Chips aux crevettes
de Eliii

Je mettrai un dessin de meilleure qualité dès que possible, pour le moment je n'ai que ce croquis sous la main.
J'avais déjà vaguement présenté un personnage sur ce blog, mais étant donné que ça manquait cruellement d'informations, j'ai supprimé la présentation. Celle-ci non plus ne contiendra pas grand chose étant donné que je n'ai repris le personnage que récemment, mais il y en aura suffisamment pour le connaître dans les grandes lignes.

Donc, ce jeune monsieur ci-dessus se nomme Reginald — mais tout le monde l'appelle "Reggie" et comme il n'aime pas son prénom d'origine, ça a fini par devenir son appellation la plus courante. Il a trente et un ans malgré ses cheveux gris, qui font que beaucoup de gens le voient plus vieux qu'il ne l'est en réalité. Il ne dépasse pas le mètre soixante-dix et aime s'habiller de façon élégante.

Concernant la création du personnage, je le dessinais parfois dans mes cahiers, à la fin de mon année de première (donc mi-2015), dans des petits strips loufoques le mettant dans des situations burlesques. Mais je ne l'ai pas repris depuis fort longtemps, ce que je fais maintenant en l'intégrant à l'univers Pokémon. Je vais peut-être le faire apparaître dans une fanfiction, mais rien n'est encore décidé.

Reggie travaille comme réceptionniste au Club Hano-Hano d'Alola, situé dans la ville de Ho'ohale sur Akala. S'il a décidé d'aller travailler dans cet hôtel de luxe, c'est parce qu'il aimait beaucoup l'uniforme (costume noir avec nœud papillon rouge) et voulait le porter lui aussi. Ce monsieur est d'un naturel cynique et réfléchi, mais peut parfois faire montre d'un caractère enfantin lorsqu'une situation l'amuse. Il n'hésite pas à se moquer de la clientèle, à l'exception des femmes séduisantes, devant lesquelles il cherche à faire bonne figure. Il est végétarien depuis une dizaine d'années.

Dans sa vie, il a exercé beaucoup de métiers différents, la plupart n'ayant pas duré plus de six mois à cause de son mauvais caractère. Il a notamment fait partie du personnel d'administration d'une école, servi comme secrétaire dans un cabinet d'avocat ou encore barman. Il préfère taire ses autres métiers, qu'il jugeait trop ennuyeux. Il semble apprécier son poste au Club Hano-Hano, puisqu'il s'y trouve depuis bientôt six mois et n'a encore jamais manifesté l'envie de démissionner.

Concernant ses Pokémon, il en possède deux ; une Bazoucan surnommée Lady et un Grodoudou surnommé Vick.



Il y a peu d'infos, mais je n'ai pas eu le temps d'étoffer beaucoup le personnage. En tout cas, j'apprécie beaucoup de le dessiner, alors il sera sans doute présent à plusieurs reprises dans ma galerie. Pas d'inquiétude à avoir, il aboie fort mais ne mord pas.

...que demain je vais peut-être présenter rapidement un personnage (ou Original Character/OC) que j'aime bien dessiner et mettre en scène dans des situations diverses. Voilà. Si ça intéresse des gens.

Bonjour ! Juste pour signaler, je travaille actuellement sur un nouveau One-Shot qui m'inspire énormément, il se peut que je le termine bientôt et qu'il soit posté sur le site.

Ce texte s'intitulera Ruiné ; à quel élément du monde Pokémon cela peut-il faire penser ?

Pour commencer, joyeuses fêtes de Noël à tout le monde ! Espérons que le Père Noël ne se perde pas sur le chemin de chez vous, on ne sait jamais, un accident est vite arrivé — surtout quand on se trimballe en traîneau volant avec des rennes.

Quelques musiques inspirées de jeux vidéo, par deux Youtubeurs que j'apprécie : miracleofsound et TryHardNinja



Assassin's Creed Syndicate, par TryHardNinja



LA Noire, par miracleofsound



Fallout New Vegas, par miracleofsound



Battlefield 1, par miracleofsound


Enjoy.

