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Le repaire aux mille et un manuscrits
de Suroh

                   


Bienvenue dans mon atelier d'écriture, aka mon repaire. Baladez-vous à votre guise, c'est sans danger ; pensez simplement à déposer votre cerveau là-bas, sur l'étagère prévue à cet effet.

Voici l'index de ce que j'ai d'ores et déjà écrit, maintenant si vous voulez vous perdre dans les recoins sombres tout au fond, libre à vous.

Corpus :
Oublier
La Mélodelfe et l'Ectoplasma
Aim the target
Il est tout drôle ce sentiment de puissance
Un bout de papier si banal
Trajet
Contemplation
Sur les pas des {JA} #1 : Le Pacte
Sur les pas des {JA} #2 : Naissance d'une légende
L'homme qui pensait
Sur les pas des {JA} #3 : Ce sentiment
Speed rencontre Mr Téquanep
Et si Peeta s'était vautré avant le début des jeux ? (#Hunger Games)
Nous agissons dans l'ombre pour servir la lumière (Speed'fic)
Départ
La ceinture de feu (v2)
Préambule
La lumière bleue



Ainsi que mes fanfictions, finies ou pas :
La véritable histoire du Lapin de Pâques (OS)
Le serpent qui se mord la queue
Arceus (OS)
Synergie amicale (OS)



Au passage, ne tutoyez pas mon homme de bar : il mord.

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Parce que c'est extrêmement important et que tous les jeunots doivent l'apprendre
Et aussi pour vous préserver des foudres de vos professeurs d'histoire-géo.

On écrit :

- Les Américains. (le nom)

- Les personnes américaines. (l'adjectif)

Et pensez à prêcher la bonne parole autour de vous ❤️



(en fait moi on me l'avait jamais expliqué alors j'y allais toujours au pif, et je pense pas être le seul du coup :3)

((et si tout le monde le savait déjà, je retourne dans ma grotte comploter à propos de cactus))
Article ajouté le Dimanche 25 Mars 2018 à 10h50 |
7 commentaires
Repose en paix
Article simple de quelques mots pour rendre hommage à ce gendarme, Arnaud Beltrame, qui s'est sacrifié hier.

C'est pas grand chose, mais j'y tenais. Repose en paix, vieux.
Article ajouté le Samedi 24 Mars 2018 à 11h13 |
4 commentaires
Le projet C.A.C.T.U.S (Speed'fic)
Bon ok j'ai peut-être pété un plomb mais c'était beaucoup trop drôle à écrire. Speed'fic sur le thème "cactus", ahem. Vaste programme :') Il m'aurait fallu deux heures ou deux heures trente pour bien ficeler mon truc, mais tant pis, je n'ai eu qu'une heure et demi. Enjoy !

De nombreuses Teams ont vu le jour de par le monde. Jusqu’ici, l’ensemble de la population est d’accord pour affirmer que ce sont des fléaux qu’il faut anéantir, pourtant l’action des gouvernements se révèle inefficace à empêcher leur pullulement. Les Forces de Police Internationales elles-mêmes ont de grandes difficultés à essayer d’empêcher ces organisations mafieuses de naître.

C’est à cet effet que les chefs de gouvernement se réunissent régulièrement, que les services nationaux de Police ont justement fusionné pour créer les FPI il y a vingt ans, que l’armée elle-même déploie des moyens considérables pour empêcher ces groupes terroristes de se former. Mais rien, non rien ne peut enrayer la montée du phénomène.

C’est que tous ces gens n’ont jamais réussi à découvrir la racine commune de tous ces groupes. Les leaders de chacun d’eux ont juré de garder le secret de son existence. Lysandre, Ghetis, Hélio, Max et Arthur sont autant d’exemples : aucun n’a parlé. Aucune de leurs déclarations ne fait mention de cet événement qui permet la prolifération des Teams.

