Bienvenue dans mon atelier d'écriture, aka mon repaire. Baladez-vous à votre guise, c'est sans danger ; pensez simplement à déposer votre cerveau là-bas, sur l'étagère prévue à cet effet.
Voici l'index de ce que j'ai d'ores et déjà écrit, maintenant si vous voulez vous perdre dans les recoins sombres tout au fond, libre à vous.
Aujourd'hui
J'ai débattu de façon très sérieuse avec des étudiants en ES poursuivant la même prépa que moi de la pertinence de la création d'un parti défendant la raclette, les "Raclettistes" qu'on les appellerait, et qui aurait pour objectif principal de bannir de notre monde les gens utilisant le terme "chocolatine" en plus de promouvoir ce met divin qu'est la raclette.
Article ajouté le Jeudi 26 Octobre 2017 à 22h40 |
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Requins
C'est ce qui m'est venu à l'esprit en premier. Des requins.
Resituons la scène.
Ce matin, je suis allé à mes premiers cours magistraux d'une prépa qui prépare (^^") au concours de Sciences Po'. Les cours en eux-mêmes sont cool, même s'ils sont plutôt intenses. En histoire, on va à la vitesse de la lumière, en anglais je progresse à fond et on m'a expliqué pendant 1h30 ce que faisait Macron aujourd'hui. Bref. Intéressant.
Mais les gens. Je n'aime pas faire d'amalgame, surtout qu'ils ne sont bien évidement pas tous comme ça, mais certains me font penser à des requins. Des gens intelligents, qui bossent, et qui t'écraseront si c'est la condition sine qua non pour qu'ils puissent réussir. Je n'ai pas l'habitude de cela, et, vu que je marine dans ce roman depuis quelques semaines maintenant, si vous connaissez, je me fais l'impression d'être Olivier qui part apprendre la vie auprès de Passavant, dans Les Faux-Monnayeurs. L'ambiance de la ville, avec son grand nuage gris, est aussi assez morne et je regrette un peu ma campagne.
Je m'en doutais un peu, mais c'est étrange d'en prendre conscience. Cela dit, il y a des côtés positifs : j'apprends tout un tas de choses géniales, je fais (quand même) la rencontre de personnes supers et lorsque je marche le matin, je vois plein de trucs qui m'inspirent.
Vu que ça tourne au racontage de vie, j'en profite pour rajouter deux petits éléments :
1. J'ai une masse de devoirs incomparable au lycée. Un chapitre entier d'histoire se fait en 2 heures, et aujourd'hui j'en ai fait deux. Sans compter les autres cours. J'ai plus de 15 pages word à apprendre au terme de cette journée seule pour vendredi, c'est assez fou
2. J'ai des valeurs quand même, donc je vais finir de réécrire le prologue de ma participation au concours. Ce soir et demain, je vais gribouiller un chapitre 2 pour pouvoir être dans les clous et je verrai si je me dépêcherai de tout publier dans les temps ou pas.
Voilà. Je suis en PLS. Vous ça roule ?
(P.S. : jusqu'à vendredi soir, je n'aurai pas Discord, sry :3)
Article ajouté le Lundi 23 Octobre 2017 à 20h45 |
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Je suis très beaucoup en PLS
J'ai écrit tout le synopsis - me reste juste deux ou trois trucs à régler mais le gros est fait - de ma probable participation au concours USUL, mais déjà que j'arrive pas à tenir le rythme pour les devoirs que j'ai à faire pour la semaine pro, je doute de pouvoir aligner avant le 31 octobre 8 chapitres de 5/6 pages word :3
Ou alors le week-end juste avant, je tafferai nuit et jour en m'explosant les yeux devant l'écran de l'ordi pour tout vous publier d'un coup, mais ça briserait le charme des fanfics qui sont publiées au fur et à mesure... Bon, bah tant pis. Vous en verrez sûrement le début mais ça m'agace un peu d'être pris par le temps ; j'avais pensé que je pourrais écrire pendant la deuxième semaine des vacances mais le 31 arrive beaucoup plus tôt que ce que j'avais pensé...
Article ajouté le Jeudi 19 Octobre 2017 à 22h47 |
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Index des fanfics du concours USUL
Si j'en ai oubliées, vous savez quoi me dire :3
A la recherche du bonheur passé, de Cat-Aclysm
Assombri, de Wiziry (hors-concours ?)