Parce que tout le monde le fait et que je n'ai pas résisté longtemps. Pris sur le blog de SeaMyuu.


Lieu : Honnêtement, je ne sais pas, mais j'aime bien l'atmosphère de certains cafés parisiens.
Personne : Le choix est difficile.
Domaine dans lequel travailler : Le droit, ce domaine m'a toujours passionné. Accessoirement, les langues, la philosophie et la chimie, que j'aime beaucoup malgré ma carrière plus "littéraire".
Plat / aliment : La cuisine asiatique ou végétarienne, depuis quelques temps.
Odeur : Sans hésiter, celle du café.
Couleur : L'orange m'a toujours attiré, mais j'aime bien le gris aussi.
Livre : Demian, Hermann Hesse.
Film : La saga Harry Potter.
Artiste musical (chanteur / musicien) : Difficile de faire un choix étant donné la multitude d'artistes que j'écoute... au hasard, Edith Piaf.
Genre musical : La musique des années 1920, je ne sais pas si ça un nom particulier ?
Genre littéraire : Aucun en particulier, je lis quasiment de tout.
Magazine : Je ne lis pas de magazines.
Texture : Les chemises bien repassées. Ou mon oreiller.
Goût : Encore une fois, le café.
Anecdote : Je me suis réveillé sur mon canapé ce matin, ça compte comme une anecdote ?
Moment de la journée : Le soir et la nuit.
Jour de la semaine : Mercredi. Je ne sais pas pourquoi.
Site internet : Pokébip.
Chose à faire en cas d'ennui : Me poser devant un fichier de traitement de texte/un carnet puis écrire.
Activité : Ecriture, lecture, dessin, musique, jeux vidéo.
Personnalité : Eh bien... difficile à décrire.
Matière scolaire : L'Histoire, j'ai eu la chance d'avoir de très bons professeurs.
Chanson : Ces temps-ci, "Beyond The Sea", Bobby Darin.
Boisson : Encore et toujours, café.
Acteur / actrice : Je ne suis pas très calé en la matière. Au hasard, Eddie Redmayne, parce que je l'ai beaucoup aimé dans son rôle de Newt Scamander. (Les Animaux Fantastiques)
Réseau social : Facebook. Et Pokébip si on peut compter ça comme tel.
Pierre précieuse / minéral : Le quartz.
Animal : J'ai un faible pour les reptiles.
Fleur : Dahlia. (Une des seules fleurs que je connais un tant soit peu.)
Planète : Gallifrey, ça compte ?
Bande dessinée : Je suis davantage amateur de comics ; Batman, sans hésiter.
Marque de céréales : Corn Flakes.
Période historique : Pour faire simple, de la Révolution Industrielle aux années 1960 (avec une préférence pour la tranche 1920-1950).
Compliment : Les compliments me gênent un peu, je ne sais pas trop.
Heure où se lever : Les jours où je dors, sept ou huit heures du matin, voire un peu plus tard.
Typographie : Courier New ; j'ai toujours aimé le style des machines à écrire.
Pokémon : Trop pour que je puisse n'en citer qu'un. Cosmog, Ohmassacre, Ectoplasma, Séviper...
Jeu vidéo : Bioshock, Uncharted, Fallout, Pokémon.
Série : Il y en a trop... Preacher, The Knick, Doctor Who.
Musique pour danser : Du classique, mais je ne danse presque jamais.
Sujet de discussion : Un peu de tout.
Manga / anime : Fullmetal Alchemist.
Pays / ville : Paris, Venise, New York.
Instrument de musique : Piano et violon.
Sujet tout court : La reproduction des escargots tricéphales ?
Concert auquel tu as assisté : Des opéras, mais est-ce que ça compte ?
Emission télévisée : Je ne regarde pas la télé.
Lieu où être seul : Mon bureau.
Lieu où être accompagné : Un chouette café parisien.
Jeu : Jeu de quoi ?
Maison de Poudlard : J'oscille entre Serdaigle et Poufsouffle.
Son : Le crépitement des flammes.
Habitude : Fumer. Mauvaise habitude.
Météo : Ciel gris ou temps pluvieux.
Jeu de carte : Poker.
Genre de voiture : Les anciennes voitures type Cadillac. Ou la Chevrolet Impala de 1967.
Sport : Torture.
Émotion / sentiment : Eh bien... l'amusement ?
Fruit : Orange.
Légume : Poireau.
Magasin : Cultura, Fnac.
Vêtement que tu possèdes : Chemises.
Moyen de locomotion : Mes jambes, j'ai pas encore passé mon permis.
Style vestimentaire : Costards, la plupart du temps sans cravate.
Trait de caractère : Très (trop ?) calme.
Motif : Disons les rayures ?
Citation : "Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons", Victor Hugo
Figure historique : Winston Churchill
Prénom masculin : John, Henry (Eden /PAF/)
Prénom féminin : Helen, Elisabeth
Saveur de chips : Je mange rarement des chips.
Repas de la journée : Dîner.
Parfum de glace : Café.
Position pour dormir : Variable.
Personnage fictif : John Constantine.
Genre de chaussures : Chaussures de ville.
Artiste (en tous genres) : Van Gogh.
Soda : Coca-Cola.
Forme : Carré ?
Nombre : Sept.
Couleur de cheveux : Blond.
Sorte de pâtes : Peu importe.
Saison : Hiver.
Mois de l'année : Décembre.
Partie du corps : Yeux.
Mot : Ornithorynque.
Expression : J'emploie souvent "CQFD" ou son équivalent latin, "QED".
Récit mythologique : Le mythe d'Orphée.
Personnage fictif : J'ai pas déjà répondu à ça ?
Objet que tu possèdes : Une vieille radio.
Blague : J'y réfléchis.
Juron / insulte : Je ne choquerai personne, je m'abstiens.
Sauce : Curry.
Lettre : H.
Youtubeur : Je ne sais pas... Le Dresseur de Jeux.
Couleur d'yeux : Bleu ou gris.
Souvenir : J'avais faim y'a une heure.
Dessert : Tarte aux framboises.
Type de cuisine : Asiatique.
Détail chez une personne : Les tics de langage ou les mouvements de sourcils (oui).
Lifehack : Plaît-il ?
Langue : Français, anglais, italien, russe.
Truc sur lequel apprendre des choses : Tout.
Truc à propos de toi : J'étais roux avant.
Chose que tu as accomplie : Ce questionnaire un petit peu long.