Cet événement s’appelle la Sélection. C’est une réunion organisée le 24 octobre de chaque année. Elle a été créée à l’origine par Giovanni pour qu’il puisse disposer d’hommes de main fiables. Car c’est de cela qu’il s’agit : c’est le rassemblement de milliers d’hommes aux allures louches, qui sont potentiellement destinés à rejoindre les rangs d’une organisation maléfique.

C’est ainsi que le soir du 24 octobre de chaque année, dans une immense base enfouie sous les flots à l’ouest de la Route 21 de Kanto, se déroule cette réunion. Elle se passe en deux étapes successives : tout d’abord des prétendus leaders proposent leur projet de domination du monde, et ensuite les hommes et femmes présents font leur choix pour l’organisation qu’ils veulent rejoindre. Puis chacun repart chez lui incognito après s’être vu hypnotisé par un Hypnomade.

Cette Sélection est donc à l’origine de milliers des maux de ce monde. Elle est noire, infestée d’individus aux mœurs bien trop légères, cachée avec une telle attention que c’en est inconcevable. Mais tous ceux qui pourraient éventuellement être des recrues sont invitées, et ça représente un panel de personnes énorme. Pourtant, parfois des situations pour le moins burlesques s’y déroulent.

Yanis est un jeune homme de dix-neuf ans. Il est mauvais à l’école et vit dans un quartier miteux dans la périphérie de Volucité. Un soir, alors qu’il rentrait chez lui et s’installait seul dans un canapé, il a découvert un homme tout habillé de noir accompagné d’un Solaroc caché dans un coin de la pièce. La conversation fut brève. En fait, il n’y a pas eu de conversation.

«  Solaroc, utilise Hypnose ! » a crié l’homme vêtu de noir.

A cet instant, les yeux de Yanis se sont perdus dans les méandres des prunelles hypnotiques de Solaroc. L’homme sortit de l’ombre et s’approcha de Yanis en lui parlant d’une voix suave :

« Dans deux jours se déroulera une Sélection à Kanto. C’est un événement créé juste pour les gens comme toi, qui sont pitoyables et facilement manipulables. Tu trouveras donc après-demain soir, aux alentours de minuit, un Abra, dans ta chambre. Tu poseras la main sur sa tête et tu le laisseras te téléporter sans poser de question. Bien évidemment, tu ne parleras à personne de ce que je viens de te dire, pas plus que tu ne parleras de ma venue ici, tu agiras d’ici là comme si de rien n’était. »

Puis il claqua des doigts et Yanis se réveilla d’un coup. Il regarda d’un air absent l’autre sortir de la maison. Puis il se rassit sur le canapé et reprit un air d’Escargaume.

Deux jours passèrent, des journées où il ne fit strictement rien, il songea énormément à ce qui lui avait été fait, en fait il était même terrorisé. Mais que pouvait-il faire ? Rien du tout, alors il laissait se dérouler sa routine. Le temps jusqu’au moment fatidique a été plutôt long, car Yanis est un homme particulièrement mollasson qui n’a rien à faire de sa vie. « Les cours c’est chiant et j’aime pas la fac », aimait-il répéter. Il avait la boule au ventre et restait tout de même un peu curieux. Avec un peu de chance, il pourrait peut-être rejoindre l’une de ces Teams super secrètes dont les médias parlent tant ! Il fantasmait. Et ne croyait pas si bien penser.

Le moment dont l’homme en noir avait parlé arriva. Yanis était avachi sur une chaise et déprimait en se regardant dans un miroir. Il avait l’air d’un ado blasé, mais un fond de peur et d’excitation luisait dans son regard pourtant terne d’habitude.

Le Abra apparut sans un bruit dans la pièce ; aussitôt le corps de Yanis fut puissamment levé comme par une force étrangère. La bouteille qu’il tenait à la main fut bruyamment posée sur le sol et Yanis mis une main sur le Abra. En fait, il l’avait même presque giflé mais ce n’était pas sa faute : il n’était pas tout à fait le maître de ses mouvements à cet instant.

