Le repaire aux mille et un manuscrits
de Suroh
Bienvenue dans mon atelier d'écriture, aka mon repaire. Baladez-vous à votre guise, c'est sans danger ; pensez simplement à déposer votre cerveau là-bas, sur l'étagère prévue à cet effet.
Voici l'index de ce que j'ai d'ores et déjà écrit, maintenant si vous voulez vous perdre dans les recoins sombres tout au fond, libre à vous.
Corpus :
Oublier
La Mélodelfe et l'Ectoplasma
Aim the target
Il est tout drôle ce sentiment de puissance
Un bout de papier si banal
Trajet
Contemplation
Sur les pas des {JA} #1 : Le Pacte
Sur les pas des {JA} #2 : Naissance d'une légende
L'homme qui pensait
Sur les pas des {JA} #3 : Ce sentiment
Speed rencontre Mr Téquanep
Et si Peeta s'était vautré avant le début des jeux ? (#Hunger Games)
Nous agissons dans l'ombre pour servir la lumière (Speed'fic)
Départ
La ceinture de feu (v2)
Préambule
La lumière bleue Ainsi que mes fanfictions, finies ou pas :
La véritable histoire du Lapin de Pâques (OS)
Le serpent qui se mord la queue
Arceus (OS)
Synergie amicale (OS)Au passage, ne tutoyez pas mon homme de bar : il mord.
Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :
Rien ne naît noir ou blanc
J'ai commencé à lire un bouquin intitulé "Philosophie et Modernité", et j'y ai trouvé une phrase (de Soljenitsyne) qui résume la manière dont je conçois un personnage dans une fiction. Citation parlant directement de Lénine, Staline et tous les chefs communistes qui sont devenus des tyrans, même s'ils ne sont pas cités : "[...] S'il y avait quelque part des hommes à l'âme noire se livrant perfidement à de noires actions et s'il s'agissait seulement de les distinguer des autres et de les supprimer ! Mais la ligne de partage entre le bien et le mal passe par le coeur de chaque homme et qui ira détruire un morceau de son propre coeur ?"
Voilà mot pour mot ma manière de penser lorsque je construis un personnage, et je veille à ce que ce soit sa vie qui modèle sa façon d'être, qu'il ne soit pas, dès son premier souffle, destiné à devenir celui qu'il sera.
Sur ce, je vais continuer à lire. Bonne nuit à vous <3
(je ne sais pas pourquoi je vous dis ça, mais j'en avais le désir)
Article ajouté le Mercredi 11 Octobre 2017 à 23h39 |
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Le bureau de Suroh v2
Lorsque Suroh se dit qu'il va mettre de l'ordre dans ses papiers et qu'il va avancer dans ses fics... mon dieu, mais quel bordel.

Aem. Allez, go mettre de l'ordre là-dedans.
Article ajouté le Jeudi 05 Octobre 2017 à 18h20 |
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Ne le répétez surtout pas aux autres Grammar Nazi
Je ne sais pas quand on doit mettre un ou deux "l" lorsque je conjugue "appeler"...
Article ajouté le Mercredi 04 Octobre 2017 à 22h17 |
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Esprit de contradiction
Je lis partout qu'il ne faut surtout pas écrire de voyages initiatiques, du coup mon désir d'en écrire un monte de jour en jour.
J'ai du mal à me supporter, les gars.
Article ajouté le Mardi 03 Octobre 2017 à 19h54 |
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Départ (texte)
Stress.
Celui de la plongée dans l'inconnu, de l'absence de sommeil du lendemain, de la compagnie de ces ados bruyants, que j'envie et méprise à la fois. Je n'y suis pas, me contente de préparer mes affaires. C'est fait. Il me reste pourtant une heure, longue et courte, avant de monter dans la voiture pour y aller. Il fait nuit. Bientôt, alors que je m'en irai vers cette culture espagnole, ce stress augmentera, changera de nature, deviendra el estreso. Différent de celui que je ressens habituellement, plus lié au contact de cette culture que je ne côtoie pas souvent.
Bien. Me voilà dans la voiture. Les phares éclairent la noirceur de la nuit, je cherche des yeux la Lune, cette belle amie. Elle illumine un rideau de nuage qui me sépare d'elle, "elle aussi me laisse seul avec l'inconnu", pensai-je. Comme une couette posée sur la ville, la nuit nous tient chaud, nous offre ce confort que j'aime tant. Il ne pleut pas.
Crissements de freins, voiture qui s'arrête. "Je vais le chercher", dit mon père, qui rejoint la nuit. J'attends. Dehors, de la brume me fait sourire, me rappelle mon esprit embrumé par la fatigue et le stress, que je dissimule dans mon mieux. Je regarde par la fenêtre, admire ce paysage. J'apprécie la vision de ces arbres frissonnant dans le froid, du vent marin qui déplace les cailloux sur la chaussée. J'aime la manière dont tout ce tableau se déforme sans cesse pour créer de nouveaux agencements. Une porte s'ouvre, puis claque. Une autre suit le même schéma.
