Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Le bar à chats
de Goldenheart

                   


Bien le bonjour, ou bien le bonsoir, tout dépend de l'heure indiquée par la grande pendule au fond de la pièce.

L'auteur(e)/autrice (tout dépend de vos préférences orthographiques) qui tient ce blog est hélas en hiatus d'écriture pour une durée indéterminée. Mais soyez sans crainte, elle continue d'écrire, chaque jour ou presque. Un jour viendra où elle postera de nouveau ses œuvres pour agrémenter le mur des fanfics de Pokébip...



Fanfics


II. Entre Chien et Loup (en hiatus)

La fanfic



Orage

La fanfic



Les anciennes versions

Ces œuvres-là datent des débuts de carrière de l'auteur. Toutes sont en statut "terminée". N'hésitez pas à y jeter même un bref coup d'œil, ne serait-ce que pour comparer la potentielle évolution de son style d'écriture.

1. N'abandonnez jamais

La fanfic


2. Brothers of Sun and Moon (concours Soleil&Lune 2016)

La fanfic



Autres textes

Cette section ressemble des textes plus ou moins longs, sans forcément de rapport avec Pokémon, que l'auteur a eu envie de faire partager à la communauté. Prenez un petit gâteau et détendez-vous devant ces quelques lignes.


> Intégration volcanique #7

> Intégration volcanique #12

> Intégration volcanique #18 (FIN)

Ces trois textes sont mes contributions au projet de Fics à plusieurs lancé par Flageolaid, n'hésitez pas à lire et commenter la version compilée sous forme de One-Shot, que vous trouverez ici


> Deux boutons

> Tour décisif

> Voyageur solitaire (poème)

> Mélancolie





Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


C'est l'histoire d'un fantôme qui revient d'entre les morts pour remplir un questionnaire
Mais bon, celui-là avait l'air cool et original, alors... why not ? (:



1. Bonjour, comment ça va ?
Bonjour ! Ça va bien, merci.


2. Tu as fais quoi aujourd'hui ?
Je finis la première salve de valises en prévision de la fin de mon stage et du retour au bercail parental, en profite pour nettoyer les recoins de l’appart où je ne vais jamais quand je fais le ménage d’habitude… Oh et je remplis un questionnaire qui a l’air rigolo pour faire une pause dans cette corvée :)


3. Et tu as bien dormi, bien mangé ?
Ma foi, je n'ai pas à me plaindre. C'est toujours mieux de pouvoir faire la grasse matinée.


4. Tu as assez bu aujourd'hui ?
Oui mais que de l’eau, hein :p


5. Tu peux me montrer une image que tu adores ?
J'en ai plein, mais celle-ci me fait marrer à chaque fois


6. C'est super. Et une chanson ?
(Mais qu'il est gentil ce questionnaire)
Au pif


7. Merci. Et une chanson coincée dans ta tête ?
Mais de rien. Ce thème de DIgimon 2020. La faute au site de streaming qui update tellement tard que je dois me manger 10 épisodes d'un coup. J'en peux plus d'entendre ce thème...


8. C'est quoi ton personnage de Sonic préféré ?
Tails. Je ne me suis jamais franchement intéressée à l’univers de Sonic, mais ce renard est trop mignon.


9. Et de Mario ?
Yoshi. J’adore imiter son cri :p)


10. Et ton Pokémon préféré ?
Luxray (allez-y, traitez-moi de fan 4G pfft)


11. Et ton personnage préféré dans Pokémon ?
Euuuuh… Ah si ! Le Miaouss de la Team Rocket. Oh et puis même le trio Jessie, James et Miaouss, les seuls persos issus de Pokémon dont j’arrive encore aujourd’hui à ne pas en avoir rien à foutre :D (Est-ce que cette phrase est seulement compréhensible…)


12. C'est quoi l'application que tu préfères sur ton portable ?
Twitter, c’est quand même là que je passe le plus clair de mon temps haha


13. Et ta saison préférée ?
Team automne


14. C'est quoi l'odeur de bougie que tu préfère ?
… J’aime pas les bougies parfumées, ça pue. Pour la forme, on va dire les bougies d’anniversaire.


15. Et de savon ?
Je me contrefous de l’odeur du savon tant que ce n’est pas un de ces trucs parfumés à la vanille, à la rose ou au caramel. Mais qui aime ces odeurs nom de Zeus j’ai envie de vomir dès qu’elles effleurent mes narines...


16. Tu as un mug, des couverts, une assiette que tu aimes plus que les autres ?
J’ai un mug en forme de tête de Pikachu, vous vous en foutez, mais je vous le dis.


17. Tu l'utilises plus souvent voire tout le temps du coup ou tu le gardes pour des occasions plus spéciales ?
Ben… comme tous mes autres mugs il me sert de pot à crayons et rien de plus :’)


18. Vite, tu dois choisir un seul jus de fruit.
Jus de pomme


19. Tu m'en donnes ou tu vas tout boire tout seul ?
Pas touche, c’est le mien è_é


20. Quelle est la météo idéale pour sortir selon toi ?
Ciel couvert, (pas trop chargé car l’orage c’est mieux quand on est pas dessous), petit vent, température maximum 20°C. L’idéal.


21. Tu aimes bien les puzzles ?
Certes oui.


22. Tu aimes faire la fête ?
Certes non.


23. Tu aimes le café ?
Seulement l’odeur. Le goût n’est pas… à mon goût.


24. Quel est le son que tu détestes ?
N’importe quel son qui peut sortir de la bouche d’autrui. Cela inclut mastication, claquement de langue BAILLEMENTS SONORES, etc.


25. C'est quoi le truc mineur qui t'énerve le plus ?
Les enfants. (Constatez le niveau désastreux de mon humour)


26. Plutôt douche ou bain ?
Douche.


27. Lever ou coucher de soleil ?
Coucher, car au moins après t’as la nuit.


28. Tu préfères un livre papier ou un ebook ?
Papier, lire sur un ordi me vrille les yeux (ce qui explique entre autres que je lise les fanfics encore plus lentement que les bouquins papier…)


29. Plutôt beignet aux fruits ou au chocolat ?
Chocolat.


30. Lac, rivière ou océan ?
Rivière.


31. Fraise ou framboise ?
Framboise.


32. Boisson froide ou chaude ?
Froide. La seule boisson chaude que je supporte, c’est le chocolat chaud, et encore.


33. Ketchup, mayonnaise, ou le mélange rose des deux ?
Ketchup... Attends, qui commet l’hérésie de mélanger ketchup et mayonnaise ?!


34. Tu préfères chanter ce que tu dis, ou tout lire à voix haute ?
Chanter… ? Je ne sais pas chanter, par contre oui, j’aime bien lire à voix haute. (J'ai pas trop compris la question en fait)


35. Tu préfères rire à absolument toutes les blagues ou que personne ne rie aux tiennes ?
J'espère surtout que vous n'avez pas ri à ma blague sur les enfants mineurs (à ne pas sortir de son contexte)


36. Tu dois manger la dernière chose que tu as mangé pour chaque repas à vie. Ça va aller ?
Un bol de céréales avec du lait... Pas très nourrissant sur le long terme, mais ça devrait aller.


37. C'est quoi la dernière chose que tu as cuisiné ?
Un cake aux pépites de chocolat. Oui j’aime le chocolat, si vous n’aviez pas compris.


38. Est-ce qu'il y a une combinaison de nourriture bizarre que tu aimes ?
J’ai tendance à rester simple et à très peu mélanger donc… non.


39. Tu sales beaucoup ce que tu manges ?
Seulement les œufs, les lentilles et les pommes de terre.


40. Avec ou sans sauce ?
Ça dépend de la sauce, mais généralement je préfère sans.


41. Tu as des routines ?
Qui n’en a pas ?


42. Tu avais/as des amis imaginaires ?
J’avais un ami imaginaire quand j’étais gamine : son était Souris et c’était… une souris.
......Ouais, j’étais vraiment pas très inventive à cet âge-là…


43. Tu es née à quelle heure ?
A 12h45 précises.


44. Quel livre te rappelle ton enfance ?
Le Club des Cinq. J’adorais ce truc quand j’étais jeune.


45. Quelle fleur te rappelle ton enfance ?
… Le muguet je pense.


46. C'est quoi ton plus lointain souvenir ?
Mon père essaie de m’apprendre à lire l’heure d’après la position des aiguilles sur les horloges, mais la sale petite peste que j’étais s’amusait à dessiner des formes dans les cercles plutôt que des aiguilles.


47. Tu as des dents ?
Oui et encore heureux : je déteste la soupe.


48. Est-ce que tu collectionnes quelque chose ?
Fut un temps où je collectionnais les cartes Pokémon… J’ai arrêté parce que le premier magasin qui en vend dans la zone où j’ai effectué mon stage était trop loin de là où je crèche. Ah la flemme…


49. Qu'est-ce qui manque à ta vie ?
De la cohérence ? Une idée générale de ce que je fais ?


50. Et de quoi tu voudrais te débarrasser ?
De ma flemme.


51. Tu dois poser une seule question à quelqu'un pour en savoir le plus possible sur lui. Tu demandes quoi ?
"De manière générale, quelle est la chose la plus importante pour toi ?"


52. Quand tu es triste, tu vas voir des choses qui te rendent encore plus triste, ou qui te remontent le moral ?
J’écoute en boucle des chanson/musiques tristes, parfois regarde des scènes d’animé tristes. Apparemment c'est bizarre mais y'a que ça qui marche pour moi.


53. Est-ce qu'il y a une musique que tu adorais et que tu n'aimes plus maintenant ?
C’est plutôt l’inverse qui se produit en général x)


54. Quel est le film que tu as regardé le plus de fois ?
Le Roi Lion. Allez-y, jugez-moi, j’assume.


55. Tu as déjà pleuré devant un film ?
Plus d’une fois. Devant des animés ou même des bouquins, aussi.


56. C'est quoi le dernier truc qui t'a fait rire ?
La vidéo d’un Youtubeur qui se crashe plus d’une fois sur un jeu de course à vélo/motoneige/snowboard/etc.


57. Tu peux décrire comment tu ris ?
En général, je souffle par le nez. Si j’éclate de rire, soit je suis dans un endroit où je peux faire du bruit et je ris à gorge déployée, soit je suis dans un endroit où je dois respecter une limite de décibels et là… ça ressemble au son que ferait une hyène asthmatique.


58. Tu peux me raconter une blague ?
… J’en connais pas.


59. C'était quoi le pire moment où tu t'es mis à rire ?
J’ai réussi à ne pas rire (heureusement), mais j’ai eu une folle envie d’éclater de rire durant une minute de silence, pour je ne sais plus quel événement. Le silence total quand je suis au milieu d’une foule me stresse tellement que mon corps a envie d’en rire.


60. Est-ce que tu as peur facilement ?
Oui. Mettez-moi devant un film, un jeu vidéo ou un animé où il y a une scène où le danger plane, et je ne suis pas bien du tout. (Mais j’adore ça)


61. Tu arrives à exprimer tes émotions, tu penses ?
Oui, mais pas très bien. Pas de manière cohérente, j’entends.


62. Est-ce que tu as un journal intime ?
J’ai essayé une fois d’en tenir un, ça m’a gonflé au bout de deux jours.


63. Tu as déjà volé dans tes rêves ? Si oui, comment tu fais pour t'envoler ? Tu arrive à rester en vol longtemps, ou c'est difficile de te maintenir ?
… La seule fois où je me rappelle avoir volé, j’étais dans une voiture et la voiture s’est envolée après avoir franchi un pont qui finissait sur le vide. Je me suis réveillée au moment où on allait s’écraser (:


64. Tu as déjà fait un rêve lucide ?
Lucide, genre je contrôle ce que je fais ? Non. En même temps, je ne contrôle déjà pas ce que je fais dans le monde réel, donc…


65. Tu as déjà eu de la paralysie du sommeil ?
Non, heureusement.


66. Est-ce que tu voles toute la couverture quand tu dors avec quelqu'un ?
Alors déjà je ne dors jamais avec quelqu’un. Mais je ne pense pas que je serais le genre à voler la couverture.