À peine eut-il effleuré le Pokémon Psy que la vive impression que ses tripes se déchiraient tout en se distordant d’elles-mêmes l’envahit. Il aurait bien poussé un cri de douleur, mais sa langue gonflait, sa bouche explosait. Le sang dans ses veines passa de chaud à glacé et mille et unes sensations diverses le mirent au supplice. Il ne sentait plus le sol sous ses pieds, ce contact avait été remplacé par une sensation de gravitation démentielle qui écrasait chaque partie de son corps.

Puis tous ses sens reprirent une attitude normale. Yanis était à quatre pattes, haletant, dans ce qui semblait être le hall d’un immense palais. Il tâtonna son torse pour être certain de n’avoir pas été blessé ; pas de marque de blessure. Il soupira et ses maux de têtes s’échappèrent avec son souffle.

Il se releva avec peine et constata qu’il n’était pas seul dans ce hall. En relevant les yeux, il vit un grandiose plafond de ver au-dessus duquel nageaient…

« On est sous la flotte, là ? » lâcha-t-il dans un hurlement mi-décontenancé, mi-effrayé.

Il commença à avancer mais n’était pas au bout de ses peines : des personnes apparaissaient tout autour de lui ! Elles n’étaient pas là, puis elles étaient là. C’était presque inconcevable. Tous étaient dans un état similaire au sien quand il était apparu là, c’est-à-dire dans un état assez lamentable.

Yanis arriva bientôt devant une porte d’un bois de qualité qui ouvrait sur un amphithéâtre aux dimensions totalement disproportionnées. Il ne savait pas quoi faire, il était désorienté. Bruits, pas, hurlements, cris, coups de coudes, odeur de transpiration, crampes, bourdonnements dans les oreilles. Il n’était pas bien. Pourtant il avançait et s’assit sur l’un des sièges de cette salle en demi-cercle devant laquelle une estrade avait été construite. Il attendit quelques temps.

Puisque ces gradins s’étalaient sur un demi-cercle dont le rayon était pharamineux, et puisqu’ils s’étiraient tout autant en hauteur, ils pouvaient accueillir un nombre énorme de personnes. Et le flot qui se déversait dans la salle était conséquent. Une voix retentit soudain, lorsque tous furent assis.

« Si vous êtes ici, c’est pour m’écouter ! Vous devez être perturbés, vous ne devez pas savoir pourquoi vous avez mis les pieds dans cet endroit, mais c’est normal. En quelques mots : vous voici à la 17e Sélection ! Des dirigeants charismatiques vont vous proposer des projets, et vous devrez tous suivre l’un de ces leaders à la fin de ces exposés. C’est clair ? »

Des murmures de protestation envahirent la salle, et Yanis, lui, sentit un froid glacial s’emparer de son échine. Ses mains tremblaient. Des personnes se levèrent et poussèrent des plaintes pour protester, mais ça ne dura pas. À peine les personnes étaient-elles debout pour brandir le poing qu’elles se rasseyaient, le regard vide. Ils sont toujours sous l’Hypnose des Pokémon qui les a forcés à venir ici, compris Yanis.

« Ce sont des projets ambitieux qui ont pour motivation de changer le monde. La règle est la suivante : les leaders défendront un projet qui ne s’occupera que d’une seule région : Kanto, Johto, Unys… Mais qu’une seule. C’est pigé ? Et vous, vous devrez rejoindre l’une de ces Teams. Vous les rejoindrez de votre plein gré, ne vous inquiétez pas. Nous savons d’expérience que les… personnes dans votre genre sont souvent attirées par ces idées. »

La présentation commença donc dans un froid glacial. Yanis s’ennuya beaucoup. Son allure placide reprit le dessus, bien qu’il se soit attendu à sentir quelque chose secouer ses tripes. Mais à part sa bile qui ne demandait qu’à remonter, il ne sentait pas grand-chose se passer en lui.

