Chapitre précédent : Intégration volcanique #6 par Voleon« Ouf… J’ai dormi comme une masse, désolée ! Je manque vraiment de sommeil, en ce moment… »
Le film s’était terminé sur les coups de minuit et demi. Alors que la salle avait commencé à se vider progressivement, Dwight avait dû secouer gentiment son amie pour la réveiller. Rose avait bâillé à s’en décrocher la mâchoire, avant de sourire à l’image du jeune homme qui se tenait à côté d’elle. Le plus naturellement du monde, elle lui avait demandé si le film lui avait plu. Dwight n’avait pas répondu.
Il l’avait ensuite suivie à l’extérieur, où le contraste de température entre la salle surchauffée et l’air glacé de la nuit l’avait immédiatement saisi. Remarquant son air absent, Rose lui avait proposé de le raccompagner jusqu’à son domicile. Trop ému pour parler, Dwight s’était contenté de hocher la tête.
À présent, les deux amis cheminaient côte à côte, sous la lumière jaune tout sauf naturelle des lampadaires bordant la route. La température était plus basse que jamais, et un petit vent vicieux s’amusait même à faire se dresser les poils désespérément trop courts de la forme humaine de Dwight. Sa fourrure lui manquait.
« … Dwight ? Tu m’écoutes ? »
Dwight demeura obstinément silencieux, le cœur lourd. Il ne savait pas quoi dire. Ça n’était pas nouveau, comme sensation, bien au contraire. Dès lors qu’il lui fallait tenir une conversation, son cerveau paraissait toujours se vider de tous les mots de vocabulaire qu’il connaissait – après tous les efforts qu’il avait fourni pour les apprendre… Auguste le chambrait toujours amicalement sur cette « timidité maladive », comme il l’appelait.
Mais cela n’était pas si simple. Il avait toujours peur de dire quelque chose de travers. De se trahir. Fort heureusement, venir d’Unys lui offrait la possibilité de passer pour un étranger inaccoutumé à la langue et aux coutumes locales. Néanmoins, il avait beau déguiser son corps pour le faire ressembler à celui d’un humain lambda, au fond de lui, il restait un Pokémon. Dans ses manières, dans ses gestes, dans ses réactions.
Cela faisait maintenant six mois qu’il avait débarqué à Cramois’Île, et il n’avait fait aucun progrès en termes d’intégration. Les rapports humains étaient si complexes… Et lui, malgré tous ses efforts, ne parvenait qu’à maintenir une petite routine où peu de personnes avaient l’occasion de le croiser. Il avait peur du contact avec les autres, et en cela, il ne différait pas du Pokémon sauvage qu’il fut autrefois.
La seule exception était bien entendu Rose. Sans doute parce qu'elle était si gentille, si avenante, il s'était naturellement senti en confiance avec elle dès le départ. Et encore aujourd'hui, elle restait son unique amie proche. C'était toujours mieux que rien, pouvait-on dire... Mais rétrospectivement, il avait quand même l'impression d'avoir failli. Se lier à une seule personne, pouvait-on appeler ça de « l'intégration » ?
Changer de vie. Devenir humain. S’intégrer. Franchement. Qu’est-ce qui lui avait pris ? Dwight avait toujours su que c’était une mauvaise idée. Et pourtant, Terrence lui avait affirmé qu’il pouvait y arriver. Il avait cru en lui…
« Mais, Dwight… ? Tu pleures ?
— H-hein ? »
Dwight cessa de marcher. Levant la tête pour la première fois depuis qu’ils avaient quitté le cinéma, il croisa le regard noisette de son amie. Lorsqu’il porta ses gri…non, ses
doigts à son visage, il s’aperçut que celui-ci était effectivement humide. Un étrange sentiment lui fit monter le sang à la tête. Pas vraiment de la peur, mais quelque chose qui s’y rapportait…
Le rire de Rose le surprit autant qu’il agrandit son malaise. C’était rare, pourtant, que Rose le mette mal à l’aise.
« Allons, il n’y a pas de quoi rougir ! La fin du film était triste, non ? Je n’ai pas suivi grand-chose, évidemment, mais il me semble que c’était un drame.
— Dr… drame ? » répéta Dwight.
C’était la première fois qu’il entendait ce mot.
« Oui, un drame. C’est une histoire qui comporte des passages tragiques, comme une mort ou une catastrophe. »
Une mort… Oui, les images défilant sur l’écran avaient en effet exposé une scène de mort. Et cette scène avait éveillé de douloureux souvenirs en Dwight. La peine, cette peine qu’il croyait avoir réussi à enfouir au plus profond de son être, avait refait surface, et lui lacérait encore le cœur en cet instant. Comment pouvait-on diffuser ce genre de choses et appeler ça du « divertissement » ? Il n’y avait rien de divertissant à faire pleurer les autres.