67. Tu vas où ?
Bonne question.


68. C'est quoi le premier objet à ta droite ?
Ma souris d'ordinateur


69. Si tu te bats avec, quelles sont tes chances ?
Si je vise bien et que je lance assez fort, y'a moyen que j'assomme quelqu'un avec.


70. De façon surprenante (ou pas), ton grand ennemi est à terre et désarmé. Tu fais quoi ?
Ma foi… SI c’est mon ennemi, ça veut dire que je lui en veux pour quelque chose. Donc je placerais mon pied sur son thorax, lui demanderais de s’excuser du tort qu’il/elle m’a fait. Et s’il/elle ne le fait pas… ben je joue au foot avec sa tête et ses côtes.


71. Qu'est-ce que tu lis en ce moment ?
Dune, mais en anglais.


72. Quand tu vas dans une librairie, tu vas dans quelle section en premier ?
En fonction de laquelle est la plus proche de l’entrée, les mangas ou les romans de fantasy


73. C'est quoi l'endroit le plus effrayant où tu as été ?
La salle de réunion de l'entreprise où j'ai effectué mon stage, avec tout le comité de direction présent pour écouter ma soutenance.


74. Tu peux donner quatre mots pour te définir ?
Pro de la procrastination. Voilà, ça fait quatre.


75. Tu parles fort ou pas ?
Non, sauf si je dois faire une présentation orale, là j’ai l’impression de gueuler.


76. Comment tu fais pour arrêter le hoquet ?
J’arrête de respirer pendant dix secondes. Si ça ne marche pas au bout de trois essais, je passe à la technique des sept gorgées d’eau.


77. Est-ce que tu manges le gras du jambon ?
Beuargh, non, quelle horreur.


78. C'est quoi la couleur qui a le meilleur goût pour toi ?
Je ferais bien la blague du bleu d’Auvergne, mais j’ai horreur des fromages dits « bleus ».


79. Et toi, tu serais quelle couleur ?
Un truc qui ne se voit pas trop, genre gris.


80. Bon. Tu dors dans quelle position ?
Sur les côtés, ou sur le ventre.


81. Tu dors avec combien d'oreillers ?
Un seul, c’est déjà pas mal.


82. Est-ce que tu es trop forte ?
Je n’irai pas jusque-là.


83. Tu t'es déjà rasé les sourcils ?
Non. T’as vu comment Hélio/Selena sont moches avec leur absence de sourcils ? Je ne veux pas finir comme ça.


84. Tu t'es déjà teint les cheveux ? En quelle couleur ?
Non.


85. Il y a un tatouage que tu veux ?
Je n’en veux pas spécialement, mais si un jour je m’en fais un, ce sera sûrement un symbole d’éclair ou une étoile.


86. Tu peux me dire quelque chose de surprenant ?
Savais-tu que le Tyrannosaurus Rex est devenu la créature la plus crainte de son continent à son époque simplement parce que les jeunes individus avait les pires crises d'adolescence de l'histoire de l'évolution ?


87. Wow ! C'est quoi ton opinion sur les fourmis ?
Sacrément fascinant ces petites bêtes. Si un jour l’Homme disparaît comme les dinosaures avant lui, ce seront sûrement les prochaines reines du monde.


88. Tu aimes bien les singes ?
Pas franchement. Ma misanthropie doit beaucoup jouer sur cette opinion.


89. Tu peux repeindre ta chambre avec deux couleurs. Tu choisis quoi ?
Un bleu-vert pastel et du gris clair.


90. Sans donner le contexte, c'est quoi le dernier message que tu as envoyé ?
"Ça lui va pas du tout la barbe à Blanquer"


91. C'est quoi ton petit plaisir coupable ?
Je ne sais pas si c’est coupable, mais j’achète des bonbons Haribo une fois tous les 2-3 mois.


92. Tu portes tes chaussettes dépareillées ou pas ?
Non. Le manque de symétrie m’insupporte (:


93. Tu…gardes tes chaussettes pour dormir ?
Ben… oui. Vous n’avez pas froid aux pieds, vous ?


94. Tu as déjà dormi habillée pour être prêt plus vite en te levant ?
Non, c’est inconfortable et je transpire trop la nuit.


95. Tu t'habilles comment quand tu es tout seul chez toi ?
En tee-shirt manga/Pokémon/Le Roi Lion/autre. Pas de préférence pour le pantalon, du moment qu’il est souple.


96. Et là, tu es habillé comment ?
Exactement comme je l’ai décrit précédemment. En même temps c’est le week-end et je suis toujours seule chez moi.


97. Tu tâches souvent tes vêtements ?
Oui, parce que je mange comme un sagouin et que je me lave les dents comme un sagouin.


98. Tu es frileux, ou tu sors en t-shirt manches courtes et short sous la neige ?
Euh, il y a une différence entre être frileux et être suicidaire… Mais tant qu’on est au-dessus des 10°C, je ne mets pas trop de couches. Un tee-shirt plus un gilet, et ça passe.


99. Ça va aller ?
Écoute, il faut bien faire avec.


100. Un mot pour la fin ?
Anticonstitutionnellement.
Article ajouté le Dimanche 12 Septembre 2021 à 09h03 |
4 commentaires
Happy beurre ce dé
Aujourd'hui, j'ai onze ans. Multipliez ce chiffre par deux et vous aurez mon âge véritable :)
Article ajouté le Dimanche 24 Mai 2020 à 10h42 |
11 commentaires
Oh no
Bon, puisqu’apparemment la vague d’épidémie du questionnaire est revenue sur le bip, et que l’infection se propage plus vite que celle du covid19, autant y aller, puisqu’évidemment même après deux infections (ou peut-être trois, je ne sais plus), mon organisme n’est toujours pas vacciné…

01-Quelle heure est-il ?
9h44. J’ai failli attendre jusqu’à 45 pour avoir un multiple de 5 pour les minutes (cherchez pas, mon esprit mathématique est tordu)

02- Nom :
Moi aussi j’aime faire « nom » quand je mange. Nom, nom, nom…

03- Prénom(s) :
Audrey. Oui, je le dis parce que je l’apprécie suffisamment pour ça.

04- Surnoms :
Dredrey (le premier qui m’appelle comme ça s’en prend une), Golden, Goldy, Ashen, et un autre que je ne citerai pas parce que c’est confidentiel

05- Sexe :
Female.

06- Ville d'habitation :
Une ville de plusieurs milliers d’habitants située dans la périphérie de Lyon. Je vous jure que c’est ce que je dis quand quelqu’un qui n’est pas de la région lyonnaise me pose cette question.

07- Lieu et date de naissance :
Une autre ville de quelques milliers d’habitants également située dans la périphérie de Lyon.
Date : 24 mai 1998. Eh oui, je suis un dinosaure du siècle dernier.

08- Taille :
Ça fait un moment que j’ai pas mesuré, mais à la louche ça tourne autour du 1m60 (+/- 0.01 cm)

09- Poids :
52 kg apparemment. ‘tain je peux enfin donner mon sang.

10- Couleur d'yeux :
Marron. Basique.

11- Couleur de cheveux :
Auburn sous le soleil. Brun foncé sinon.

12- Emploi actuel :
Etudiante en école d’ingénieurs, spécialité chimie organique. La seule rémunération de cet "emploi"passe par les stages de fin d’année (et bien sûr c’est wallou pour cette année lol)

13- Avez-vous des frères et/ou sœurs ?
Nope.

14- De quoi ne pouvez-vous pas vous passer ?
Mon ordinateur, n’en déplaise à mes yeux (et à mon dos du fait de ma posture horrible quand je suis assise au bureau).

15- Ceux à qui vous tenez le plus sur Terre :
Tous les chats et autres représentants de l’espèce féline. Oh, et les loups et les oiseaux aussi.

16- Votre émission de TV favorite :
Je ne regarde pas suffisamment la télé pour ça.

17- Votre film favori :
Ma faible culture en cinématographie est certes aberrante, mais je peux tout de même citer « La forme de l’eau », un des meilleurs films que j’aie vu.

18- Votre série TV favorite :
Cf question 16. Et non, je ne vais pas non plus sur les sites de streaming.

19- Ce qu'il y a sur votre tapis de souris :
Le périphérique sans fil qui me permet de faire se mouvoir la petite flèche blanche sur l’écran et de cliquer où je le souhaite.

20- Ce que vous avez en fond d'écran :
Une image que je pourrais passer des heures à regarder si ça ne tuait pas mes yeux de le faire.

21- Le livre que vous lisez actuellement :
Je suis en train de relire la série « La roue du Temps », dont j’ai eu la bonne idée d’acheter l’intégralité des formats poches juste avant le confinement. J’ai 10 tomes, et c’est super long à lire. J’ai de quoi m’occuper.

22- Votre livre préféré :
La série « Les lames du Cardinal », de Pierre Pevel. Non, je ne peux pas choisir un tome parmi les trois. J’ai déjà eu du mal à choisir une trilogie parmi celles de cet auteur.

23- Votre jeu préféré :
En ce moment, c’est le jeu mobile de Black Clover, malgré ma chance équivalente à celle d’un condamné un mort qui m’empêche d’avoir les meilleurs personnages du jeu (dont mon préféré, snif).

24- Votre magazine favori :
Science et avenir. Dites-vous que ce truc m’a permis d’avoir une excellente note à un rapport écrit grâce à un article qui traitait pile du sujet sur lequel je devais disserter. Le numéro venait tout juste de sortir en plus. Je ne suis pas toujours malchanceuse, finalement.

25- Votre odeur favorite :
Les cartes Pokémon fraîchement sorties du paquet. La pluie sur l’herbe sèche.

26- L'odeur que vous détestez :
La fumée de cigarette, cigare, et autres apparentés.

27- Votre parfum :
Déodorant. J’en change le parfum assez régulièrement (mais qui s’en fout en fait-).

28- Selon vous, le sentiment le plus nul qui soit :
Se croire bon à quelque chose (par exemple à enseigner une langue) alors qu’on est d’une nullité extrême (pire que le plus mauvais élève de la classe).

(Ça se voit que j’ai une dent contre ma dernière prof d’anglais ?)

29- Selon vous, le sentiment le plus beau qui soit :
Vous vous attendez sûrement à ce que je vous sorte des inepties comme « l’amour », « l’amitié », ou que sais-je.

Mais non, non, non, trois fois non ! Ce n’est pas ça le plus beau sentiment qui soit. Vous voulez savoir ce que c’est ? C’est de mettre sa raclée à celui, celle ou ceux qui vous battaient depuis des jours à votre jeu vidéo favori, aux cartes, aux échecs, aux jeux de société, ou que sais-je encore !!

La fierté d’avoir écrasé l’adversaire. Ça, c’est le plus beau sentiment qui soit. (Avis totalement subjectif et pas du tout influencé.)

30- Selon vous, ce qui est le plus important dans la vie :
Gagner// Non, je blague. Rester fidèle à ses convictions, mais aussi accepter celles des autres.

31- Ce qui vous énerve le plus :
Les gamins qui braillent sous mes fenêtres. Surtout quand je suis en train d’écrire ou de bosser.

32- Votre occupation de fin de semaine :
Dormir pour récupérer l’énergie que j’ai grillé durant la semaine.

33- L'endroit où vous préférez passer vos vacances :
Loin des foules, si possible.

34- Votre CD ou album favori :
Alors, LISTE
Je peux citer "Le Chemin" de Kyo, qui contient toutes mes chansons préférées du groupe.

35- Votre chanson favorite :
Alors, LISTE (bis)

Je peux au moins citer "Famous Last Words" de My Chemical Romance, "Chasing Cars" de Snow Patrol, et “Stars” de Skillet.

36- Votre genre de musique favori :
Rock, pop, pop-rock ? J’ai jamais vraiment su faire la différence.

37- Votre son favori :
Le petit frottement lorsqu’on insère une cartouche toute neuve dans sa Nintendo DS/3DS. Ya plus ce bruit avec la Switch. Ils m’ont volé mon plaisir TAT

De manière plus classique, le bruissement des feuilles quand il y a du vent.

38- Quelle est la première chose que vous pensez faire en vous levant le matin ?
Rester dans mon lit.

39- Quelle est la première personne à laquelle vous pensez en vous levant le matin ?
Ça compte, les personnages de fanfic ?