"Bonsoir !", crie ce copain. Je lui réponds mollement de ce mot d'usage. La clé tourne, le moteur se met en branle, la voiture est parcourue de vibrations puis roule. Silence vite brisé par un début de conversation.
Premier pas vers ce qui provoquait en moi ce stress. L'effacement. Ses questions et remarques s'emparent de cette identité que je leur montre à tous, qui n'est pas moi. Elle prend le pas, pourtant. Je m'efface devant cette façade qui répond en automatique. Ce n'est qu'un début avant que je ne puisse plus rester tel que je suis. La conversation suit son cours.
Bien des minutes plus tard, les pneus rappent le sol, protestent alors que la voiture se stabilise. J'ouvre la portière, mets un pied dehors, dans la nuit ; nouveau pas vers les ténèbres de l'effacement. Un bref moment de bonheur alors que tout le monde est concentré ailleurs, je suis de nouveau seul, je croise le regard de la Lune. Puis on m'interpelle, et le masque revient à moi. Je l'enfile.
Nous prenons les bagages, faisons chemin ensemble. Quelques remarques jetées pour éviter le silence. Nous rejoignons le groupe qui nous attend, derrière l'immense silhouette du car. J'embrasse mon père, rejoins mon ami déjà là depuis quelques temps, sa famille, affiche un sourire factice. Je sais qu'avec lui, plus tard, je pourrai laisser tomber le masque, mais la foule de nos camarades sera trop présente pour que je puisse rester fidèle à moi-même trop longtemps.
Le chauffeur nous interpelle. Nos bagages rejoignent la soute de l'imposant car. Nous nous réunissons. Certains rient, d'autres se serrent la main. Ambiance gaie, fausse. Nous montons dans le car, je m'installe, mon ami s'assied à mon côté. Lorsque tous sont en place, l'air se charge en humidité, se réchauffe et devient inconfortable. Une vitre me sépare de la bienveillante fraicheur où je peux en d'autres lieux me réfugier ; la lumière factice des lampes électriques remplace celle de la Lune.
Puis le car démarre et nous emmène, alors qu'il s'installe durablement en moi.
El estreso
Article ajouté le Dimanche 01 Octobre 2017 à 22h10 |
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Retour de Biarritz
Bonsoir !
Ça faisait un certain temps que je n'avais pas posté ici, alors en avant.
Je reviens de deux jours passés à un festival latino-américain de Biarritz où tout plein de films étaient en concours. C'était super-intéressant, même si certaines pellicules m'ont laissé dubitatif. Mes connaissances sur le sujet étant limitées, le me contenterai de vous partager mes impressions au visionnage sur les films que j'ai appréciés (tous étaient en VO – espagnol – sous-titré français, sauf un qui était sous-titré en anglais, ils avait décidé de faire les fous !) Y aura peut-être des spoils.
* Los ojos del mar (les yeux de la mer) : Ce n'était pas une fiction mais un documentaire. Le rythme était vraiment lent, ce qui signifie que certains de mes camarades ont vite sauté sur l'occasion pour rattraper leur nuit blanche passée dans le car x') C'est un film à propos du souvenir que certaines familles ont de naufragés partis à la pêche ; une tempête avait envoyé par le fond un bateau de pêche... Cela se passe au Mexique, et je pense que le film est prenant si vous vous y plongez, sauf que j'étais pour la part occupé à trouver une manière de mettre mes jambes pour ne pas avoir mal. Autant vous dire que, sur mon siège, je ressemblais à un contorsionniste.
Nous avons par la suite rencontré le réalisateur qui est une perle, très gentil. Moi qui avais trouvé son documentaire vraiment longuet et répétitif, suis forcé de dire qu'après cet entretien, je me suis mis à apprécier le documentaire. Je vous laisse aussi imaginer ma surprise quand je me suis rendu compte que je comprenais tout ce qu'il disait (en espagnol, car il est mexicain) ! Certes, il utilisait des mots simples mais j'en suis content :)
Si vous voulez vous détendre, c'est un bon "docuficcion" ! (je ne crois pas que ce mot existe en français ^^)
* El Presidente : Le dernier que j'ai vu. Il raconte la vie du président Colombien (c'est une fiction, donc il a été inventé) alors que les pays d'Amérique du Sud veulent créer une alliance pour la libre-circulation du pétrole (en gros). Ça nous donne un superbe aperçu des différentes représentations des pays d'Amérique-latine et de leurs relations, de même qu'avec la "menace" étasunienne. L'autre intrigue, dans la vie plus personnelle du président, est aussi très captivante.
Mais voilà. Quand on sort du film, on a une impression de "pas fini", aucune des intrigues n'est achevée... Et ça m'étonnerait qu'il y ait un "deux" qui sorte sous peu.
