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Faces - arrêtes + sommets = -1
de Ramius

                   


Je suis : a) un type qui comprend les maths (la lie de l'Humanité), b) un type qui considère que les hurlement sont l'invention la plus jolie de l'Humanité (également la lie de l'Humanité), c) un type dévoyé dans l'art douteux de la fanfiction (vous me rejoindriez dans cette lie-là ? on s'ennuie), d) un disciple de Baudelaire concernant la boue (surtout celle qui sert de lie à l'Humanité) et l'or (alors que je préfère l'argent et le chrome), et e) un curieux invétéré renseigné sur une palette excessivement large de sujets allant du parfaitement inutile au purement et simplement crétin en passant par tout ce qui est gênant et aurait mieux fait de rester oublié. En un mot, un nerd (et toujours la lie de l'Humanité).

Vous êtes : a) en visite par ici parce que vous avez perdu votre chemin, b) sur le point soit de fuir, soit de lire beaucoup de conneries incluant points-virgules et parenthèses, mes partenaires dans le crime, et je l'espère, c) pas du tout allergiques à la poussière.

Cet endroit est : a) un trou (comme son nom l'indique), b) hautement bordélique, c) susceptible de solliciter votre pensée latérale et de vous plonger dans une fatigue potentiellement dangereuse (ne prenez pas la route après consultation trop extensive), et d) soigneusement purgé de toute référence mathématique, pour votre sécurité. En revanche e) susceptible de contenir de larges traces de violence pouvant causer des dommages graves aux enfants, aux personnes agées, aux personnes sensibles, à votre estime pour Lovecraft, et à vos divers périphériques audio.

Cette présentation était purement subjective, recommandée par le Ministère de la Malfaçon et en train de devenir beaucoup trop longue.

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Lastezerezh
  • Pourquoi du Tim Burton avec du breton ? Aucune idée.
    En fait j'ai une liste de noms, dans l'ordre, et une de foutoirs possibles, que je fais plus ou moins quand j'en ai envie. Celui-ci par exemple est étiquetté foutoir architectural .
    Passé, présent, futur, conditionnel ? Présents. Personnages flous ? Présents. Relation avec le site ? Absente. Descriptibilité ? Environ 3 (c'est une échelle du niveau de bordel du foutoir, sans valeur supérieure). Complexité ? Schématique. Agencement du texte ? Propre. C'est donc officiel, Lastezerezh est un second foutoir réussi !

    Si vous suivez vers le Snud la route pavée de pierres qui descend de la montagne et de sa forêt touffue, vous tomberez dans la charmante vallée où est établi le château de la Reine de Cœur. Quand on ignore ce qui s’y passe, c’est un édifice aussi impressionnant qu’élégant. Il n’y a que la petite rivière qui sert de douve à l’ouest qui dépare ; on en a fait un ouvrage défensif, qui serpente au pied d’une épaisse muraille. De part et d’autre, deux barrages bloquent le passage des déchets qui pourraient circuler.

    Et il y en a. Une foule de tête, gonflées de gaz pestilentiels, stagne entre ces deux barrages, dans une eau pourtant vive. L’une d’elle porte la couronne ; mais cette couronne est en toc. Si ce n’avait pas été le cas, elle aurait entraîné la tête du roi par le fond. Pas de roi pour la Reine de Cœur.

    Un ouvrage défensif, donc, qui offre un surcroît de protection contre une armée qui voudrait assaillir le château depuis la grande plaine à l’ouest : ainsi est représenté le règne implacable d’Iracebeth. Pour le reste, la construction se fait aussi élégante que possible, car la Reine veut fonder son pouvoir d’abord sur l’amour de son peuple.

    Partout, ce ne sont que cœurs architecturaux et tourelles s’élançant dans le vide. Les remparts de l’ensemble de la citadelle forment un cœur, dont la pointe s’oriente au Snud ; au nord, on a amoindri son creux afin de laisser plus de place à la façade d’honneur.

    Pour respecter l’estime d’elle-même qu’a la Reine, il aurait été bien vu de donner à l’ensemble de cette façade une allure de cœur. Mais cela aurait demandé d’en élever les remparts bien plus haut, assez haut pour masquer le reste du château aux voyageurs arrivant par la montagne ; et cela n’était pas acceptable. On a donc dû improviser, avec pour dimensions de la façade un rectangle approximatif, renfoncé en son centre, deux fois plus long que haut. L’un de ses rares avantages est que la porte centrale est plus facile à défendre, grâce au goulet d’étranglement.

    Pour le reste… Inenvisageable d’organiser la façade autour de deux cœurs occupant chacun la moitié du rectangle ; cela aurait beaucoup trop ressemblé à un cœur pour le roi et un pour la Reine, et tout architecte qui se respecte sait que signer un tel plan, c’était signer son billet pour rejoindre le roi dans sa douve.

    Alors le bataillon d’architectes s’est arrangé. Ils se sont inspirés de l’efficacité défensive honorable de la façade et ont tenté d’en faire une œuvre d’art digne de plaire à la Reine. Ainsi depuis le grand portail principal, gardé de part et d’autre par deux grands soldats-cartes affichant le rang de Dix donc de gardes personnels de la Reine, s’élèvent deux rangées de statues de rangs inférieurs. Elles s’incurvent légèrement en s’élevant, avec un angle de plus en plus raide, formant comme la pointe inférieure d’un grand cœur ; et vers le sommet, un peu en dessous des remparts et au centre du cœur incomplet, c’est une grande statue de la Reine qui toise ses visiteurs. Les sculpteurs se sont efforcés de lui donner un air majestueux, redoutable et pas trop énervé. Ce qui leur a valu un commentaire désobligeant de la Reine, comme quoi elle ne s’était presque pas reconnue et qu’ils auraient pu exagérer un peu moins sur la beauté du sujet.

    Dans l’intérieur du cœur, les architectes se sont autorisés de larges fenêtres de verre et de bois. Mais au-delà, foin de ces faiblesses structurelles : entre les gargouilles qui embellissent la façade comme elles peuvent, ce sont des meurtrières qui s’ouvrent.

    Au sommet du rempart, au-dessus de la statue de la Reine, s’élève une tour de garde modeste, qui ne doit pas sortir du demi-cœur. Il ne doit pas non plus y avoir de statue au sommet, qui serait alors plus haute que celle de la Reine. Mais peut-être aurait-il mieux valu y placer la Reine, en adaptant le cœur ? Mais non, on ne saurait l’exposer ainsi au feu ! Et puis géométriquement, l’aire manquante du cœur aurait alors été trop flagrante. Rien que ce demi-cœur exposait déjà les architectes à aller patauger dans la douve du roi. Il n’y avait que sur le toit de tuiles rouges de la tour qu’ils tombèrent d’accord sans discussion.

    Cinq tourelles similaires occupaient le rempart au total. Deux, légèrement plus au nord, couronnaient les courbes jumelles du cœur que dessinait la citadelle. Deux autres étaient placées sur ses flancs, plus ou moins aux points où ils s’incurvaient. Une dernière enfin couronnait la pointe Snud. On les appelait, sans guère d’originalité, les tours Snud, Ouest, Quest, Nord-Ouest, Nord-Quest et Nord.

    L’une d’elle, la tour Nord-Quest, avait été jugée assez proche de la montagne pour établir un rempart entre la citadelle et l’escarpement, qui représenterait sans doute la veine aorte et permettrait une bonne défense de la route du nord. Avec cette rivière à l’ouest et les montagnes qui se refermaient un peu plus loin au Quest et au Snud, cela ferait de la citadelle une authentique place-forte. Mais on manqua de bonnes idées pour habiller ce rempart, qui faisait après tout partie de la façade.

    Ce fut un jeune architecte un peu niais qui trouva. Ce serait un nouveau cœur, mais celui-ci serait vide : on construirait une tour sur la montagne, on la relierait au rempart par une arche arachnéenne, et il n’y aurait plus qu’à construire un muret sur la montagne et un contrefort sur le rempart pour obtenir un joli cœur.

    Le plus horrifié ne fut même pas le spécialiste militaire, auquel on proposait rien de moins qu’un ouvrage défensif troué. Ce furent les vieux roublards qui avaient l’habitude de la politique à la cour de la Reine de Cœur. Un deuxième cœur sur la façade, c’étaient encore des têtes de plus dans la douve à l’ouest ! On écarta l’architecte des plans à peine eut-il présenté ses schémas. Outré, celui-ci les vendit à un noble bedonnant de la cour, qui les proposa à la Reine, laquelle en fit une interprétation la mettant en valeur et impliquant un cœur à la tête coupée. Séduite par cette représentation de force aimable, appropriée avec l’image qu’elle voulait renvoyer, elle l’imposa à ses architectes et anobli celui qui avait eu l’idée, le dispensant par là même de continuer à proposer d’aussi bonnes idées. Peut-être cela fût-il pour le mieux ; en tout cas, il ne tarda pas à développer un quadruple menton.

    La forme générale du château ayant ainsi été arrêtée au prix d’un seul architecte, on s’attela à le remplir. Le reste d’espace libre entre le rempart et la montagne se rempli rapidement de jardins, dont la forme globale n’était évidemment pas un cœur puisque cela aurait fait doublon avec la citadelle, ce qui restait inenvisageable. On dessina donc un pavage de carrés et d’hexagones, et on plaça à des endroits stratégiques des bustes de la Reine, taillés dans le buis pour certains et dans le marbre blanc pour d’autres.

    On ne se rendit pas tout de suite compte que tailler une statue d’Iracebeth dans a couleur de sa rivale Miranda serait une provocation éhontée, ce qui quand le plan des jardins fuita, valut une aventure rocambolesque à l’un des architectes pour les récupérer avant que la Reine n’en ait vent.

    Ce ne fut que quand le groupe de travail fut satisfait du jardin, et toutes ses têtes sauves, qu’il se consacra à l’aménagement intérieur, considéré comme moins risqué.

    Il allait de soi que le donjon central, si on peut l’appeler ainsi, devrait avoir la forme d’un cœur et serait inscrit dans celui formé par la citadelle. On y accola trois cours d’honneur : une au Snud, une au Quest et une à l’ouest, formant un triangle équilatéral. Cela demanda une certaine habileté dans le dessin des murs du donjon, mais un résultat satisfaisant put être rapidement obtenu.

    Pour symboliser le pouvoir de la Reine, on décida de briser la symétrie avec l’éloignement au donjon. De toute façon, à moins de faire construire trois façades, on n’aurait pas pu la poursuivre éternellement. Il y eut donc une profusion particulière de tours, très élancées et très aériennes, au Snud-Quest du donjon central ; un terrain de croquet intérieur sous le rempart ouest, et sous la tour qui abriterait un jour le précieux Oraculum ; on aménagea un donjon plus défensif et très carré dans la pointe Snud du cœur ; on y accola les logements des communs, pour dissimuler ses murailles sous les bâtiments. Et ainsi de suite.

    On décida aussi de diversifier un peu les cours intérieures. On installa ainsi une estrade dans la cour Snud, pour les exécutions ; aussitôt se posa le problème de la cour d’honneur, derrière la façade principale.

    On finit par résoudre ce dernier en ajoutant une quatrième cour intérieure, naturellement elle aussi en forme de cœur, dans laquelle fut construite la cabane qui abritait le redoutable Bandersnatch. Cela offrait une symétrie plaisante avec la tour Snud, où nichait le terrible oiseau Jujub. Malheureusement pour les architectes, tout ceci ne devait jamais être visible. Ils avaient tellement insisté sur la façade que quand on descend vers ce château, tout ce qu’on voit est une éruption de cœurs sur des tours. Plus personne ne sait que c’est l’un des rares projets commandés par la Reine de Cœur où aucun architecte n’ait perdu la tête.
Article ajouté le Lundi 11 Mai 2020 à 09h59 |
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Teaser ou exercice de style, pourquoi choisir ?
  • Titre parodique ou titre putaclic, pourquoi choisir...
    En plus je sens que je vais avoir du mal à présenter le truc...
    Bon, je suis censé être en train d'écrire Calydhiès, mais autant dire que ça n'avance pas. Non seulement je procrastine avec application, mais en plus je me change les idées en travaillant sur ce genre d'exercices de style. Voyez plutôt.
    Ceci est un truc qui m'a semblé marrant à faire sur le coup, et bien entendu, ça n'a pas duré. C'est une allitération. (Et au passage, j'hésite à en faire le prologue de la réécriture d'Une Légende s'éveille. Laquelle n'est pas censée arriver avant cinq ans d'après mon dernier calcul. J'ai dit que je procrastinais sur Calydhiès ?)


    Dans son bureau à l’ambiance feutrée, le Maître de Hoenn posa le rapport fraîchement traité, pour en prendre un autre. Ainsi en serait-il toute sa journée : l’administration prenait le pas sur le dressage. Rochard avait appris à s’y habituer, et il ne soupirait plus lors de cette tâche. Il n’en triait pas moins ses rapports, remettant sans cesse certains à plus tard.

    Le cinquième rapport qu’il attrapa concernait le Colosse, ce paquebot incapable de couler à en croire la compagnie qui l’avait construit. Et justement, ce fleuron réputé de l’industrie hoennaise avait sombré le matin même. Le rapport émanait du bureau de Damien ; il détaillait la situation, et demandait le point de vue du Maître sur la réponse à apporter.

    Une plaie… mais une plaie nécessaire, et sûrement déjà atténuée par le ministre. Rochard soupira bel et bien, mais se résolut à s’intéresser au problème. Après tout, cela faisait partie de son rôle de Maître ; on admettait sa puissance, et on imaginait une sagesse associée. C’était une idéalisation, tout simplement… Un des aspects les plus ennuyants de cette position.

    La marque des productions de Damien était clairement d’être concises et efficaces, documentées juste ce qu’il fallait. Lui aussi avait appris ; il savait faire le Maître poursuivre son travail. Parmi les membres de l’administration centrale de la Région, c’était peut-être le seul à être vu en ami par Rochard. Leur synergie tirait parti de différences guères nombreuses.

    Là où le Maître se souciait avant tout de sa situation, son ministre réfléchissait en termes de pouvoir, de rapports de force, d’influences mutuelles. Cela avait dopé son sens inné des affrontements, lui permettant d’atteindre une bonne place dans la hiérarchie des Dresseurs. Et même ainsi, il n’avait jamais pu défaire le Rochard à la loyale, malgré tous leurs duels.

    Le Maître croyait fermement que la force écrasante constituant la complicité entre un Dresseur et ses compagnons Pokémon s’appliquait à l’intérieur du combat, et que la victoire allait à l’accomplissement des exploits les plus marquants. C’était la façon dont il avait abattu son prédécesseur : en le noyant sous une avalanche de force brute. Il en tirait toujours sa fierté.

    Et ils avaient tous deux atteint le stade suprême, la Ligue. Bien entendu, ils s’étaient liés avant même cela ; à vrai dire, ils étaient nés voisins. Néanmoins, le mérite de les avoir finalement rapprochés revenait à l’intégration du gouvernement par Damien, suivie de très près par le triomphe de Pierre sur l’ancien Maître. Ils s’étaient élevés ensemble, et régnaient ensemble.

    Certes, le Conseil n’était aucunement réductible à son unique virtuose des Pokémon Ténèbres ; couramment, on l’acceptait comme le plus faible des Quatre. Ce nonobstant, Damien était peut-être le plus utile des ministres de Rochard. Son aisance avec les affaires de marché en faisait un précieux atout dans une Région aussi largement influencée par l’argent.

    Le Maître se permit un soupir, agacé à la fois par l’inintérêt du dossier reposant encore dans sa main, et par sa propre inattention. L’administratif, se répéta-t-il, faisait partie de son boulot. On le payait pour cela ; or, Rochard était une personne monnayable. Il se laissait acheter, même si son prix s’avérait rarement négligeable. Et la morale lui faisait mériter son salaire.

    Donc ; se consacrer au rapport sur le Colosse et déclarer une ligne d’action à adopter quant aux leviers à actionner pour répliquer relevait de son contrat. Alors il se mit à lire la première ligne, non sans une pointe de mépris jamais refoulée, toujours soulevée par ce travail bas, inutile. Le plus grand dresseur de la région travaillait dans un bureau, et cela l’irritait toujours.

    Le navire, rappelait Damien pour introduire son rapport, avait été réalisé à peine six ans plus tôt aux chantiers navals de Poivressel. Il était prétendu insubmersible, mais ce n’était pas là son principal atout. Ce vaisseau se targuait surtout d’être le plus agréable jamais réalisé ; ses voyages avaient la réputation de ne pas déplaire à leurs passagers avant leur interruption.

    Ce qui n’avait aucune influence sur le cours des choses : qu’importait le confort d’un seul, quand une quantité incroyable de paquebots parcouraient les mers ? Non, la richesse du navire défunt ne représentait rien. Seule pouvait importer l’image dont il était doté. L’image de volupté posée sur tous les navires de plaisance de la Région ; le prestige de la marine elle-même.

    Ce naufrage n’était pas regrettable pour le gâchis de financement qu’il représentait ; il l’était pour l’ensemble des marchés des loisirs de la mer. Il rappelait douloureusement aux hoennais la dangerosité de toutes ces étendues d’eau les entourant. Un point de vue partagé par Rochard. Selon lui, tout était préférable à la mer, ce désert hostile et empli d’ennui…

    Le contraste que cela impliquait avec l’opinion était clivant, ce que le Maître ne comprenait que trop. Mais c’était ainsi, et il ne pouvait être différent de lui-même. Lui avait un rapport inhabituel à la mer ; il n’était sûrement pas le seul. Pourtant, on attendait de lui d’être normal, pour représenter de façon réaliste l’aspect de la population de Hoenn. Futile.

    Enfin. Ce navire perdu avait le potentiel de pénaliser durablement une bonne part des revenus de la Région. Cela était déjà ennuyeux. Mais le venin du rapport de Damien se trouvait à la fin, là où il signalait le danger pour la réputation de Hoenn elle-même. Un navire insubmersible noyé : ce n’était pas la faute de la Région, mais l’opinion internationale ne l’en raillerait pas moins.

    Causes et conséquences se conjuguaient pour compliquer la catastrophe humaine qu’était ce naufrage. La finance, les relations internationales ; et puis après, y aurait-il aussi une protestation des représentants des marins ? Rochard soupira en réalisant la probabilité élevée de l’événement. De fait, il aurait très certainement droit à des réceptions de trouillards superstitieux.

    Ces pensées ne faisaient rien pour le dissuader de reporter la décision sur Damien. C’était un peu son boulot, de toute façon, non ? Et pourtant, la gravité de l’affaire ordonnait au Maître de se mouiller. Cela non plus, il ne l’aimait pas. Un jour, un journal avait tiré une satire sur le rapport à l’eau du Maître de l’île de Hoenn. De l’île. Il n’avait pas été drôle.