40- Avez-vous un tic ou une manie ?
Je mâche ma langue. Surtout quand j’ai soif. Car oui, figurez-vous que cela facilite la production de salive de mâcher sa langue.

41- Votre instrument favori pour écrire (quel genre de stylo) :
Un criterium.

42- Combien de sonneries laissez-vous avant de répondre au téléphone ?
Le temps de voir qui appelle, de voir si quelqu’un peut répondre à ma place si c’est un numéro hors publicités.

43- Les noms de vos (futurs) enfants :
C’est déjà un calvaire pour moi de trouver des prénoms à mes personnages de fanfic, tu sais…

44- La chose de laquelle vous êtes le plus fier :
Je sais ouvrir les sacs plastiques des supermarchés en un tour de doigts. Apparemment je suis la seule de la famille à savoir faire ça, donc…

45- La chose de laquelle vous êtes le moins fier :
De traîner autant sur mes fanfictions…

46- Votre plus grosse honte ou humiliation :
J’arrive pas à me rappeler… Je crois que mon cerveau a fait reset sur cet événement tragique.

47- Avez-vous déjà été coupable d'un crime ?
Ça dépend si vous considérez l’extermination de tout ce qui est membre de la famille des insectes et arachnides comme un crime.

48- Et au contraire, avez-vous déjà sauvé une vie ?
Ça m’étonnerait, mais si c’est le cas, eh bien tant mieux pour la personne sauvée.

49- Ce que vous changeriez dans votre physique :
Rien. C’est débile, de vouloir changer son corps de merde. Faut faire avec ce qu’on a, point.

50- Votre saveur de crème glacée favorite :
Fruit de la passion

51- Chocolat ou vanille ?
CHOCOLAT

52- Mangez-vous les tiges des brocolis ?
Je ne mange purement et simplement pas de brocoli.

53- Bacon ou pain ?
Les deux ?

54- Beurre ou confiture ?
Confiture. J’ai horreur du beurre (sauf dans les pâtes)

55- Aimez-vous conduire ?
Non. Ça me stresse trop.

56- Quelle a été (sera) la marque de votre première voiture ?
Une peugeot 207. Enfin, c’est la voiture de ma mère, mais passons…

57- Dormez-vous avec un objet ?
Un oreiller, pour commencer. Des draps et une couette, ça peut aussi être utile.
Quant à la myriade de peluches qui squattent mon lit, je vous interdits formellement de les considérer comme des objets.

58- Avez-vous un quelconque objet fétiche ?
Mon coussin Pokémon si vieux et abîmé qu’il a perdu de ses couleurs… et il est dans mon appart étudiant et je peux pas le récupérer avant la fin du confinement TAT

59- Votre couleur favorite :
Bleu.

60- Orage électrique... Cool ou effrayant ?
Super méga giga ultra cool. Sauf quand t’es dehors, évidemment.

61- Si vous pouviez rencontrer une personne de votre choix, morte ou vivante, qui serait-ce ?
Mon grand-père maternel

62- Votre boisson alcoolisée favorite (que vous consommez avec modération bien sûr) :
BIEN SÛR. Mais je ne bois pas d’alcool, très cher. Ou à la rigueur du cidre quand on va en Bretagne / Normandie, et encore.

63- Votre boisson NON-alcoolisée favorite :
Eau. Water. Agua. Acqua. Wasser. Ômizu.

64- Votre signe astrologique :
Gémeaux. Des chieurs lunatiques à ce qu’il paraît.

65- Si vous pouviez avoir n'importe quel emploi, lequel ce serait ?
Ecrivaine ? *rires nerveux*

66- Si vous pouviez teindre vos cheveux en la couleur de votre choix, laquelle choisiriez-vous ?
Roux.

67- Si vous pouviez avoir un tatouage, il représenterait quoi et se situerait où ?
J’ai trop d’idées pour n’en choisir qu’une. Un des raisons pour laquelle je ne me ferai jamais de tatouage, d’ailleurs.

68- Qu'est-ce qu'il y a sur les murs de votre chambre ?
Des posters. Des calendriers. Des étagères pour """ranger""" une partie de mon bordel.

69- Qu'est-ce qu'il y a sous votre lit ?
Des tiroirs pour """ranger""" l’autre partie de mon bordel.

70- Selon vous, un verre rempli à sa moitié est à moitié vide ou à moitié plein ?
A moitié plein. Par contre, s’il avait été rempli complètement, et que quelqu’un aurait bu ou jeté la moitié du liquide, ce serait à moitié vide. Logique.

71- Êtes-vous droitier, gaucher ou ambidextre ?
Droitière pour la main. Gauchère pour le pied.

72- Si vous pouviez être une fleur (ou une plante), laquelle seriez-vous ?
Ah, on en vient aux questions du portrait chinois. Jamais aimé cette m***

73- Votre fleur ou plante favorite :
Y en a plein. Arrêtez de me demander de choisir des trucs svp.

74- Votre chiffre favori :
28. Rapport au culte de ce nombre que nous a enseigné mon prof de maths de première année de prépa.

75- Quelle est la voiture de vos rêves ?
Une voiture qui se crashe dans un arbre ou qui saute d’un pont alors que je suis dedans. Oui mes rêves de voiture sont bizarres.

76- Le sport que vous aimez regarder :
Tous du moment que je ne les pratique pas.

77- Êtes-vous végétarien ou carnivore ?
Carnivore for ever.

78- L'endroit où vous aimeriez être en ce moment :
Dans l’immensité silencieuse des Highlands

79- Par rapport à la personne qui t'a envoyé le message "Tu m'aimes" ?
Ah, tiens ça a changé ? Ben écoutez, la personne doit vraiment avoir des problèmes de confiance, que ce soit en elle-même ou en moi, pour poser ce genre de question.

80- Votre avantage sur les autres :
Moi je sais comment finissent mes fanfics, mais vous peut-être jamaaais~ (mais pourquoi j’ai l’air aussi fière en disant ça…..)

81- Avez-vous déjà pris un bain de minuit ?
Jamais. Minuit je dors en général.

82- Est-ce qu'il vous arrive de vous moquer des gens gros ?
Non. C’est malpoli et déplacé.

83- Que préférez-vous chez votre meilleur(e) ami(e) que vous ne trouvez pas chez les autres ?
Faudrait déjà que j’ai un(e) meilleur(e) ami(e)… Mes amis sont mes amis de manière égale.

84- Votre acteur/actrice favori(te) :
Ma culture cinématographique est trop faible pour donner un avis.

85- Animaux familiers :
J’en ai pas TAT

86- L'animal que vous aimeriez être ou qui vous ressemble :
Le chat. Ça dort, ça mange, et ça vient te voir que quand ça en a envie.

87- Votre animal favori :
Le chat. Comment ça c’était prévisible ?

88- L'animal que vous ne supportez pas :
Tout les insectes et arachnides. Allez brûler en enfer.

89- Votre plat favori :
Le gratin (dauphinois, de pâtes, de courgette…)

90- Le plat que vous ne supportez pas :
La soupe.

91- Avez-vous déjà été amoureux(se) ?
Qui sait ?

92- Êtes-vous amoureux alors ?
Va savoir.

93- Avez-vous aimé quelqu'un au point d'en pleurer ?
Peut-être pas.

94- Avez-vous déjà trompé votre partenaire ?
J’en ai pas, c’est plus simple.

95- Célibataire, marié(e), divorcé(e) ?
Indépendante.

96- Avez-vous un sérieux penchant pour quelqu'un ?
Peut-être.

98- Croyez-vous en la réincarnation, si oui laquelle :
J’aimerais me réincarner en chat. Je vivrai moins longtemps, mais au moins je pourrai procrastiner sans remords.

99- Votre ville préférée :
Euuuh… Liste.
Peut-être Annecy ? C’est sympa là-bas.

100- Votre heure de coucher :
22h30. Après c’est pas dit que je m’endorme de suite, hein.

101- Votre heure de lever :
Sans contrainte, 8h. Avec contrainte, 7h.

102- Votre marque favorite :
Non.

103- Votre style vestimentaire :
Sobre.

104- Votre matière favorite à l'école :
La chimie biologique.

105- Les matières que vous appréciez le moins :
Le management. Le génie chimique.

106- La personne la plus digne que vous connaissez :
Digne de quoi ?

107- La personne la moins digne que vous connaissez :
Digne de quoi ??

108- Où étiez-vous le 31 décembre 2004 ?
Sûrement chez mes cousins. Vous savez, ceux que je n’ai pas vus depuis des années à cause de différends familiaux entre les deuxième et première générations…

109- Votre type de mec :
Pas collant.

110- Toutou ou Doudou ?
Doudou.

111- Votre dernier mensonge :
« Le partiel s’est super bien passé. »

112- Où vous voyez-vous dans dix ans ?
STOP. J’en peux plus de cette question…

113- Pensez-vous que la vie peut s'améliorer et que nous pourrons un jour vivre dans l'harmonie ?
J’sais pas. On verra bien

114- Un cadeau pas cher qui vous ferait très plaisir :
Un carnet.

115- Le cadeau de vos rêves :
Une (nouvelle) mallette de crayons de couleur

116- Une citation de votre choix :
« Mes fesses, mon choix.
— Vous devriez faire graver ça sur une plaque. »

D’après une nouvelle de Pierre Pevel, issue du recueil Contes et récits du Paris des Merveilles
117- Qu'est-ce que vous ne supportez pas ?
Les gamins qui braillent sous mes fenêtres. Je l’ai déjà dit, ça, non ?

118- Dites une bonne chose à propos de la personne qui vous a envoyé ce message :
une bonne chose à propos de la personne qui vous a envoyé ce message. (Vous l’avez vu venir, je le fais quand même.)

119- Qu'est-ce que vous aimeriez dire aux personnes auxquelles vous allez envoyer ce message ?
Vous avez pris une heure de ma vie. Je vous hais.

120- À quel point aimez-vous votre travail ?
HAHAHA !!

122- Avez-vous déjà été dans un accident de voiture ?
Dans mes rêves, oui. En espérant que ce n’étaient pas des rêves prémonitoires…

123- Fromage ou dessert ?
Dessert.

124- Quelle est la couleur de vos chaussettes (en général) ?
Noires ou grises.

125- Nombre de visites à l'hôpital :
J’étais trop jeune pour m’en souvenir.

126- Combien de fois avez-vous failli mourir :
Vous ne voulez pas savoir.

127- Et combien de fois êtes-vous mort ?
Mais au fond, est-ce que la vie ne fait pas partie de la mort ?

128- Dans quel genre de magasin videriez-vous votre carte de crédit ?
Librairie. Papeterie. Miracle, de nos jours il existe des magasins qui font les deux.

129- Que faites-vous quand vous êtes énervé(e) ?
Je tape contre des trucs. Des trucs mous de préférence pour étouffer le bruit.

130- Quels mots ou quelle phrase avez-vous tendance à utiliser TROP souvent :
« Typiquement ». Ma mère se fout de ma gueule à chaque fois d’ailleurs…

131- Meilleure chose au monde (qui vous soit arrivée ou autre) :
Pokébip. Non c’est pas une blague <3

132- La dernière chose que vous aimeriez faire avant de mourir :
Me coucher dans l’herbe et me plaindre une dernière fois que ces foutus insectes sont vraiment partout.

133- À quoi pensez-vous là tout de suite ?
Je pourrais être en train d’écrire mes fanfics. Au lieu de ça j’écris des conneries. Ma foi.

134- Fumez-vous ?
Hahahaha- jamais.

135- Votre pire problème présent ?
Je commence à avoir mal aux jambes à force de rester assise.

136- Slip ou caleçon ?
Bermuda ?

137- Lit 1 ou 2 place(s) ? De quel côté dormez-vous ?
Deux places, ya plus de place (captain obvious~ !). Je dors au milieu, évidemment.

138- Sel ou poivre ?
Sel.

139- Votre pseudo sur le net :
Goldenheart, GoldenFeather, AshenAura. Vous la sentez, l’influence de La Guerre des Clans ?

140- Quelqu'un de dingue que vous connaissez :
Yen a beaucoup.

141- Que recherchez-vous chez une personne du sexe opposé (ou du même pour les homo) ?
Des centres d’intérêt communs ?

142- Selon vous, pourquoi l'amour est-il terroriste ?
J’ai quatre heures, je suppose ?