* Ultimos dias en la Habana (derniers jours dans la Habana) : Sûrement mon plus gros coup de coeur. C'est une fiction où un homme d'aspect froid vit avec un ami, atteint du sida et ne pouvant pas bouger de son lit. On est à Cuba pendant une période où il fait mieux vivre aux Etats-Unis. La fin est émouvante, les personnages tous attachants et c'est l'un des seuls films où je n'ai pas eu l'impression que le réalisateur a fumé des joints, qu'il a oublié d'écrire la fin ou bien qu'il en faisait trop.
Nous avons également regardé des courts-métrages français tous assez intéressants où nous avons pu rencontrer deux réalisatrices qui nous ont expliqué leurs choix. De même, puisque j'ai dû voir six films environ, j'en passe sous silence car mon avis est négatif et ne serait sûrement pas très constructif, surtout si vous voulez les voir un jour.
Voili voulou voilà, je songe aussi à peut-être participer au concours de fanfics sur USUL mais mon idée est floue donc c'est à voir si je peux écrire un petit truc.
Tenez, sinon, si vous avez l'occasion d'aller à Biarritz car vous voulez voir des paysages... Mon dieu, j'habite à côté de l'Atlantique, donc je peux admirer à loisir cet Océan, pourtant là-bas j'ai été ébloui par sa beauté. À la fois ses vagues incessantes venant frapper dans d'immenses gerbes d'eau les rochers déposés çà et là, les rayons du Soleil qui viennent l'illuminer en journée dans toute sa splendeur, nous éblouissant... ah, je n'en peux plus c'était trop beau. Et ce phare ! et ces bâtisses imposantes logées sur la côte illuminées par des guirlandes scintillantes ! Magnifique.
Je ne regrette pas d'y être allé.
Article ajouté le Dimanche 01 Octobre 2017 à 19h57 |
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Philo
J'apprends la pensée stoïcienne, donc je suis ravi de vous annoncer que je saurai bientôt ce qu'est le Bonheur et comment l'atteindre, du moins dans la théorie. C'est cool. Ça donne une ligne directrice dans la vie et évite de tomber dans des embûches grossières.
Les riches sont moins heureux que les gens modestes qui savent apprécier les plaisirs ponctuels qui leur tombent agréablement dessus, serait un bon résumé du cours d'aujourd'hui. Et tel que ça m'a été présenté, ça a l'air totalement vrai.
Très sincèrement, je vous conseille de vous pencher là-dessus, c'est vraiment intéressant. Ceux qui ne connaissent pas la philo la considèrent comme un grand truc flou qui parle de trucs compliqués flous eux aussi, mais là on touche le but d'une vie : l'atteinte du Bonheur. Je suis heureux qu'on m'explique tant de notions et qu'on me permette d'appréhender avec du recul ma vie.
Décidément, je ne suis pas déçu de la L, quoi qu'en disent les branquignols qui méprisent la littérature. En première j'ai appris à apprécier la littérature, et en term' on m'apprend à vivre ma vie, rien de moins que ça.
J'suis content, même si je ne compte plus le temps que je passe à taffer le soir. Et vous ça va comment ?
Article ajouté le Mercredi 27 Septembre 2017 à 19h31 |
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Ces fils de Pétain !
Attention, votre langue pourrait fourcher. J'aime mon prof' d'histoire-géo qui nous fait découvrir des anecdotes hyper intéressantes (saviez-vous qu'une partie de vos impôts - pour ceux qui en payent - rémunèrent en dépit de la laïcité des religieux d'Alsace, car au moment des lois de 1905, ce département était aux mains de l'Allemagne ?) & des parodies comme celle-là datant de la "guerre des ondes" pendant la WWII.
Ceci dit, voilà
ce à quoi aboutit un cours de philo où la prof répète trop souvent la même chose... ^.^
Sinon, je suis frustré en ma qualité d'auteur ! Je continue la création de mes personnages, et une partie d'entre-eux seront adultes au moment de l'histoire ; je dois donc leur créer une enfance. Je les résume en quelques lignes (càd une page, hum hum) mais j'ai tellement envie de rédiger dans le détail cette période de leur vie ! Sauf que le projet principal de fic' n'avancerait pas (déjà que j'écris pas vite).
Snif.
Et n'oubliez pas de manger des patates sur des tables, c'est très important.
Article ajouté le Lundi 25 Septembre 2017 à 21h06 |
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Je suis en pls
Les gens, je me suis inscris à une formation pour me préparer à un concours spécifique pour entrer dans un endroit spécifique l'année prochaine. Ils me demandent une quantité de travail astronomique, en plus de tout ce que je dois préparer pour le bac'.
Mais pourquoi personne ne respecte ma tendance innée à la procrastination ? ;-;
Article ajouté le Dimanche 24 Septembre 2017 à 20h50 |
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Venez faire une bonne action
Cette
adorable Lady n'accepte pas les compliments et rougit sans accepter leur bien-fondé.
Je vous serais gré de bien vouloir pour cette raison lui en faire le plus possible, qu'elle puisse comprendre à quel point elle est une personne formidable.
Article ajouté le Samedi 23 Septembre 2017 à 20h17 |
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