« Tu sais, reprit Rose en notant le silence de son ami, tu n’as pas à avoir honte d’avoir pleuré devant un film triste. Au contraire, ça montre que tu es sensible !
— Ah… Et, euh, c’est bien ?
— Mais oui ! répondit-elle d’un ton rieur. Bon, je ne te dis pas non plus que tout le monde devrait pleurer à chaudes larmes devant ce genre de films. On a tous une sensibilité différente. Cependant, il n’y a pas à rougir d’en avoir une plus exacerbée que celle des autres. »
Dwight avait de plus en plus de mal à suivre. Il n’y avait pas que les rapports humains qui étaient complexes. Les
humains eux-mêmes étaient complexes. Beaucoup trop complexes pour le pauvre Pokémon peu habitué à tout ce vocabulaire sur les émotions.
Rose et lui reprirent leur route, le Zoroark suspendu aux lèvres de son amie tandis qu’elle poursuivait son explication.
« Te concernant, ça ne fait que prouver ce que je pensais de toi depuis le début : tu es quelqu’un de certes réservé et timide, mais également doué d’empathie.
— De… de quoi ?
— D’empathie. Tu ne connais pas ce mot ? C’est… comment t’expliquer ? C’est lorsque l’on est capable d’éprouver ce que les autres ressentent. La peine, la peur, la joie… Et ces émotions vécues par un autre provoquent un écho en nous… Tu vois ce que je veux dire ?
— Je…je crois que oui, dit Dwight sans conviction.
— C’est une grande qualité, tu sais. Elle montre que tu t’intéresses aux autres et que tu cherches à les comprendre.
— Sans doute…, murmura le jeune homme, perplexe. Mais tout le monde n’est pas em…em-pa-thique. »
Ou du moins, peu de personnes sur l’île s’étaient comportées d’une manière telle que l’avait décrite Rose envers lui.
« Je te l’accorde, concéda la jeune femme. Mais en même temps, si tu te bases sur les quelques rustres qui vivent ici, tu risques de penser de tous les habitants de Kanto sont des cœurs de pierre qui détestent les étrangers !
— Auguste n’est pas comme ça, affirma Dwight avec une sincérité enfantine. Et… et toi non plus.
— C’est bien pour cela que je te dis qu’il ne faut pas s’arrêter à quelques cas isolés. Il y a tellement d’humains dans ce monde que tous ne peuvent êtres semblables. (Elle lui donna un coup de coude dans le bras, une étincelle de malice dans les yeux.) Pour t’en rendre compte, il faudrait que tu sortes de ta coquille et que tu rencontres plus de monde ! »
Si les oreilles de Dwight avaient été aussi longues que celles de sa forme originelle, elles se seraient volontiers rabattues en arrière sous le dépit et… comment Rose avait-elle qualifié ce sentiment, déjà ? Ah oui : la honte.
« Ce… c’est pas… si facile, bredouilla-t-il.
— Tu dis toujours ça, mais tu n’as jamais réellement essayé. » lui reprocha la jeune femme.
Son ton sévère fit sursauter Dwight. Oh non ! Avait-il dit quelque chose de mal ? Il ne voulait pas que Rose se fâche contre lui. Tout, mais pas ça…
Mais Rose lui sourit de nouveau, à sa plus grande surprise.
« Tu sais quoi ? J’ai une idée. Lorsque j’aurai un peu plus de temps libre, je nous dégoterai des billets pour un voyage sur le continent. Comme ça, tu pourras voir d’autres villes, d’autres populations… Qu’est-ce que tu en dis ? »
Dwight écarquilla les yeux.
« Tu ferais ça ?
— Bien sûr ! Je ne sais pas encore quand est-ce que je pourrai prendre ma semaine de congés… sans doute pas avant un moment. Mais lorsque je le pourrai, je nous achèterai deux tickets pour un voyage dans le Kanto métropolitain. Ça te plairait de voir à quoi ressemble le continent ? »
Le Zoroark sentit sa poitrine se serrer sous l’appréhension. Son cerveau s’affola en considérant cette proposition, si soudaine ! Oserait-il vraiment quitter le confort de sa petite routine qu’il avait tant bien que mal réussi à construire pour tenter de pousser son désir d’intégration encore plus loin ? Il n’en savait rien. Rien que de l’imaginer, la peur lui tordait les boyaux ; et pourtant… Pourtant, il y avait également autre chose. Une forme… d’excitation ?
Un hoquet étranglé, que l’on pourrait apparenter à un rire nerveux, s’échappa de la gorge de l’illusion humaine.
« Tu es très em…em-pa-thique, Rose. » articula Dwight, porté par une étrange allégresse.
Son amie parut surprise. Puis elle rit doucement, de ce rire cristallin que Dwight adorait entendre.
« Et toi, tu es très bizarre ! Mais c’est aussi ce qui te rend unique, Dwight.