    Ce qui faisait maintenant que Rochard procrastinait, avec l’irrévocable poids sur la conscience que cela provoquait. Triste situation ; préférable, toutefois, à l’ennui sans borne l’ayant engendrée. Rien ne dépassait la vitesse de surgissement d’une pensée parasite. Poussé par son sens moral, le Maître tenta de lutter, sachant très bien la vanité de l’entreprise.

    Son intérêt se porta en premier lieu vers les raisons de traiter l’affaire lui-même. Elle avait une envergure internationale ; les agitateurs insuffleraient à la population une peur rassérénable seulement par le Maître ; et plus, toujours plus… Tout simplement, le problème était désigné par l’opinion. On le désignait en gros problème, on exigeait de grandes solutions.

    Pourquoi, se demanda encore une fois le Maître, pourquoi tous ces crétins ne pouvaient-ils pas comprendre, juste une fois, que les problèmes issus des eaux, systématiquement, étaient complexes et graves ? Rien ne venait de l’océan sans une arrière-pensée de désastre. Et ce point de vue, le Maître était certain de ne guère le partager… Il restait heureusement privé.

    Puis Rochard parvint à faire fi de ses pensées parasitaires, et porta à nouveau sa pleine attention sur le rapport de Damien. Plus précisément, le rapport de ses ministres ; la partie suivante, traitant des aspects internationaux du naufrage, avait été rédigée par Glacia. Une femme partageant la froideur de son type lige, mais assez apte pour avoir servi plusieurs Maîtres d’affilée.

    Ce qu’elle savait faire, ce qui était si précieux, consistait à comprendre instinctivement dans quelle mesure elle pouvait abuser des cadres légaux à l’avantage de sa hiérarchie. Ainsi, elle retournait toutes les situations internationales, si tordues soient-elles, en faveur de Hoenn. Si la Région était si prospère depuis plusieurs années, Glacia n’y était pas pour rien.

    Cependant, elle n’avait pas tout fait non plus. Mais ce sujet-là se rapportait à la mer, augmentant l’antipathie lui étant vouée par Rochard ; il chassa la pensée de son esprit, du geste impérieux dont on gratifie les mouches. Glacia avait fait la grandeur de Hoenn, et tout ajout était superflu. En plus de bafouer l’autorité la plus élémentaire de la Ligue.

    Glacia, donc, avait ajouté une section traitant des conséquences internationales qu’elle envisageait d’octroyer au naufrage du Colosse. L’idée de base était élégamment simple : il s’agissait d’attendre les huées dont l’Organisation des Régions Unies se fendrait forcément. Alors, une simple tribune dans un journal suffirait à lever l’hypothèse d’un sabotage.

    L’esbrouffe s’approchait d’un mouvement parfait. La Ligue Hoennaise n’aurait rien à faire, si ce n’était suggérer anonymement à un journal avide de titres retentissants de publier un pamphlet sans importance. Les mots imprimés ne joueraient pas ; seule se propagerait l’idée, l’idée géniale, l’idée létale. En peu de temps, Hoenn toute entière appellerait à la justice.

    Et les correspondants des journaux extérieurs seraient incapables d’esquiver le scandale. Ils transmettraient eux-mêmes l’information de par le monde. Ils lui donneraient une viralité digne de celle de l’Internet. Et ce faisant, ils mettraient le pied dans leur tombe. Enfin, pas véritablement ; les Régions verraient juste, du fait de leur presse, leurs réputations salies.

    Finalement, la métaphore n’était pas habile. Rochard devait bien se l’admettre, il n’était guère versé dans l’art littéraire de la phrase joliment tournée. Ses aptitudes appartenaient bien plus au domaine de la stratégie. L’Art de la Guerre adapté à des armées de six, aux pouvoirs inhumains… Sans en avoir l’air, cela représentait une large palette de ruses diverses.

    Presque aussitôt, son sens moral qui semblait infaillible concentra de force sa coupable attention sur ses compétences économiques. Même le Maître ne pouvait faire fi de son passé : il avait étudié la science de l’argent, et cela relevait toujours de ses avantages. Il savait gérer une entreprise, il savait la faire prospérer, il savait même les subtilités d’un empire financier.

    Son père était un magnat. L’un des hommes les plus riches du monde, figure de proue d’une société dont la faillite aurait angoissé le monde entier. Et cet homme avait tenu à avoir un fils en mesure de prendre la relève… Cela n’était pas survenu ; pourtant, Rochard se souviendrait à jamais de cet apprentissage. S’il était honnête, c’étaient là ses seules aptitudes utiles à Hoenn…

    Car bien que la puissance de ses compagnons Pokémon fasse de lui l’incarnation de sa Région, il n’était qu’un figurant. Il avait un pouvoir décisionnel, dont attestait le rapport négligemment posé sur son bureau, mais cela relevait d’une tradition ancestrale attribuant au plus puissant des hommes une sagesse, et appelant son respect. Soit une stupidité sans nom.

    Le Maître soupira. Longuement. Il n’était pas près de donner sa réponse à Damien s’il ne cessait ainsi de se perdre dans ses pensées, entre sa jeunesse de financier, sa position, les traditions et leurs erreurs de jugement, et mille autres choses ; son autre jeunesse, par exemple, sa jeunesse de Dresseur. Trop de sujets, tous trop prompts à rejoindre la scène de ses pensées.

    Malgré sa lecture du rapport, incomplète encore, Rochard décida de s’attaquer déjà à la réponse qu’on attendait de lui. Ce n’était guère difficile, en réalité ; il lui suffirait de donner pleine latitude à ses ministres, en des termes suggérant un thème ou un autre. Mentionner peut-être des pirates ; faire un sous-entendu, et laisser ses associés le faire parler, à sa place.

    Il s’empara d’un stylo, griffonna une ligne ou deux, ajouta une annotation un peu plus loin, pour faire propre. Ces pirates sont un problème de toute façon ; une banalité, ou bien un ordre impérieux. Glacia et Aragon l’utiliseraient selon leur bon vouloir ; à vrai dire, le Maître ne se serait pas étonné outre mesure s’ils n’attendaient pas cette réponse pour lancer les leurs.

    À la Culture, la jeune Spectra préparerait avec un quart de décennie de préséance un blockbuster sur le Colosse. À l’Intérieur, Aragon organiserait une chasse aux sorcières dans les eaux territoriales. Aux Affaires Étrangères, Glacia demanderait une liste de journaux triés d’une façon ou d’une autre. Et Damien, lui, n’aurait sans doute rien à faire.

    Ce ne serait pas la première fois. Même si les ministères travaillaient régulièrement de front, celui du Dresseur spécialiste des Ténèbres faisait le plus souvent bande à part. Cela n’avait pas l’air de diminuer ses résultats, alors on le laissait faire. De tout façon, il pouvait difficilement surpasser le Maître en inutilité. Ce dernier était satisfait de traiter trente rapports en une journée.

    Il s’accorda un court repos, se laissant attirer par le cuir du dossier de sa chaise de fonction. Ce n’était pas un trône, mais ça en avait l’idée. Une autre tradition, pas forcément désagréable. Mais le plus important pour Rochard, dans son bureau, n’était pas son siège. L’important était plutôt les murs, ces murs qu’il avait enseveli sous ses souvenirs de jeunesse.

    Des roches, partout, formant d’harmonieux murs de pierre. Ici une tourmaline, là un granit ; du précieux, du moins précieux. Toutes les roches fascinaient le Maître de Hoenn. Celles dont son bureau était orné avaient toutes, ou peu s’en fallait, des valeurs sentimentales bien au-delà de leur prix. Des prix, d’ailleurs, pas forcément onéreux ; il en avait ramassé certaines au sol.

    Dans un coin, un simple éclat de pyrite affichait la couleur de l’or : le cadeau ironique d’un frère qui avait pris le contrôle de l’héritage familial. Ailleurs, le rubis le plus petit du monde annonçait la paix revenue entre Rochard et son père. Sur une étagère s’alignaient les nombreux présents censés gagner les faveurs du Maître, autant d’affaires sans suite.

    Et surtout, au-dessus de la porte, un humble rebord portait le fragment d’améthyste le plus précieux du monde de Rochard. Cette pierre avait failli le tuer, puis elle avait failli le sauver, et elle l’avait ainsi lancé sur sa voie, vers le Dressage, vers la Ligue. Un petit morceau de géode, un présent de la Terre sans grande valeur, mais pour Pierre Rochard, cette améthyste était tout.
Article ajouté le Samedi 07 Décembre 2019 à 10h54 |
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Toute la phase, quand les horloges seront en heures
Que quiconque osera se plaindre de ce titre apprenne que j'eus pu décider d'intituler l'article : Courgette !
C'est un... euh, truc bizarre que je pense qualifier d'exercice de style. L'idée m'est tombée dessus en entendant le minuscule réveil mécanique du salon tic-taquer pendant l'équivalent auditif d'un tremblement de terre. Ce truc fait un boucan incroyable, et ça m'a rappelé que rien n'est plus invasif qu'une horloge. Et j'ai fait ce... truc. Bref. Il va probablement terminer dans la section potager du blog, donc ça aurait pu être Courgette.

Imaginez. Vous êtes fous. C’est dur, hein ? Vous n’avez aucune idée de ce que c’est de perdre la réalité. Si je vous racontais mon histoire ?

Aujourd’hui, je serai fou vers quatorze heures. Là, il est onze, je vais très bien. Mais pas autant que hier, à minuit. C’était le délice, j’avais un bon bouquin entre les mains, je n’étais pas moi-même, j’étais assez crevé pour rêver éveillé, le bonheur complet.

Tac, tac tic, tac tic tac tac tic, tic tac, tic tac tic tic tac. Staccato déconcertant !

Vous voyez, j’ai cinq horloges dans ma maison. Des questions stupides d’héritage, je ne suis pas collectionneur ou quoi que ce soit. Simplement, j’ai ces trucs dont personne ne veut, dont je ne peux pas me débarrasser, et qui veulent ma peau.

Aucune n’est à l’heure. Déjà, ça commence bien ! Je les ai concentrées dans une pièce paumée où je ne vais jamais, pensant avoir la paix. Mais non : ça résonne. Leur vacarme résonne dans toute la maison et j’ai de la chance de ne pas avoir de voisins qui soient juste mitoyens à côté de moi, ils m’auraient étripé depuis des mois. Les battements de mes horloges traversent les murs. Grr.

Elles retardent, elles se décalent, et surtout, elles le font n’importe comment ! Là, en ce moment, c’est totalement aléatoire. Tac, tacatic, tic, tac-tic. Il y a un rythme, bien sûr, mais il est diffus, haché. J’arrive encore à l’ignorer. Mais je les sens qui s’assemblent, qui se défont, qui se désynchronisent. Tout à l’heure, elles se mettront en phase.

Elles ont des dizaines de stratégies pour essayer de me tuer. Un jour, un jour entier je veux dire, elles se sont mises à tiquer à la chaîne, avec une régularité extrême. Cinq battements par seconde, cinq autres la seconde suivante. D’abord j’ai essayé d’ignorer ce roulement, j’essaie toujours de les ignorer. Et puis j’ai passé ma journée dans un temps accéléré. J’ai perdu le rythme des secondes, je me suis mis à compter le temps sur les ordres de mes horloges, sans m’en rendre compte. À la fin de la journée, j’avais abattu le travail de cinq jours et j’avais l’impression de ne pas avoir dormi depuis cinq jours. Je me suis abattu sur mon lit et j’ai écrasé.

Elles sont imprévisibles. Cinq horloges, ça peut se combiner d’un tas de façons différentes, ça tique et ça taque, ça fait comme dix battements en deux secondes, c’est d’autant plus de combinaisons. Elles font varier leurs retards, elles ne se désaccordent jamais de la même façon.

Le pire c’est que pour mon patron, je suis comme mes horloges. Je travaille à domicile, malgré toutes mes demandes, mais de nos jours on envoie les factures aux comptables en le photographiant avec un portable, alors on va quand même pas leur donner un bureau. TAC. Et oui bordel arrêtez de m’envoyer vos saloperies de factures par portable ! C’est flou, c’est des couleurs traduites en noir et blanc avec du gris partout, vous avez la flemme de scanner, d’amener le truc au boulot peut-être si vous n’avez pas de scanner, bande de nuls, ET MOI JE NE PEUX RIEN LIRE ET JE NE PEUX PAS FAIRE MON TRAVAIL ET MON PATRON N’EST PAS CONTENT

Ah ! Non, non, non, non, non, il faut que je me calme. Ça ne m’aidera pas de hurler. Pose-toi. Fige-toi. À l’affût, comme un prédateur immobile. Écoute. Cent petits bruits, des feuilles qui craquent de partout, le vent qui souffle dans les poutres de la charpente. C’est une forêt, et il y a une proie là-dedans. Tu la traques. Trouve-là. Où est-elle ? Écoute…

Ça m’a passé. Bizarrement. Les bruits de ma maison cherchent à me tuer, mais leur malveillance me réconforte quand je pense au travail. La maison, c’est MA maison, le travail, c’est moi l’objet. Ma maison, au moins, elle pense à moi.

Moi je l’étudie. Je veux savoir ce qu’elle fera. Je peux exploser de rage quand trois horloges battent en même temps, alors il faut bien que j’arrive à prévoir ce qu’elles essaieront de faire ensuite. Là, c’est calme. Tout à l’heure, elles se mettront en phase. Je ne sais pas trop comment, mais je le sens. Il y a eu des fois où elles battaient des rythmes étranges, à deux contre trois, des musiques envoûtantes ou terrifiantes. Il y a eu des fois où j’ai senti quel coup foireux elles préparaient, et je m’y suis préparé, et je les ai ignorées. Comme des malpropres. J’étais joie.

Je ne saurais pas dire ce qu’elles vont faire tout à l’heure. Bon, mauvais ? Ça se précisera tout à l’heure. Tout à l’heure, quand elles se mettront en phase. En attendant, j’ai une clôture de comptes à finir. Bon. Pfff. On s’y met, hein. J’ai pas envie d’être viré.

Le staccato rythme mon travail. Mais le bruit des touches de mon clavier me protège, me concentre. Les horloges sonnent fortement, mais ça va, avec un clavier en main, je gère. Avec l’oreille attentive, je gère. Mais il faut vraiment que je me mette au travail.

BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG !

Ça, c’est la pendule de mon oncle. Un jour, la cloche s’est cassée, il a voulu la réparer mais a mis de l’aluminium, ce gros nœud. Du coup elle indique cinq heures ? Si elle veut.

Tac, ciliclic c liclic tacataclic tic cliticlicilicitactic, tic cliclic tac.

Mon patron croit que je joue volontairement avec ses nerfs. Il y a des jours où je prends un retard monstre, et j’ai déjà parlé de la fois où je lui ai fait une semaine de boulot en un jour. C’est difficile à voir par mails interposés bien sûr, mais je sentais bien qu’il me craignait plus qu’il ne me respectait ce jour-là. Globalement, je ne travaille pas mieux qu’un autre employé, mais en plus, moi je peux avoir une performance nulle quand il faut foncer ou au contraire je peux lui fournir un effort dévorant quand il aurait besoin de travail continu. Du coup il n’est pas content. Tant pis.

Taclaticliticlicatacaclicticticlictaca.

Moi, je fais ce que je peux. Je suis tout seul dans la maison, au moins personne n’a à supporter mes horloges. Elles auraient déjà rendu fous la moitié de mes collègues ! Mais moi je suis le type qui fait de la saisie de données toute la journée, et qui trouve encore le moyen de se donner un autre problème complexe, avec des tas de rythmes et de moments et de tic et de tac. J’ai envie de répondre, oui, c’est vrai, mais moi, c’est comme ça que je résous les problèmes. Vous me donnez une situation, je vous fais ce que nous appellerons faute de mieux, un putain de tableau interactif de trois kilomètres de long sur dix-huit feuilles, et pouf ! la solution apparaît dans une case que je suis le seul à voir. Donnez-moi masse de données, j’ai déjà le tableau de préparé. Je le vois, dans ma tête, comment je vais le structurer, comment je

Tacatacatac, clicliciliclicciliclic, tic_tic_tic, clicliciliclic.

vais m’arranger avec tout ça, quelles formules utiliser, quelles cases remplir en premier, où passer en algorithmique, où être récursif, où être itératif, où être fonctionnel… Un jour, on m’a donné une forêt. Il fallait s’occuper des arbres — c’était pas pour le travail, hein — et voir comment un incendie se propagerait et tout ça. Je leur ai fait un tableau où les cases représentent des arbres, et elles peuvent changer d’état quand elles brûlent, et l’état en feu contamine les voisines, et tout plein de feuilles secondaires pour gérer l’état des arbres, et les maladies, une feuille pour répartir les intempéries… Ben vous savez quoi ? Un jour, un incendie s’est déclaré dans la forêt. J’ai eu qu’à faire tourner mon tableau et hop, j’ai pu indiquer aux pompiers preuves en main où concentrer leurs efforts.

Taca, taca.

Au début, ils ne l’ont pas fait, bien sûr, on ne va pas croire le premier péquenaud qui prétend avoir la solution à tous les problèmes de l’univers sur un tableau de données. Puis mes prédictions ont été avérées, leurs propres experts leur ont conseillé les mêmes zones, et au final, j’ai participé à sauver la forêt. Et j’étais content. C’est pas tout ça mais

TAC

TIC

TAC

TIC

Ah !

TAC

TIC

Elles sont entrées en phase !

TAC

TIC

TAC

Et c’est comme sTIC toute la TACson tremble, ilTIC a une bêTAC un prédateur TIC ou je ne sais TAC je sens le TIC qui m’ébranle avec TAC maison, je TIC son cœur qui TAC, ralentit, TIC, se fige, TAC, immobile, TAC, il écoute, TIC, il me cherche, TAC, pas un bruit, TIC, pas un mouvement, TAC, il cherche sa proie ? TIC, je suis la proie, TAC, je me fige, TIC, j’écoute, TAC, j’attends, TIC, il est là TAC pour moi, TIC, mais il ne TAC m’aura pas, TIC, je vais disparaîtTIC dans un trou TAC de souris TIC et il ne me TAC trouvera pas

TIC

TAC

TIC

TAC

Pas un bruit !

TIC

TAC

TIC

TAC
Article ajouté le Mardi 25 Février 2020 à 15h19 |
2 commentaires
I'm a Champion - Blaze Black
Cet article est intégralement composé de spoilers...
Mais c'est pas une raison pour ne pas placer
ici
une annonce comme quoi je vais supprimer
le traditionnel spoiler de début d'article !
Tu vois, Furajore...
C'était une bonne idée mais ça ne marche pas très bien.