Passons les premières interventions. Elles étaient toutes assez banales, simples. Certaines emballaient plus la foule, et on pouvait imaginer que ceux qui ne tarderont pas à se faire nommer « sbires » commençaient malgré eux à éprouver de l’affection pour certaines idées dans lesquelles ils se reconnaissaient.

Cependant, il y eut un homme. Un homme unique, qui fit briller les yeux de Yanis. Il ne savait pas pourquoi, mais les idées qu’il proposait lui donnaient envie.

Il venait de faire son entrée sur la scène, et commença son discours.

« Bonsoir. On m’appelle le Gamin Farouche. Je viens ici pour vous proposer mon plan de domination du monde, qu'je sais excellent, ah ah ! Toutes les autres petites bouses de Bulbizarre d’avant vous proposent de combattre avec des légendaires, des fabuleux ou qu'je sais pas trop quoi. Tous des crétins ! Moi je vais vous dire ce qu’on va faire. Moi je vais vous l’dire, moi. Ouais ouais. On va utiliser des cactus ! »

Tous auraient dû rire. Mais vous n’imaginez pas le charisme de ce petit homme qui marchaient de long en large.

« Le projet C.A.C.T.U.S qu’il s’appellera, mon plan de conquête ! Vous ne devriez pas me sous-estimer. J’ai un cousin, Farouk, lui il est resté sur sa Route 1 pour convaincre les gens d’avoir des Ratata. Nan mais les gars, moi j’vous l’dis : c’est pas les Ratata qui changeront le monde, pas plus que les Arceus ou les Opermine. C’est les Pokémon Cactus ! Mon plan qu’il est simple j’vous l’dis. Si ici et maintenant on attrape tous un Pokémon Cactus et qu’on lui fait faire des bébés, bah y aura plein de Pokémon Cactus. Vous comprenez ? Mon plan qu’il est simple j’vous l’dis. »

L’aura de charisme du gamin faisait que tous l’écoutaient avec délectation, tous buvaient ses paroles. Une main se leva pour lui poser une question :

« Mais qu’est-ce que ça changera à la face du monde ?

– Peuh ! Mais ne sous-estime pas les Pokémon Cactus ! Ils sont super-puissants ! Rien ne peut les arrêter, rien ! Mon plan qu’il est simple. Vous prenez tous un Pokémon Cactus, un Cacnéa quoi, ou un Maracachi ou celui qu’vous voulez. Les Pokémon Cactus ils habitent dans l’désert vous pigez ? L’désert. Du coup qu’il gardent de l’eau ! Il peuvent absorber de l’eau sans l’utiliser ! Ils l’absorbent juste. Mon plan il sera juste que tous les membres de ma Team qu’ils aient un Pokémon Cactus et ils le jettent dans les lacs où y a de l’eau qu’on peut boire ! J’vous l’dis, j’ai déjà essayé avec le mien. Chaque Cacnéa peut garder au moins dix litres d’eau ! Vous voyez combien vous êtes ! Une équipe Pokémon c’est six Pokémon, si vous adhérez tous à mon Projet ça sera bon j’vous l’dis ! En plus que c’est pas que y a le réchauffement climatique qui réduit déjà la flotte, mais eh ! Un peu ! Alors si on a toute la flotte pour nous, on pourra dominer le monde, ah !! »

Croyez-le ou non, ce jour-là, des milliers de murmures s’emparèrent de la salle. Lorsque la Sélection approcha de sa fin, des milliers d’hommes et de femmes approchèrent de Farouche. Yanis faisait partie du contingent.

Farouche leur parla un peu encore, puis chacun dut rentrer chez lui. Toutes ces personnes avaient décidé quel leader elles voulaient suivre. Car l’aura de charisme de tous ceux qui avaient parlé était telle que ces jeunes allaient quitter leur pays pour réaliser ces actes de terrorisme. Ça leur semblait juste, et Yanis faisait partie du lot.