143- La pire chose que vous ayez faite dans votre vie :
La prépa ?

144- Pokémon le plus mignon :
Lixy.

145- Votre avenir ?
Laissez-moi tranquille avec ça…

146- Croyez-vous en l'astrologie ?
Du moment qu’on ne m’affirme pas que les Gémeaux sont des chieurs lunatiques.

147- Votre équipe de foot favorite :
Haha. Non.

148- Ce que vous n'appréciez pas chez une personne :
La condescendance.

149- Meilleur ami :
A quel moment on sait qu’un ami est notre meilleur ami ?

150- Meilleure amie :
A quel moment on sait qu’une amie est notre meilleure amie ?

151- Villa ou appartement :
Appart.

152- Votre gâteau préféré :
Les gâteaux faits par ma mère.

153- Votre bonbon préféré :
Haribo c’est beau la vie, pour les grands et les-//

154- Votre héros :
Tous ces gens qui écrivent et publient régulièrement des fics.

155- Pensez-vous que l'argent puisse faire le bonheur ?
Ça dépend ce qu’il permet d’acheter.

156- Le dernier film que vous êtes allé voir au cinéma :
Alors c’était pas au ciné, mais avec mon groupe de management, on a vu « Le Traître », dans le cadre de notre projet d’étude. Meilleur moment de cette matière à la con.

157- Ce que vous pensez de Marilyn Manson :
Il a influencé la création d’un des meilleurs (avis subjectif) personnages de Black Clover, donc merci à lui d’exister.

158- Êtes-vous croyant (en quelque chose ou quelqu'un) ou athée ?
Je crois en le culte du nombre 28, ainsi que dans la mythologie Fildronguesque, aussi appelée Bitenbible.

159- Votre devise :
Serre les dents, et repousse tes limites

160- Avez-vous un don quelconque ?
Ah merde, c’était à cette question que je mettais la possibilité d’ouvrir les sacs en plastique du supermarché en fait…

161-Ce que vous préférez dans votre physique :
J’sais pas. Je ne me regarde jamais dans un mirroir, vous savez…

162- Votre fruit favori :
La pêche de vigne.

163a- Votre plus grande qualité :
Je suis discrète. Sisi, ça peut être une qualité dans certaines situations.

163b- Votre plus grand défaut :
Je procrastine trop. Mais qui ne le fait pas ?

164- Pensez-vous que l'amitié peut surmonter tous les obstacles ?
Tous, je ne sais pas. Mais certains, oui.

165- Croyez-vous au destin ou pensez-vous que l'on peut l'influencer ?
"J’ai jamais pu l’encadrer, moi, le destin. Je lui tords le cou à chaque fois qu’il essaie de me dicter ma conduite."

166- De quoi avez-vous le plus peur ?
De certaines choses qui adviendront dans les prochains mois.

167- Votre secret :
Bah si je le dis, ça sera plus un secret.

168- Que se passe-t-il à minuit ?
C’est l’heure du crime.

169- D'après vous, sommes-nous seuls dans l'univers ?
Non, c’est sûr. Mais je suis encore plus sûre que les autres habitants de l’univers aimeraient bien qu’on leur fiche la paix.

170- Avez-vous déjà volé quelque chose ?
Oui, mais qui ne l’a jamais fait ?

171- Été mort bourré ?
J’évite les soirées pour une bonne raison…

172- Fumé ? Si oui quoi ?
Hahahah- jamais.

173- Que penses-tu de ce questionnaire ?
Qui a créé cette horreur, sérieux ?

174- Que vas-tu faire maintenant ?
Poster ce truc, me remettre à mes fics, me laisser distraire par Twitter, manger.

175- Quelle heure est-il maintenant ?
11h18. Une heure trente-quatre que ça m’a pris, ce machin.
Article ajouté le Dimanche 19 Avril 2020 à 12h06 |
8 commentaires
[Annonce] Absence prolongée
Bien le bonjour, bien le bonsoir, bien la bonne nuit, tout est question d'horaire.

Je souhaitais signaler, notamment aux lecteurs de Entre Chien et Loup, que contrairement à ce qui était prévu, la fic ne se poursuivra pas durant l'été. Mon stage ouvrier se déroulant sur les deux mois, et nécessitant (si j'en crois la première journée d'hier) toute mon implication, je n'aurai que peu, voire pas du tout de temps à consacrer à mes fanfics.

Car il faut que je vous avoue une chose : les chapitres à venir, s'ils sont déjà écrits, ne le sont que sur papier. Et ces derniers temps, entre (par ordre d'importance) :
- la procrastination (je n'en suis pas fière, croyez-le),
- les partiels et rattrapages (que j'ai réussis soit dit en passant : mon passage en deuxième année dans la filière que je souhaite est désormais assuré. Ça me fait un souci de moins sur la conscience o/)
- La canicule qui fait bien souffrir mon ordinateur (j'ai même cru qu'il avait rendu l'âme un jour où il ne tournait plus, je vous raconte pas la flippe),

le passage du papier au numérique a pris un retard considérable. Et NON, ce passage n'est pas rapide. Déjà parce que cette maudite relativité du temps de ce cher Albert Einstein fait qu'étrangement, le temps prend un coup d'accélérateur entre le moment où j'ouvre une page Word et le moment où je la ferme, et ensuite parce qu'en faisant ce passage, j'effectue beaucoup de modifications/réécritures (qui contribuent beaucoup à la perte de temps je pense...)
En conséquence, le chapitre IX n'est écrit sur Word qu'à 50%, et les autres ne sont pas entamés (logique puisque je les réécris dans l'ordre)

Je suis sincèrement navrée de mettre sur pause une fic que j'avais à cœur de vous faire découvrir de manière régulière, mais je préfère vraiment vous faire attendre que de vous donner une version bâclée et quasi pas relue. J'espère que vous comprendrez.

La suite de la fic arrivera soit fin août, soit début septembre. D'ici là, je vous souhaite un très bon été, ainsi que de bonnes vacances pour celles et ceux qui en ont. Mon soutien également à tous ceux qui doivent encore passer des exams/oraux ou qui les ont passés et attendent les résultats.

Prenez soin de vous o/
Article ajouté le Mardi 02 Juillet 2019 à 09h31 |
1 commentaire
21
Non, ce n'est pas le nombre de chapitres de ma prochaine fanfic, ni le dernier numéro du tirage gagnant du loto de cette semaine.

C'est juste le nombre de printemps que j'ai atteint aujourd'hui.

Voilà.

Bonne journée !
Article ajouté le Vendredi 24 Mai 2019 à 12h04 |
19 commentaires
Quelques nouvelles
Bien le bonjour !

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : vous souvenez-vous que j'avais parlé de publier une fic ici-même d'ici avril/mai ? Hé bien, ce sera plutôt du côté de mai, haha.
Outre des projets interminables imposés par mon école, ce sont surtout deux nouveaux projets d'écriture, dont un hors-fandom, qui ont quelque peu ralenti le rythme de mes fictions Pokémon. Rassurez-vous, Le Royaume du Soleil est toujours en bonne progression, avec déjà sept chapitres de complets sur un maximum qui oscille toujours entre le douze et le quinze (il ne sera définitif que lorsque j'aurai tout écrit, je pense), et devrait reprendre de bon train avec les deux semaines de vacances qui s'annoncent (enfin). Cela dit, étant indisponible à partir de lundi et ce jusqu'à la fin des vacances d'avril, voire au-delà, rien ne pourra être posté avant mai, d'où le report (qui n'en est pas forcément un, puisque j'avais déjà estimé une première parution sur un mois ou l'autre...)

Voilà, c'est tout pour moi. Sur ce, je vous souhaite de bonnes vacances pour ceux qui en ont, et une bonne journée pour les autres !
Article ajouté le Samedi 13 Avril 2019 à 10h41 |
2 commentaires
[Présentation] Entre Chien et Loup
Cet article est le premier d'une série visant à présenter brièvement mes fanfictions en cours d'écriture ou de construction. Parce qu'il serait temps que vous ayez une idée de ce sur quoi je travaille à mes heures perdues :x



Nombre de tomes prévus : 3

Taille moyenne des tomes : 10 à 15 chapitres

Date de parution approximative : Tome 1 prévu courant avril/mai 2019

Résumé (temporaire) :

  • 1898. Alola, archipel du golfe des Léonides, se voit envahir par les colons unysiens, bien décidés à conquérir ce nouveau territoire.

    C'était il y a fort longtemps. Et depuis, au prix de nombreux sacrifices, Alola a recouvré son indépendance. Mais l'archipel porte encore les marques de la période coloniale, qui lui a permis de se développer et de bâtir de grandes villes, ainsi que de nombreux complexes touristiques, qui font aujourd'hui sa renommée. Néanmoins, une île échappe à cette règle. Vous êtes-vous déjà demandés pourquoi l’île de Poni était restée aussi sauvage qu’à sa naissance, alors que ses trois sœurs avaient évolué et prospéré grâce à la main des unysiens ?

    Cette histoire vous dira pourquoi. Elle vous contera la légende du Royaume du Soleil, et du destin extraordinaire d’un Rocabot que rien pourtant ne destinait à devenir roi.



Un petit mot sur la fanfic :

Entre Chien et Loup est une trilogie basée sur ma fanfic écrite à l’occasion du concours Soleil et Lune 2016 organisée par le site, à savoir Brothers of Sun and Moon. L’intrigue n’est en revanche plus du tout la même, quoique quelques similitudes seront notables (les lecteurs de le première heure, s’il en reste qui ont survécu, se plairont à chercher les points communs, si tant est qu’ils se souviennent de la fic x) ). Le style également a changé. Oubliez les Pokémon qui parlent dans un monde où il n’y a visiblement pas d’humains à la Donjon Mystère ; cette fois, les humains sont bien présents, et les Pokémon bien muets.
Pourquoi réécrire cette fanfic, me demanderez-vous ? Tout d’abord parce peu de mes œuvres à venir auront pour cadre Alola, et qu’il serait bête à l’aube de la 8e génération de ne pas avoir plus exploré que ça cette région pourtant si belle. Ensuite, il s’avère que cette fic est aussi un test de style. Avez-vous déjà lu Croc Blanc, ou L’appel de la forêt, de Jack London ? Si non, je vous le conseille vivement, ces bouquins sont des perles. Et l’idée ici était d’écrire quelque chose un peu dans le même style. Attention, je ne pale pas de faire un copié-collé de l’œuvre de Jack London, ni de son style, mais simplement de m’en inspirer afin de voir si je peux produire quelque chose qui mettra les Pokémon sur un tout autre plan, celui d’animaux (magiques certes) muets et étrangers aux mœurs des hommes. Bien sûr, ces Pokémon ne seront pas pour autant dénués d’émotions, et l’entraide entre les espèces pourra aller bien au-delà de la simple relation prédateur/proie. Mais je n’en dis pas plus, ce serait spoiler.

Concernant l’avancement, les deux premiers chapitres du tome 1 sont écrits, le troisième est en cours. Je ne posterai que lorsque tous les chapitres seront achevés, essentiellement parce que je ne veux pas être sous pression et que l'idée de poster un chapitre tous les dix mois m'insupporte (je me mets à la place des lecteurs, je sais que ça peut être frustrant d'attendre la suite^^"). Le fil rouge de l’histoire étant établi, je devrais pouvoir maintenir un bon rythme d’écriture, bien que mon emploi du temps plus chargé qu'une autoroute lors d'un départ de grandes vacances m'obligera à n'écrire que les week-ends.


Sur ce, je vous dis à bientôt pour une autre présentation de fanfic. En attendant, portez-vous bien ! o/
Article ajouté le Samedi 02 Mars 2019 à 10h43 |
5 commentaires
Does art imitate life, or life imitate art ?
Tout à l'heure, en parcourant mon fil d'actualité, je suis tombée sur la vidéo montrant un phénomène de "neige noire" en Sibérie. Sur le coup, mon cerveau a fait tilt. Une neige noire toxique due aux particules de charbon provenant des usines... Tiens donc, j'aurais pas écrit une scène présentant un truc du même style, il y a quelques temps ?