Jour 1 : Les raclées commencent — mais pas du bon côté

Alors on va présenter rapidement le contexte, je participe au défi I'm a Champion lancé par Lord Bidoof. On m'a attribué le type Feu, et devinez quel Badge ?

Dresseur
C'mon !

Enfin, je joue sur la hackrom Blaze Black. Assez parlé, place à Ghetis !



Ça faisait longtemps que j'avais pas revu cet air de psychopathe...



Y'a deux ou trois autres pépites dans le genre.



Carl Friedrich Gausse, pour vous servir !



Et les ennuis commencent : Contestation ! (J'ai donc été battu par Bianca. Bravo.)



Ça se passe de commentaires



Oui parce qu'on me la donne à la place du Vokit. Donc :


HELL RIDER !




Ben oui, j'ai beau adorer la musique je n'allais pas l'écouter tout du long ! (Plus d'explications plus tard.)



Je l'avais un peu mauvaise de devoir me coltiner Roitiflam ; c'est le tout premier starter que j'ai jamais joué, et de loin le plus nul ! Donc pour faire passer la pilule, j'ai traduit son nom d'espèce français en anglais.
Et oui je ferai pareil pour tous les autres.




Marchons ces premiers pas ensembles !
— Hell Rider !




Et voilà le Grand !



Mais wait, l'écran le suit ? Ça veut dire que...



Par tous les dieux, le véritable personnage principal est en réalité N !



Ceci est le meilleur endroit au monde... quand l'émulateur ne ralentit pas la musique.

Il faut dire que l'émulateur, c'est un peu ça :




...



Mais puisque je vous dis que j'ai oublié mon Vokit à la maison !



La preuve.



Je dédicace ce screenshot à l'organisateur du défi !



L'heure de la vengeance a sonné !



Hell Rid— euh...



Du coup j'ai entamé l'Arène d'Ogoesse. Et là j'arrose mon POKÉMON FEU parce qu'il ne va pas super bien.



ALORS MARILL DESCENDIT DU CIEL POUR ARRÊTER CE COMBAT DANTESQUE



Oui je l'ai flanqué au bûcher, et alors ? Ses Pistolets à Eau ne sont pas venu à bout de ma Calcination, de base.
(oui c'est une CT des Vestiges du Rêve, le jeu aide un peu le joueur mais vous allez pas tarder à voir qu'il le faut bien !)




Autre modification. Mais...


JE SUIS DANS UNE ARÈNE "EAU" ET LE SEUL POKÉMON QUE JE PEUX ENVOYER A UNE DOUBLE FAIBLESSE EAU


Eh oui, j'ai morflé. Tout de suite en images !



(° ͜ʖ ͡°)



Je sais que je ne peux en avoir qu'un à la fois, mais je crois quand même que je n'ai pas trop le choix !



Attends j'ai pas vérifié combien de Pokémon j'ai en face



Ben oui évidemment.



Toi si tu m'éponge une Magnitude 10...













Il m'a épongé Fiery PBig.

















Je suis anéanti.



On remet ça !



EH mais en fait ils ont vraiment des teams stratégiques ! (ça ne l'a pas sauvé)



On remet ça !



ON REMET ENCORE ÇA !



C'est lui qui bousille mon Cochon Feu depuis le début...
L'heure de la vengeance a sonné !




T'as gagné quatre fois, alors tu peux bien passer l'éponge ce coup-ci !



J'en ai bavé, mais IL EST À MOI !



Et je vous quitte là-dessus :
Pokémon #499 5G
Fiery PBig (niveau 18)



Cimetière :
Dresseur
Jour 2 : Blaze Black, c'est LE PIED
Copyright Aru pour la blague sur les pieds. C'est parti pour le déluge de screenshots du jour !



Étant donné que je suis déjà à 17, j'ai intérêt à décrocher le Badge suivant rapidement ! (Et non je n'ai pas pensé que ça ne concernait que les échanges.)



Permettez-moi de vous présenter Jean-Pierre Pervers. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de me cacher de lui derrière un cochon.



Ce jeu de mots rend tellement mal en français que je ne le comprends que maintenant !



Je suis contre des Dresseurs, je n'ai donc pas le droit d'utiliser COUPE...



Je ne l'ai donc pas utilisé.
(en plus il ne m'a pas donné d'xP ce gros nœud)




Après quoi je me suis occupé de ceux d'en face.



Prochain eCSlave : Bargantua ! Et c'est là que le jeu commence à me charmer : ils ont retiré Bargantua des cours d'eau du début.



I WANT YOU FOR U.S. ARMY !






WO-oo You're in the Army, now !






Ceci est la pire traduction que vous trouverez pour le Pokémon Légendaire : j'ai voulu faire un jeu de mots avec la chanson de Skillet. Et encore, vous avez de la chance : "Say my Name" ne tenait pas !



Je hais cordialement le type Fée, donc même s'il ne l'a pas, voici un pied !



Ce moment où tu te rends compte que le texte anglais de Métronome est en or.



Regardez regardez il est au centre de l'écran !



LES MATHÉMATIQUES DOMINENT L'UNIVERS



Permettez-moi de lui suggérer :





...





AM I JUST A ROCK TO YOU ?



Oui je vais refaire la blague.


Évidemment que je vais refaire la blague.



Oh, un pied.
Cette Scientifique avait des Pokémon métamorphes, à savoir Métamorph, Morphéo, Queulorior et ce Porygon.
Incredible a survécu à un Aéroblast du Queulorior.




Bien, qu'est-ce que je vais encore me prendre...



AH DU DOUBLE



Non, pas la double-Intimidation alors qu'Incredible est axée physique !



Après une double Calcination de ma part. J'ai perdu.



Même les Magicarpes m'attaquent : ce jeu veut ma mort !
Je commence donc à beaucoup l'apprécier.




C'est une vérité tragique pour tous ceux qui ont apprécié la 5G. Le professeur Keteleeria est un Spectre.



T'es moche ! Prends ça !



T'es faible ! C'est pas mieux !



Comment ça je ne peux pas pêcher des Tadmorv dans les égouts depuis l'évier de la cuisine ?



La Team Plasma est dans le Droit Chemin !
À savoir le mien. Dans mon chemin. #barrière artificielle




Fermeté ? Connais pas.
(C'est le Petit de la Forêt d'Empoigne qui embête le monde avec son Nodulithe, là il a en plus un Racaillou et un Galekid. Je les ai tous one-shot avec les Double Pieds d'Incredible.)



Après un peu de pex à Empoigne :

ROUND 2



En gros ça s'est terminé comme ça.



Comment dire...


Lui, je crois que je l'ai énervé !



Une Team !


Pas longtemps plus tard...




Ils sont revenus se venger ! C'est une Neo Team !


Après encore un peu de pex à Empoigne :

ROUND 3
(et je suis niveau 29...)




Si elle avait balancé Séisme au tour précédent au lieu de bêtement spammer Vengeance, j'aurais perdu !

Après c'est du Double et je suis plus rapide qu'elle grâce à deux Nitrocharges (une autre CT d'Empoigne) judicieusement palcées en début de combat. Donc Vengeance faisait toujours 140, ça pique... (La faute à ma stratégie préférée, le Heavy Offense.)



JE SUIS VENU
J'AI VU
J'AI PAS PERDU




L'Armée :
Pokémon #499 5Gpaf
Fiery PBig (niveau 29)pafIncredible (niveau 29)



Cimetière :
DresseurpafDresseur



BONUS : Les victimes d'Incredible !
Comme je postais des tas de screen de pieds, Arukazard a sorti : ptn Ramius, ton aventure c'est le pied . Une phrase de haute volée philosophique qui vous vaut aujourd'hui une galerie de selfies, qui vous donnera un aperçu de la biodiversité dans Blaze Black :

pafpafpafpafpaf

  • (Pokémon de Dresseur bien sûr)
pafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpaf
Par contre à un moment Incredible va se faire mal à force de toujours taper du pied droit ! Elle devrait prendre exemple sur les Karaclée, eux savent cogner du pied gauche.
(Si cette affirmation vous choque, je suis au regret de vous apprendre que vous souffrez de lacunes en anatomie et en perspective.)
Jour 3 : Écrasé par des insectes
Ouais, dans ce jeu Artie gère sa race. J'vous préviens, aujourd'hui je fais des blagues offensantes !


Plasma !
DEUS VULT TIME




...



Permettez-moi de vous présenter le dernier-venu de l'équipe ! C'est un Ponyta.



Je ne sais pas si ce sera un équipier valable ou non, mais j'ai déjà son nom.



Oups, j'ai oublié de préciser que c'était un échange !



Franchement, c'est ce que j'appelle un achat valable. J'apprécie la dévaluation du Balignon, cette monnaie a de l'avenir.



SCREENSHOTS DE PIEDS INTENSIFIES



Équipier valable, pour sûr !



Si je n'ai pas de glace avant le mois prochain... Ce sera le supplice du pied droit !



On en parle de la Monoteam Feu qui va se faire un catwalk dans cette Arène ?



(° ͜ʖ ͡°)



T'as cru que je ne connaissais pas l'astuce ? J'l'ai trouvée tout seul en plus.
Skadoosh.




DISCOURS INTENSIFIES
(Estimez-vous heureux que je ne lui ais pas fait dire n'importe quoi dans la ligne vide.)




Un GRIPPE-SOU chromatique apparaît !



Et moi qui pensais m'entraîner.
Pour résumer rapidement, combat Double. Déjà. Et un Maskadra retypé Insecte/Eau qui balance des Ébullitions sur Fiery PBig. J'ai pas tenu.



...



J'amène l'artillerie lourde !



Traduction : Faîtes évoluer votre Grotichon ! Satisfait ou remboursé !



Je vous présente le Stari Camouflage. Ouais, c'est sûr que ton type te désavantageait.



J'adore l'effet qu'a Piétisol sur le lanceur. (Oui il l'a apprise au niveau 35.)



La revanche est proche.



J'ai fait un heureux aujourd'hui.



Ah oui ça fait un paquet !



Parce que son nom anglais est mochissime.



J'ai des Pokémon Feu !


And we bring fire ! Sing, fire ! Scream, fire and forgive !



(Bon, il était quand même level 28 et mon Badge me donnait 30. Dans l'original, il est 22. J'apprécie de plus en plus cette hackrom !)



Pokémon #500 5GpafpafPokémon #77 5G
Fiery PBig (niveau 37)pafIncredible (niveau 37)pafLillil (niveau 27)



Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseur



Vous avez vraiment cru que vous échapperiez aux screens de pieds ?
pafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpaf
Jeux de mains, jeux de vilains !

Bonus parce que je hais ce Pokémon :
Jour 4 : Désert, baffes et suicide offense
Jour passé à entraîner l'équipe dans le Désert Délassant. Je cherchais juste à l'explorer, je me suis retrouvé niveau 40 avec une Team cancer sans comprendre.


Plasma !
On se prend vraiment les deux à la suite. (Et oui j'ai oublié de screen Tcheren.)


Plasma !
Oui. Et pas qu'un peu ! Ceci est un placeholder qui me sert à faire l'espacement. Il a survécu pour faire Vibraqua, mais je l'ai tanké !



Ensuite, l'objectif était de faire évoluer Lillil avant toute tentative d'Arène. Il y a eu quelques combats chelous :



J'avais seulement des attaques Feu et Combat. Aïe.



Les joies du Métronome.


C'est tout !? Je commence à vraiment aimer l'Évoluroc !



Parce que l'équipe n'était pas encore assez bourrine.



Parce que le Pokémon Enflammé. C'est un groupe de musique, donc j'aurais pu lui donner plus d'une centaine de noms différents (cf. juste après), mais j'ai préféré rester soft ce coup-ci.



Je mets quand même Wallflower parce que j'ai rien d'autre...



On en reparlera.



Il a eu du mal à me faire switcher.



Un Pokémon avec le coronavirus ! (Nan, aucun respect.)



Mieux que ça, j'ai un Infirmier !



On peut donc être dehors et rester confiné.



Le pauvre.



suicide offense intensifies



À part les Champions, ceci est le Pokémon qui m'aura le plus embêté jusqu'à présent !
UN LOVDISC, NOM DE ZARBI D !

(cf. Rayugine)



Baillement VS Hypnose. Ce combat fut épique.



C'est vraiment mon style de combat favori !



Il a de la chance, j'aurais pu lui faire dire n'importe quoi. (Il balance vraiment une bulle vide, je n'ai rien truqué !)



Stylé.



Hideux.



Il a de la chance que je le juge sur son utilité en combat !


Une minute de silence s'il vous plaît !

Cet homme est le premier à me respecter depuis le début de l'aventure ! Quelle émotion.



Ils n'en ratent pas une !



Cinq Statik dans l'équipe adverse, et évidemment c'est lui qui fait mouche. Je hais ce Pokémon.
(In Flames a quand même maravé tous les autres.)




L'heure de vérité !

J'ai un Pokémon Sol. Inezia va-t-elle me ridiculiser comme Artie ?














Eeeeet non !
Fiery PBig a placé deux Nitrocharges sur l'Émolga qui ouvrait le jeu (c'était du Simple, pour une fois) puis a sweep tout le monde avec Piétisol. Elle n'a littéralement rien pu faire.




Tout l'intérêt de ce combat d'Arène...



Maintenant, les types Eau peuvent trembler !



Le rouleau-compresseur :
Pokémon #500 5GpafpafPokémon #78 5GpafPokémon #555 5G
Fiery PBig (niveau 41)pafIncredible (niveau 40)pafLillil (niveau 40)pafIn Flames (niveau 37)




Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur



Historique Pornhub (remerciez Lord Bidoof pour ça) :
pafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpafpaf

(° ͜ʖ ͡°)
Mauvaise nouvelle : sauvegarde écrasée pendant le jour 5.

Je m'en fous, je recommence tout à zéro !

Jour 4 et demi : It's resurrectioooon !
se rend compte de ce qu'il est en train de chanter


Alors, mercredi matin, j'ai appuyé sur des touches de clavier par accident. L'émulateur a chargé un emplacement de sauvegarde et l'a sauvegardé. Je ne sais aps exactement comme il a fait, mais mes données de jue ont été effacées au passage. Je sauvegardais comme dans le jeu, en me servant du menu X, mais l'émulateur peut aussi faire des sauvegardes "instantanées", juste en appuyant sur une touche. Et c'est aussi plus rapide de démarrer le jeu en se chargeant ces sauvegardes, donc maintenant je fais ça. #la_flemme
Du coup, j'ai passé les deux derniers jours à récupérer les données effacées. Je dois dire qu'en connaissant le jeu, c'est moins difficile. (C'est pas un compliment.) C'est parti pour résumer tout ça en images !



C'est donc reparti pour un tour ! Ce coup-ci j'ai essayé de nommer toute mon équipe selon le lore de Gloryhammer. (J'ai pas pu, j'ai dû trouver autre chose pour la moitié.)



Premier Pokémon rencontré aux Vestiges du rêve. Vous pouvez m'appeler Timmy.



Ah bon, il suffisait de lui donner ce nom pour qu'il balance des Séismes ?



J'ai un nouveau smiley.



On a trouvé Nikolaï !



(Alestorm - Mead from Hell)
Under the seas, there's a colony of bees
And a man called Fred who'll shoot you dead
If you try to steal from his apiary sealed
With magic spells at the gate to Hell




Inclinez-vous devant la déesse de la guerre, de la mort et du mariage !


Ka-Boom
Après le délire des screens de pied, voici le délire "j'abuse de Sécheresse pour battre n'importe quoi à coups d'attaques Feu".



Mais bien sûr !



J'avais oublié à quel point cette Arène pouvait être relou.



"Trouver une personne à Volucité est plus difficile que trouver une aiguille dans une meule de foin."
— Artie, le 4 Mars 2011




J'aurais pu lui placer pas mal d'attaques Feu, mais Onde Folie c'était plus rigolo.



Il se reconnaîtra.



J'adore Sécheresse.



C'est la première fois que cette attaque donne un résultat à peu près logique !



Dîtes bonjour à Papi-jeu-de-mots !



L'équipe :
Pokémon #500 5GpafpafPokémon #37 5GpafPokémon #555 5G

Hootsman (41)I PLAY DOOMFred (40)I PLAY DOOMFreya (41)I PLAY DOOMA. MacFife (40)



Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur
J'ai rattrapé quelques screens de pied ratés !

  • Fred passe son entretien d'embauche.

  • Il a eu le job haut la main. Pardon, la patte.

  • Désolé, on n'embauche plus.

  • Bizutage !

  • Throh ! Odinson, protector of Maankind !

  • C'est la fin des screens de pieds...
Jour 5 : J'ai foutu le feu au Hangar Frigorifique
Aujourd'hui on attaque un gros morceau : l'Arène Sol. J'ai rien de particulier contre le type Sol...



Il dit toujours un peu la même chose.



Bwef son Clamiral a eu Hootsman à coups d'Aqua-Jet. Mais j'ai pu faire de beaux trous dans son équipe avec Éclair Fou et ça c'est bien.



Comment pourrais-je exprimer ça ?






Regardez bien ce bâtiment.



WAAAH il est plus grand à l'intérieur !



Je le prends comme un easter egg. En plus c'est la saison !



mdr sécheresse



J'ai un gros problème avec cette perspective.



Du coup on a capturé la Team Plasma et ça n'a servi à rien.



Il s'est cru dans Minecraft ?



I AM A DWARF, AND I'M DIGGING A HOLE !


DIGGY DIGGY HOLE, DIGGY DIGGY HOLE


...



Le premier Dresseur de l'Arène me balance ça. Et là je me dis. J'suis pas prêt à faire face à un Carchakrok au fond de l'Arène !



Elle est vraiment pas rassurante votre Arène.



Elle est pas rassurante du tout !



Alors lui. C'est le Dresseur le plus fort de l'Arène et gosh. Il a une sacrée équipe...



Entre-temps je lui ai brûlé un Torterra. Et ça c'était Boutefeu. Et ensuite j'ai tabassé un Kaorine.



Et même si je l'ai battu facilement, la gueule de son équipe me rassure pas du tout sur Bardane.



Bon sinon voici le premier Donphan stylé du monde.



j'ose pas imaginer le champion j'ose pas imaginer le champion j'ose pas imaginer le champion



Ce combat fut incroyable, et je l'ai screené en détails !



Lead. Bardane a tendance à jouer Piétisol, donc je me suis cru malin en plaçant Nitrocharge.



Il a placé le Piège de Roc et un Piétisol (en plus de se faire soigner). Je m'en sors donc avec +1 en vitesse...



AH NON PAS LUI



Et là.
















HOOTSMAN AVOIDED THE ATTACK !



Screen raté mais mon second Piétisol a été critique !



Ennemi suivant !



Bon Steelix = Fermeté donc je me suis attendu à perdre Hootsman. Mais quand même, il a pas fait beaucoup de dégâts !