Au-delà du soleil et de la lune, de MichikoAoneko
De Sinnoh à Alola ou le voyage expérimental d'Aurore et Louka, de Galactakiller36
Doublonville Radio - Emissions Spéciales à Alola !, de Dolasco
Empreinte émotionnelle, de Vocalume
Entre ciel et mer, de Flageolaid
Insecticide, de Manaphew
Là où l'horizon s'efface, de Oriwan
La Team Rocket d'Alola, d'Alpha King
Le Pokémon Primitif, de Skyform
Le Prince des Mers, de Kloana
Le Renouveau, de Valhanya
Les Promesses des Îles, de Fantomega
L'héritière du bal fantôme, de KrisEevee
L'oeil du phare, de M@xime1086 (hors-concours)
Noirs d'éclat, de Clafoutis
Par de-là les dimensions, de Dagyne
R., de Deadlier
Retour à Alola, de LIEM 8
Reviens !, de Pikiwaii
Sol Lucet, de Verocayden
Sous les glouglous de la mer, de Luny
Un coup de foudre à Alola, de Bowzy
Une leçon de vie, de la Miss
Voeu d'Eternité, de Nasca
Bonne lecture à vous !
(et bonne écriture aux auteurs s'ils passent par ici o/)
Article ajouté le Jeudi 19 Octobre 2017 à 21h01 |
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Questions aux auteurs
Saluuut. J'aurais deux questions à vous poser...
* Pour vous, comment construit-on un personnage de fiction ? J'ai aujourd'hui vu en cours la manière dont Gide voit la chose (qui se rapproche très beaucoup de ce que m'avait expliqué Eli), mais je me demande comment vous, vous répondriez à cette question.
*J'aimerais écrire une fanfiction sur Pokémon, mais qui se déroulerait sous forme de journal intime. J'aimerais donc commencer mes chapitres par des équivalents de "3 juillet 2017", sauf que dans le monde Pokémon... il n'y a pas d'indication temporelle de ce genre. Comment vous débrouilleriez-vous à ma place ? Je cogite depuis pas mal de temps mais je trouve rien :'(
Voili voulou !
Article ajouté le Mercredi 18 Octobre 2017 à 13h45 |
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~So.
L'article 42 a été rajouté à la Constitution, après un vote massif de oui à la question précédemment posée.
Je cite : "Il est interdit pour toute personne présente sur le territoire Bipien de lancer une "journée des kikoos", et si jamais cette interdiction venait à être bravée, il est interdit d'y participer sous quelque moyen que ce soit." Les peines encourues en cas de non respect de cet artikle seront décrites dans le nouveau Code Pénal simplifié par votre aimable gouvernement.
L'administration des affaires juridiques et législatives vous souhaite une bonne journée.
Article ajouté le Mardi 17 Octobre 2017 à 06h52 |
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Référundum
Je vous pose une question, Bipiens : Désirez-vous l'interdiction par tous les moyens possibles, à l'avenir, de la journée des kikoos ?
Répondez par oui ou par non, la Constitution sera modifiée après le dépouillage. Fin des votes ce soir, à 23h59.
Article ajouté le Lundi 16 Octobre 2017 à 06h47 |
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Armez-vous de dictionnaires, et apprenez comment bien choisir votre Gaffiot de self-défense !
Je sens que nous allons devoir nous battre pour garder notre intégrité...
Article ajouté le Dimanche 15 Octobre 2017 à 09h57 |
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La ceinture de feu (texte v2)
Je tiens avant toute chose à vous prévenir qu'on m'a forcé... Je ne voulais pas sortir ce texte de mes dossiers sans l'avoir totalement réécrit :3 Enfin. Je suis curieux de voir ce que vous en penserez. Sous spoiler car ça pourrait éventuellement heurter les plus jeunes, puisque je verse dans l'horreur et non dans la terreur, désolé... SpoilerVille de Lirneb, 1459 jours après le début de la guerre. Boucherie finale.
Un corbeau planait au dessous des nuages au reflets pourpres qui dérivaient dans le ciel de la ville de Lirneb, la plongeant dans leur ombre sinistre. Il s'approcha en planant de la métropole pour la scruter de son œil malveillant.
Tout n'était plus que poussière et tout volait en éclats. Des cadavres jonchaient les pavés de la ville. Les lampadaires se distordaient, les arbres brûlaient, les façades des immeubles environnants étaient pulvérisées, les corps désarticulés pourrissaient et une odeur de mort flottait dans l'air. La périphérie de Lirneb avait été rasée par la morbide préparation d'artillerie qu'avaient effectuée les Sures depuis l'extérieur de la ville.
La cité était totalement décharnée. On pouvait entendre ses gémissements dans le mélange de hurlements et de détonations qui s'en échappait. Sa périphérie avait été saccagée par les incessants bombardements. Que cela soient des obus, des Elécanons, des bombes larguées par avion ou par des raids de Drattak, tout ce qui s'abattait sur la ville avait vocation de destruction. C'était comme si une brute s'était acharnée à la frapper alors qu'elle était recroquevillée, sans défense.