Le texte qui va suivre est un brouillon de l'une de mes fics en préparation, au nom plus ou moins évocateur d'"Akuma". Il est certain à 90% de finir dans la version finale. Considérez donc cet extrait comme un petit teaser :)
Yuri quitta non sans hâte la chaleur écrasante des quais du métro, et s’engouffra dans l’air glacé du centre-ville. Le choc thermique, brutal, lui fit l’effet d’une claque ; Yuri s’empressa d’emmitoufler son nez rougissant derrière son épaisse écharpe.

À cinquante-quatre ans, Yuri n’avait que vaguement entendu parler des « hivers noirs » de Téfraïa. Mais à présent qu’il était sur place, il pouvait enfin comprendre pleinement le sens de cette expression.

Cela faisait bien longtemps maintenant que les usines à charbon situées en périphérie de la ville avaient cessé de tourner. Néanmoins, l’air restait depuis constamment chargé de particules de poussière de charbon, qui le rendaient non seulement irrespirable, mais surtout hautement toxique. Et en hiver, il donnait naissance à un phénomène très particulier : les flocons qui daignaient tomber sur la ville se retrouvaient instantanément teintés d’une pellicule noire, qui elle-même ne tardait pas à recouvrir les rues, les voitures et les maisons tel un linceul. Les congères qui se formaient avaient plus l’apparence de tas de suie, et les enfants qui jouaient innocemment à des batailles de boules de neige avaient le visage encore plus crasseux que celui d’un ramoneur.

Devenue pour les habitants aussi banale que l’absence de soleil, cette neige noire avait inspiré au fil des ans une nouvelle expression : à Téfraïa on ne disait pas « il neige », mais « il cendre ».

La tête rentrée dans les épaules pour se protéger du froid, Yuri s’engagea dans l’artère principale.





À noter que j'ai écrit ça en mars 2018. Et que je n'avais à l'époque aucune idée que le phénomène de "neige noire" pouvait un jour survenir dans la vraie vie.

La coïncidence était suffisamment drôle pour que je la partage ici ; et en plus, ça vous aura permis d'avoir un avant-goût de ce sur quoi je trime à mes heures perdues, avant l'arrivée d'articles jouant vraiment le rôle de teaser :p

Sur ce, les gens, je vous souhaite une bonne soirée.
Article ajouté le Samedi 16 Février 2019 à 18h08 |
6 commentaires
Intégration volcanique #18 [FIN]
Chapitre précédent : Intégration volcanique #17 par Flageolaid

Salué par le chant des Roucool, le soleil laissait ses doux rayons s’infiltrer par la fenêtre entrouverte, frappant les grains de poussière qui flottaient paresseusement dans la pièce silencieuse. De temps à autre, une légère brise faisait se soulever les fins rideaux blancs tel le voile d’une jeune mariée.

Assise sur un lit spartiate mais confortable, Rose tentait d’occuper ses pensées par la lecture d’un livre, généreusement offert par l'infirmière qui prenait soin d'elle. Derrière ses lunettes fraîchement acquises – mais dont les verres n’étaient pas tout à fait réglés pour sa myopie, hélas – ses yeux noisette allaient et venaient à mesure qu’ils suivaient les mots, qu’ils suivaient les phrases, qu’ils suivaient les lignes. Au moment de tourner la page, une hésitation. De quoi traitait le précédent paragraphe, déjà ?

Rose laissa échapper un léger soupir. Rien à faire, elle ne parvenait pas à se concentrer sur sa lecture. Si ses yeux parcouraient les mots, les phrases, les lignes, elle ne voyait rien d’autre danser devant ses prunelles que les images traumatisantes des derniers jours passés sur Cramois’Île.

L’éruption. Le feu, la fumée, les tremblements de terre, les explosions.

Dwight. Et ce Zoroark qui partageait ses yeux azur profonds.

Résignée à abandonner sa lecture, Rose referma le livre, et le posa sur la table de chevet. Sa surface lisse et ronde sublimée par les rayons chatoyants de l’astre du jour, une Pokéball reposait sur ladite table, maintenue immobile au moyen d’un socle spécialisé. N’osant attarder son regard sur la sphère rouge et blanche, Rose leva son frêle corps engourdi, et se dirigea vers la fenêtre. Dehors, la ville de Jadielle resplendissait, vivante et animée d’une liesse générale, tandis que les gamins jouaient sous les arbres verdoyants, manquant parfois de percuter les adultes qui se dirigeaient vers leur lieu de travail, téléphone à la main. Rose ne put s’empêcher de les envier. D’envier leur quotidien si paisible, si anodin. Le même quotidien qui avait été le sien avant que son monde ne s’effondre.

Il s’était écoulé trois jours depuis l’éruption du volcan de Cramois’Île. Trois jours pendant lesquels Rose était restée à l’hôpital, où l’avait conduite cette dresseuse possédant un Tentacruel. Cette jeune femme – Rose savait désormais qu’elle s’appelait Irène – était par la suite revenue lui rendre visite, pour prendre de ses nouvelles et l’informer du peu qu’elle avait réussi à apprendre sur la situation.

L’île avait entièrement disparu. L’éruption s’était achevée sur une formidable explosion, qui avait pratiquement tout balayé sur son passage. Tel un prédateur poursuivant sa proie sans relâche, la colère du volcan avait déclenché un tsunami, dont les conséquences – tant pour les habitants en fuite que pour ceux du continent – auraient pu être dramatiques sans l’intervention des dresseurs de Pokémon.

Ceux déjà présents à Cramois’Île au moment du désastre, et qui avaient aidé à l’évacuation de la population, avaient été rejoints par d’autres dresseurs venus du continent, envoyés sur place sur demande express du Professeur Pokémon Samuel Chen. L’éminence scientifique de Kanto, suite à l’appel de son ami Auguste, avait immédiatement contacté les nombreux dresseurs qu’il connaissait, notamment parce qu’ils avaient reçu leur premier Pokémon grâce à lui. À grand renfort de Pokémon Eau, Psy et Vol, la menace du raz-de-marée avait pu être enrayée, et les habitants évacués sans encombre jusqu’au Îles Écume. Fait miraculeux, l’un des dresseurs envoyés par Chen possédait un Wailord, dont le soutien avait été des plus précieux. Lorsqu’il l’avait retrouvé, Auguste avait serré ce dresseur dans ses bras jusqu’à ce que leurs os craquent, à tous les deux.

On recensait à présent 8 morts, une centaine de blessés et 2 portés disparus. Un bilan qui aurait pu s’avérer bien plus lourd sans le soutien des dresseurs et de leurs Pokémon. Grâce à eux, le pire avait été évité.

Cependant, le retour à la normale serait encore long. Rose le savait. De leur île, il ne restait aujourd’hui qu’un rocher nu, difforme, d’où s’échappait encore une colonne de cendres noire. Jamais la population de Cramois’Île ne pourrait s’y réinstaller.

Les métropolitains étaient parfaitement au courant de la situation. Et pourtant, rien de tout cela ne transparaissait dans leur comportement. Pour eux, la vie continuait à suivre son cours, comme si rien ne s’était passé. Cette insouciance, Rose la leur enviait également.

On toqua soudain à la porte. Tirée de ses sombres pensées, Rose s’empressa de répondre :

« Entrez ! »

La jeune femme fut à la fois surprise et soulagée de voir le visage familier d’Auguste passer le pas de la porte. La moustache blanche du vieil homme se souleva en même temps qu’un sourire étira ses lèvres.

« Bien le bonjour, jeune demoiselle. Comment te portes-tu ?

— Je… Très bien, merci. Plusieurs côtes cassées et une belle fracture au crâne, mais je me remets. »

Machinalement, Rose porta ses doigts au bandage qui enserrait sa tête, et l’effleura pensivement. Auguste hocha la tête, un soulagement perceptible faisant se dénouer les muscles de ses épaules.

« Tant mieux. La dresseuse qui ta aidée – Irène, je crois ? – a été récompensée pour son aide offerte aux cramoisiliens, tout comme ses confrères.

— Vous aussi, je suppose ? C’est tout de même vous qui avez mené l’évacuation…

— Ha ! Le vieux Chen et moi avons été accueillis en héros, grinça le sexagénaire, amer. Quelle bande d’imbéciles heureux. C’est tellement facile de traiter les autres en héros quand on n’a pas été fichu de se bouger le train soi-même… »

Comme pris d’un soudain vertige, Auguste se pinça l’arête du nez, en continuant de psalmodier dans sa barbe.

« Asseyez-vous, monsieur, proposa Rose en désignant une chaise près du mur. Vous devez être épuisé après tous ces… événements.

— Volontiers, merci. Je me bats nuit et jour depuis cette fichue éruption pour faire rentrer les exilés sur le continent. Les Îles Écume n’étaient qu’un moyen de mettre tout le monde en sûreté, mais on ne peut pas y vivre. Les îles sont trop petites et impossibles à aménager. Sans compter que de nombreux courants les traversent, impossible de reconstruire une Cramois’Île 2.0. Il faut reloger plusieurs centaines de personnes sur le continent et ça, le gouvernement l’accueille en grinçant des dents. Enfin, on a déjà réussi, toujours avec Chen – je ne saurais le remercier assez – à obtenir un statut de catastrophe naturelle. Mais je dois t’ennuyer avec mes histoires…

— Oh non ! Pas du tout, voyons… Je trouve au contraire votre dévouement admirable. Mais vous devriez tout de même songer à vous reposer. »

Auguste partit d’un rire sonore qui fit sursauter la blessée.

« Ah, ma chère, apprends que la vie de Dresseur n’est jamais de tout repos ! Et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on est champion d’arène. Tous ces gens sont sous ma responsabilité, et je me battrai jusqu’à la fin pour leur permettre de se reconstruire. »

Un silence marqua la fin de sa phrase. Rose ressentit une bouffée d’admiration pour ce vieil homme qui, derrière ses airs excentriques, cachait un cœur en or et une loyauté sans faille envers ses concitoyens .

« Au fait, avez-vous des nouvelles de Guido ? »

Auguste ne chercha pas à cacher sa surprise.

« Guido ? Le pauvre a été salement amoché, bien plus que toi. Mais heureusement, quelques-uns de mes employés l’ont trouvé juste à temps et l’ont fait évacuer. Il se trouve dans un hôpital à Céladopole. »

Rose ne put retenir un soupir de soulagement. S’il le remarqua, Auguste n’en montra rien et poursuivit :

« Son état est stable. Je suis passé le voir avant de te rendre visite. Et figure-toi qu’à peine réveillé, il m’a remis sa démission. Le bougre veut s’installer à Unys ! Tu parles d’un retournement de veste… »

Unys…

La terre natale de Dwight. Pouvait-ce être une coïncidence ? Sans doute pas. Cela dit, Rose avait bien du mal à imaginer ce qui avait pu pousser Guido à partir pour le pays qui avait vu naître la créature qu’il avait qualifiée de monstre. De monstre, et de menteur…

Comme s’il avait lu dans ses pensées, Auguste demanda :

« Comment va Dwight ? »

Rose ne répondit pas tout de suite. Comme attiré par aimant, son regard glissa jusqu’à la Pokéball posée à côté de son livre.

« L’infirmière Joëlle du Centre Pokémon m’a rendu sa Pokéball ce matin, dit-elle finalement. (Un temps.) Il va bien. Ses blessures sont en voie de guérison : tout ce dont il a besoin, c’est de beaucoup de repos. »

Auguste hocha de nouveau la tête. Un silence pesant s’installa dans la pièce. Détournant son regard vers les frondaisons aux multiples nuances de vert qui s’étalaient de l’autre côté de la fenêtre de l’hôpital, le champion de l’île détruite fut le premier à le briser :

« Tu sais, j’ignore pourquoi il tenait tant à s’intégrer parmi les humains. Mais cela devait vraiment être important pour lui, au point de se créer sa propre apparence humaine. »

Le visage déformé par la haine de Guido revint hanter la mémoire de la jeune femme. Ses paroles acérées tels des couperets parurent résonner encore à ses oreilles.

Prise d’un soudain vertige, Rose s’assit sur le bord du lit. Auguste la laissa reprendre son souffle avant de poursuivre :

« Mais quoi qu’il en soit, je ne pense pas que la docilité dont il faisait preuve fasse partie de son illusion. Il drapait certes son corps dans un faux, mais sa personnalité n’a jamais été altérée. J’en suis persuadé.

— … Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? »

Le vieil homme sonda un instant le visage de Rose, puis se leva et se positionna juste devant elle, la dominant de toute sa hauteur. Sentant cette présence imposante au-dessus d’elle, Rose leva timidement la tête vers son aîné.

« Si tu osais enfin le regarder dans les yeux, tu saurais ce qui me fait dire ça. Tu y verrais le Dwight que j’ai vu, et à qui j’ai fait confiance au moment d’organiser ton sauvetage. »

Rose écarquilla les yeux, lesquels commencèrent à s’alourdir sous le poids de larmes refoulées refaisant subitement surface. Mais avant que quoi que ce soit, mot ou sanglot, ne s’échappe de sa gorge, Auguste posa une main ferme mais néanmoins paternelle sur son épaule.

« Donne-lui une seconde chance. Je peux te promettre qu’il le mérite. »

Sur ce, il la salua comme à son habitude, en soulevant son chapeau blanc, avant de quitter la pièce en lui souhaitant bon rétablissement sur le ton à la fois enjoué et malicieux qui le caractérisait si bien.

Désemparée par les mots plus énigmatiques que jamais d’Auguste, Rose se tourna de nouveau vers la Pokéball, sagement posée à moins d’un mètre d’elle. Souvent, elle s’était demandée si les Pokémon pouvaient entendre ou voir ce qu’il se passait dans le monde extérieur depuis leur capsule de fer.

Lentement, en décomposant chaque mouvement, la jeune femme contourna le lit et tendit ses doigts fins, du bout desquels elle effleura la surface lisse et froide de la Pokéball. Elle s’en saisit ensuite et la fixa avec intensité, comme si elle espérait voir Dwight au travers. Mais la balle ne lui renvoyait rien d’autre que son propre reflet.

Donne-lui une seconde chance.

Rose ne savait que faire. Tant de questions se bousculaient dans sa pauvre tête. Tenant la Pokéball à deux mains, elle s’intéressa de nouveau à la vie qui s’écoulait au-dehors, bien loin de ses doutes et de ses préoccupations.

L’ombre d’un Roucool passant à vive allure au-dessus de l’hôpital l’incita à lever les yeux vers le ciel. Un ciel pur couleur azur, sans aucun nuage pour venir troubler sa monotonie chromatique. Rose laissa son regard s'y perdre pendant de longues minutes, avant de reposer la Pokéball sur son socle, et de replonger sous ses draps. Elle médita longtemps les paroles d'Auguste, avant que le sommeil ne la rattrape...


*~*~*

Dwight n’avait aucune idée du jour qu’il était. Tout comme il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Il ne savait plus rien. Enfermé dans sa prison de métal, il appréciait la sensation qui l’avait paralysé de peur, autrefois. Celle d’être à la fois tout et rien. Celle d’être à la fois perdu dans une immensité infinie et d’être confiné dans une cage.

S’il se concentrait suffisamment, il pouvait voir son corps se mouvoir dans ce vide où il ne faisait ni chaud ni froid. Mais il ne pouvait pas le sentir. Il savait que ses blessures étaient guéries, mais ne pouvait sentir leurs brûlures s’estomper. Ses sensations avaient été noyées dans l’intangibilité de son être lorsque l’humaine soigneuse l’avait réintroduit dans la Pokéball.

En revanche, s’il y avait bien une chose que le monde impalpable de cette sphère n’effaçait pas, c’était les souvenirs. Au contraire, Dwight n’avait plus que cela à ressasser, désormais. Comme les images du livre que lui avait offert Rose, les images de sa vie défilaient devant ses yeux, tantôt heureuses, tantôt tristes. Plus souvent tristes qu’heureuses, d’ailleurs, à son grand regret. Le bonheur semblait le fuir comme la peste. Il avait vécu de bons moments aux côtés de Terrence ; hélas, celui-ci était parti bien trop vite, emporté par la maladie. Puis après son arrivée à Cramois’Île, il avait connu Rose. De nouveau, il avait embrassé une vie faite de sourires et de joies toutes simples.

Et encore une fois, tout avait basculé. L’éruption avait tout emporté. La maison de Rose, celle d’Auguste, celle de tous les insulaires. Elle avait balayé son masque, fait fondre son mensonge comme neige au soleil.

Le vide dans lequel Dwight flottait à présent n’était rien en comparaison de celui qui s’était établi dans son cœur lorsque Guido l’avait acculé, prêt à l’occire comme le monstre qu’il était. En cet instant, Dwight avait compris que quoi qu’il fasse, où qu’il aille, le malheur le suivrait partout comme son ombre. Et ce malheur s’en prenait toujours aux êtres qui lui étaient chers. D’abord Terrence. Ensuite Rose. Il avait juste voulu que ça s’arrête. De toute manière, il était fautif dans l’histoire, non ? C’était bien lui qui avait dupé Rose et tous les habitants, n’est-ce pas ? Il méritait d’être puni pour ses mensonges. Alors il s’était résigné à accepter son sort. Quoi que Guido ait voulu lui faire subir, il s’était préparé à l’encaisser.

Sauf que Rose s’était interposée. Rose l’avait défendu. Rose l’avait sauvé.

Pourquoi ? Il était bien incapable de fournir une réponse à cette question. Sans doute ne le saurait-il jamais. Tout comme jamais il ne saurait pourquoi Terrence avait sauvé ce chétif Zorua malmené par un Miasmax, il y avait tant d’années de cela. Il était bien incapable de comprendre.

Terrence… Le Zoroark aurait tant voulu lui dire combien il était désolé. Il avait sincèrement cru que le masque pourrait tenir éternellement, que tant qu’il restait sage et ne faisait pas de bêtises, il pourrait vivre avec Rose et Auguste pour toujours. Qu’il pourrait tenir sa promesse, et couler des jours heureux aux côtés de personnes qu’il aimait et qui l’appréciaient. Quel naïf il avait été. Désormais, tout était fichu. Il n’y aurait pas de seconde fois. Il resterait un paria, pour le restant de ses jours.

Soudain, un rai de lumière perça les ténèbres du monde de Dwight. Il reconnut la sensation qui l’envahit comme un brusque coup de vent : celle de sentir chaque atome de son corps s’assembler, fusionner, rendre à chaque parcelle de son organisme sa consistance. Puis vint celle de se sentir porté, soulevé par une force invisible, avant de retomber, de sentir son centre de gravité s’inverser et ses entrailles se retourner.

Lorsque l’équilibre de Dwight fut de nouveau stabilisé, il ouvrit lentement les paupières, agressé par la vive lumière du soleil. Quand enfin ses prunelles se furent habituées à cette soudaine luminosité après une longue période passée dans l’univers sombre et opaque de la Pokéball, Dwight inspecta du regard le lieu où on l’avait relâché.

Il ne reconnaissait pas l’endroit. Mais selon lui, il se trouvait dans une sorte de clairière. Après avoir passé tant de temps sur le sol pierreux de Cramois’Île, il en avait presque oublié la douceur de l’herbe fraîche sous ses pattes. Des arbres plus grands qu’il n’en avait jamais vu se dressaient à l’horizon sur sa droite, séparant ciel et terre par une ligne crénelée vert sombre. A sa gauche, on pouvait apercevoir un bâtiment aux murs blancs, également très haut. La forme de la bâtisse rappela de mauvais souvenirs à Dwight : c’était dans ce genre de bâtiment que Terrence avait rendu son dernier souffle. Comment cela s’appelait-il déjà ? Ah oui : un hôpital.

Le cœur de Dwight manqua soudain un battement lorsqu’il s’aperçut qu’elle était là. Une expression indéchiffrable peinte sur le visage, Rose regardait le Pokémon Polymorphox sans mot dire. Une Pokéball ouverte gisait dans sa main. La même Pokéball dans laquelle elle avait enfermé Dwight, juste après avoir assommé Guido. Dwight n’avait aucune idée de ce qu’il s’était passé ensuite ; à son réveil, il se trouvait déjà dans une salle de soins, un Leveinard tendant ses petites pattes roses vers lui pour le soulager à coups de Vibra-Soin.

Rose se mit à genoux devant lui, comme autrefois lorsqu’elle lui apprenait la signification des mots du livre qu’elle lui avait offert, quand son travail ne l’accaparait pas trop. Dwight s’étonna de la voir, elle qui était d’ordinaire si coquette, ne porter qu’une longue chemise d’un blanc laiteux, bien trop large pour elle. Régulièrement, elle devait remonter les manches qui s’étiraient jusqu’à plus loin que ses fines mains. Du sparadrap enserrait également sa tête, donnant à ses cheveux roux une coupe étrange, avec des mèches sortant ici et là.

Cependant, hormis tous ces détails, Rose restait toujours la même que dans ses souvenirs, et sa voix était toujours aussi douce qu’avant quand elle lui demanda :

« Comment te sens-tu ? »

Dans un premier temps, Dwight fut tenté de lui répondre. Puis il se ravisa. N’étant pas déguisé sous sa forme humaine, parler tel un humain ne serait-il pas… dérangeant ? aberrant ? D’autant plus qu’avec tout ce qu’il s’était passé, Dwight n’oserait plus jamais réutiliser son identité illusoire devant Rose, ni même devant quiconque.

Ne sachant quelle attitude adopter, Dwight gratta nerveusement le sol, jetant des coups d’œil furtifs autour de lui, comme si ce qu’il devait faire pouvait être inscrit sur ce brin d’herbe, sur ce tronc d’arbre, sur cette fine lézarde dans le mur. Au moins tout aussi mal à l’aise que lui, Rose choisit un autre angle d’approche.

« J’ai reçu une permission de sortie, expliqua-t-elle au Pokémon. Encore quelques jours de repos, et je pourrai définitivement quitter l’hôpital. Mais je ne voulais pas partir sans te parler une dernière fois… »

Dwight n’avait aucune idée de ce qu’était une « permission de sortie », mais il comprit que cela avait un rapport avec l’accoutrement de Rose, et leur présence près de ce bâtiment aux murs blancs. Et par-dessus tout, il comprit que Rose était saine et sauve. Cette nouvelle le soulagea au-delà des mots.

« … Tu comprends ce que je te dis, n’est-ce pas ? »

Dwight hocha la tête, tiraillé entre son envie de s’exprimer, de discuter avec Rose comme au bon vieux temps, et le poids des regrets qu’il éprouvait.

Rose soupira longuement. Subitement angoissé quant à sa réaction, Dwight ne réagit pourtant pas. Car si Rose choisissait de lui tourner le dos et de le laisser à sa solitude d’erreur de la nature, il l’accepterait. Il s’était résigné à le faire au cours de ses longues réflexions, enfermé dans sa Pokéball. Mais Rose, contre toute attente, étira ses lèvres en un sourire triste.

« Tu ne veux plus me parler, et moi, je refuse de te regarder à nouveau dans les yeux… Haha ! On forme une belle paire, toi et moi… »

Le Zororark pencha la tête sur le côté, comme chaque fois qu’il ne comprenait pas quelque chose. Ce simple geste suffit à élargir le sourire de la jeune femme.

« Tu sais, Auguste est passé, l’autre jour. Il s’inquiétait pour nous deux. Il serait bien resté, mais ses obligations de maire et de champions le retiennent pour… (Elle s’interrompit, remarquant le museau levé de Dwight, dont la tête toujours penchée.) Oh, suis-je bête… tu ne dois être au courant de rien. Logique, puisque tu as passé tout ce temps dans ta Pokéball… »

Alors Rose lui raconta tout. Tout ce qu’il s’était passé après avoir échappé à Guido. Comment l’éruption avait fini par détruire l’île, comment les habitants avaient pu être sauvés, combien ils devraient s’accrocher pour pouvoir démarrer une nouvelle vie, et se reconstruire.

Épris de pitié pour tous ces pauvres gens, Dwight gémit doucement. Certes Auguste et la majorité des insulaires étaient vivants et en sécurité, mais… ils avaient tout perdu. Et Dwight savait mieux que quiconque combien c’était douloureux de perdre tout ce à quoi l’on tenait.