Ça ça sent le revenge kill !



J'adore son air dépité quand il regarde ses PV baisser.



Oups, cet outspeed !



Bref du coup cet Ossatueur a fait plus que me revenge kill.



C'est finalement A. MacFife qui a réussi à le dégager. Donc il s'est retrouvé seul contre deux...



Marteau-Bras VS Intimidation... C'est la fin de ce combat.



Du coup, l'Ossatueur m'a bien embêté avec son bulk physique. D'ailleurs, l'Intimidation du Crocorible et le bulk du Steelix sont dans le même genre. J'en ai conclu qu'il me fallait un Pokémon capable de frapper très fort dans le spécial, et qui soit décemment rapide.



Et là je me suis rendu compte que l'idée de jouer Freya full offense, c'était pas une bonne idée. Lance-Flammes + Sécheresse cogne tellement fort qu'il n'y a pas vraiment besoin d'une couverture (je pensais jouer Extrasenseur et Vibrobscur (que Goupix apprend dans Blaze Black)), mais finalement, Onde Folie et Vive-Attaque font déjà un sacré boulot. En plus avec Dépit ça permet de jouer au mauvais perdant, ça me plaît assez.

Du coup c'est vrai que ça dirige plus Freya vers un rôle de soutien que je n'ai aps trop l'habitude de jouer, mais après tout, sa mauvaise nature (attaque+ vitesse -) m'y force de toute façon : elle ne servait presque qu'à poser le Soleil !



Et c'est ainsi que j'ai eu mon sweeper spécial au niveau 47 !


Match revanche !



Ce coup-ci l'Hippodocus a tout de suite buté Hootsman. Je l'ai revenge kill avec Freya, et il a envoyé Steelix. Et Lance-Flammes l'a brûlé.
(Sinon j'aurais fait Vive-Attaque et même résultat)




C'est là que je me suis rendu compte que mon choix était le bon : trois kills et zéro blessure depuis le début du combat !



Bardane continue de tenir son Crapustule en réserve, ce qui l'a amené à gaspiller l'Intimidation de son Crocorible sur Freya. Et surtout à soigner son Crocorible !



Alors je l'avais bien frappé avec Lance-Flammes et Bardane l'a soigné pendant mon Onde Folie. Il était plus rapide que moi mais je ne sais plus ce qu'il a fait au premier tour ; le principe était de le rendre confus pour le remettre mid-life, parce que le soin était évident.


Il avait une Baie Kika, et il a balancé Séisme... Mais wait ça veut dire qu'il le joue Colère !



En fait c'était peut-être une speed tie. Anyways j'ai pu le RK avec Nitrocharge (° ͜ʖ ͡°)



OH BON SANG IL A PAS DE CARCHAKROK JE SUIS SAUVÉ



C'est encore loin d'être terminé...


Il encaisse bien Crocs Feu et Telluriforce met Fred midlife. Crocs Feu encore, qu'il encaisse, et il flinche !



Et du coup je l'ai eu au troisième Crocs Feu.



J'avais pas remarqué...



Il a jamais vu une suicide offense de sa vie ou quoi ?
(N'empêche qu'il a raison, mon style de jeu est franchement cancer)




Ça a toujours été le Badge qui me donnait le plus de mal... C'est rafraichissant que Blaze Black arrive à me foutre autant dans les ennuis, même si c'est à cause de ma Mono-Feu.


Bon, et maintenant les Pokémon m'obéissent jusqu'au niveau 60.

Et on va bientôt me donner Surf.

Les deux derniers membres de l'équipe arriveront au prochain épisode !



L'équipe :
  • Pokémon #500 5G
    Hootsman (46)

  • Fred (45)
  • Pokémon #38 5G
    Freya (48)
  • Pokémon #555 5G
    A. MacFife (46)




Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur
Un... spoiler de fin d'article ?
J'ai songé à faire le Métro de Combat pour acheter un Bulbe.

Je me suis dit que pour Hootsman, ça pouvait être sympa. Finalement faire évoluer Freya a suffi à poutrer l'Arène et j'ai pas fait.

Mais si jamais je fais le Métro, je mettrais sans doute des screens en spoiler de fin d'article ! Bon ça sera pas aussi exaltant qu'une galerie de screens de pieds mais je fais ce que je peux.
Jour 6 : BOUM<3
Non seulement j'adore l'Arène de Parsemille, mais en plus dans Blaze Black elle est hardcore à souhait ! J'ai donc pu la parcourir en tous sens.



À peine sorti de Port Yoneuve que je me fais agresser !



Lui n'a encore ni Tempêteverte ni Draco Météor, mais son type Dragon le rend tellement broken... qu'il a battu Hootsman.



Bien.



Quoi ! Le Professeur Keteleeria travaille pour la Team Plasma !?



Étant un vieillard sénile, j'ai besoin de l'aide de trois personnes aux cheveux blancs pour traverser un pont.



C'est son moveset final. Je compte garder Nitrocharge et vous verrez que c'est pété.



Au fait, je suis fan du design de ce Pokémon !



...
Je ne me rappelais pas qu'il balançait ça...




Et j'ai bien fait de ne pas jouer Vibrobscur !


Il avait les six formes de Motisma et entre Danse Pluie, Fatal-Foudre, Vent Violent et du bulk, il a failli me battre...



Retournons à des Dresseurs lambdas. Lui, je vais le bouffer !



Non, tu as juste défié un hater accompagné de la déesse du mariage, d'un apiculteur démoniaque et du HOOTSMAN.



Insérer les lyrics de In Hoots We Trust (les vrais savent)



Par contre il a beau m'avoir réussi 5 Feux d'Enfer d'affilée, il est pas très jouable. Je dois le monter au niveau 49 pour Ball'Ombre...



Heureusement que le jeu m'a donné des CT intéressantes !



Zargothrax affornte Angus MacFife !



Au fait, il faudra vous habituer à voir des screens de one-shot par Zargothrax, parce qu'il assure comme un malade.



Et oui les trois Pokémon précédents appartenaient au même Dresseur. Je pense qu'il l'a mauvaise de s'être fait écraser par un Funécire.



Ça aussi c'était rigolo à faire !



Moi quand je vois ce monstre tenir un Coup Bas :




Sinon on a buté le Père Noël. Pas de cadeaux cette année, les enfants.



On est d'accord ce résumé a été écrit spécialement pour lui !



Insérer ici le ver suivant de In Hoots We Trust.
KNEEL ! BEFORE ! YOUR ! GOD !


Il one-shot des types Eau <3



Je 'aime.



Freya aussi en a fait de belles pendant cette séance.



ez



Ce Spectrum a été béni par les Ball'Ombre de notre Seigneur Zargothrax, mais il n'a pas l'air d'avoir trop apprécié...



Surtout pas ! Si je sonne cette cloche avec Zargothrax dans mon équipe, on va profaner tout Unys !



Je surkiffe cette Arène.



Alors estimez-vous dans la joie de n'avoir que mes meilleurs screenshots.



Parce que j'ai fait tous les canons.



Et un selfie.



JE LES VENERE DE PREFERENCE

(Suite à cet outrage, la moitié du Bip veut ma mort, tandis que l'autre moitié considère que ce n'est pas un sort assez cruel.)



FIN DU JEU VOUS ÊTES MORT



Mais ayant profané la Tour des Cieux, mon esprit revanchard peut encore défier Carolina.



Carrément.



Et c'est parti pour un combat certes moins screené, et pourtant encore plus épique, que celui contre Bardane !



Du Triple.



Elle commence par staller un peu pour placer Vent Arrière et des Picot...



Puis elle cogne un peu...



Et son Scorvol se met à balancer des SÉISMES. J'ai alors compris que j'étais mort.



Je suis impressionné de la façon dont elle a retourné un début bien parti pour moi en impitoyable 5-2.


Je suis donc allé m'entraîner à la Grotte Électrolithe, pour atteindre le niveau. 60. Il y a toujours moyen de virer un Pokémon embêtant : ce Vaututrice est sa win condition.
Au passage, deux autres combats où j'essaie de l'avoir avec l'Éclair Fou de Fred (pas assez puissant) et le Boutefeu d'Angus MacFife (de même).



Au sous-sol.
J'apprécie beaucoup que le hacker ait fait combattre N avec des Pokémon de son environnement, mais cela veut-il dire qu'il se trimballe avec des appareils électroménagers sur lui ?



There comes Fenris' twin
His jaws are open wide
The serpent rises from the waves

Jormungandr twists and turns
Mighty in his wrath
The eyes are full of primal hate

Thor! Odin's son
Protector of mankind
Ride to meet your fate,
Your destiny awaits
Thor! Hlödyn's son
Protector of mankind
Ride to meet your fate,
Ragnarök awaits

Vingtor rise to face
The snake with hammer high
At the edge of the world

Bolts of lightning fills the air
As Mjölnir does it's work
The dreadfull serpent roars in pain

Thor! Odin's son
Protector of mankind
Ride to meet your fate,
Your destiny awaits
Thor! Hlödyn's son
Protector of mankind
Ride to meet your fate,
Ragnarök awaits

Mighty Thor grips the snake
Firmly by its tongue
Lifts his hammer high to strike
Soon his work is done
Vingtor sends the giant snake
Bleeding to the depth
Twilight of the thunder god
Ragnarök awaits

Twilight !
Of !
The thunder god !
Twilight !
Of !
The thunder god !
Twilight !
Of !
The thunder god !
Twilight !
Of !
The thunder god !

Thor! Odin's son
Protector of mankind
Ride to meet your fate,
Your destiny awaits
Thor! Hlödyn's son
Protector of mankind
Ride to meet your fate,
Ragnarök awaits !



En marchant tranquillement dans la grotte

J'en reviens toujours pas



J'ai trouvé ÉlecTHOR ! Artikodin's son, protector of Maankind !
Bande-son
Alors pour le coup, Amon Amarth c'est assez particulier, donc je mets aussi une cover bien moins lourde de Sabaton si vous avez pas l'habitude du brutal. En vrai ça doit pas être le premier morceau que je mets à faire grincer des dents, mais là c'est un autre niveau que Powerwolf quand même.



Ride to meet your fate !


Ragnarök awaits !


Moralité : personne n'ouvre le bec devant Freya, déesse nordique du mariage, de la guerre et de la mort.


...



Malheureusement je ne peux pas entraîner mes bourrins physiques dans une grotte pleine de Static...



Heureusement les Pokémon de la Route 7 ne sont pas bien redoutables.



Mon apiculteur infernal n'était pas encore assez suicidaire.


Au fait :




Et ce screen accidentel conclut la séance de pex.



On remarquera la solution approtée au problème Vaututrice : le HOOTSMAN !


Sauf qu'il est trop lent, donc Nitrocharge et...




Je joue cancer... DES CANARDS



Second tour. Avec Sécheresse, un triple kill sans riposte, le contrôle de la vitesse et des renforts tout frais, j'étais certain de gagner !



Grâce à Nitrocharge, Hootsman oustpeed tout le monde... et Carolina a placé son Lakémcygne exactement là où je l'avais prévu.



Paix à son âme d'ailleurs !



Vous l'aurez compris, lyrics de In Hoots We Trust !



Deux contre un.
L'avantage de la vitesse dans mon camp.
Un gros bourrin physique et un gros bourrin spécial.
Il ne peut pas éliminer les deux à la fois.




Ça ne pouvait pas se terminer autrement !



J'en aurai bavé pour l'avoir, celui-là !


volvol
Derniers selfies dans cette Arène magistrale...



Un dernier plan large...


Et pour conclure cette journée épique...

Un lenny.
(° ͜ʖ ͡°)



L'équipe :
  • Pokémon #500 5G
    Hootsman (60)

  • Fred (60)
  • Pokémon #38 5G
    Freya (60)
    A buté Thor
  • Pokémon #555 5G
    A. MacFife (60)
  • Pokémon #609 5G
    Zargothrax (60)




Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur
Jour 7 : Rien ne se passe
Ben j'ai Surf quoi.

À la sortie de l'Arène...


















...



Y'a juste un truc à faire avant Surf...



Buter Tcheren.



Ce screen résume tout. Seuls les Champions peuvent s'opposer à Zargothrax.



ALORS GOYAH DESCENDIT DU CIEL POUR METTRE UN TERME À CE COMBAT



Il vient surtout de mettre un terme à la difficulté des Arènes.



Là je suis en train de faire exactement ce que j'ai l'air d'être en train de faire.



J'ai enfin trouvé le Temple du Soleil...



Mon père, me remettrez-vous la Clef de l'Apocalypse ?



Votre confiance m'honore.



ENDGAME



Pas longtemps après...



BIENVENUE DANS MON ÉQUIPE DE BOURRINS Ô DIEU DU SOLEIL



Allons pex en vitesse.



J'ai pensé retourner chercher Thor dans sa grotte, mais finalement le premier repas de Wasabi fut un Nanméouïe.


Au fait, pourquoi Wasabi ?



Parce que le wasabi, ça défonce tout.



Duel de starters...


Ensuite je suis allé à la Grotte Parsemille. J'y ai fui des Diamat niveau 50.

Il ne doit pas avoir de très bons yeux...



Ce qui ne l'empêche pas d'avoir raison.



Allez.



Et voici...



Le prochain casse-croûte de Wasabi— PAR LES DIEUX IL A TENU UN BOUTEFEU



Apparemment en les tabassant je leur montre que les humains sont devenus responsables. Moi tout ce que je veux c'est de l'xp...



Une pièce de viande !

Fun fact, au départ je prévoyais de balancer Twilight of the Thunder God quand je trouverais un Lévia-THOR. Je m'attendais à ce qu'un Dresseur dans le jeu au moins en ait un...



Sinon :

Le soleil c'est beau.



Moralité, Marteau-Poing vaut mieux que Boutefeu ! Mais c'est normal, Angus MacFife se bat au marteau.



La Belle et la Bête.



(° ͜ʖ ͡°)



Malgré la présence d'une team rain et d'une sandstorm, l'Arène n'aura pas été très surprenante...



Et le Champion, bon.



Ça c'était le tour 2.



Ensuite il s'est un petit peu rattrapé.



Mais ça aurait été ignominieux de perdre face au type le plus faible du jeu.



L'équipe AU COMPLET :
  • Pokémon #500 5G
    Hootsman (62)

  • Fred (62)
  • Pokémon #38 5G
    Freya (62)
    A buté Thor
  • Pokémon #555 5G
    A. MacFife (62)
  • Pokémon #609 5G
    Zargothrax (62)
  • Pokémon #636 5G
    Wasabi (45)




Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur
Vous savez quoi ?
Je m'entaîne à faire des cadrages pourris.












Oups, j'ai spoilé la journée suivante !
Bah, je peux vous laisser ça, avec le Champion de type Dragon ça arrivera pas avant trois mille ans.
Jour 8 : VS. WATSON
On en est au stade où j'ai arrêté de screen le combat tellement je l'ai restart.



7,8/10 too much ninjas



Accueillez Captain Obvious.



Va pas dire ça à la déesse de la guerre.



Vous imaginez ce qu'ont vécu les gamins qui ont commencé en 5G, avec ces cinématiques de l'enfer ?



Très bien, je m'inscris où ?



C'est le jour du Soleil.



Ah...



Enfin un Stab Feu fiable !



Ceci est la preuve que Zargothrax > Angus.



Un mur entre ces deux CT. Comme si elles étaient faites pour Lugulabre.



Je commence à croire que ce genre de bavure est volontaire...



J'adore l'effet de Vol dans ce jeu.



PLOT TWIST



Non. J'aime aps les ordres.


Alerte, scène choquante !






(° ͜ʖ ͡°)


Quoi ?
Tu sais qui tu insultes là, le vieux ?





Majaspic. Contestation. Tempêteverte. Draco Météor.
Vous avez bien lu, je vais souffrir.




Il ne peut y avoir qu'un seul Zargothrax dans l'univers !






MacFife l'a one-shot le plus tranquillement du monde...



Lui il est déterminé à tout détruire.


'Cause he is the God of the Sun !


...



Il est chelou votre Pont Ferroviaire.





Un discours plus tard.



C'est l'heure de pex la Route 9 !



C'est l'heure de pex la Route 9 !













Toujours pas ? Vraiment ?



C'est l'heure de pex la Route 9 !


"Sécheresse"...



Non mais arrêtez avec Gandalf...



Fin des combats Doubles.







Même lui recule devant la puissance de Pyrax.



Je continue de tabasser des Scalproies non Acharnés...



Oh, et je peux faire ça aussi.





Vraiment.



Il y a un Pokémon Légendaire à capturer après tout...


Quoi ?
(° ͜ʖ ͡°)



Oui je m'amuse.






C'est pas tout ça...



...mais l'Arène...



...est chelou aussi...


Et flippante !








Freya rattrape la situation, comme toujours.



Elle devient shiny quand elle s'apprête à tuer.



Euh.






Roitiflam casse des tronches mine de rien.





Grande inspiration...



... et déluge de kitsch.



J'ai pas pu le headshot, mais je l'ai quand même one-shot.



Et toi va t'acheter de la Défense Spéciale.



C'est l'heure...



D'arrêter d'avoir des screens ordonnés.



(Oui je l'ai fait quand même)



"Cognobidon !"



Askip les Dragons résistent au Feu.



C'est pas flagrant.



C'est même Dé-flagrant.



Oui ben Vitesse Extrême quoi.



Ce fut tendu. Mais j'ai les huit Badges !


Dans le prochain épisode, Route Victoire et Ligue.




L'équipe :
  • Pokémon #500 5G
    Hootsman (65)

  • Fred (64)
  • Pokémon #38 5G
    Freya (65)
    A buté Thor
  • Pokémon #555 5G
    A. MacFife (64)
  • Pokémon #609 5G
    Zargothrax (66)
  • Pokémon #637 5G
    Wasabi (65)




Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur
Jour 9 : Universe on Fire
Sans plus attendre, la bande-son de cette fantastique journée !



Aujourd'hui, la Ligue. Demain...



D'où tu m'agresses à propos de ce caillou juste en sortant de l'Arène ? Il se réveillera quand il faudra, un point c'est tout !



Le terrassement de la Route 10 m'a réservé de sacrées surprises.



Je hais ce Pokémon et il n'arrange pas son cas.



Lui a buté Zargothrax ET Angus avec ses Cages-Éclair. Inutile de dire que je lui en veux.



Du coup Fred les a vengés.



En vrai le pire combat de Rival... c'était Bianca.



Certes, Fred et l'Étouraptor sont très bons à s'entre-tuer...



Mais après j'ai ce dieu de Wasabi qui évite cette saleté de Lame de Roc.



Et qui fabrique des Gigalithes en or.



Et qui défonce tout en fait.



quoi Quoi QUOI !?



Évidemment.