Quelques textes qui traînaient dans mon ordi, je me disais que ce serait bête de les laisser prendre la poussière. Ils n'ont pas forcément de lien les uns avec les autres, c'est un peu un mélange de tout et de rien. Et surtout de rien, parce que certains d'entre eux ont été écrits sans réfléchir, autour d'idées abstraites. Les deux premiers sont issus d'un projet de nouvelle pas encore abouti, mais sur lequel je travaille occasionnellement. Le reste, ce sont des délires décousus de mon esprit.


Quand je serai grand...

Il avait un parfait look d'escroc, et malgré ça, une sorte d'admiration idiote naissait dans mon esprit chaque fois que je posais les yeux sur ce type. J'étais impressionnable, à l'époque, et peut-être que ça suffit à excuser le fait que j'aie pu admirer un gars pareil. C'est qu'au fond, il avait comme un semblant de classe, derrière son sourire goguenard et sa cigarette fumante entre les doigts. Son costard était pas trop mal coupé, j'aimais bien ce gris foncé qui avait la couleur de la route goudronnée quand le soleil tapait durement sur la chaussée. Et la pince de sa cravate brillait d'un éclat aussi lumineux que l'auréole d'un ange. J'aimais bien sa façon de porter son chapeau melon, légèrement incliné sur un côté, de sorte qu'on pouvait voir ses cheveux rouquins qui luisaient, eux aussi, qui prenaient une nuance dorée sous les rayons du soleil. Je me souviens quand je l'ai vu pour la première fois ; il était adossé au mur, les yeux plissés, cigarette à la bouche, et il écoutait attentivement la radio qui retransmettait un discours ou un truc dans ce genre-là. Il a posé les yeux sur moi, et il m'a dit, sur ce ton désinvolte mais ferme : « Va jouer ailleurs, petit, les trucs de grands ne te regardent pas. » Et j'ai su à ce moment-là que je voulais devenir comme lui, quand je serais grand. Sans raison. Absurdité mêlée à une idée limpide.


