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Le repaire aux mille et un manuscrits
de Suroh

                   


Bienvenue dans mon atelier d'écriture, aka mon repaire. Baladez-vous à votre guise, c'est sans danger ; pensez simplement à déposer votre cerveau là-bas, sur l'étagère prévue à cet effet.

Voici l'index de ce que j'ai d'ores et déjà écrit, maintenant si vous voulez vous perdre dans les recoins sombres tout au fond, libre à vous.

Corpus :
Oublier
La Mélodelfe et l'Ectoplasma
Aim the target
Il est tout drôle ce sentiment de puissance
Un bout de papier si banal
Trajet
Contemplation
Sur les pas des {JA} #1 : Le Pacte
Sur les pas des {JA} #2 : Naissance d'une légende
L'homme qui pensait
Sur les pas des {JA} #3 : Ce sentiment
Speed rencontre Mr Téquanep
Et si Peeta s'était vautré avant le début des jeux ? (#Hunger Games)
Nous agissons dans l'ombre pour servir la lumière (Speed'fic)
Départ
La ceinture de feu (v2)
Préambule
La lumière bleue



Ainsi que mes fanfictions, finies ou pas :
La véritable histoire du Lapin de Pâques (OS)
Le serpent qui se mord la queue
Arceus (OS)
Synergie amicale (OS)



Au passage, ne tutoyez pas mon homme de bar : il mord.

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Chapitre 3 de Cadavre Exquis publié !
Petit coup de pub pour la fanfic collective Cadavre Exquis, dont je viens de publier le troisième chapitre où le narrateur est Mr Téquanep, un professeur de pétanque qui aime bien traiter les autres de branquignols.

Un grand merci à Mentalira, sans qui je n'aurais jamais réussi à écrire à la première personne du singulier et au passé. Quel drôle d'exercice... Je préfère les narrateurs omniscients x)
Article ajouté le Dimanche 25 Juin 2017 à 11h03 |
3 commentaires
Les avancés
Petit article pour vous donner l'avancement dans l'écriture des différentes fanfics :

* 2e chapitre du Serpent qui se mord la queue, il ne veut pas sortir, celui-là. A partir de mardi prochain, je n'aurai plus d'examen alors je pourrai m'atteler à la rédaction de ce chapitre pour pouvoir me faire plaisir sur le 3e. Je me demande même si je ne vais pas écrire le 3e avant le 2e...

*Chapitre du Cadavre Exquis : Là, j'ai bien plus avancé. J'écris la fin ce soir, demande l'avis d'une ou deux personnes pour éliminer les fautes et les incohérences et je le publie dimanche.

* Construction univers {JA} : ça avance, petit à petit. Des scènes me viennent les unes après les autres et je crée les personnages au fur et à mesure. Je vous publierai peut-être la fiche de l'un d'eux un de ces quatre - fiche remplie sur la base du Questionnaire de LunElf, ça va de soi. Qui ne le connaît pas ?

*OS sur une ville assiegée : J'en suis au point mort et n'y ai toujours pas retouché.

Pour faire simple : je n'ai réellement avancé que pour le chapitre du Cadavre Exquis, mais à partir de mardi, je pourrai carburer pour me remettre dans les clous et produire des textes bien plus quotidiennement.

Salut !
Article ajouté le Vendredi 23 Juin 2017 à 18h39 |
12 commentaires
L'homme qui pensait (texte)
Un texte écrit en tombant sur une certaine musique d'une compilation de 3h. Celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=uCVH8RWH2wA. Je ne me suis pas relu, car c'est ainsi qu'il m'est venu et que je voulais le laisser brut, tel quel. C'est de cette manière que s'est formulée la pensée de cet homme, même s'il n'y a peut-être aucun rapport entre le début et la fin de celle-ci.

« Pourriez-vous, Monsieur, me prouver que vous êtes bien celui que vous prétendez être ? Je n'ai nullement l'intention de vous faire croire que vous êtes parvenu à me tromper, alors entrons dans le bref du sujet.