Mais ils ont quoi avec Gandalf dans ce jeu ?



On s'en doute, ce combat fut tendu et interminable.



Tu parle du porteur du Marteau de Gloire, là.
(Je devrais arrêter avec mes références permanentes à GloryHammer...)




Comment ça, Ceinture Noire Tyrone ?



Pas que ça gêne Zargothrax ceci dit.





Sinon ça c'est des kills de Fred, qui est très lourdingue à entraîner.



Hootsman tient un séisme et riposte...



... conclusion, TRANCHODON > CARCHACROK !



Et Pyrax > all.



Sinon, y'a eu ça.



C'est là que je me suis rendu compte que s'il était pas marrant à entraîner...



... Fred avait tout de même un sacré potentiel de tueur.



Ima ge d'archives de Freya en train de pourfendre un vulgaire mâle.



Ah, la Ligue... ça manque de quelque chose.




Environ cinquante minutes de manips' sur Paint.net plus tard...






























...
















Ça se passe de commentaire !









Trivial effectivement.



Veuillez activer votre esprit mal placé.



Et pourquoi Anis d'abord ?



Parce qu'il ne saurait y avoir qu'un seul Lugulabre en vie dans cette Ligue !



Et ce Lugulabre fait du kill. Contrairement à Hoots.



Séisme...



(° ͜ʖ ͡°)



Pour l'instant, elle ne part pas très bien !



Coup Bas sur lui. Et puis Zargothrax élimine le Moyade.



Le duel fatidique !



Une fois de plus le Coup Bas du Hootsman sert à quelque chose...



Mais franchement, c'est ce kill à la Ball'Ombre que j'attendais depuis le début du combat !



Bon, ben cette Ligue commence bien.



25%



Next !



Pourquoi il a les dents bleues au fait ?



Wasabi est déshonoré.



Arrêtez avec cette attaque bon sang !



Gros machin riposte avec Casade (et n'a pas l'idée de l'infliger au Hootsman).



Petit tremblement de terre.



Purée mais Lame de Roc...



Freya venge toujours tout le monde.



Freya, tu es déshonorée !



C'est l'heure d'envoyer Angus MacFife !



Ouf, on en voit la fin...



Ben ouais, sans Ceinture Force Boutefeu ça fait mal.



tg



50%.



Eh, c'est pas de ma faute si tu stalles !



Best sprite ever.



La p'tite Ball'Ombre qui one-shot.



Puis le combat a un peu ralenti.



Pff, encore des tanks...



C'est exactement ce que ça a l'air d'être. Elle a posé le Distorsion deux fois de suite = zéro Distorsion.



Bah enfin !



On en a fait... la moitié



Et là elle place la Distorsion.



ET BEN NON ÇA MARCHERA PAS



Bon sang, des têtes vont tomber si ça continue comme ça !



VOILÀ !



Tu vas mourir. Désolé de te l'apprendre.



Elle a dit ça en face des deux plus moches...



75%.



Ciel, Pieris bourré ? Je ne peux le croire !



Comment être stylé avec une écharpe.



Je ne vous le cache pas...



Les types Ténèbres...



C'est de l'eau.



Tout le combat a été dans ce style.



Avec Wasabi qui prend son pied.



Je vous présente la Canicule de l'été prochain.



Ça pour un triomphe...



Mais il n'y eut point de triomphe.



Sans trop de problème en plus.



Une statue qui vole !



Qui a éteint l'incendie que j'ai eu tellement de mal à retoucher ? J'exige des coupables !



C'est vrai qu'il n'y a pas masse de place. Comment tu te bats avec un Wailord là-dedans ?



Mon incendie ! T-T







Youpi, un combat intéressant !



Don't you know I'M STILL STANDING !
Better than I ever did !
Picking up the pieces of my life
Without you on my mind,
I'M STILL STANDING !




Bon, une fois de plus on me prive d'un combat qui aurait fait palpiter le sismographe.



Best quote ever !







C'est l'heure de la plot armor !






Arrêtez avec les formes régionales, là ça va trop loin.




J'ai Zargothrax et Wasabi.



Et surtout, j'ai...



De quoi détruire Zekr— ah.



Ben du coup il l'a fait.



Surtout avec ce truc-ci.



Bref. C'est là que j'ai du aller pex à la Route Victoire.



Je vole !



Je tombe !



J'abuse !



Je HAIS Lame de Roc.



C'est bien une Explosion !



ROUND 2 !



Héhé.



Et bang !



Ou bang lui d'ailleurs.



Et bang !



Il a fait Surf. Et j'ai été clément de ne placer qu'une seule Plénitude.



Et bang !



D'accord, là y'a du niveau.



Aiguisage ? Mon pauvre naïf.



BANG ! (et oui il le jouait Life Orber)



Il en restait un.



Là j'ai de la peine pour lui.



Un creeper sauvage apapraît !



Tristesse.



Bis.



Je me suis rendu compte que ce discours rend très bien avec la voix de Palpatine.



Alors, il aura quoi dans son équipe...



Devinez pourquoi j'ai fait ce screen.



Bon, ben ça devrait aller.



Sweep intensifies



Le massacre est indéniable.



Après le Léviator rouge, le Léviator doré.



...



OK, maintenant je m'énerve.



Tu aimes jouer avec l'électricité ?



Moi aussi !



S'ensuit un Boutefeu...



Draco-Météor ? Si tu veux.



Insérer ici une citation de GloryHammer.



Pardon !?



Ce Tonnerre du faible.



Ah.



M'en fous, ma vitesse a augmenté !



Et voilà !



Tu m'excuseras, mais moi je dois cramer l'univers.



Le pauvre, il se rappelle encore des impolitesses de Zargothrax à Parsemille...



Et qui a dit que les dragons magiques volants n'existaient pas ?




L'équipe :
  • Pokémon #500 5G
    Hootsman (75)

  • Fred (80)
  • Pokémon #38 5G
    Freya (75)
    A buté Thor
  • Pokémon #555 5G
    A. MacFife (75)
  • Pokémon #609 5G
    Zargothrax (75)
  • Pokémon #637 5G
    Wasabi (76)




Cimetière :
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur
DresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseurpafDresseur
C'est pas fini !
J'ai fait ça : https://makeagif.com/i/8fXJ_e. Ça en fera peut-être rire certains.
Article ajouté le Vendredi 03 Avril 2020 à 14h41 |
7 commentaires
Lisez pas ça ça doit être horriblement soporifique
Un classique : les explications tout le monde s’en fout, alors je les mets sous spoilers ! Oui j’ai eu la flemme d’aller chercher plus loin.
J’ai toujours eu l’impression de pas trop aimer les descriptions et d’essayer de les éviter un peu. J’ai récemment commencé à écrire une fic qui bouffe de la description matin, midi et soir, et relu un cycle de SF qui fait bouffer de la description matin midi soir, et dans les deux cas non seulement ça ne m’a pas déplu comme j’aurais pensé, mais en plus ça a généré des vitesses de lecture et d’écriture assez folles. Je parle de 500 pages lues/jour et de 3000 mots écrits/jour, c’est dire ! Enfin je ne me sentais pas complètement à l’aise à l’écrit, et je suis revenu en arrière deux ou trois fois pour ajouter des descriptions auxquelles je n’avais pas pensé parce que j’avais besoin de combler un peu le chapitre.
Bref, je me suis lancé un petit défi. Utiliser un générateur de mot aléatoire pour faire une description par jou— ok c’est un peu comme un Drabble en fait, mais je n’ai jamais eu la moindre régularité avec les Drabbles : soit je trolle, soit je dépasse les 100 mots. Donc ici, pas de contraintes : juste un mot par jour, et une description, peu importe la longueur. J’arrête quand je trouve qu’il y a assez.
(Ça, c'était la semaine dernière. Semaine de huit jours. Il y a quatre textes. Hum mouais.)


Mutation

C’est une petite boule de chair vert kaki, vert-de-gris. À ses extrémités, il y a de petites excroissances plus claires, une qui rejoint la tige, et trois en face. La partie centrale est irrégulière, sa peau laisse deviner une texture granuleuse qui trompe joyeusement son monde. En fait, elle est croquante et fibreuse, un peu comme une Mepo. Mais la comparaison s’arrête là : la Mepo, on la cultive en masse, alors que celle-là, on ne sait pas trop quel goût elle a. Sucré, acide, amer ? Pas sec en tout cas, elle a plutôt l’air juteuse. Difficile de savoir avec une Baie plus qu’à moitié légendaire. Pourtant on la retrouve régulièrement, la Rangma, au gré des mutations entre plants.


Carpe

Le gamin regardait le ruisseau, émerveillé. Dans l’eau claire se voyaient des galets lissés par des siècles d’érosion silencieuse, de longs filaments d’algues d’un vert soyeux, des gravillons plus sombres, un peu de terre ; le courant jouait avec ces figures, les déformant d’une ridule à la surface de l’eau. Par ici le flot générait des collines et des vallées, là il se striait de rides parallèles, ou en V ; et sous ce voile transparent, le fond du ruisseau se troublait et chatoyait. L’eau pourtant était sans trouble : claire, froide et agitée comme l’aimait les carpes. Leurs fuseaux luisants d’écailles filaient çà et là dans le flot, cherchant sans doute quelque chose à manger. Elles ouvraient de grands yeux étonnés et des bouches béates, comme si elles partageaient l’émerveillement de l’enfant.


Torsion

Disons que celui-ci est plus brutal que les autres.
L’officier de logistique est un con.
D’accord, le vent a joué aussi. Mais pas d’officier pas de problème. Revenons sur les faits. Hier matin, l’armée devait franchir le fleuve Kthoar. On a envoyé des tanks en avant-garde, qui ont coupé la circulation à l’autre bout, après quoi les troupes ont emprunté le pont comme prévu par l’officier : les hommes sur la double-voie de gauche, les véhicules sur la double-voie de droite. Pas de consignes supplémentaires, non.
Au début, c’était très joli. À droite, un défilé ininterrompu de véhicules plus ou moins rapides ; chars d’assauts aux chenilles emmaillotées de tissu pour ne pas trop abîmer la route (le pays conquis devant devenir une province pas trop coûteuse à réparer), blindés rapides se pavanant à quatre-vingts kilomètres-heure sur la voie de gauche limitée à soixante-dix, lourds camions de ravitaillement n’hésitant pas à se dépasser les uns les autres, porte-missiles tactiques, tout le barda d’une armée en campagne. À gauche, les soldats défilaient, au pas ; milliers de bottes martelant en cadence le tablier du pont, uniformes resplendissants et médailles brillantes pour que les agents de renseignement d’en face se brûlent les yeux à essayer d’estimer les forces en présence. Ce sont cent mille soldats qui franchiront ce pont !
Et puis ça a commencé à légèrement tanguer. Billy s’est plaint d’avoir le mal de mer, comme à chaque fois qu’il a un pied dans une barque, un hélico ou une bagnole un peu vieille. On a bien rigolé à gauche du pont, mais quand les soldats ont plus ou moins tous commencé à ressentir une vibration, certains vétérans ont commencé à se dire que, peut-être, si on leur avait fait traverser plusieurs ponts sans marcher au pas, ce n’était peut-être pas pour leur confort.
L’officier de logistique avait dit, explicitement, qu’il ne voyait pas pourquoi ne pas marcher au pas. Ça ferait de l’entraînement aux soldats pour le défilé de victoire.
Chaque fracas de bottes faisait nettement ployer le tablier, maintenant ; puis il se relevait, poussé par le vent. Il oscillait comme une gigantesque corde à sauter. Le pont tanguait. Les vétérans parvinrent enfin à désorganiser quelques soldats autour d’eux ; mais c’était bien trop tard. La majorité croyait voir l’effet du vent et ne fit rien, jusqu’à ce qu’un mouvement plus brusque que les autres force tout le monde à se baisser pour ne pas tomber.
À gauche, les blindés rapides glissèrent sur la largeur du tablier désormais incliné, les camions se déportèrent, les bandes de tissu des tanks se déchirèrent comme leurs porteurs dérapaient. La masse d’acier heurta le parapet central du pont, le déséquilibrant encore plus ; le vent souffla plus fort, ajoutant sa pression à celle de l’armée.
Dans un grincement de métal atroce, le tablier se gondola comme un ressort sur le feu ; la torsion éclata comme un coup de feu, retournant proprement le pont et précipitant des milliers de soldats dans le vide.
Ils s’écrasèrent une cinquantaine de mètres plus bas, rougissant les tourbillons du fleuve sous le pont qui se balançait en cadence, résorbant lentement sa torsion.
Le vent redoubla ; le balancement du pont continua sans faiblir pendant quelques secondes ; et puis soudain le tablier cassa dans un claquement formidable. En diagonale ; des fissures de la taille d’un homme coururent tout de même sur toute sa surface, et avant cinq secondes les débris du plus grand pont du monde tombèrent vers le Kthoar, sous les yeux terrifiés des rares survivants ballotés par les flots. De cent mille, il n’en est resté que vingt. Tout pile le bon nombre.
On a pas pu faire grand-chose à ce désastre. Y’a juste un con de moins dans l’armée, il est passé en cour martiale hier soir. Je lève mon arme, obéissant à l’ordre du général. Il hurle presque l’ordre suivant. Je hurle aussi, intérieurement.
Celle-ci est pour Billy, abruti !


Furieux

Le chauffeur passe la marche arrière, doucement. Comme si la bête pouvait le sentir faire.
Le rhinocéros a traversé juste devant le nez de la jeep du safari ; il a fallu piler dans un grand crissement de frein. Maintenant, c’est quitte ou double : le chemin de terre battue sur lequel le véhicule est venu ici ne lui permettra pas de faire demi-tour.
Si c’est un mâle, ou une mère seule, pas de problème. Si elle protège un petit, elle chargera. Le chauffeur place ses pieds au centre des pédales d’embrayage et d’accélération, en soutenant le regard du monstre carapaçonné de chair grise. L’œil du rhinocéros n’est pas capable d’avoir l’air conciliant ; cette petite bille noire, luisante, coincée entre la corne frontale et la bouche aux lèvres rugueuses comme un bec, ne sait que fusiller du regard. Une patte racle le sol, avec une lenteur menaçante.
Soudain le petit rhinocéros émerge à son tour des broussailles qui entourent la piste, traversant joyeusement devant sa mère.
Le chauffeur embraye souplement et lance le moteur à fond ; le rhinocéros n’a pas attendu cet emballement pour considérer le ronron mécanique comme une menace, et elle fait volte-face — si on peut appeler ainsi cette rotation de sa lourde masse. Le temps qu’elle s’élance, la jeep a près d’une vingtaine de mètres d’avance.
Mais la broussaille alentour est trop tenace, impossible de sortir du chemin. Le chauffeur est obligé de tenter de distancer la mère le temps d’atteindre un virage où elle le lâchera ; mais le plus proche est à un bon kilomètre. Le moteur rugit agressivement.
Elle charge ; c’est comme un roulement de tambour souterrain, calé sur le rythme frénétique de ses quatre pattes qui martèlent le sol et y lâchent un poids de près d’une tonne chacune. Toute la masse de chair grise tangue follement d’un bord sur l’autre ; le rhinocéros se fait presque serpent quand il charge, à force d’onduler latéralement. Mais la corne pointée en avant ne vacille pas, et trace une ligne droite aussi tendue et mortelle qu’une balle de fusil.
Le moteur est à son rendement minimum, en marche arrière. Il ne peut pas dépasser une trentaine de kilomètres/heures ; malgré son profil de poutre et sa masse éléphantesque, la mère rhinocéros est parfaitement capable de tenir le rythme. Voire de rattraper la jeep. Alors les passagers blêmissent, au fur et à mesure que la pétarade du moteur s’essouffle et que le tonnerre de la charge se rapproche, bien visible par le pare-brise…


29/06 : Machine

L’ensemble des élément métalliques sont d’un jaune doré, sauf indication contraire. Les dents des engrenages, les axes et les roues sont gris clair.
Au centre du dispositif, le disciple est arc-bouté sur une trottinette rouge. Il s’échine de toutes ses forces sur un tapis roulant placé sous son pied droit. Ce dernier est tendu entre deux rouleaux, dont les axes traversent aussi les roues de la trottinette avant d’aller s’encastrer dans quatre montants triangulaires, vissés au sol par quatre points chacun. Les roues sont donc en mouvement. L’axe de la roue avant, sur la gauche du disciple, se termine sur un engrenage, qui entraîne un piston, lequel entraîne à son tour un jeu d’engrenages.
Ce jeu est disposé au sol, devant le disciple et un peu sur sa droite. C’est une boîte de vitesse : il y a deux axes, portant chacun quatre roues à bord lisse, de plus en plus petites. Les roues forment ainsi deux cônes grossiers, mis en opposition. L’un des axes entraîne le second grâce à une bande de caoutchouc qui relie deux roues. À la sortie du dispositif, un régulateur à boules précède un nouveau montant, qui porte encore une roue. Nous sommes maintenant nettement sur la droite du disciple, au niveau du sol, et toujours autant devant lui.
La roue supporte une bande de roulement, qui entraîne une nouvelle roue, supportée par un montant hors-cadre. L’axe de cette dernière roue est relié à celui de la roue arrière du tapis roulant du disciple. (Utilité/20.) Entre les deux, un vilebrequin entraîne une longue poutre mécanique, qui monte vers le bord d’un engrenage aussi grand que le disciple et placé au-dessus de lui. (Au passage, qui a appelé un maillot de bains « vilebrequin » ? Qui a eu cette idée ?)
Cet engrenage géant est supporté par une grande structure métallique formée de deux pièces triangulaires se faisant face : elles jaillissent d’une dalle métallique carrée, d’environ un mètre cinquante de côté, vissée au sol, et s’élèvent à peu près à cinq mètres. Il y a tout un jeu d’axes invisibles reliés à ces montants. D’un côté, l’engrenage géant entraîne deux pièces plus petites (tout de même larges comme des assiettes et épaisses d’une vingtaine de centimètres) ; l’axe de la seconde porte un moulin à vent, placé dans un courant de fumée entre, en bas, un tuyau doré qui rejoint la face arrière des montants, et en haut, un entonnoir se poursuivant en cheminée à travers le plafond en bois de la pièce.
Un peu au-dessus de l’arrivée de ce tuyau dans la structure, un réservoir pressurisé cylindrique et horizontal bleu laisse échapper un autre tuyau, gris sombre. Celui-là file vers un second réservoir,gris sombre, accroché au mur sans montant visible. De là, un tuyau principal sort du champ ; un second, plus mince, grimpe vers un ventilateur de microprocesseur fixé au mur, à la sortie duquel il va se dissimuler derrière la structure ; enfin juste avant le ventilateur, un embranchement en plastique bleu rejoint directement la structure, se fixant juste en-dessous du réservoir qu’elle porte.
On devine une roue derrière l’engrenage géant, reliée par une bande de roulement à deux autres roues dont les montants saillent du côté gauche (selon le disciple) de la structure. L’axe de l’une de ces roues est relié à une structure circulaire, vraisemblablement une nouvelle roue protégée par un revêtement métallique fixe, dont s’échappe une nouvelle cheminée de section carrée. De l’autre côté, l’axe rejoint une petite roue, qui entraîne à l’aide d’une bande de roulement une dernière roue accolée à un boîtier fixé au mur par des montants gris, au-dessus de la fenêtre. Ce boîtier contient un jeu d’engrenage laissant penser à une boîte de vitesse complexe, employant des segments perpendiculaires. Par-dessous, un axe doré descend vers la table à manger en bois de Léonard : il y manipule une petite cuiller, qui toque contre un œuf à la coquille fissurée. La table se trouve donc sur al gauche du disciple, de l’autre côté de la machine.
Au niveau de la structure, sous la roue entraînée par l’engrenage géant, un axe porte un vilebrequin sans être apparemment relié au disciple. Ce vilebrequin active un piston coincé entre les deux parties de la structure, d’où s’échappent des volutes de vapeur et un tuyau en plastique gris sombre qui va rejoindre un réservoir vertical gris sombre, portant un indicateur de pression (dans le rouge) surmonté d’un sifflée et un tuyau métallique gris sombre retournant dans à la structure ; il active probablement le réservoir bleu, à l’arrière.
Sous le piston, un nouvel axe en rejoint un autre fixé en travers de la structure, dans une configuration où les deux axes ne semblent pas pouvoir s’entraîner l’un l’autre. Ce nouvel axe horizontal entraîne une roue, sur laquelle une bande de roulement rejoint une cuisinière à induction, blanche, portant une casserole où bout de l’eau. Enfin derrière cette dernière roue émerge un tuyau en plastique rouge, qui rejoint un cylindre posé au sol, d’où un tuyau métallique rouge rejoint la gazinière. Derrière ce tuyau de plastique, un tuyau métallique gris à segments émerge de la structure, serpente au sol, et rejoint un poêle relié à la cuisinière par une poutre grise. Il se trouve sur son côté, et juste à côté de la première boîte de vitesses actionnée par le disciple, et porte une manivelle sous sa porte grillagée.
Léonard dit : « Allons, disciple, un peu plus vite !... C’est que j’ai faim, moi !... »

(Trente-cinq minutes, gloups ! Désolé pour cet énorme pavé… Malheureusement, je n'ai pas retrouvé la machine en question sur internet, ni l'album où elle apparaît. Elle vient de la série Léonard, dessinée par Turk (alias Philippe Liégeois), et il admet être passionné par les machines.)