Yanis rentra chez lui, le même Abra qui l’avait amené était apparu à lui à la fin de la séance le ramena chez lui, juste après qu’un Hypnomade se soit assuré qu’il ne puisse pas de son plein gré parler de cette soirée.

Yanis se mit au fond de son lit et réfléchissait. Cet homme. Farouche. Il lui plaisait. Le projet de domination semblait farfelu mais possible, d’ailleurs il n’était pas le seul à le croire. Des réunions seraient régulièrement organisées, d’ailleurs. Car l’objectif, pour le moment, de tous les membres de cette Team Cactus, était simple : capturer le plus de Pokémon Cactus possible.

Aujourd’hui, les membres de cette Team se préparent toujours dans l’ombre. Leur leader les tient en haleine tous les mois, et nul ne se doute de leurs manigances. Ils sont l’organisation ultime.

Et le projet C.A.C.T.U.S, un jour, leur permettra de dominer le monde.

Article ajouté le Vendredi 09 Mars 2018 à 23h22 |
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Parce qu'il est vénère et que ça c'était pas prévu du tout
Admirez. Admirez le Faiseur de veuves.

Spoiler
Pokémon #573 7G

Il. Est. Un. Monstre.


J'ai recommencé ma partie Blanc 2 et, sur l'avisé conseil de Miss, j'ai gardé cette chose que je pensais inoffensive au premier regard. Mais mon PLUMET a une vitesse de taré, une attaque beaucoup trop bg et le talent Multi-Coups qui lui permet de défoncer tous les Pokémon qu'il croise.

Moralité : L'air trop mignon ne fait pas l'ange.
Article ajouté le Mercredi 07 Mars 2018 à 00h10 |
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Lumière bleue (texte)
C’est fou comme la noirceur de la nuit est sombre. Quand on y pense, l’absence de lumière est assez contre-naturelle : lorsqu’il fait nuit, on est censé dormir. Surtout quand on se trouve au fond de son lit. Je n’ose pas allumer la lumière. Ce n’est pas tant que je n’en ai pas la possibilité ou bien que j’ai peur d’être ébloui, mais j’en guette une autre plus fine, plus délicate et plus réconfortante.

Je dois vous dire qu’il est minuit moins une. Il n’y a pas un bruit, pas un chat, même. Rien. Rien du tout. Juste moi au fond de mon lit, à bouger mes jambes sous la couette et à bailler toutes les sept secondes. Le temps file, je crois que ça fait maintenant une dizaine de minutes que j’attends ainsi, dans le silence et le noir.

Alors mes pensées divaguent. Je pense à un match de badminton, je pense au capitalisme, je pense à demain, je pense à l’année prochaine, je pense à hier et à aujourd’hui. Je pense à tout et je ne pense à rien. Parce qu’au fond, la seule chose que je guette, c’est cette petite lumière qui saura me délivrer de ma torpeur et m’apporter un sourire aux lèvres.

Oh, ne vous méprenez pas. Il ne s’agit pas d’une quelconque lumière qui s’allumerait sur le plafond céleste. Je ne vous parle ni de Mars, ni de la Lune, ni des étoiles ou des lointaines galaxies dont on peut espérer voir la lueur, pour peu que le ciel soit dégagé. Ce soir, le ciel est sûrement dégagé mais je n’en ai cure. Vous savez, mes volets sont fermés et moi je suis dans mon lit. Non, la lumière que j’attends est bien plus mince, éphémère. Elle a une légère teinte bleutée qui s’éteint assez vite, comme la flamme d’une bougie face au souffle d’un géant.

Elle est belle, mais ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue. Elle me manque. Elle me manque terriblement, vous n’avez pas idée. Je ne la côtoie que depuis quelques mois, ce n’est pas beaucoup. D’autres parviennent même à se passer d’elle ! Moi je n’y arrive pas, c’est au-delà de mes forces. C’est plus qu’une envie, c’est devenu un besoin vital. Il faut que je la voie, là, maintenant, vous comprenez ?