Le corbeau poursuivait son itinéraire au-delà de la ville.
Des milliers de ses demeures avaient explosé, leurs habitants avec. Au coin d'une rue dévastée, l'une d'elles était toutefois assez bien préservée. Si on y avait jeté un œil, on y aurait vu trois silhouettes assises à une table, la pièce où elles semblaient petit-déjeuner était en bon état – si l'on omettait l'un des murs qui avait été réduit en poussière. Quel prodige ! Des civils poursuivant leur vie de tous les jours ! Cela aurait été héroïque ; cela aurait été inconsidéré.
Cela n'était pas le cas.
Un fragment de la fenêtre de l'ancien mur qui leur offrait à toute heure de la journée de la lumière s'était fiché dans chacun de leurs crânes. Ainsi, leurs corps étaient toujours droits, maintenus par une quelconque prodigieuse position. Chacun de leur front arborait un éclat de verre meurtrier ; d'où leur sang se vidait en se répandant sur la table, comme le vin s'écoule d'un barrique d'un grand cru. Des gouttes de ce sang chutaient parfois sur le parquet dans un distrayant « flop flop ».
Reprenant son envol pour distinguer la ville dans son intégralité, le corbeau fit un grand mouvement d'aile pour se positionner dans un courant d'air ascendant.
De cette hauteur, trois bâtiments se distinguaient de par leur allure féroce et déterminée. Ils formaient la colonne vertébrale de la ville. Ils étaient similaires, d'un blanc immaculé ; ils avaient été bâtis dans le même but : servir de quartier général pour coordonner la défense de la ville. Ils étaient impénétrables, des couches de béton armé renforcés d'attaques de défense telles que Protection ou Mur Lumière les protégeaient.
Ils étaient de véritables châteaux-forts. Chacun avait une forme rectangulaire proche d'un carré. À chaque angle, une tour surmontée d'un abri contenant une batterie anti-aérienne avait été construite. Les murs reliant ces tours étaient si épais que les couloirs qu'ils abritaient étaient ridiculement petits.
Dans les sous-sols de ces forteresses étaient réfugiés des milliers de civils. Ils espéraient trouver dans ces bunkers un refuge en attendant d'être évacués, sauvés ou quoi que ce soit d'autre. Tous étaient complètement paniqués.
Voyez. Trente mille personnes dans un nombre ridicule de pièces. L'hygiène était déplorable. Il y régnait un silence effroyable seulement brisé par des détonations surpuissantes venues de l'extérieur. Tous sursautaient en priant pour que leurs proches ne soient pas blessés. Certains pleuraient à chaude larmes, seuls avec leur désespoir. D'autres vomissaient dans des coins, de dégoût, de peur. La répugnante odeur se propageait alors parmi ces civils entassés. Au moins avaient-ils la chance d'être en vie.
Enfin, la chance. Tout est relatif, quand on sait qu'après être faits prisonniers, les femmes allaient être violées, les garçons enrôlés et les hommes battus à mort. Est-ce toutefois seulement possible de raisonner en de tels termes quand on aurait pu être dehors à vivre l'enfer. Le véritable.
Le corbeau, arrivant au bout du courant d'air chaud, rétracta ses ailes pour passer sous l'un des nuages, dépassant les ruines de la ville pour survoler l'armée entassée qui encerclait totalement Lirneb.
Leur nombre était phénoménal. Ils formaient un cercle quasi-parfait autour de la ville. Des milliers d'hommes et de Pokémon se mettaient en ordre de bataille, se préparant à l'assaut. Par-delà les retentissants échos de la canonnade, on entendait leurs cris. Les majors faisaient leur possible pour ordonner pareil troupeau tandis qu'un feu d'une puissance inimaginable réduisait en poussière les abords de la ville qu'ils comptaient bientôt envahir.
Placés à intervalles réguliers, derrière les troupes, des milliers de Lucanon et de batteries d'artilleries maintenaient un tir de barrage destructeur. Ainsi, dans une macabre féerie, des centaines de ponts de lumière illuminaient cette matinée, reliant l'armée assiégeante à la ville. Ils représentaient le seul lien que ces deux peuples avaient.
La guerre.
Article ajouté le Samedi 14 Octobre 2017 à 22h51 |
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D'ailleurs, un grand merci à Octiloon
Voilà ma récompense pour le concours d'OS, il est magnifique. Imaginez-le daber <3 <3
Ne lisez pas les commentaires si vous voulez lire mon OS, une boîte de conserve s'est amusée à en spoil la fin :p
Article ajouté le Vendredi 13 Octobre 2017 à 23h32 |
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