18/07 : Ombre
J'avais rien fait depuis trop longtemps alors j'ai choisi un mot qui m'allait. En ce moment, je suis *légèrement* fasciné par ce Pokémon...

La montagne tremble sur ses fondations. Dans ce temple à son sommet, deux Pokémon Légendaires révérés comme des dieux ploient l’échine devant un artefact rouge, scintillant ; et leurs pouvoirs, pour la première fois depuis longtemps, travaillent ensemble. Chacun se tient dans un disque scintillant d’énergie. Devant eux, un homme. Debout, impassible, les mains dans le dos, il contemple l’œuvre de sa vie sur le point de s’achever. Il y a la tension d’un orage sec, dans l’air, une odeur d’ozone ; l’Univers change, s’adapte aux désirs de cet homme. Un instant de pouvoir absolu…

Quelque chose change, discrètement. Sans qu’on ne s’en rende compte, une autre présence s’immisce dans le rituel.

La luminosité des spirales d’énergie baisse. La luminosité du ciel baisse, elle baisse jusqu’à un crépuscule qui se teinte de pourpre ; les trois globes lumineux qui y tournoient accélèrent follement, entament une danse chaotique. Eux aussi, maintenant, sont plus sombres. L’atmosphère s’épaissit, soudain, comme si l’orage la chargeait d’humidité. Les sons s’étouffent, le vent se calme, l’odeur d’ozone s’affadit.

C’est allé si vite… Soudain, on se rend compte que quelque chose observe.

« Que… » souffle l’homme.

L’air se tend comme la corde d’un violon. Soudain la puissance de Palkia et Dialga n’a plus l’air de rien ; leurs pouvoirs se dispersent comme une illusion, les énergies cosmiques assemblées autour d’eux s’enfuient, terrifiées.

« Quelle chose… » murmure-t-il.

Il y a quelque chose. Mais ça n’observe pas. Ça se trouve bien au-delà de l’observation. Ça n’a pas besoin de voir ou de sentir. C’est là. Il n’y a pas d’œil pour observer, il n’y a pas d’oreille pour entendre. Il y a la chose, et sa simple présence suffit à tout bouleverser. Ça n’est même pas matériel. Ça a investi le lieu ; Ça a remplacé l’air, le sol, les colonnes, jusqu’au sang des cinq personnes présentes.

« … dégage une telle rage ? » s’alarme-t-il.

Palkia et Dialga, immobiles depuis leur invocation, tournent la tête, de concert. Comme des pantins dont le marionnettiste vient de saisir les fils. Ils regardent un point, au sol, un peu devant l’homme qui a cru les contrôler. Et puis ils échangent un regard, entre eux.

Deux divinités primordiales, qui se lancent un regard craintif comme celui d’un chien. Il y a une sagesse éternelle dans ces petites étoiles rouges qui habitent leurs orbites ; une témérité à toute épreuve, une conscience absolue de leur nature transcendante.

Mais il y a aussi l’horreur. Ils échangent tout un débat par cette simple œillade ; ils se mettent d’accord, ils écartent les options impossibles, ils se persuadent de savoir ce qu’est la chose que le rituel a attirée. Ils le savent déjà.

Il n’y en a qu’Un qui peut dégager une telle rage.

Les deux dieux reculent, de concert. Ils cèdent leur place, avec la précision de serviteurs. Tout respire le respect, dans leur attitude. Comme si on pouvait les foudroyer pour leur insolence, les anéantir comme des brindilles.

Et l’homme recule, lui aussi. Il est dépassé. Il a joué avec des puissances divines, il les a enchaînées à sa volonté, il a vaincu tous les obstacles sur son chemin — mais Ça, il ne l’a pas vu venir. C’est sorti de nulle part.

Une tache d’encre tombe au sol. Elle sort de nulle part ; tout d’un coup, il y a cette étoile noire, par terre, sur le marbre du temple. Puis une autre, un peu plus loin ; et la première s’étend ; et une autre ; et ce noir est plus qu’un simple noir, il n’en a que la couleur… C’est un puit qui absorbe le regard au point de rendre aveugle.

La nécrose s’étend au sol jusqu’à prendre une forme circulaire, de près de quatre mètres de diamètre. Ça a décidé de prendre forme.

Et dans cette forme, toute forme est bannie. Ce n’est pas une tache, c’est une ombre. Mais là-dedans, il ne manque pas que la lumière. Il manque tout. C’est une ombre sur le tissu chatoyant de l’univers. Un trou dans le paysage, sans relief, sans aspérité, sans existence réelle.

Deux yeux s’ouvrent. Deux fourneaux rougeoyants, qui percent les ténèbres comme des phares sphériques et répandent une clarté sanguine sur les Colonnes Lances. Chacun se fige, retenant son souffle.

Quelque chose d’autre, sous les yeux, une forme anguleuse qui pourrait bien être un sourire.

Et soudain la chose jaillit à la verticale, un pilier de néant plus imposant encore que les énormes Palkia et Dialga. Elle éclate, déployant deux ailes dentelées, maigrelettes.

« Je ne tolèrerai aucune interruption ! hurle l’homme, dément. Cette interposition est vaine ; qui que tu sois, Pokémon de l’Ombre, tu ne peux contenir à toi seul les pouvoirs conjugués du Pokémon du Temps et de celui de l’Espace ! »

L’Ombre en a l’air tout à fait capable aux yeux de quatre spectateurs. Elle ne s’enfuit pas ; Elle se recourbe en arrière, plutôt, et projette soudain Sa masse en avant. Vers l’homme qui La défie.

Il y a un déferlement de noirceur aveuglante. Un tintement, clair et cristallin.

On gémit, on ouvre les yeux. Ce qu’on voit n’a aucun sens. L’invocateur n’est plus là ; l’attaque a tordu les colonnes brisées, les a pliées comme du carton-pâte autour de la position de l’Ombre.

Laquelle est maintenant occupée par un vortex noir tournant lentement, au centre duquel on aperçoit un puit de brume bleutée.
Article ajouté le Dimanche 28 Juin 2020 à 12h39 |
2 commentaires
Recquiescat in Pacem
Je tiens à préciser que le texte n'a pas été modifié pour coller à sa situation par rapport au Comité. De plus, le nom d'Einstein est en fait le diminutif de einsteinen, « enclôre de pierres ». Approprié quand même, mais Word m'indique pile 1024 mots, donc je ne touche à rien.


  • Ce qu'on dit quand on n'a rien à dire

    « Bien que, depuis qu’un obscur savant allemand en perpétuel décalage (comme le suggérait son nom, « une pierre », qui donnait de lui un présupposé insensible aussi éloigné de la vérité que l’est une Mepo de terre d’une Master Ball du caractère ouvert, parfois même fantasque de ce génie),

    le fameux Albert Einstein, ait démontré au travers de stupéfiantes expériences de pensée que le Temps fluctuait ;

    et bien qu’après lui, le sulfureux Hélio, fondateur de la Team Galaxie et créateur de la Chaîne Rouge qui lui permit d’étudier d’honteusement près le Cœur du Temps, ait établi les théorèmes de l’Harmonie temporelle à flux tendu,

    et donc que la mesure du temps en équivalence avec un déplacement d’aiguilles sur un cadran d’horlogerie ait été totalement remise en cause depuis des années tout en étant encore d’actualité ;

    malgré tout cela, c’était d’heures, et de très longues et de fort nombreuses heures, qu’il était question concernant la durée passée à regarder sa page blanche,

    avec le cœur comme l’esprit rempli de désespoir et les yeux de larmes, autant à cause de la blancheur lumineuse, pure et hélas immaculée de cette page du logiciel de traitement de texte, qu’à cause des implications psychologiques de cette blancheur :

    c’était la conscience terrible d’un vide en soi reflétée à l’extérieur, la peur associée de ne jamais parvenir à le combler, ou plus (bien que pour certains, ce soit « ou moins »), de vider son entourage de toute substance par simple contact ;

    toutes ces anomalies, ces coups portés au schéma psychique de base d’un individu normalement construit, malgré leur propre illogisme, étaient les responsables de ce (scientifiquement très intéressant) phénomène de distorsion du flux du Temps qui avait été mené de telle sorte que les heures avaient semblé des jours, les jours des années, et les années d’impossibles siècles,

    à Ramius, l’inconnu anonyme venu du fin fond de son patelin natal pour accéder, par un coup du sort qui lui avait semblé miraculeux (au moins),

    à ce quart d’heure de gloire promis à tous par le Pape de la Pop et permis par le Réseau des réseaux,

    pour être voué ensuite,

    malgré son ascendance glorieuse en ce que son insignifiance le faisait mieux ressortir lui, contrastant avec l’apogée de sa trajectoire,

    à payer le prix de son vol en retombant sur le mur blanc des mots au point de dépasser le Temps, avant d’avoir une idée (miraculeuse elle aussi, donc plutôt une révélation), qui était plus qu’une idée :

    c’était l’idée, cette idée si simple (si désarmante dans cette simplicité enfantine, féérique) qui pouvait tout changer à sa façon innocente, une goutte d’eau dans l’océan des stratagèmes suggérés aux auteurs par leurs cerveaux malicieux,

    mais capable à elle seule de mettre le feu aux poudres instables du monde littéraire en tant que refus absolu de sa règle la plus inexprimée et la plus ferme à la fois, ce tabou qui l’avait préservé de la décadence au cours d’époques fastueuses mais désormais dépourvues de sens, rendues à la futilité de tout passé par la dangereuse combinaison

    de l’ennui et de l’inconfort de cet auteur qui se laissait finalement aller contre toutes les règles, en admettant qu’au faîte de sa gloire, il ne lui restait plus rien d’autre à raconter que sa détresse même de ne pas avoir d’idées,

    et à se dépeindre lui-même (avec orgueil), lui-même se dépeignant, dans une mise en abîme aussi vertigineuse à envisager que ses perspectives semblaient grisantes de gloire au panthéon des figures de style, lesquelles, poussées à leur paroxysme, deviendraient alors le sujet même de leur propre récit,

    répondant au self-insert rigoureux de leur créateur et sujet, permettant ainsi la construction d’une colossale structure autonome, qui dans sa fabuleuse complexité et sa profondeur fascinante, permettrait voire appellerait,

    du moins selon Ramius, les arguments qu’il avança lui-même,

    comme quoi la profondeur de la réflexion inconsciente mais métaphysique tout de même, qui découlait de cette lecture, devait ouvrir le lecteur à la contemplation des sphères les plus hautes de sa propre conscience, mettant en contact le fini avec le transcendant,

    ce qu’il croyait à tort devoir être convainquant devant cet autre accroc aux règles qu’était la présence tacitement obligatoire, mais par lui négligée, des exaltants Monstres de Poche

    dont la littérature s’était emparée depuis un certain temps (voire un temps certain), et qui malgré les formidables possibilités qu’ils ouvraient à l’aide autant de leurs capacités inhumaines que des mystères qui les parsemaient et dont les auteurs se régalaient, ne suffisaient pas à étayer un tel projet d’avant-garde,

    résultant en ce que quoiqu’ils aient été fort utiles à l’achèvements de l’œuvre de Ramius, les Pokémons n’y étaient pas assez inhérents pour y recevoir la place qui devrait leur être échue,

    un point qui lui fut amèrement reproché par, avant même la critique, l’éditeur lui-même,

    dont la conscience bien plus professionnelle était, contrairement à celle de cet ahuri d’auteur, non seulement capable d’envisager les risques, mais en plus de les mettre en balance avec les profits que le réalisme laissait attendre,

    et autant ce point de vue plus objectif fut moins enthousiasmé par la portée novatrice du récit qui lui était envoyé, autant il aperçut mieux combien il lui serait en pratique difficile de le conseiller au plus grand nombre de ses lecteurs, car l’aspect expérimental de ce texte s’opposerait fermement à leur confort, et contrebalancerait ainsi son intérêt par une lecture imbuvable,

    soit une considération importante s’il en était qui fit basculer la décision désagréable mais juste de renvoyer l’auteur devant sa page blanche, sans même le secours des habituelles tonnes de feuilles noircies de commentaires constructifs,

    apprenant de fait à l’hurluberlu, de la façon la plus brutale mais aussi la plus efficace et par sa brutalité même la plus efficacement mémorisée de toutes,

    que malgré les raisons les plus pesantes qu’il puisse invoquer, malgré le point de vue généralement bon mais nécessairement subjectif qu’il pouvait avoir sur son travail, malgré même la justesse que ses arguments auraient pu avoir, il était impossible à l’être Humain de dépasser cette loi très simple de la littérature,

    comme quoi ce que l’on dit quand on n’a rien à dire tient en une phrase. »


    Postface

    J’adore les phrases beaucoup trop longues ! (Même si d’habitude, je n’en abuse pas.) (Et les parenthèses. (Habituez-vous-y.)) Cette figure de style, car c’en est une, porte le doux nom d’hyperhypotaxe. (Si vous voulez une définition un peu plus précise, inutile de foncer déjà sur votre Larousse : je donne la mienne ci-après…) Un jour, je me suis posé une question simple : sait-on quelle est la plus longue hyperhypotaxe de la langue française ? Ne trouvant pas la réponse, j’avais décidé que ce serait moi. (Voici ma candidature, elle ne gagne pas et je ne pense pas surenchérir.) Avouons-le, au point où on en est (1024 mots ! j’en suis fier... mais on a déjà vu plus, gloups), c’est plus du troll qu’autre chose.

    La question qui se pose maintenant, et qui me fait ajouter ce monument de pédance qu’est une postface (au point où j’en suis, je crois que ça ne change plus grand-chose non plus !), c’est donc la suivante : pourquoi publier ceci ? Même sans évoquer l’absence des Pokémons dans cette phrase (dans le sens où ils ont été inutiles à sa construction (quoique pratiques)), c’est un peu abusif, comme O-S. Et la réponse est sans doute aussi un peu abusive.

    Un autre auteur, connu pour ses O-S délirants, a quitté le site au début de l’année 2019. Ceci est mon hommage à Flageolaid, dont les scandaleuses mais saines productions ont sans doute beaucoup contribué à inspirer ma propre vocation d’écrivain. Merci ! (Et non, je n’ai pas mis des mois avant de trouver comment formuler ça. Et d’ailleurs, pendant que j’y suis, tant pis pour toi si tu désapprouves en lisant ça !)

    Bon voilà. En bonus, le premier jet du résumé. Vous constaterez que j’y donne le bâton pour me faire battre.

    « L’hyperhypotaxe, il est bon de le préciser car elle tend à être méconnue en raison de sa complexité et malgré sa verve flamboyante, est un figure de style, quoique le style en question puisse authentiquement être qualifié de lourd, ce qui peut ne rien enlever à son élégance, qui consiste à juxtaposer en une seule phrase une quantité importante, et facilement abusive, de prépositions dépendantes les unes des autres afin de construire un escalier, une tour, de compréhension, chaque préposition reprenant le sujet de la précédente, y ajoutant le sien propre, et transmettant un flambeau olympique s’il en est à la suivante, ce qui développe un long argumentaire en faveur d’un sujet plus général, plus fédéral, qui est celui de la phrase entière, et qui en échange de cette structure, de cette permission d’exister gracieusement accordée à la phrase, doit se voir explicité le plus complètement possible, éclairci de tout doute et lavé de tout soupçon, de telle sorte que malgré le terrible écueil que constitue pour l’hyperhypotaxe l’incompréhension de son lecteur devant sa complexité faramineuse, ce sujet se retrouve parfaitement expliqué, par ce qui semble parfois être, plus qu’un exploit, un véritable miracle, tant l’auteur a rami(usi)fié son style à la seule fin de surenchérir sur ses prédécesseurs, pratique indigne et nuisible entre toute et qui doit montrer au grand jour les charlatans qui se prétendent grands auteurs à tort, ce que l’hyperhypotaxe permet d’ailleurs de la façon la plus efficace qui soit, raison supplémentaire à sa popularité qui ne faiblit jamais, en dépit de sa difficulté inhérente et de son aspect repoussant. »




Voilà. Bonne journée !
Article ajouté le Vendredi 22 Mai 2020 à 23h41 |
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Encore un texte random chelou
Alors que je suis censé avoir du boulot à côté, en plus.
Blague à part, ce texte-ci vient tout droit des sous-genre musicaux qui m'influencent en ce moment. L'idée de départ est le genre de canular qu'on pourrait faire passer pour une théorie du complot, et je me suis légèrement emballé en la traitant, si bien que je n'ai théoriquement pas fini (j'ai juste bricolé une fin qui ne prenne pas la semaine parce que flemme). Bref.
Bonne lecture !
enfin si j'assumais vraiment mon côté putaclic je promettrais un cookie gratuit à quiconque trouvera le titre de la madame en premier, mais bon.