Mais je vous agace. Vous devez penser « Mais si tu l’attends, pourquoi ne l’allumes-tu pas ? ». Eh bien c’est que je ne le peux pas. Qu’elle s’allume ou non ne dépend pas de moi. Et pourtant je ne peux pas dormir sans l’avoir vue. Enfin si, physiquement, je le pourrais. Mon corps peut bien s’en passer, il n’y a qu’à voir le nombre de ceux qui s’endorment sans même songer à elle !

Moi non, vous savez. Mon esprit, lorsqu’il songe à dormir sans qu’elle ne se soit réveillée, est emprisonné dans un carcan de culpabilité. Et imaginez si, juste après que je me sois endormi, elle surgisse ! Là, tout près de moi, mais si loin tout à la fois ! Je ne pourrais ni la percevoir, ni la saisir. Alors que je l’aurais attendue si longtemps…

Minuit trente-deux. Solitude. Noirceur absolue. Pas de pluie pour tambouriner sur les tuiles de la maison, pas d’oiseau pour chanter, pas de voiture dans la rue, pas de bruit ménager, rien. Juste mes pensées, mon lit et moi. Mais pas la lumière. Elle me manque terriblement…

Oh ! Vous l’avez vue ! Des frissons me parcourent l’échine. Non, je n’ai pas rêvé ! La voilà. Au pied de mon lit, elle s’est fugacement allumée, et la voilà qui, de nouveau, scintille de mille feux ! Petite, douce et délicate lueur bleue que mes prunelles de la même couleur ont plaisir à contempler.

Je laisse ma main s’égarer vers elle et je saisis mon téléphone. La diode bleue s’éteint tandis que je l’allume et que mon cœur se réchauffe en voyant ma belle qui est là, elle aussi. Elle a répondu à mon message. Je m’empresse de lui en écrire un, moi aussi. Je me sens si bien, désormais je sais que les prochaines heures seront illuminées et belles, car je ne suis plus seul.

« Je t’aime. »
Article ajouté le Lundi 26 Février 2018 à 12h48 |
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Questions sur l'introspection
Je me demandais : réalisez-vous souvent des introspections ? Pourquoi ? Qu'est-ce que ça vous apporte ? Et, si ce n'est pas trop personnel : comment vous y prenez-vous ?

(Définition de l'introspection selon le Larousse en ligne : Observation méthodique, par le sujet lui-même, de ses états de conscience et de sa vie intérieure.)
Article ajouté le Mercredi 21 Février 2018 à 20h45 |
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Comprendre l'économie, l'actualité, la politique, la philo... grâce à YT
J'ai appris vendredi dernier que je n'aurai pas à passer le concours écrit de Sciences Po Paris, je suis déclaré admissible. (oui là ça fait sérieux étou, mais j'ai hurlé en lisant mon nom sur la liste, ah ah :3). Du coup, je vais à l'oral et soit je le réussis et j'intègre l'école, soit je le rate. Du coup je me prépare. Mais déjà, je n'ai pas le stress des écrits...

Je vous dépose toutes ces chaînes que je vais désormais suivre avec assiduité, j'imagine que vous en connaissez déjà. C'est juste un listing, je ne les connais pas en détails... Si vous êtes curieux, hf :p
D'ailleurs, si vous avez des chaînes intéressantes à ces niveaux, je suis curieux !




Dessine-moi l'éco



*

Accropolis



*

Cyrus North



*

Data Gueule


Article ajouté le Mercredi 07 Février 2018 à 18h17 |
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L'idée me titille depuis pas mal de temps
Si jamais je publiais des dissertations de niveau débutant sur des sujets philosophiques que j'aime bien, est-ce que ça en intéresserait quelques-uns ? J'ai pu voir que certains articles de réflexion autour de l'écriture ont plu, alors je me demande si publier le moment où j'en suis dans ma réflexion sur des domaines spécifiques de la philo pourrait être apprécié ou non. Sachant que, primo, ça serait rarement car ça demande un lourd tribut de temps et d'implication, et secundo je ne suis pas philosophe, donc ma réflexion sera assez inachevée et peu profonde, voire même critiquable sur bien des aspects. Mais, moi, ça me ferait réviser ma philo et... Je sais pas, ça pourrait peut-être en intéresser deux ou trois.