Une grande dame

C'était une grande dame, et c'est peu de le dire. Pas grande au sens strictement physique du terme. Oh, c'est sûr, du haut de ses talons, elle devait bien rivaliser avec mon mètre quatre-vingts, mais ce n'est pas le propos. Elle avait quelque chose, un truc que les autres femmes n'avaient pas, et même en regardant bien je n'étais pas sûr de pouvoir réellement mettre le doigt dessus. Une prestance, peut-être. Elle avait le maintien droit des nobles dames, la tête haute, le menton légèrement vers le haut, et ce regard dirigé vers, quoi, l'avenir ? Peut-être, peut-être pas. Qui sait. Elle-même, le savait-elle ? Je crois qu'à la vérité elle n'était pas si grande. C'était sûrement moi qui la mettais sur un piédestal, parce qu'à mon sens elle méritait d'être élevée, au-dessus de la foule grouillante, comme une reine ou même comme une déesse. Ouais. Une grande dame, ça c'est sûr...


L'ombre de l'ombre d'une ombre

Un mélange incompréhensible de choses dégoûtantes qui ensevelissaient mon être et drainaient toute mon énergie vitale. On eût dit un genre de mélasse noire qui recouvrait mes mains, et j'avais beau gratter, griffer, gratter encore et griffer toujours, rien n'y faisait, je ne voyais plus ma peau blanchâtre sous cette couche noirâtre qui était humide avant et totalement sèche maintenant. Et la chose. Et le créature qui me poursuivait depuis mes plus noirs cauchemars, hein, et cette créature, où était-elle à présent ? Partie ? Non. Pas partie, non, quelque part par ici, tout près. Tout près à me guetter à m'épier à m'espionner à m'attendre même, pour me dévorer me lacérer me couper me frapper me... tuer. Ricanement. Puis rire. Me tuer. Me tuer. Je n'étais déjà plus que l'ombre d'une ombre. Je ne voyais rien, sinon mon ombre. L'ombre de l'ombre d'une ombre. Perdu. Fini. Rien. Je n'étais rien. Voilà. Du noir. C'est tout. Noir. Noir d'encre. Et plus de créature. Rien.


Des mots sortis d'une plume

Elle se laissait bercer par la plume qu'elle tenait dans sa main gracile ; la plume donnait le rythme, la main suivait, obéissait aveuglément. L'encre suintait de la pointe, s'imprimait dans le papier jauni, humide, et finissait par sécher. Ainsi elle devenait immortelle, gravée éternellement dans la fine, fragile feuille. La fille aimait ça, écrire. Les mots qu'elle couchait sur le papier n'avaient pas de sens, ou du moins aucun sens pour les yeux étrangers qui se poseraient dessus ; ils avaient un sens pour elle, un sens particulier mais un sens quand même. Ils signifiaient l'émotion et la passion et peut-être l'amour, parce qu'elle nourrissait un amour inconditionnel pour les mots. Pas pour ce qu'ils voulaient dire ; pour les mots eux-même. Elle aimait les mots, les jeux de sonorités ; qu'importe les phrases lorsque l'on a les mots, qu'elle disait. Les mots, toujours les mots. La source de la beauté du langage. Et elle couvrait des pages entières de ces suites de mots qui n'avaient au final ni queue ni tête, mais qui symbolisaient cet amour intarissable.

Je pensais faire quelque chose de productif de mon weekend. Mais c'était avant de découvrir "The Knick", série médicale et historique mettant en scène un perso principal bien charismatique.

A nous deux, les nuits blanches devant l'ordi, vous ne me faites pas peur !

Le concours de fics est enfin terminé ; le Eli sauvage peut de nouveau se permettre de dessiner pendant des heures. La vie est belle, il paraît.

Il ne me reste plus qu'à acheter Pokémon version Lune demain, et le bonheur sera parfait.