Quand j’étais petit, ma mère me disait toujours d’être poli envers les gens, de ne pas voler leur montre et de faire mes lacets proprement. Respecter deux de ces consignes aide à bien mieux enfreindre la troisième, bizarrement.

Mais ça va faire deux minutes que je me bats avec des bouts de ficelle en plein milieu de la rue, il serait temps de changer de poste de guet. Au bout d’un moment, ça devient suspect de rester toujours devant le même magasin.

Et puis tout juste quand je me relève, je vois une jeune dame assez charmante sortir du magasin. Ce qui m’intéresse, c’est le porte-monnaie que je l’ai aperçue déposer dans son sac à main. Il n’est pas plat comme les porte-cartes qu’on fait de nos jours : c’est une bourse de grand-mère, joufflue et rebondie. Quelques piécettes à voler, ça remboursera au moins le début de ma journée.

Je me relève donc négligemment et commence à marcher au même rythme qu’elle. Comme je suis de l’autre côté de la rue, je dois prendre le risque de la perdre du regard — et surtout attirer son attention. Si elle se méfie et vérifie que je ne la regarde pas, elle n’y fera plus attention quand elle ne me verra plus.

Depuis le temps, je piste les gens presque automatiquement. C’est mon père qui m’a appris, mais il faisait tout à l’instinct. Et il avait un vrai don pour précéder sa cible et deviner dans quelle ruelle obscure elle allait passer.

Je ne suis pas à son niveau. Moi, mon atout, c’est d’étudier les gens. Leur démarche, du coin de l’œil, leurs vêtements… Aujourd’hui, ma cible est une jeune femme à l’air assuré, à la mode, un peu provoquante, qui porte ses habits comme une seconde peau et marche comme sur un podium… Elle en fait trop. Elle projette son image autour d’elle. Dedans, il n’y a rien, et quand elle se retrouvera nez-à-nez avec un homme tenant un couteau, elle ne parviendra qu’à hurler. Ce qui ne servira à rien dans les ruelles : le temps que quelqu’un de bien intentionné la rejoigne, son sac à main sera caché dans ma besace, et je n’aurai plus qu’à perdre leur filature dans la foule.

Je lis peut-être un peu trop de romans d’espionnages. Mais bah ! du moment que ça marche. Je n’ai jamais eu un seul problème avec mes rapines, parce que je sais choisir les cibles qui ne sauront pas me faire de mal.

Mon père n’a pas eu cette habileté. Un jour, on lui a fait le coup du lapin à la fin d’un pugilat Depuis, c’est moi qui protège la famille des voleurs en costard.

Sans trop que je n’y prête attention, nous avons tourné, dans la partie renfermée et obscure du centre-ville. Ce n’est pas la capitale, ici, nous avons des chemins de traverse partout. Depuis le temp, les gens devraient savoir qu’ils grouillent de voleurs !

J’ai pris mes distances avec ma cible, enfin, un peu. Pour me donner l’air suspect. Les gens suspects inspirent plus de crainte, et quelqu’un qui a peur ne réfléchit pas. Logique, non ? Maintenant, je marche à grands pas, et chaque fois que ma cible disparaît au coin d’un mur, je m’élance pour un petit trot silencieux. Un peut comme si j’étais un joggeur.

On peut avoir l’air suspect pour une personne, et normal pour toutes les autres. Je finis par rattraper ma cible, et je sens presque la peur émaner d’elle.

Elle s’est retournée juste après avoir tourné dans cette petite impasse fleurie. Elle s’est adossée au mur, une main dans son sac, une autre crispée dessus, et me regarde de côté. Je dois dire qu’elle tape dans l’œil… c’est l’avantage de cibler des jeunes femmes pensant un peu trop à leurs habits et pas assez à leur sécurité ! Ceci dit, elle ne fera pas plus. Mes lunettes de soleil ne me protègent peut-être pas des jolis brins de filles, mais contre les bombes au poivre, c’est très efficace.

Après, elle pourrait avoir du gaz lacrymogène dans son sac. Mais j’en doute.

Il est temps d’y mettre les formes. Je m’accroupis devant elle et tire mon couteau de ma chaussure droite. Je vois son frisson d’horreur — elle s’est détachée du mur. N’aie crainte, ma jolie, je n’abîme pas les fleurs. Et puis avec la nervosité qui tord tes traits, tu n’as plus rien de séduisante.

Elle recule, vers le fond de l’impasse. C’est un mauvais choix, mais en a-t-elle un autre ? J’avance. Pas plus vite qu’elle, ça ne se fait pas. Un pas pour un pas. C’est comme une danse, et je dois rester à distance pour ne pas briser l’harmonie. Jusqu’au moment où je trancherai la lanière de son sac et le lui arracherai ; et ce genre d’effusion de violence devrait la prendre de court.

Voler, c’est facile, quand on choisit la bonne cible.

Ses talons claquent contre le mur. Je m’arrête, courtoisement. Elle ne reculera pas plus loin maintenant qu’elle est dans son ombre. Maintenant, elle va peut-être hurler. Et pendant qu’elle pensera appeler à l’aide, elle se rendra plus vulnérable. Alors j’attends qu’elle me donne ce signal.

Mais il ne vient pas. La tension sur ses traits se mue en quelque chose d’autre, plus résolu, plus déterminé. Elle crispe le bras. Elle va sortir sa bombe au poivre. Mais pour s’en servir, elle devra faire un pas vers moi, et je ferai de même. Elle devra aussi lâcher son sac. Et ne pas laisser glisser le tube métallique sur lequel sa paume sue depuis tout à l’heure. Comme quoi bien terrifier sa victime est crucial.

Elle sourit. Elle tire une faux de son sac à main.

Elle fait un pas vers moi, et je recule, décontenancé. Comment ce machin interminable peut-il tenir dans son sac ? Les paysans ont inventé le Tardis pendant que je volais les bourgeois ou quoi ? Et puis qui se sert encore d’une faux pour faire les foins ?

En tout cas, cette espèce de machin qu’elle balance négligemment dans sa main gracile a bien plus d’allonge que mon couteau minable. Impossible de l’approcher.

Je recule d’un pas, elle avance d’un autre. Pris à mon propre piège.

Je ne suis peut-être pas en face d’une voleuse. Plutôt une illusionniste. Une femme capable de se cacher dans une coquille vide et de sortir une faux de derrière son dos sans que personne ne le remarque. Bon. Dans ce cas-là, autant discuter… malgré la boule qui me serre la gorge. J’ai l’impression que l’atmosphère est de plomb (et je l’ai sans doute cherché, oui).

« Ahem. Bonjour madame. »

Le manche de la faux glisse de quelques centimètres dans sa main. Elle n’est plus à l’équilibre, maintenant, et le poignet gracile se raidit pour assurer sa poigne. D’accord. Augmenter son allonge est-il une réponse à un bonjour ?

Allez. Je me lance à l’eau.

« Vous avez un joli sac à main, si je… hem, si je puis me permettre. J’avais l’intention de vous le voler, mais bizarrement, j’ai l’impression qu’il va mieux sur vous. Ça ne vous choque pas trop, j’espère ? »

Elle me regarde un instant. Puis elle ouvre la bouche, et sa voix grave me fait sursauter.

« Pas tellement, mon garçon. J’en ai vu beaucoup qui étaient plus brutaux, plus distingués, plus téméraires ou plus lâches que toi. Certains, tout cela à la fois. »

Elle agrandit son sourire, pendant que je ne sais pas trop quoi dire.

« Tu devras de lever de bonne heure si tu veux sortir du lot, reprit-elle en posant négligemment sa faux sur son épaule.

— Oh. Eh bien. J’essaierai de m’acheter un réveil dans la semaine. Mais je ne vous cache pas que ça m’arrangerait si vous vouliez dire « à l’aube » pour « de bonne heure ».

— Autant au nord qu’ici ? Non, ça ne fera nettement pas l’affaire. »

Elle balança la faux en cercle, me faisant bondir en arrière — et elle avança d’un pas avant de poser son outil par terre, la lame au sol, et de s’appuyer sur le talon. Enfin. Le talon c’est pour une lance, ça se dit pour une faux ?

« Si vous permettez que je vous pose une question qui n’a aucun rapport ? Ça se dit, le talon d’une faux ? »

J’aime pas parler affaires. J’ai l’impression d’être en face d’une voleuse en costard en encore plus chic et j’ai horreur de ça.

« Pourquoi pas ? Ce n’est pas comme si le nom avait de l’importance. »

Il faut croire que je n’ai pas intérêt à lui demander le sien !

« Ce n’est pas tout, reprend-elle en faisant un pas vers moi. Tu auras remarqué que tu as un petit problème.

— Oh, ça ? je fais sans vraiment arriver à m’en convaincre. C’est trois fois rien ! Haha, vous l’avez dit vous-même, je suis au milieu du panier. Je sursaute à chaque fois que je vois cette faux bouger— »

Aaaah bon sang elle l’a fait. Allez — on ignore la menace et on termine, il faut que je me barre d’ici en vitesse !

« Gloups. Enfin vous voyez, quoi. La prochaine fois que vous la pointerez sur moi, vous pouvez être à peu près sûre que je fuirai en courant. Comme n’importe qui de sensé ! »

Et elle laisse planer un petit rire, un rire aérien et gracile. Un rire qui a l’air un peu forcé. Cette paysanne du Tardis avec une faux d’il y a trois siècles me met de plus en plus mal à l’aise. Clairement, c’est elle le prédateur, maintenant, et j’attends qu’elle donne le signal de courir… et je ne sais pas pourquoi — j’aurais dû me barrer dès que j’ai vu cette faux, bon sang…

Mais elle ne va quand même pas me planter avec, hein ?

Elle se donne des airs de psychopathe et fait voler sa faux comme si ma tête était un épi de blé, mais elle n’ira pas jusqu’à me tronçonner avec, si ? Personne n’a les tripes de commettre un meurtre de sang-froid en pleine rue… si ?

« Tu pourrais fuir, oui. Mais crois-en tous les prétendants qui m’ont cherchée : on ne me fuit pas. Que tu me cherches ou que je te poursuive, ça se termine toujours pareil pour toi. »

Bordel de Dieu, mais dans quel guêpier je me suis fourré… Si cette fille est la psychopathe qu’elle prend visiblement plaisir à jouer, je suis peut-être bel et bien mort.

Je tente de cacher ma trouille derrière la provocation. Mais je suis pas un de ces types capables de regarder la mort dans les yeux et de la défier, bon sang…

« Oh, mais c’est parfait ! Si nous réglions plutôt ça à l’amiable ? J’ai peut-être un constat d’accident sur moi, et au pire on peut en improviser un…

— Les contrats n’ont pour valeur que celle que tu leur donnes. La seule valeur à peu près universelle est celle que les gens accordent à leur propre vie. »

Je recule, intimidé — cette fille est définitivement dingue, il faut que je me casse. Mais je n’ose pas la quitter des yeux. Tant que je ne la vois pas bouger, tant qu’elle laisse augmenter l’écart entre nous, je suis en sécurité. Enfin, au moins j’en ai l’impression.

Mais quand elle bouge, elle n’a plus rien de la coquille vide et superficielle qu’elle joue si bien. J’ai le temps de sursauter, de remarquer qu’elle court vite, de plier à moitié un genou pour bouger le pied, et puis soudain un coup de vent me siffle à l’oreille et je sens l’acier de sa lame contre ma nuque.

« Ah, c’est marrant ! »

Merde ! La bravade m’a échappé — trouver quelque chose pour la terminer, vite !

« Parce que, enfin… Les gens racontent plein d’histoire à propos de héros qui donnent leurs vies, tout ça… vous voyez peut-être — genre, ces preux chevaliers qui retiennent l’ennemi sans espoir de s’en sortir eux-mêmes ? Juste pour que leurs compagnons survivent ? »

Elle ne sourit plus, maintenant… Mais je continue — j’ai peur de faire dans mon froc si je ne lui tiens pas tête.

« Tenez, vous connaissez Games of Thrones ? Vous voyez Hodor ?

— Ces héros, comme tu dis, sont insupportables. La vie n’a pas une valeur universelle pour eux, ce qui entre en contradiction totale avec mon travail. »

Mais c’est quoi cette tarée… Mais sur qui est-ce que je suis tombé, bon sang !

Et puis tout d’un coup, elle relève sa faux et la glisse dans son sac à main — d’abord la lame, et puis l’ensemble du foutu truc beaucoup trop grand pour tenir là-dedans. Il ne m’en faut pas plus : je tourne les talons et pars en courant.

Un croche-pied me projette par terre après trois pas.

« T, t, t… proteste-t-elle. Pas si vite, voyons. Avant de partir, tu vas passer un marché avec moi. »

Je me tente de me retourner, histoire de pouvoir au moins la voir en face, mais je sens un talon se poser sur mon dos et me plaquer au sol. J’ai beau me crisper de toutes mes forces, impossible de la déstabiliser. Il fallait que je tombe sur une psychopathe qui a fait des arts martiaux…

« C’est très simple, en vérité. Tu as cherché à me voler, eh bien tu iras jusqu’au bout des choses. Je te donne une semaine, jour pour jour. Si dans une semaine tu n’es pas parvenu à me dérober un objet, quel qu’il soit, je te donnerai un exemple dont tu ne remettras pas.

— Bordel, mais vous êtes qui ! je hurle.

— Tu as une semaine pour l’apprendre. Tiens, d’ailleurs… Tu peux tenter de me voler mon nom, ça compte. Mais mon titre, non. »

Je sens son pied qui cesse de m’écraser les côtes. Je reprends mon souffle, haletant — le temps que je me relève, elle est à l’autre bout de l’impasse et elle disparaît à l’angle du mur.

Bon sang.

Et puis tout d’un coup l’évidence me frappe. Je dois la suivre ! Si je la perds, je n’ai pratiquement aucune chance de la retrouver par la suite, alors que si je peux apprendre où elle habite, je pourrais la cambrioler. Ou bien la prendre en filature toute la semaine. Mais je ne dois pas la laisser là !

Alors je m’élance, mes pas résonant dans l’impasse muette. Je cours après une folle qui a une faux dans son sac à main et des raisons de m’en vouloir, mais si je n’ai qu’à lui voler quelque chose pour ne pas avoir à nouveau affaire à elle dans une semaine… Je prends le risque !

Mon père a toujours volé brutalement, c’était tout ce qu’il avait faire. C’est ce qui l’a eu, à la fin. C’est pour ça que j’ai appris à faire preuve de discrétion si nécessaire.

Je m’en fais la promesse : dans une semaine, cette fille viendra me chercher d’elle-même, et me trouvera en train de jouer négligemment avec n’importe laquelle de ses possessions, qu’elle n’aura pas vu disparaître. Et je survivrai.

Pour un peu, je pourrais presque appeler ça une course avec la mort... Brr.
Article ajouté le Dimanche 22 Novembre 2020 à 17h19 |
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Petit recueil de trucs ne valant pas un sou
Et qui dès que relus me font me croire saoul.
La plupart du temps, j’ai presque une crainte superstitieuse de la poésie, mais il m’arrive d’avoir une envie incontrôlable d’en faire. J’imagine que c’est comme ça que les gens normaux se sentent vis-à-vis des maths.
Bref, je sais aussi que l’alexandrin n’est pas la seule mesure au monde, mais la césure y est plus logique dans ma tête, et puis je m’étais infligé un traumatisme là-dessus il y a un an en en faisant pour le Calendrier de l’Avent édition 2019. Donc j’ai voulu conjurer un peu le démon et même si ça va pas chercher loin, je ne me suis pas tué à faire ces quatre trucs et c’est le principal.
Dans l’ordre, on a du Lovecraft, de la vraie horreur, du haricot (et diable ! l’hommage a été sacrément coton à ne serait-ce qu’entamer), et du troll. J’aurais pu chercher à faire moins de Pokémon mais zut, on a dit que c’était pas prise de tête.



1.

Je me tenais, vaincue, devant l’entrée du temple
Et masquais ma colère, Hélio pour mon exemple
En face de la jeune idiote qui sans aide
Pensait pouvoir tuer notre univers remède.
Et je la croyais folle, et je la détestais
Mes yeux rivés au sol, sur mes amis tombés.
Mais je ne croyais pas qu’elle puisse gagner,
Elle devait s’arrêter, et l’heure enfin tombait
Car dans le saint des saints, un son fier et puissant
Émanait de la chaîne forgée par nos talents.
Au sein de la lumière, Hélio psalmodiait :
Il appelait les Dieux que Sinnoh vénérait,
Et par sa voix puissante, par l’antique rituel,
Il alliait la Team aux puissances éternelles.

Nous savions tous que rien, ni de l’homme ni du dieu,
Ne pourrait se tenir en face de ces deux ;
Et quand nous vîmes agir les trois Esprits des Lacs,
S’élevant de leurs antres en subtils entrelacs,
Nous criâmes de joie, car ils devaient échouer.
Ils n’entraveraient pas ce qu’avait libéré
Leurs cristaux de pouvoir, par nous récupérés,
Et l’instant se prêtait à être célébré.
Aurore la fluette assistait au spectacle
Des forces dont le mont était le réceptacle :
Deux spirales de feu aux pieds des créateurs
Vampirisant l’éther, passant l’air au broyeur,
Et détruisant l’ancien, créaient un nouveau monde.
C’est ce triomphe qui fut détruit par l’Immonde.

Quelle chose, souffla Hélio, et dans sa voix
Un frisson de terreur qui jeta un grand froid,
Quelle chose dégage une si grande rage ?
Répondant à l’alarme, et semblant sans courage,
La Perle et le Diamant, pourtant divinités,
Partagèrent entre eux un regard de gibier.
Inhumains ils étaient, et pourtant leurs visages
Se tirèrent soudain, comme le ferait l’âge ;
Nous eûmes sous les yeux deux Titans apeurés.
Quelle horreur d’outre-tombe, me suis-je demandé
Avons-nous réveillée ? Oh ! la réalité
Se trouvait hélas cent fois plus dénaturée.
Le ciel d’or et de pourpre a pris plus sombre teinte,
Le ballet des Esprits, une nouvelle empreinte,
Et bientôt une tache est tombée sur le marbre.
On aurait dit de l’encre, ou la sève d’un arbre :
Petite goutte d’eau, qui bientôt s’obscurcit.
Les deux Dieux reculèrent, leur prestance ternie.