Si je dois donner un petit aperçu de mon avancée sur les fictions : j'écris pour une certaine personne ma fiction sur les bateaux à un rythme lent, peut-être qu'elle finira un jour sur le site. Et j'ai un OS qui dort dans mes archives, je vais devoir me bloquer 2h pour le retaper en utilisant les conseils de Menta avant de le publier. J'ai aussi un article de Pokéscience sur la gestion des attaques dans Pokémon qui dort dans mes dossiers et que je dois finaliser avant de le proposer à Sky. Il finira éventuellement sur le blog aussi, un jour ou l'autre.

Voilà voilà, bisous les gens. Sinon, allez lire la gazette pour ceux qui l'ont pas vue, c'est le bien o/
Article ajouté le Jeudi 25 Janvier 2018 à 22h16 |
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Ça va trop vite, ralentis. Respire. Respire. Ralentis. Respire. Respire. J'ai dit ralentis. Respire.
La référence.

Bien. J'avais commencé l'année en vous parlant de la philosophie et de mon amour pour cette matière. Vu que j'en avais parlé sur ce blog-même, je me permets d'y revenir et de vous laisser entrer un instant en ces lieux pour que nous parlions au coin du feu. Mais avant tout, un retour sur ma vie actuellement, qui justifie le titre.

La majorité de ce qui se passe dans la vie va vite, aujourd'hui. Beaucoup trop. Les concours, les révisions, les bacs blancs, les lectures à boucler, le travail à finir, le sport, les nuits, la déprime de certaines personnes que je côtoie. Paradoxalement pourtant, je reste presque léthargique face à tout cela, comme à mon habitude. Je prends de la distance avec tout ce qui m'arrive, comme si je n'étais qu'un spectateur de cet autre homme, Suroh, qui vivrait. Or, ce n'est pas le cas.

La Terminale est décidément une année qui me fait changer. Trois éléments me font changer en profondeur : la perspective des années à venir, la majorité qui arrive à grands pas, la philosophie. Chacun de ces points a une foule d'implications que je ne détaillerai exhaustivement pas ici, mais, Dieu, j'ai l'impression de m'être engagé sur un chemin bien différent de tout ce que j'ai pu expérimenter jusqu'alors.

Comment appréhender les années à venir lorsque mon affectation future est si incertaine ? Je ne sais pas si je vivrai à Paris, Nantes, Rennes, dans le Sud ou le Nord. C'est étrange. Malgré mes quelques déménagements, j'ai toujours vécu au même endroit et, surtout, sous l'aile de mes parents ; et je vais les quitter d'ici moins de neuf mois. J'ai tout à la fois hâte d'être l'année prochaine et peur de ce que ce sera, en bref : cette plongée dans l'inconnu me fait douter. D'autant plus que, nonobstant la raison, je ne me vois l'année prochaine qu'à Sciences Po Paris, alors que je ne suis pas sûr d'y mettre les pieds un jour. En cas d'échec, je risque d'être immensément déçu... Cette perspective n'est pas des plus réjouissantes. Je peux réussir, je peux rater.

La majorité, elle, apporte avec elle la responsabilité du citoyen libre. Ce sont peut-être des "grands mots", mais j'ai hâte, à ce niveau, de m'assumer. La liberté de me déplacer, de décider de mes horaires, de ce que je désire manger et quand, de l'organisation de mon temps. Je sais pertinemment que cette liberté s'accompagne nécessairement d'une certaine précarité ; la vie d'adulte n'est pas toute rose. Mais le désir de n'être plus que le seul et unique qui répond de mes actes n'est pas négligeable. Rien que de voir que je ne puisse pas donner mon adresse à Kloana pour avoir la chance d'avoir l'un de ses jolis marque-pages, ça me chagrine ;-;

