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quelques écrits en vrac
de Prof.Larnaax

                   


c'est juste un lieu pour mettre mes écrits dans l'univers pokemon

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Une nuit à Volucité
juste avant de vous lancer le texte, je tiens à dire qu'à la base c'était pour un JDR pokemon qu'on fait avec des amis dont le MJ nous avez demandé de faire un récit sur la vie d'un de nos pokemons avant notre rencontre. J'ai choisi mon Zorua qu'un Maitre de région m'a confier durant l'aventure.

Voili voilou bonne lecture

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C'est à l'ombre de la lune cachée par d'immense gratte-ciel que l'activité nocturne de Volucité expose ses couleurs chaudes et son ambiance morose. Bien que moins peuplé qu'en journée, les grandes rues de la ville sont parcourues par les quelques bureaucrates et autre salarié travaillant de nuit. L'on peut entendre parmi les bruits de pas légers et la vie nocturne que procure les pokémons de la ville une légère tentative de silence, Comme si les habitants de la mégalopole ne souhaitez pas déranger leurs voisins. Si les grandes rues sont les artères de la capitale alors les petites ruelles qui parcourent et relient l'entièreté de la cité en sont les veines. D'une nature bien plus modeste, on y retrouve des petits commerces qui n'ouvrent qu'en matinée ainsi que des logements aux prix plus accessibles. On y remarque un entretien des rues moindre comparées à leurs grandes sœurs. Assez évident quand on y pense, mais ça donne un aspect usé à une ville qui semble si neuve chaque jour. Au détour de certains virages, entre les poubelles trainantes dans la chaussée et les Chacripans errants à la recherche de restes alimentaires, certains endroits de la ville semblent comme abandonnés. Hors du temps. C'est comme si l'entièreté de la métropole c'était construite sur de vieilles bâtisses dont on avait laissé les ruines par oublie ou manque de temps.

En y regardant de plus près, l'on voit que ces vestiges du passé abritent encore aujourd'hui les quelques malchanceux n'ayant pas pu trouver leurs bonheurs dans la ville qui ne dort jamais. Des jeunes hommes qui sont venus avec des étoiles pleins les yeux ne sont plus que des hommes mûrs qui cherchent juste un moyen de vivre plus dignement. Un simple morceau de carton comme couverture et un feu improvisé dans un baril suffisent aux bonheurs des plus miséricordieux, même parmi les pokémons. Cette masse noire qui s'approche du feu ressemblant au loin comme un spectre d'outre-tombe, qui laisse peu à peu paraitre à la faible lumière de cette source de chaleur une mère Zoroark portant avec grelottement son œuf qu'elle tente tant bien que mal de protéger du froid mordant de la rue. Elle est mal en point, des blessures qui en feraient pâlir un combattant aguerri, signe évident de rudes batailles et de traitement ignobles qu'il vaut mieux taire dans cette ville. Elle s'assied près du feu, essoufflé comme si elle avait fui une vie entière de malheur qui la rattrape à chaque respiration. Elle semble à bout, ignorant les regards inquiets des autres occupants de la bâtisse. Seul son œuf compte, le protégeant de tout son corps et toute son âme, y laissant aller un calme qui s'installe devant ce spectacle à la fois fort et tristement banal. Le reste de la nuit semble interminable, jonché du brouhaha de la cité et ses habitants.

Ce n'est qu'au petit matin que les quelques humains et pokémons ayant réussi à trouver le sommeil ce réveillent sans étonnement devant la vision de cette mère et de son enfant qui peine à sortir de sa coquille. L'on peut entendre de petits cris, venant d'un être cherchant désespérément l'aide de sa mère. Malheureusement, le froid de la nuit et l'épuisement de son périple sont venus à bout de cette génitrice qui a mis son dernier souffle de vie dans la protection de son fils. C'est la réalité cruelle de notre monde, mais c'est souvent dans les lieux les plus froids et terne que l'on trouve des actes de compassions qui réchauffent le cœur. De l'intérieur de sa prison dont il peine à s'extirper, le jeune nouveau-né entend des pas lourds s'approcher. Un filet de lumière frappe l'enfant sur sa joue tandis que l'extérieur de son œuf se brise petit à petit sous des gestes doux de mains de géants qui attrapent le chérubin et le place contre sa poitrine. Il n'a pas l'air commode, une grosse barbe qui parcoure le long de son visage et des habits faits de restes inutilisé des magasins avoisinant, mais un sourire et des yeux emplis de gentillesse. C'est dans le bruit matinal de la ville que l'homme se dirige vers le centre de la ville, se hâtant vers le centre pokémon le plus proche dans l'espoir d'offrir une meilleure vie à ce nourrissant qu'il tient chaudement dans ses bras. Malgré quelques regards dégouttés de passants, le trentenaire arrive dans la clinique et y pose le bambin, conviant l'infirmière de s'occuper du petit. Malheureusement, d'un regard empli de tristesse, il s'essuie un refus. « Trop de pokémons sont à notre charge » dit-elle. Alors que quelques larmes commencent à venir aux yeux du sans-abris, une main charitable se pose sur son épaule accompagnée d'une voix tendre proposant de s'occuper de ce petit être qui peine encore à différencier ce qu'il voit de ce qu'il entend. Les larmes coulant sur ses joues, l'homme hésitait à confier un si jeune pokémons à un inconnu quand il remarqua les compagnons qui se tenaient derrière lui. Des pokémons affichant une fierté d'un bonheur qu'ils vivent aux côtés de cette personne. Il tendit le Zorua au dresseur le remercia d'une voix qui ferait fondre un cœur de glace avant de lâcher un dernier sourire au nouveau-né qu'il venait de sauver et de s'en aller retrouver son baril et ses cartons, heureux d'avoir pu offrir une meilleure vie que la rue à cet enfant.

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(il faut savoir que la plupart de mes textes sont écrits d'une traites sans relecture et peu de correction donc je m'excuse des possibles fautes)
Article ajouté le Samedi 03 Juillet 2021 à 01h52 |
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