» Vous avez voulu me manipuler, me faire croire que seules nos croyances ici-bas comptaient. Que l'on ne pouvait compter que sur soi-même et qu'accorder sa confiance aux autres n'était qu'une illusion. Selon vous, être capable de s'exiler et de rester seul à jamais, seul avec ses pensées, est l'unique moyen de s'émanciper de la société. Sans quoi, prétendez-vous, nous ne pourriez jamais battre de nos propres ailes et nous extirper de cette prison d'or que nous adorons tant. Un rendez-vous avec soi-même qui durerait jusqu'à ce que la faucheuse mette un terme à notre vie ; nous assure d'être à jamais baigné dans nos pensées les plus profondes.

» Comme dans l'un de ces lacs souterrains d'une pureté inestimable où des gouttes chutent du plafond, nues et uniquement composées de leurs pensées les plus sincères pour venir rejoindre l'étendue d'eau qui frissonne alors. Vous souhaiteriez que je me débarrasse de mes apparences. Que je laisse derrière moi ces multiples couches qui m'oppressent au quotidien mais qui me permettent de vivre au contact des autres, qui me protègent des menaces extérieures. Cette protection qui s'est formée tout autour de moi tout au long de ma vie, vous m'obligeriez à la détruire sciemment. Mes doutes, craintes, espoirs, vérités, opinions inchangés, acquis, connaissances, avis, laissés derrière moi comme autant de poids qui m'empêcheraient d'avancer correctement.

» Retrouver celui que je suis, affirmez-vous. Mais, ce faisant, ne me détruirais-je pas ? Mon âme est composée de tous ces artefacts que vous désirez m'enlever.

» Je ne nie pas que ce retour aux sources pourrait m'être bénéfique. J'ai jusqu'ici toujours eu la coutume de réfléchir à des sujets bien abstraits dès que j'en avais l'occasion. M'allongeant sur l'herbe fraîche luisant sous l’œil vigilant de la Lune, je me demande « pourquoi ». « Comment », aussi, car ces deux-la vont de paire. Pourquoi suis-je ici ? Comment y suis-je parvenu ?

» Pardonnez, Monsieur, mais il me semble que je me suis déjà posé ces questions. Je ne les aurais pas suffisamment creusées, dites-vous, sinon pourquoi serais-je assis devant vous ?

» Vous voyez bien que vous aussi vous vous demandez « pourquoi », Monsieur. Personne n'échappe à cette question qui est le fondement de ce que nous sommes, pas même vous, qui invitez pourtant ceux qui vous côtoyez à s'enfermer dans leurs pensées au lieu de s'évader.

» Pourquoi vous écouterais-je ? Je pourrais aller courir, rejoindre mes amis, lire, exercer ce métier qui me plaît tant. Certes, je ne m'extirperais pas pour autant de mes chaînes. Certes, je resterais ainsi l'esclave de la société, comme le martèle le dicton populaire. Est-ce pourtant si mal que cela ? Cette rédemption que vous me proposez, que m'apportera-t-elle, sinon l'éloignement et la marginalisation ? Rien. Pourquoi le ferais-je, donc ? Pour trouver une réponse à ces questions ? Vous croyez ?

» Vous vous méprenez. S'exiler est la pire des choses que l'on puisse faire en ce bas-monde. Cela reviendrait à trancher net les liens qui nous unissent et nous font vivre. Et ce sont ces liens, plus que tout autre chose, qui nous permettent de nous définir tels que nous sommes. Sans cet homme qui marche à mes côtés, sombre silhouette aux pensées à la fois pertinentes et insultantes, aurais-je pu comprendre que ce qui compte, c'est d'obtenir la félicité ? J'aurais pu, mais seulement si j'avais également rencontré cet entraîneur qui m'a appris à rester fidèle à mes engagements. Ainsi que si j'avais pu avoir l'honneur de sonder l'âme de ces professeurs inconnus qui élèvent tout autour d'eux des élèves qui n'en ont même pas conscience.

» Leur travail, plus que le vôtre, Monsieur, est remarquable de sincérité. Pourquoi ne l'entendez-vous pas ? Apprenez à vous contenter de ce que vous possédez déjà, Monsieur. Ne vous as-ton jamais appris que l'on regrette ce que l'on possède à l'instant où il s'échappe, nous glisse des mains pour tomber dans un abîme infini ?