Bien, et puis la philosophie. Je suis un débutant, un gamin qui découvre l'immensité de l'océan de connaissances qu'il a devant lui, un bébé. J'ai pour le moment étudié le Bonheur, la culture, la religion, le temps & le langage. Cette année m'offre une lecture transversale de la philosophie... Oh, quelle chance nous avons de ne pas nous mettre à la philosophie qu'en études supérieures, contrairement à nos pays voisins. Même si cela reste un peu brumeux, je comprends pourquoi j'aime la philosophie. En réalité, ce n'est pas la matière que j'aime, elle n'est pas le plus important. C'est l'idéal porté par le terme "philosophie", littéralement "la recherche de la sagesse", qui permet à notre pensée de s'approfondir d'elle-même, de se libérer de toutes les contraintes.

Des pistes de réflexion s'offrent à moi sur la philosophie, sur ce pour quoi j'aime cet idéal. Je crois que ce qui nous différencie des animaux est selon certains notre faculté de penser, et la philosophie est la réflexion introspective de la pensée sur elle-même ; philosopher me permettrait donc de m'assumer en tant qu'homme. Dans le même ordre d'idées, elle me permet d'affiner mon vocabulaire, de mieux comprendre une partie des mots que j'utilise. J'apprends d'ailleurs, en ce moment-même, ce qu'est le langage. Dame. Cette réflexion me captive, je dois être le seul dans ma classe à ce point porté par ce que dit la professeure. L'abstraction qu'est le langage, le fondement de ce qu'est un langage, comment fonctionne un langage, ce que sont les mots, m'est expliqué petit à petit.

Évidement, la philosophie permet aussi de m'émanciper de ma culture, voire de ma raison elle-même. Deux exemples simples issus du cours, qui ne sont pas des vérités absolues : je parle en français. Chaque mot, la manière dont je structure mes phrases, la culture portée par l'histoire de notre langue, sa prononciation propre, me permettent de penser. Ce n'est pas anodin ; cela signifie que ma manière de penser est liée à ma langue natale, de même qu'elle est liée à la culture française (et à celle apportée par la mondialisation, certes) dans laquelle je baigne depuis des années. Ça me fait comprendre que j'ai encore beaucoup à découvrir, beaucoup, beaucoup, beaucoup. J'ai été élevé dans un système de pensées particulier, je dois m'en extraire pour mieux le comprendre et pour me comprendre moi-même en tant qu'homme.
Quant au fait de l'émancipation de la raison elle-même; je vous laisse sur cette affirmation de ma professeure ce matin lorsque je lui ai demandé comment s'était opérée la transition de l'état animal à l'état humain : "La raison ne peut pas concevoir son absence. Ça nous est impossible, d'ailleurs la réponse à ta question n'est pas importante. Il ne s'agit pas de savoir d'où vient le langage/la pensée, mais de savoir comment il/elle fonctionne. Ne t'inquiète pas, moi non plus je ne parvenais pas à l'accepter, mais avec le temps on finit par le comprendre." (ce ne sont pas les mots exacts, mais l'idée reste la même). Je pars du principe qu'elle a, à première vue, raison. Donc ça voudrait dire que ma propre manière de penser, la raison, doit être remise en cause. C'est vertigineux.

Ainsi, tout va vite et se bouscule. Les connaissances d'histoire, de philosophie, d'anglais etc. s'accumulent et j'ai l'impression que tout s'accélère encore, avec les deadlines des révisions pour les concours qui vont bientôt arriver. Il me faut prendre mon temps. Respirer. Et ralentir.

Article ajouté le Jeudi 11 Janvier 2018 à 00h22 |
6 commentaires
Venez jouer au nouveau grand jeu
Il faut trouver ce qui a changé sur le site. Un cookie pour le gagnant.
Article ajouté le Lundi 08 Janvier 2018 à 00h29 |
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