« Qu’y a-t-il ? demanda Rose. Est-ce que tu es triste ? (Dwight opina du chef, sans jamais desserrer les dents. Rose resta silencieuse un moment.) Tu te souviens de ce que j’ai dit une fois ? Que tu es étais très empathique ? Je le pense toujours aujourd’hui. Peut-être qu’Auguste avait raison… et que ta personnalité ne dépendait pas de ton apparence. »

Dwight se souvenait à peu près de la définition d’« empathique », et comprit que c’était un compliment. Il s’en trouva ragaillardi, un sentiment qui ne dura guère lorsqu’il vit Rose détourner les yeux pour fixer des enfants humains jouer au loin.

« Une fois que je serai autorisée à sortir de l’hôpital, je compte m’installer à Jadielle. C’est une ville agréable. Je suis sûre que je pourrai trouver un petit boulot pas trop mal payé et un logement pas trop cher… Enfin, je verrai bien. (Sans se retourner, elle lança :) La question est : qu’est-ce que toi tu vas faire, à présent ? »

Ce qu’il allait faire ? Dwight n’en avait strictement aucune idée. Autant, après la mort de Terrence, il avait un but, un objectif en tête, ainsi que la volonté de le réaliser. Mais aujourd’hui, que lui restait-il ? Il n’avait nulle part où aller, aucun rêve à poursuivre, et aucune volonté d’avancer. il avait abandonné l’idée de vivre un jour une vie normale. Quand on n’était ni vraiment Pokémon, ni vraiment humain, quelle place pouvait-on bien avoir dans ce monde ?

« Je ne sais pas vraiment ce que cette Pokéball fait de moi, dit la jeune femme sans tenir compte du silence obstiné de Dwight. Ta dresseuse ? Je ne pense pas être faite pour ce genre de responsabilités. Je veux dire… les combats ne m’intéressent pas. Et de toute manière, j’aurais bien du mal à te traiter comme une bête à faire combattre, ou comme un animal de compagnie… »

Mû par une soudaine inspiration, Dwight oublia un court instant sa gêne et laissa les mots franchir tous seuls la frontière de ses babines :

« Dwight est quoi ? »

Était-ce la honte de parler après tant de silence buté ou bien l’expression abasourdie de Rose ? Toujours est-il que Dwight regretta aussitôt de s’être laissé emporter.

Rose, quant à elle, se sentait comme pétrifiée. Pour la première fois depuis longtemps – trop longtemps, sans doute – elle parvint à regarder Dwight droit dans les yeux. Ce qu’elle lut dans ses prunelles azur – un mélange d’angoisse et d’innocence – la bouleversa. Tout comme cela lui permit de comprendre enfin. De comprendre ce qu’il fallait qu’elle fasse, ce qu’il fallait qu’elle dise.

« Dis-moi Dwight… Tu te rappelles ce voyage à Kanto que je t’avais promis ? »

Inspirant à fond, elle rassembla tout son courage, et offrit son plus beau sourire à un Zoroark quelque peu déboussolé.

« Je suis désolée, mais il va devoir attendre encore un peu. En attendant, tu peux peut-être rester avec moi ? Pas en tant que mon Pokémon, ni en tant que compagnon… Mais en tant que Dwight, le meilleur ami que j’aie jamais eu. Qu’en dis-tu ? »

Dwight en resta bouche bée.

« Je me fiche bien de l’apparence que tu voudras prendre. Choisis celle qui te convient le mieux. Mais sache une chose : que tu apparaisses sous les traits d’un humain ou d’un Pokémon, j’ai compris que cela n’avait pas beaucoup d’importance. Car quel que soit ton choix, tu es et resteras toujours Dwight. »

Les paroles de Rose eurent sur le cœur de Dwight l’effet d’un rayon de soleil frappant pour la première fois depuis longtemps une terre gelée ayant connu un trop long et sinistre hiver.

Fermant les yeux, il rassembla ses pouvoirs, et créa autour d’eux une ultime illusion. Rose, époustouflée, se revit dans son bureau, dans ses habits de secrétaire, en train de gérer les papiers d’un étranger unysien fraîchement débarqué à Cramois’Île, à la tignasse noire ébouriffée et aux yeux bleu azur fuyants. Sauf que contrairement à son souvenir, l’étranger n’en était plus un, et il osait à présent la regarder droit dans les yeux, lui aussi. Ses lèvres discrètes formèrent un mot, et un seul :

« Merci. »

Puis l’illusion s’évanouit, et les deux amis furent de nouveau assis sur la pelouse récemment tondue du jardin de l’hôpital, assis l’un en face de l’autre. Un sourire rasséréné sur le visage, Rose tendit sa main à Dwight. Et cette fois, celui-ci la saisit sans aucune hésitation.

Sa dernière pensée avant de rentrer aux côtés de son amie fut pour Terrence. Finalement, il réussirait à tenir sa promesse. Il vivrait heureux, non seulement sans sa vie, mais aussi dans son cœur.

Il n’était ni vraiment Pokémon. Ni vraiment humain. Mais désormais, il savait combien cela importait peu. Tant qu’il avait à ses côtés des gens prêts à voir par-delà les apparences, capables de lire dans son cœur, l’image qu’il présentait à leurs rétines n’avait aucune espèce d’importance.

Il était Dwight. Le partenaire de Terrence. L’étranger à la timidité maladive. Le protégé d’Auguste. L’ami de Rose. Dwight, simplement Dwight.

Et cela lui suffisait amplement.


**FIN**
Article ajouté le Lundi 08 Octobre 2018 à 22h39 |
8 commentaires
Intégration volcanique #12
Chapitre précédent : Intégration volcanique #11 par Kazumari


« J…j’y arr-rivr’ai p-p-pas ! »

La gorge de Dwight le brûlait. Le visage en sueur, la langue pendante, il avait l’impression d’avoir avalé du feu et d’y avoir laissé ses dents. Ses yeux implorants se posèrent sur l’humain assis sur l’herbe en face de lui, qui, impassible, lui rendait son regard derrière l’ombre de son chapeau marron usé par l’âge.

C’était le début de l’automne à Unys, et l’air portait encore les traces de la moiteur de l’été passé. Les premières feuilles mortes voltigeaient paresseusement au gré de la brise, quittant à jamais leurs camarades plus résistantes, lesquelles décoraient les arbres de leur nouvelle parure rouge et or. Tandis qu’il refoulait ses larmes d’amertume, Dwight regarda Terrence étudier avec attention le mouvement délicat d’une feuille brune descendant dans leur direction en tournoyant doucement. Lorsqu’elle se posa sur l’herbe séchée par l’ardent soleil estival avec un petit "frrt" très discret, Terrence soupira et releva son couvre-chef pour passer une main dans ses cheveux blonds.

« Franchement, Dwight… Ça fait bientôt cinq jours que j’essaie de t’apprendre la langue humaine, et tout ce que tu arrives à dire de plus intelligible, c’est "Je n’y arriverai pas". Avoue que ça devient déprimant, à force.

— M-ma…mais… »

Dwight acheva sa phrase par un cri à mi-chemin entre le jappement et le grognement, faute de vocabulaire humain.

« J’y arriverai pas ! C’est une mauvaise idée, je peux pas faire ça… je peux pas !! »

Il frappa le sol de ses poings, aussi furieux qu’honteux. Il aurait tant aimé faire comprendre à Terrence ce qu’il ressentait. Mais pour cela, il aurait fallu céder à sa directive et apprendre à manier correctement les mots.

Dépité, il abandonna l’illusion que Terrence l’avait aidé à créer, cet ersatz d’unysien à la carrure désespérément trop grande, aux cheveux sombres négligés, et aux yeux d’un bleu toujours aussi perçants que lorsqu’il était sous sa vraie forme, un Zoroark.

« Allons, Dwight, ne t’énerve pas…, dit doucement Terrence en le voyant se détourner. Je sais que c’est dur, mais je sais aussi que tu en es parfaitement capable. »

Le Pokémon Polymorphox secoua la tête, tout en tripotant nerveusement la laine de son pull bleu, que l’humain lui avait offert. Selon lui, créer des vêtements illusoires en plus d’une apparence humaine serait bien trop d’efforts pour un Pokémon si jeune. Mieux valait en enfiler de vrais, et déguiser le corps nu. Au début, Dwight s’était exécuté sans broncher, bien que décontenancé. Mais à présent, il en avait marre. Marre de cette histoire, née de son seul caprice.

« Hé, bonhomme, arrête de faire la tête. C’est bien toi qui essayais de me faire comprendre l’autre jour que tu ne voulais plus livrer de combats ? »

Le cœur de Dwight sombra un peu plus au fond de sa poitrine. Comme bien d’autres fois auparavant, l’humain avait comme lu dans les pensées du Pokémon. Enfin, il ne semblait y parvenir que lorsque ça l’arrangeait…

« Le problème, poursuivit l’homme en faisant tourner son chapeau sur son doigt, c’est que les Dresseurs pullulent, à Unys comme ailleurs. Avec mon air de caïd et ma capacité à m’attirer des ennuis, j’ai bien vite fait de m’embarquer dans un combat Pokémon. Il faudrait que je te garde dans ta Pokéball, mais ni toi ni moi ne supporterions ça. Et enfin, je ne peux pas te relâcher : seul dans la nature, tu te ferais tuer en moins de deux. D’ailleurs, on n’en serait pas là à tailler le bout de gras si je n’avais pas sauvé ta peau de ce Miasmax, quand t’étais encore un Zorua. »

Dwight retint un soupir. Il devait beaucoup à Terrence, il le savait. Il lui était reconnaissant de l’avoir pris sous son aile, de l’avoir nourri, protégé, aidé à grandir et évoluer. Il avait été un bon Dresseur.

Et lui un si mauvais Pokémon.

Cela n’avait rien à voir avec ses aptitudes au combat. Certes, il manquait d’expérience et paniquait facilement ; mais Terrence lui avait appris à bien exécuter ses attaques, tant au niveau de la puissance que de la précision. Non, le problème venait de son dégout des combats.

Quelle ironie pour une créature destinée à se battre. Quand il était encore à l’état sauvage, il devait se battre pour survivre. Quand il est devenu le Pokémon de Terrence il avait dû se battre pour le protéger ou lui permettre de gagner quelque marché passé avec quelque humain douteux qui passait par là et cherchait querelle. Sa vie était marquée par les combats, quoi qu’il y fasse.

Malgré tout, il ne pouvait se résoudre à l’accepter.

Un froissement de tissu dans son dos lui indiqua que Terrence s’était levé et s’approchait de lui. Sans un mot, il s’assit à côté du Pokémon Ténèbres et contempla l’horizon. Au-delà des collines, le Pont du Hameau dressait sa majestueuse silhouette entre les quelques feuillus qui accompagnaient la rivière dans sa lente descente vers les plaines.

« Pardonne-moi, Dwight. »

Celui-ci tourna des yeux écarquillés vers Terrence. Le pardonner ? Pourquoi demander une telle chose, si soudainement ?

« Tu es un Pokémon unique en ton genre. On en voit peu qui rechignent à faire des combats, voire même à en regarder. En cela… tu m’as beaucoup rappelé la manière dont certains humains se comportent.

— Moi… ? Rap-pe-peler… hu-humain ? articula Dwight.

— Oui. En tant que Pokémon, tu dois me trouver égoïste de dire ça, mais ta façon d’exprimer tes désirs, d’éprouver de la compassion… sont très humaines. Du moins, c’est ce que je pense. »

Un vent léger se leva, emportant avec lui d’autres feuilles mortes. Telles les branches d’un saule, les mèches blondes de Terrence dansaient devant ses yeux bruns perdus dans le vague. Interloqué par les paroles de son ami, Dwight attendit, patiemment, qu’il précise sa pensée.

« C’est en me rappelant ça que j’ai eu cette idée – saugrenue j’en conviens – de te faire intégrer le monde des humains. En tant que Pokémon, tu dois te battre pour te nourrir, te trouver un abri… En un mot : survivre. Mais en tant qu’humain, tu auras une chance d’échapper à cela. Il suffit que tu te crées une identité, que tu te trouves un toit, un travail pas trop dur et si possible bien payé, et que tu restes réglo… Et tout roulera bien pour toi. Personne ne viendra t’attaquer pour te prendre le pain que tu auras gagné à la sueur de ton front. Et quand bien même ce serait le cas… Tu trouveras toujours du soutien pour faire en sorte que justice soit rendue.