» Cessez donc de tergiverser et partez. Rejoignez ceux que vous aimez, vous aurez tout le temps de rester en face-à-face avec votre esprit par la suite. La vie est courte, Monsieur, mais bien assez longue pour que nous puissions goûter aux plaisirs qu'elle nous offre au quotidien.
Observez la rosée qui scintille sur ces feuilles qui parsèment la sortie de cet endroit. Admirez ses reflets, et soyez heureux. Plus que mille réflexions, cela vous rendra la paix que vous cherchez.

» Puis vous montrez dans votre véhicule, et comprendrez que, ce faisant, vous contribuez à la destruction de la beauté de cette goutte d'eau naturelle que vous aviez dévorée des yeux un instant auparavant.
Alors vous redescendrez, prendrez votre canne ainsi que votre chapeau et arpenterez les rues de la ville en prenant soin de saluer tous ceux que vous croiserez. Enfin, si vous le voulez toujours, vous pourrez vous abîmer dans des tergiversations profondes, mais seulement si vous acceptez de rester en contact avec ce tout qui vous entoure et vous fait vivre.
Marcher est le moyen idéal de vous réveiller, de provoquer en vous une plénitude si agréable que lorsque vous franchirez le pallier de votre maison, vous tomberez à genoux devant vos enfants pour les embrasser, leur témoigner de votre amour sincère. Vous aurez pris conscience que vous n'allez alors ni trop vite ni trop lentement, que vous ne faîtes qu'avancer, inexorablement.

» Vous apprendrez alors que vous avez pu rejoindre votre foyer à l'allure la plus respectable qui soit, et que vous l'avez fait parce que vous avez retrouvé votre humanité. »
Article ajouté le Mercredi 21 Juin 2017 à 23h21 |
3 commentaires
Note à moi-même : ne plus regarder de tels films le soir
Je viens de regarder Matrix, le premier.

Puis j'ai bu un verre.

Puis j'ai douté.
Article ajouté le Mardi 20 Juin 2017 à 23h38 |
1 commentaire
Mesdames et Messieurs, je vous souhaite la bonne journée.
Et je pars de ce pas à ma seconde épreuve du bac', celle de Sciences. Dans la théorie, c'est censé être une épreuve facile.

Dans la pratique, c'est une toute autre affaire. Mais bon, 1h30 à rédiger et seulement coefficient deux, comme disent certains que je ne nommerai pas : "Balekouyfrèr !"
Article ajouté le Lundi 19 Juin 2017 à 06h35 |
3 commentaires
Argh
Ca fait dix minutes que je me charcute le pied pour m'enlever une écharde. Ce genre de truc si petit que tu le sens, mais que tu ne peux pas l'enlever...
Article ajouté le Vendredi 16 Juin 2017 à 16h41 |
12 commentaires
Sur les pas des {JA} (texte) #2 : Naissance d'une légende
Bien des années avant le Pacte.

Un groupe d'une douzaine d'hommes venait de pénétrer dans la tente du commandant en chef de l'armée la plus grande de ce territoire. Chacun avait une allure différente, il y avait là tant des personnes âgées que des jeunes adultes. Tous respiraient la confiance et la force. Ils portaient un habit léger sur lequel un lourd manteau noir, imposant, soulignait leurs carrures imposantes. Et sur ce manteau, bien visible, était brodé ce qui ressemblait à des armoiries. Un loup bleu sur fond blanc, élégant, avec juste au-dessous de lui une demi-lune blanche.

Lorsqu'ils pénétrèrent dans la tente, ils purent apercevoir une table qui s'étendait toute en longueur. Faite de bois, elle avait tout autour d'elle une quantité impressionnante de sièges. Beaucoup d'hommes étaient déjà assis, et se levaient pour accueillir les nouveaux arrivants. Tous étaient des vétérans, et tous puaient l'orgueil et le dédain. Les poignées de main furent fermes, froides.

Puis chacun s'assit autour de la table. D'un côté, les riverains, de l'autre ceux qui portaient l'emblème au loup bleu.

Se faisant ainsi face, celui qui semblait être le chef des résidents prit la parole :

– Vous souhaiteriez donc que nous partagions notre territoire avec vous ? cracha-t-il avec mépris.

– Voilà précisément ce pourquoi nous nous sommes tous déplacés jusqu'à vous, répondit calmement l'un des membres invités.

