecteur, un texte est définitivement ce qu’il y a de plus restrictif au monde.

On pourrait le comparer à cet homme dans son fauteuil, perdu à lire un livre dont le titre est caché dans l’ombre. Il est devenu sourd depuis qu’il a commencé à lire. Muet comme une tombe, et c’était à se demander si ce pauvre hère, diablement figé, n’était pas mort, lui qui ne disait mot.

Le détail de ses yeux, hagards, fixes et particulièrement sombres, était une porte ouverte sur son âme de statue, sa stature ne lui permettant pas d’empêcher les maux de l’histoire dont il s’imprégnait de le pénétrer sans ménagement. On dit des yeux qu’ils sont les miroirs de l’âme, que diable, il faudrait préciser de l’âme de qui ! Peut-être qu’en temps normal, l’adage s’applique à l’âme de celui dont il est question… Mais lorsqu’il est enterré dans une histoire envoûtante, peut-être que les yeux ne sont plus que le miroir de la personnalités des personnages à qui ils donnent vie ?

Une phrase complexe, une autre un peu moins ; alternance entre phrase courte et phrase longue ; variations grammaticales et syntaxiques ; essais plus ou moins fructueux d’un auteur plus ou moins vigilant ; faute évaporée ; ponctuation abusive ; immobilisme mobile. Tout est possible, absolument tout, vraiment tout et rien que tout, même quand tout ce qui est dit semble s’en aller à tout va. Vrai ?

Que l’homme ait des connaissances ou non n’est pas l’important, il ne comprendra rien à son histoire. Tout est ambigu, tout le restera. Il lisait ici son histoire, celle dont je vous ai parlé, et voilà qu’elle s’achève, du moins me semble-t-il.

Car, avec une indiscrétion mauvaise, voilà qu’un nouveau lecteur jette un œil par la porte entr’ouverte, et s’introduit dans l’univers de notre homme. Peut-être était-il attiré par la chaleur des flammes qui vous réchauffent l’esprit ?
Article ajouté le Samedi 09 Mars 2019 à 12h53 |
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Curiosité littéraire : pour vous, c'est quoi une nouvelle ?
Et surtout : c'est quoi sa différence par rapport au roman, par exemple ?
Article ajouté le Lundi 11 Février 2019 à 17h59 |
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L'augment vient se placer entre le verbe et le préverbe
Bientôt, le best-of des petites phrases de mes profs. Si vous en avez des belles, les commentaires sont à vous, eh eh.

Bientôt, ça veut dire quand j'aurai le temps :)
Article ajouté le Jeudi 31 Janvier 2019 à 11h37 |
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"Moi, étudiant d'hypokhâgne
Je jure solennellement d'être travailleur. Je jure sur l'honneur, et sur l'ENS, que je serai toujours là pour mes camarades, que ce soit dans les concours blancs ou dans les dépressions noires."

C'est beau la prépa. On s'attache vite aux gens. Surtout quand y a du scotch lors de l'intégration.
Article ajouté le Jeudi 06 Septembre 2018 à 20h05 |
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