Ce n’était pas du noir, on aurait dit une ombre ;
Mais ce qu’elle nous masquait avait un certain nombre.
Deux lampes font trois teintes, mais on voyait ici
Une absence malsaine évoquant mille cris :
Tout se passait de même que si un univers
Brillait par son absence au sein de cet hiver.
Rien n’était épargné, surtout pas les pensées,
Et le temps qui passa le fit sans nous troubler.
Avant que l’Ombre ne daignât se déployer,
À peine vîmes-nous ses premières trainées.
Tout éclat avait eu le temps de se faner
Pendant que nous voyions, d’un air éberlué,
La danse des Esprits sombrer dans le chaos
Où tout était plongé par cet ancien fléau.

Ce qui suit, je ne sais, car j’étais trop figée,
Mon âme prise au piège en la toile d’araignée
Qu’était devenu le vieux temple corrompu.
Tout ce que je peux dire est le peu que j’ai vu
Par instants décousus, trop pour être saisis.
J’ai vu comme un éclair, bien plus noir que la nuit,
Tomber sur notre chef, un cri abominable,
Et un clin d’œil plus tard, il ne restait plus rien de fiable :
Les Colonnes d’antan vidées de ces présences,
Le Chef, les dieux et l’Ombre aspirés dans l’absence.
Le droit s’était tordu, les vieux piliers de pierre
S’élançant de biais, et pourtant sans fracture,
Car l’univers lui-même avait été brisé.
Au centre du pinacle tout juste profané,
Un maëlstrom de ténèbres tournoyait lentement,
Muette invitation vers un monde dément.
Cela je ne le sus, et je ne l’ai appris
Que bien longtemps après, car je me suis enfuie.

Beaucoup trop inspirante, cette scène. La narratrice est théoriquement Mars mais Jupiter passe aussi.


2. (Les termes bizarres s'épellent)

Le Professeur :
On voudrait intégrer de zéro à vingt-trois
Un sur k deux sinus de un sur k dk.
À titre indicatif, commencez par poser
Une variable en plus, ici mise au carré.

Le Cancre (il dialogue avec le Déterminé) :
Mon vieux, j’ai rien compris : devons-nous intégrer
Ou bien décomposer ?

Le Déterminé (il répond) :
Indentons un peu...Ça n’a rien d’assuré…
Regarde la formule, moi je la vois sourire
Et je dois la traiter, mais j’ai envie de fuir.

Le Cancre :
Ça, tu m’en diras tant. Est-ce encore un DL ?

Le Déterminé :
Essayons ! Au moins, l’exo n’est pas cruel…

Le Cancre :
Ne me dis pas que tu penses encore au premier ?

Le Déterminé :
Je ne l’ai pas compris, je ne peux le quitter !
Mais regarde : en changeant la variable, on obtient
Ceci. C’est bien moins moche…

Le Cancre :
Indentons encore un peu...… Et toujours pas très bien.

Le Déterminé :
Tu rigoles ? On s’en sort ! X quatre fois sinus x,
Ça ne vaut pas grand-chose, mais c’est bien mieux qu’Unix.

Le Cancre et le Déterminé (chuchotant en chœur) :
À bas Unix !

Le Cancre :
Indentons...Qu’il s’étouffe en gobant ses sucettes !

Le Déterminé :
Pourquoi on a encore ce foutu type en tête…

Le Cancre :
C’est toi qui l’a cité.

Le Déterminé :
Indentons un peu...Mea culpa.

Le Cancre :
Indentons encore un petit peu plus...Ramen, frère.

Le Déterminé :
On en revient aux maths ?

Le Cancre :
Indentons un peu...Ça, mon vieux, c’est amer…

Le Déterminé :
Appliquons la formule et voyons ce qu’il sort.

Le Cancre :
Dk égale un sur dx ?

Le Déterminé :
Indentons un peu...Ah non, alors !

Le Cancre :
Mais comment trouves-tu ton x puissance quatre ?

Le Déterminé :
En… Oh, attends ! Mais non !

Le Cancre :
Indentons encore un peu...Je sens l’anxiété croître…

Le Déterminé :
Ici, ici et là, ça nous fait trois erreurs…

Le Professeur :
Nous allons corriger !

Le Cancre et le Déterminé (chuchotant en chœur) :
Indentons un peu...Satané professeur !

… J’arrivais pas à intégrer cette saleté, alors j’ai conclu l’exercice.


3. (C'est une tentative de pastiche de Plop!. Voilà, c'est ça, une... tentative.)

Plop ! Fébrile
Mais sans bouger un cil,
J’observe la ville.
Un combat ? Puéril !
Pour ces affaires futiles,
Je suis bien trop habile.
Et cet Azumarill
Qui joue les grands virils
Va au-devant d’une tuile !
Nos deux Dresseurs babillent,
Eh bien ! Branchons le grill.
Pour ce minable, ce krill…
Roulant comme un baril,
Sorti d’un drôle de terril,
La souris m’attaque au nombril
Pour rencontrer le fil
D’une lame parmi mille,
Sur ma cuirasse de béryl.
Une autre fois, petit Crocodil !
Tranche-Nuit, je file
Trop vite pour ses petits yeux débiles,
T’es pas assez mobile !
Le voilà presque stérile,
Un duel sans péril.

4.
Le Professeur :
Bienvenue, voyageur ! L’aventure t’attend
Dans ce monde peuplé d’êtres fort étonnants.
Ce sont les Pokémon ; et tu découvriras
Leurs mystères et pouvoirs, cela t’éblouira !
Je suis toujours content quand un nouveau Dresseur
Vient demander mon aide, recevoir un starter.
C’est ton cas, n’est-ce pas ! Parfait, magnifique !
Viens par-là, j’en ai trois. Quelques détails techniques !
Lui a le type Feu, lui la Plante et lui l’Eau.
Que sont ces types ? alors, écoute c’est très beau.
Les Pokémon ont ce qu’on nomme des Attaques ;
Comme eux elles ont des types, et c’est là que ça claque :
Une Attaque au bon type est rendue plus puissante !
Et certains types aussi les rendent plus violentes ;
Le Feu brûle la Plante, La Plante absorbe l’Eau,
L’Eau affaiblit le Feu, c’est logique et c’est beau.
Oh ? tu as fait ton choix ? Je palabre, palabre…
Mes excuses ! et bon choix : il n’y a que Lugulabre
Qui peut concurrencer ce futur Goupelin.
Laisse-moi te donner un outil bien malin :
C’est un Pokédex vide, et en le remplissant
Tu seras plus savant, et un Dresseur plus grand.
J’ai tout dit, j’ai tout fait, et c’est peut-être trop,
Bon courage et bonne chance, Dresseur nouveau !



Le tout pas relu et bourré de fautes de rythme. Bonne journée !
Article ajouté le Dimanche 14 Février 2021 à 16h57 |
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Attention : présence de vocabulaire ordurieux dans cet article
Et surtout de plein d'apostrophes... eh non vous ne rêvez pas !
Norvert est un personnage que j'ai créé sans le moindre background pour le Calendrier de l'avant de 2020, et donc ce qui s'approche le plus d'un OC de mon point de vue. (Je fais une différence cheloue entre personnage et OC, faites pas attention.) Bref, il y a quelques jours, j'ai eu une furieuse envie de renouer avec son parler très... particulier, on va dire. Comme toutes les idées déplorables, celle-ci a tout à fait bien roulé, et voilà le résultat.
(Accessoirement ça aura fait que deux articles successifs sur ce blog contiendront des rimes et des jurons, ça me plaît ça)


Qui c’est l’con qui m’a foutu un auditoire aussi à la manque que ça ? J’vous cause, vous savez ! Bon, donc j’recommence les explications sur moi ? La bonne réponse était non, abruti.

M’appelle Norvert. Z’aurez pas mon nom d’famille, vous m’énervez d’jà trop pour ça avec c’t’air de j’l’écoute mais j’prête tellement pas attention à c’qu’y dit qu’y faut qu’on m’explique les trois quarts dès la fin d’l’histoire. Oui c’est toi qu’je cause !

Donc j’vous racontais qu’j’étais allé chercher du fric à la banque pour m’ach’ter à bouffer. J’répéterais pas c’que ces nuls m’ont valu comme ennuis, ça prendra trois plombes. J’vais plutôt reprendre le récit d’cette journée pourrie au Centre Commercial — vous savez, là où vos gamins achètent tout l’rayon d’gamineries ? C’est ça, faites pas genre vous savez pas.

Donc, premier aperçu du coin, c’est l’parking, c’te privilège de friqués en bagnole. J’arrive à pieds comme un pouilleux et j’dois déjà y zigzaguer entre les chauffards qui savant pas lire leur code d’la route et manquent de m’écraser tous les trois pas. V’là-t-y pas qu’y en a un qui r’marque ma gueule, d’ailleurs, parc’qu’y s’gare d’vant la porte et prend tout l’temps qu’y faut pour entrer pile au même moment qu’moi. La p’tite pique qui fait plaisir au passage, hein, « Vous devriez faire un peu attention avant de vous jeter sous les roues des autres, vous pourriez abîmer un pare-chocs. » Ta gueule p’tit con.

Donc j’le laisse me larguer, il avait c’te démarche des gens pressés d’Volucité qui sont tell’ment plus importants qu’la masse qu’y faut toujours qu’ils doublent tout l’monde, par la droite et par la gauche siouplaît. Ça fait trente ans que je vois passer ce genre de sales cons d’vant moi et c’est pas aujourd’hui qu’y m’apprendront à vivre !

Bref, le supermarché, vous savez le centre-ville qu’c’est, y’a pas moyen d’s’y r’trouver d’un jour sur l’autre. Moi j’aimerais bien savoir où j’dois aller pour trouver ma bouffe, mais à chaque fois j’dois m’perdre une heure dans les rayons parc’que ça bouge tout l’temps, et encore. J’devrais sans doute être heureux qu’les marques changent pas, mais qu’çui qu’a dit ça aille se faire foutre.

Qui j’manque de percuter qui slalome entr’les gens derrière son charriot trop plein ? Tout pile, le p’tit salaud d’l’entrée, qui me flingue des yeux quand y me r’connaît au rayon vinasse. Et pas qu’une fois, attention ! J’lui suggère de r’penser son style de conduite, au rayon biscuits, parc’qu’il a un peu trop l’air d’un attentat en camion avec ses trois couches d’manteaux qui l’font comme un carré. Il répond que j’suis encore dans ses roues au rayon jeux d’constructions, j’lui jette un réveil dans l’chemin au rayon électronique ; eh ouais, « Debout ! » que j’lui ai dit ! Bien d’viné mon pote mais ça s’rait bien si tu pouvais arrêter d’être aussi crétin dans tout l’reste de c’que tu fais ! J’en étais où avant qu’tu m’interrompes comme un idiot, là ?

Électronique ? Ta gueule j’ai pas b’soin d’ton aide pour savoir c’que j’ai dit y’a pas trois s’condes ! Comme si tu t’en rapp’lais mieux qu’moi, pauv’ schnoque. Bref, ensuite ça été le rayon caleçons, y m’en a lancé un sous l’pieds pour m’faire glisser. Là c’tait bon c’tait la guerre. J’l’ai suivi d’loin au rayon charcute’ et j’ai foutu dans son panier l’truc le plus discret qu’j’ai pu trouver en ch’min : c’tait une souris sans fil à quarante balles. Il l’a pas vue, trop occupé à examiner ses congénères les andouilles sous vide, par contre quand je l’ai revu de face dans les revues, y devait savoir parc’qu’il m’a volontair’ment percuté au charriot. Et vu la vitesse de réaction quand j’me suis écarté, le p’tit con en avait plus dans les muscles qu’j’avais d’abord pensé. L’a laissé tomber la souris sur ma gueule avec une tronche méprisante.

Quoi, une description ? ‘Pensez vraiment qu’c’est le moment ? Tarés d’bureaucrates, va. P’tit con, un mètre et d’mi, ch’veux courts, droits au bol et vaguement bruns, des yeux bleux de cochon, imper marine, jean de pauvre qu’il avait même pas fait l’effort de trouver. J’décris aussi l’charriot pendant qu’j’y suis ?

Donc, la fois suivante… Comment ça ça vous intéresse pas ? Z’en avez du culot ! J’m’en fous j’raconte c’que j’veux. Mais ta gueule, pauvre nœud, si j’dis qu’ça fait partie d’l’histoire c’est pas toi qui va prouver l’contraire avec ton cerveau d’rat ! Quoi m’sieur Norvert ? Qu’est-ce qu’il a m’sieur Norvert ? T’veux ma photo ? T’crois qu’tu peux gueuler plus fort que moi ? BAH FERME LA RACLURE QUI T’SERT D’CLAPET ALORS !

J’en étais aux revues, ça vous intéresse ? Menteur, toujours pas. Bref au final on s’est r’trouvés dans la file d’attente d’la caisse et c’pauvre idiot avait pas r’marqué qu’il y avait une demi-paire d’godasse à quelques mois d’salaire dans son panier. Alors là il arrive d’vant la caissière, il décharge, et paf ! Il voit l’machin !

Là il me r’garde. À vue d’nez y reste quinze-vingt s’condes avant qu’la caissière commence à scanner et j’ai fait l’effort d’lui renvoyer ma version d’sa tronche de connard méprisant. J’dois r’connaître qu’il a réagi vite-fait : il a réussi à tout re-fourrer dans le charriot sous l’regard de porc des autres clients qui pigeaient que dalle, avant qu’y soit trop tard pour lui. Mais ça l’avait énervé d’d’venir le centre d’l’attention comme ça, d’où la dispute qu’a suivi :

« Dites-moi, mon bon monsieur, c’est bien à vous que je dois cette chaussure dans mon panier ? »

Clin d’œil lubrique.

« Et la poêle, les trois carnets de notes, le dentifrice, le soutien-gorge et le sac de courgettes que je n’avais aucunement l’intention d’acheter ? »

Qu’est-ce tu racontes j’vous l’ai pas dit ? Ben fallait suivre, hein. Lui c’tait un aveugle, vous vous êtes sourds, j’y peux rien.

En tout cas il est sorti d’la caisse en marche arrière avec les clients qu’savaient pas trop c’qu’y devaient foutre, et ce p’tit con a pris grand soin de me marcher sur les pieds au passage. Sauf que j’sais pas si vous êtes assez autonomes pour vous imaginer la scène : une caisse, c’est pas large. Donc je d’vais r’culer avec lui éviter ses talons, alors j’ai commencé à lui faire des croche-pattes — mais sur un type qui r’cule c’est pas si facile, puis l’avait des chevilles en béton armé parc’que j’me suis cassé un orteil dessus.

Du coup lui aussi s’est énervé des pieds et avant qu’on ait eu l’temps d’comprendre, j’me suis r’trouvé en train d’me casser la gueule par terre, avec lui qui m’poussait du pied. Bon là j’pouvais plus trop m’rater : j’lui ai attrapé les pieds à pleines mains et il a fini par s’viander, poussé par son charriot trop lourd.

J’m’attendais vaguement à c’qu’y cogne et j’vous jure qu’il a trouvé moyen d’me larguer un coude dans les côtes en s’cassant la gueule. Donc j’riposte, forcément, je cherche à lui coller mon pied dans les jambes, à lui attraper la trogne ou à lui casser l’nez d’un coup d’tête. C’est là qu’ça commence à mal tourner pour moi parc’qu’y savait s’battre, ce con. Il commence à s’rel’ver avec moi accroché à ses poignets, trébuche, j’suis content et j’devrais pas parc’qu’il m’abat son poing dans l’ventre ; encore le coude il l’avait retenu mais là j’ai failli lui cracher mon p’tit-dèj à la gueule. Quand j’y r’pense c’est dingue autant de violence dans un corps de faible comme ça, il doit s’doper.

Bref, la suite j’ai pas b’soin d’vous la raconter, vous l’avez forcément vue aux caméras d’surveillance sinon vos agents d’trois tonnes nous s’raient pas tombés d’ssus. Remarquez qu’ça j’vous en veux pas, vu qu’j’étais probablement sur l’point d’me faire passer à tabac dans les règles d’l’art. N’empêche qu’vous avez intérêt à m’rendre mes courses !

Quoi c’est pas dans vos attributions ? Bordel mais vous les flics vous servez vraiment à rien, hein ! Oh ta gueule, je vois pas pourquoi j’te raconte ma journée d’abord ! Sors de ma vie !
Article ajouté le Mardi 16 Mars 2021 à 11h46 |
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Oyez oyez populace écrivaine #23
Copyright Misa Patata pour ce joli titre.
Donc 20% de droits d'auteur pour une publication gratuite, ça nous fera zéro centime. Et après ils disent que mes droits d'auteur sont généreux...

Suite à un débat et de nombreuses question sans réponse, sur le thème (terrifiant) de l'originalité, j'ai eu envie de faire un article de blog comme ça qui pose des questions littéraires. (Pas vraiment en rapport avec le sujet épineux en italique ci-dessus, ouf !) Malheureusement, mes questions sont tordues, eh oui (:

Préférez-vous qu'un livre vous propose d'adopter de nouveaux repères, ou bien vous suggère des repères classiques et s'en serve pour vous tromper ?

Par repères, j'entends tout ce qui est archétypes, originalités, clichés mêmes, mais pas seulement ; lignes de pensées aussi, raisonnements (de la narration ou des personnages), tout ce qui donne un certain cadre au texte (y compris spatio-temporel même si c'est pas vraiment l'idée de départ). Tous ces trucs qu'on tient un peu pour acquis et qu'on ne remarque plus vraiment... Un exemple tout bête, c'est le jour et la nuit — c'est évident qu'il y a forcément un jour et une nuit dans un texte qu'on lit, mais justement, on pourrait imaginer un livre où il n'y ait que le jour, pas de nuit. Ça pour revenir à la question, c'est proposer d'adopter de nouveaux repères. Je ne donnerais pas d'exemple pour ce qui est de tromper le lecteur, déjà parce que je serais bien en peine d'en trouver rapidement à partir du concept jour/nuit, et ensuite parce que je trouve que ça restreindrait la question. Pour vous, qu'est-ce qu'un repère trompeur ? J'ai pas envie de définir ça. (Et c'est peut-être pas une bonne idée de rajouter une question auxiliaire dans un article censé en contenir une seule...)

Bref, c'est tout pour le pavé. Bonne journée ! (ou bonne nuit, mais nous sommes en été, alors la nuit devient un peu relative...)
Article ajouté le Samedi 08 Mai 2021 à 19h19 |
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