— C’est… quoi ju…just-isse ? »

Le rire sonore de Terrence fut tellement inattendu que Dwight sursauta violemment.

« Ah, c’est pas un concept très Pokémon tout ça, pas vrai ? Remarque, est-ce qu’au final, vous vous prenez pas moins la tête en vivant chacun pour votre pomme, sans envisager ce que peuvent ressentir les autres ? Des fois je me demande… »

Dwight pencha la tête sur le côté. Il n’avait aucun mal à comprendre la langue humaine, à force de côtoyer Terrence, mais là, il ne comprenait pas un traître mot de ce que son ami racontait.

L’homme passa soudain une main caleuse mais chaleureuse dans la fourrure épaisse qui ornait le crâne de Dwight.

« Je tiens beaucoup à toi, Dwight. Et de ce fait, je suis prêt à tout pour que tu vives une vie tranquille et heureuse.

— Je… je… »

Dwight ne savait pas quoi faire. C’était la première fois que Terrence lui tenait ce genre de discours. On aurait dit qu’il avait fait quelque chose de mal et qu’il s’excusait. Sauf que Terrence ne s’excusait jamais. Ce changement dans ses habitudes troubla Dwight. Il se détestait plus que jamais pour avoir conduit leur duo à se débattre avec un tel sentiment de malaise.

« Te bile pas, mon grand, dit Terrence de sa voix caverneuse, si rassurante. Si tu veux tout arrêter, on peut le faire. C’est à toi de décider ça. Après tout, c’est de ta vie et de ton avenir qu’on parle !

— Je… je sais p-pas…

— Holà, c’est quoi cette tête ? On dirait que je t’ai retourné les tripes avec mes bêtises ! »

Terrence rit de nouveau, et ébouriffa la tête de Dwight.

« Ne te mets pas la pression comme ça. Tu n’es pas obligé de me donner une réponse maintenant. On a tout notre temps ! Cela dit, je suis sérieux quand je dis que c’est à toi de faire ce choix. Et si tu n’y arrives vraiment pas… hé bien, fais simplement ce que te dit on cœur… »


*~*~*

Un nouveau grondement, suivie d’une légère secousse, ramena Dwight à la réalité. Clignant des paupières, il secoua sa tête aux traits humains. Bon sang. Pourquoi les souvenirs choisissaient-ils de ressurgir à un moment pareil ?

Pendant ce temps, Auguste coupa l’appel qu’il tentait désespérément de passer, et qui n’en finissait plus de sonner dans le vide.

« Je n’arrive pas à joindre Rose, annonça-t-il, l’air grave. Pourvu qu’il ne soit rien arrivé… Mais au vu de la taille de ces blocs de roche qui pleuvent sur nous, je crains vraiment le pire… »

Malgré la chaleur qui commençait à devenir étouffante, un frisson glacé parcourut l’échine de Dwight. Plus les minutes passaient, et plus son pressentiment s’affirmait : Rose était en grave danger. Seulement, les habitants de Cramois-Île l’étaient également… Tant qu’ils n’auraient pas atteint le port et fait monter tout le monde à bord d’un bateau, toute la population serait en danger de mort…

Alors que le doute le ravageait, les mots de Terrence résonnèrent encore dans sa tête.

Fais ce que te dit ton cœur.

Soudain, Dwight cessa de trembler. Si l’angoisse refusait de le quitter, un nouveau sentiment, bien plus fort venait de s’emparer de lui. La résolution.

« Hé ho, Dwight ! Tu m’entends ? Qu’est-ce que tu fiches, mon gars ? »

Le susnommé ne s’était pas rendu compte qu’Auguste lui parlait pendant son temps d’hésitation.

« Auguste, je vais chercher Rose, déclara le Zoroark avec une force et une fluidité qu'il ne se connaissait pas.

— Je vois, répondit simplement le champion. Je me doutais que tu pensais à cela. »

Son air sérieux fit craindre à Dwight qu’il ne s’oppose à cette décision ; mais Auguste fit au contraire signe à Arcanin de les rejoindre.

« Tu te sens encore capable de nous aider ? (Le Pokémon hocha sa lourde tête.) Je sais que je peux compter sur toi. Prends Arcanin avec toi et partez secourir ton amie sans plus tarder, ajouta-t-il à l’attention de Dwight. Je m’occupe d’assurer l’évacuation des citoyens. Lorsque vous aurez retrouvé Rose, foncez au port sans vous retourner ! Je vous y attendrai. »

Les yeux de Dwight s’embuèrent, et cela n’était pas dû qu’à la fumée piquante à l’odeur soufrée que transportait le vent embrasé.

« Auguste… M-merci. Merci pour tout… Vous avez tou-toujours é-été…

— Hep là, je t’arrête tout de suite ! (Auguste donna une grande claque amicale à son ami sur l’épaule.) À t’entendre, on croirait que tu me fais tes adieux ! Ne me fais pas ce coup-là, mon gars. Contente-toi de faire ce que tu dois, et revenez-nous tous sains et saufs, compris ? »

Sans trop savoir pourquoi, Dwight se surprit à sourire.

« Oui, monsieur. »

Sur ces mots, Dwight s’élança, talonné par l’Arcanin d’Auguste.

Il ne leur fallut que peu de temps pour rallier le lieu où se trouvait l’institut volcano-machin. En arrivant sur place, ce fut une vraie scène apocalyptique qui les accueillit. La grille qui fermait il y a encore quelques heures le passage menant au bâtiment où Rose était partie avait été complètement écrasée, réduite à l’état de métal fondu par un rocher presque trois fois plus gros que celui ayant ravagé le Centre Pokémon, dont les veinures incandescentes palpitaient.

Poussé par un sentiment d’urgence, Dwight sauta par-dessus les décombres du mur d’enceinte, toujours suivi de près par Arcanin. Avec effroi, il constata que près de la moitié du bâtiment avait disparu, emportée par la force de l’impact du rocher sur le sol. Sans doute aurait-ce été pire si le bloc de pierre magmatique avait fini sa course directement sur la bâtisse, mais… Non, mieux valait ne pas l’imaginer.

Les deux Pokémon se déployèrent, adoptant la même technique que lorsqu’ils étaient partis à la recherche de l’infirmière Joëlle dans le Centre Pokémon détruit : l’un usant de son flair, l’autre de sa vision nocturne. Pour une fois, Dwight fut bien heureux de porter ces entraves aux pieds que les hommes nommaient « chaussures » ; cela lui permettait de ne pas se préoccuper des tessons de verre éparpillés çà et là…

PFUÎÎÎT !! Un jet de vapeur bouillante jaillit soudain du sol près de Dwight. Celui-ci put l’éviter d’un bond sur le côté, mais en sentit tout de même le souffle brûlant sur son visage. Le cœur battant à tout rompre, le Zoroark s’aperçut subitement que la terre se soulevait de manière inhabituelle à certains endroits. Le sol de pierre se craquelait de toutes parts, libérant des langues de feu rougeoyantes ici, des jets de vapeur là. Dwight comprit sans pouvoir l’expliquer que la terre de Cramois’Île était comme une blessure qui s’infectait, une cloque qui n’attendait plus que le moment fatidique pour exploser. Et ce moment était pour bientôt, Dwight le sentait jusque dans ses os.

« Hé, le faux humain ! Par ici ! »

Le concerné, bien que blessé par la signification du jappement d’Arcanin, rejoignit ce dernier. En voyant l’objet de son appel, Dwight se figea. Arcanin, haletant, poussait de toute son incroyable force sur un pan de mur qui obliquait dangereusement vers le sol. Et en dessous de ce mur…

« Rose ! »

Sans réfléchir, Dwight vint en aide à Arcanin, et se jeta de toutes ses forces sur la plaque de béton. Celle-ci finit par se redresser, assez pour que Dwight puisse la lâcher et s’empresse d’extirper Rose des décombres. Une fois certain que tous deux se soient suffisamment éloignés, Arcanin lâcha à son tour le mur, et détala juste avant que celui-ci ne s’écrase au sol, soulevant braises et poussière.

Rose n’avait rien de visiblement cassé, mais elle était couverte de terre et de sang, notamment aux bras et à la tête. Ses lunettes n’étaient nulle part en vue, laissant apparaître ses yeux clos. Alors que Dwight, inquiet, tentait de réveiller son amie, Arcanin s’approcha et renifla promptement l’humaine.

« Elle est en vie. On doit rentrer avant que la terre ne gronde encore. Les humains sauront la soigner. »

Cela lui fit mal de l'admettre, mais Arcanin avait raison. Dépourvu comme le canidé de feu de pouvoirs guérisseurs comme ceux de Leveinard, Dwight n'avait d'autre choix que de s'en remettre aux humains.

Hissant avec le plus de délicatesse possible la jeune femme inconsciente sur son large dos, Dwight suivit à son tour Arcanin tandis que le Pokémon Feu les guidait dans la direction d’où ils étaient venus.

Mais alors qu'ils approchaient du rocher qui les avaient accueillis à leur arrivée, un craquement sinistre retentit, au moment même où le sol recommençait à vibrer. Arcanin, par réflexe, se campa sur ses quatre pattes, chose que ne pouvait hélas pas faire Dwight. Déséquilibré, il tituba comme un Spinda, cherchant désespérément à rester debout sans lâcher Rose.

pffffFFUUUÎÎÎÎT !!! Un autre jet de vapeur surgit des entrailles de la terre, touchant Dwight à la jambe gauche. La brûlure, intense, lui arracha un cri, et il se sentit tomber. Dans un éclair de lucidité au milieu de l’aveuglement de la douleur, il parvint à se contorsionner au dernier moment pour éviter d’écraser Rose dans sa chute. Les deux amis roulèrent au sol comme des poupées de chiffons. Les yeux emplis de larmes, la gorge sèche à cause de la chaleur et de la fumée, Dwight parvint à se mettre à genoux, péniblement.

« ATTENTION ! »

Dwight vit le rocher foncer sur eux une seconde avant que l’aboiement d’Arcanin ne parvienne à ses oreilles bourdonnantes. Pas le temps de réfléchir. Tout son être n’était plus focalisé que sur une seule chose : survivre. Et pour cela, il lui fallait laisser parler son instinct de Pokémon.

Comme au ralenti, son museau plat s’allongea, tandis que son corps tout entier se couvrait d’un pelage noir charbon. Ses cheveux devinrent une crinière noire parsemée de mèches rouges, à l’image du ciel nocturne illuminé par les premières coulées de magma crachées par la terre gonflée. Enfin, des crocs blancs et aiguisés se découvrirent lorsque Dwight retroussa les babines et libéra un puissant Vibrobscur, qui pulvérisa le rocher en plusieurs morceaux. les débris s'écrasèrent autour d'eux tels de minis-météores, sans toucher qui que ce soit.

Suite à cela, il y eut une accalmie, au cours de laquelle ne résonnaient plus que le hurlement du vent, le souffle haletant de Dwight, et le reniflement mi-surpris, mi-soulagé de l’Arcanin.

Était-ce dû à la douleur qui irradiait dans sa jambe ? Ou bien son instinct de survie qui lui criait de quitter cet endroit où l'odeur de la mort était omniprésente ? Toujours est-il que Dwight se redressa comme un ressort, faisant fi de sa blessure et de la perte de son illusion.

« V-vite ! Il faut partir, rejoindre...
— Dw…Dwight… ? »

La voix faible et ténue de Rose eut sur le Zoroark l'effet d'une douche froide. Son regard croisa celui de l’humaine ; là, il vit dans ses prunelles noisette le reflet de la créature qu'il avait toujours voulu dissimuler, cette image de Pokémon qui l'accompagnait depuis le jour de son évolution. Dwight prit alors conscience de ce qu'il avait fait. Pas uniquement du fait qu'il venait de se transformer devant Rose. Mais de la gravité de son mensonge. Du poids des conséquences qui suivraient sa mise au jour de toute manière inéluctable.

Humaine et Pokémon restèrent ainsi pétrifiés, incapables de la moindre réaction alors qu'autour d'eux, le monde s'écroulait.



Chapitre suivant : Intégration volcanique #13 par notre grand seigneur Malak
Article ajouté le Vendredi 28 Septembre 2018 à 20h02 |
8 commentaires