– Et en quel honneur ferions-nous une telle chose, alors que vous n'avez rien à nous opposer, sinon votre pitoyable armée navale ?

– Rien d'autre que celle-ci, en effet. Mais si vous nous autorisez à nous installer, nous pourrions fonder ensemble une alliance qui allierait les techniques de nos ingénieurs à celles des vôtres. Au-delà de cela, nous pourrions également cohabiter pour faire front face à tous ces envahisseurs du nord, qui menacent votre commerce. Cela ne vous coûterait rien, vous avez délaissé toute la partie est de votre territoire au profit de l'ouest.

Ces mots, plus que les autres, agacèrent celui qui se voyait désormais insulté.

– Et qui êtes-vous, pour juger ainsi mes choix ? Qui donc a pu venir vous raconter pareilles foutaises, pareilles calomnies ! Ce que j'ai prévu de faire ne tient qu'à moi, et ce ne sont pas des étrangers prétentieux qui ont à venir me déranger pour me donner des leçons !

– Voilà pourtant précisément ce que nous faisons, dit un autre homme à l'écu de loup. Votre empire, si grand soit-il, finira invariablement par s'effondrer. Le nôtre, non ; vous savez pertinemment que nous sommes bien plus soudés et organisés que vous ne l'êtes.

Toute la rangée des seigneurs régnant sur les lieux depuis des siècles se sentait mal à l'aise. Quelques-uns grognaient, d'autres vociféraient ouvertement.

– Je le répète à nouveau, pourquoi devrais-je vous écouter ? continua l'interlocuteur des membres du clan au blason de loup. Devrais-je porter une oreille attentive à des prétentieux doublés d'idiots, qui viennent se présenter dans le camp d'un adversaire avec leurs seules armes pour défense ?

– Serait-ce là une menace ?

Un froid mordant s'empara de la salle. Tous se turent. Les seigneurs de la contrée se jetaient des regards en baissant les yeux.

Soudain, les pans de la tente se levèrent tous, sous l'action d'une multitude de mains gantées de fer. La lumière du jour éblouit pendant un instant fugace les yeux de ceux qui s'y étaient réunis. Puis ils purent, en levant la tête, voir tout un contingent de soldat qui les encerclait.

Les seigneurs se levèrent de leurs chaises pour aller se mettre à l'abri derrière les rangs opaques de cette marrée d'hommes. Les membres au blason de loup de bougèrent pas, se contentant de regarder filer les dirigeants de ceux qu'ils devaient désormais considérer comme leurs ennemis. Seul l'un de ces hommes se leva de sa chaise, pour interpeller une dernière fois ces fuyards.

– Est-ce là une déclaration de guerre ?

L'autre se retourna.

– Ouvrez donc les yeux, que pensez-vous que cela soit ? De toute manière, vous serez morts bien trop tôt pour pouvoir pleurer. Se jeter ainsi dans la gueule du loup...

– Vous apprendrez, messire, que les seuls et uniques loups présents ici bas, ce sont nous. Et que notre meute vaut à elle seule bien plus que tous les hommes désorganisés que vous pourrez envoyer combattre.

Suite à cette déclaration, tous ses égaux se levèrent dans un bel ensemble. Ils laissèrent tomber leurs lourds manteaux pour ne garder qu'un vêtement gris, léger. Ils tirèrent chacun leurs lames au grand jour. Libérées de leurs fourreaux, luisant comme des saphirs, elles étaient taillées pour répandre autour d'elles le sang de leurs victimes.

Alors que l'armée qui les encerclait avançait pour engager le combat, ils affirmèrent tous d'une voix claire, presque surnaturelle :

« Ici demeurent les loups. »
Article ajouté le Jeudi 15 Juin 2017 à 10h22 |
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MERDE !
A tous les lycéens et ceux en études sup' qui passent des épreuves !
Article ajouté le Mercredi 14 Juin 2017 à 20h38 |
10 commentaires
Maintenant, vous avez l'habitude ! Vos avis ?


(c'est vrai que c'est bien plus joli qu'avec AutoRealm)
Article ajouté le Mercredi 14 Juin 2017 à 11h05 |
13 commentaires
Dites, ce que j'ai fait, c'est potable ou carrément laid ?


... Vos avis ?
Article ajouté le Mardi 13 Juin 2017 à 13h48 |
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