— Les autres me trouvent aussi bizarre, et ils ne m’aiment pas.
— Tu y vas fort, tempéra Rose. Je pense plutôt qu’ils sont un peu come toi. Ils n’osent pas aller à la rencontre de ce qui leur est inconnu. (Elle parut réfléchir à ses propres paroles.) Oui, vu sous cet angle, vous vous ressemblez plus que tu ne le crois ! »
Dwight pencha la tête sur le côté. Les habitants de Cramois’Île et lui… se ressemblaient ? Voilà qui l’étonna grandement. Mais quand on y réfléchissait… Ça ne paraissait pas si loufoque que ça. Si ça se trouve, les insulaires étaient aussi timides que lui ?
Les lèvres du Zoroark s’étirèrent enfin en un léger sourire. Les paroles de Rose lui avaient mis un peu de baume au cœur. Certes, l’idée de reprendre le bateau pour poser la patt… le
pied sur une terre encore plus inconnue que ne l’était Cramois’Île six mois plus tôt ne l’enchantait guère, il fallait l’avouer… Mais si Rose venait avec lui, ce serait différent.
L’image de Terrence sur son lit d’albâtre, le corps percé de toutes parts par les multiples perfusions, dansa devant ses yeux. Peut-être que grâce à Rose, il pourrait accomplir sa promesse ? Peut-être réussirait-il à apprendre à vivre parmi les humains ? Ça valait le coup d’essayer, en tout cas.
Et puis, tant qu’elle resterait à ses côtés, tout irait bien…
Soudain, Dwight se figea. Les poils de sa nuque se dressèrent d’un seul coup, et cela n’était pas dû au froid.
« Dwight ? appela Rose. Est-ce que tout va bien ? »
Le cœur de Dwight palpitait dans sa poitrine. Non, tout n’allait pas bien. L’air vibrait étrangement autour de lui. Même le vent paraissait différent. L’odeur qu’il acheminait avait quelque chose de dérangeant.
Son ouïe, toujours aussi fine malgré l’illusion, capta le froufrou effréné d’un vol de Piafabec prenant brusquement son envol d’un bosquet situé sur les hauteurs. Au loin, un Caninos aboya, vite rejoint par un second. Pas besoin de ces preuves supplémentaires pour apprendre à Dwight que son instinct de Pokémon tentait de l’avertir d’un danger. Toutes les fibres de son corps lui hurlaient que quelque chose n’allait pas.
« Dwight… ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Réponds-moi ! »
La voix empreinte d’inquiétude de Rose ramena le Zoroark à la réalité. Dans un éclair de lucidité, il s’aperçut que sa silhouette commençait à trembloter. Il secoua furieusement la tête, tâchant de se concentrer afin de garder son illusion intacte. Peut importe ce qu’il se passait, il ne fallait pas que quelqu’un – et surtout pas Rose ! – ne découvre son secret !
Et tout à coup, il l’entendit. Le grondement.
Il l’entendit bien avant de sentir la première secousse.
Un terrible craquement déchira l’air, et le sol sous leurs pieds se mouva brusquement, comme s’ils s’étaient trouvés sur un tapis que l’on aurait retiré d’un coup sec. Rose cria, et l’espace d’une horrible seconde, Dwight la vit tomber à la renverse. Il s’élança pour la rattraper, mais tout tremblait si fort autour de lui qu’il perdit l’équilibre et ne réussit qu’à s’étaler de tout son long. Un grand « CLAC » lui transperça soudain les tympans, puis plus rien. Aussi rapidement qu’elle avait commencé, la secousse cessa. Le calme était revenu.
Dwight se releva péniblement. Tout son corps grelottait comme s’il était transi de froid. En ouvrant les yeux, il constata – avec panique – que les lumières artificielles s’étaient toutes éteintes. La rue était plongée dans le noir : seule la lune offrait une maigre lueur laiteuse, au travers des nuages sombres et filamenteux qui tentaient désespérément de la masquer.
« Ro…Rose… ? »
Entendre sa voix éraillée dans ce silence absolu lui donna la nausée. Malgré tout, il prit sur lui et appela plus fort :
« Rose ?
— Dwight, je suis là ! Tu n’as rien ? »
Le soulagement envahit le Pokémon.
« N-non… et toi ?
— Je n’ai rien non plus, je crois.
— Pourquoi les lumières ont disparu ?
— Le tremblement de terre a dû provoquer une coupure de courant. J’ignore si toute l’île est touchée, mais… »
Rose n’acheva pas sa phrase. Pendant ce temps, la vision de Dwight finit par s’accommoder à la pâle clarté ambiante. Tout comme son ouïe, sa vision nyctalope était conservée en dépit de l’illusion, aussi put-il apercevoir Rose à genoux non loin de lui, les mains tendues devant elle pour chercher quelque chose à tâtons.
Et ce ne fut pas la seule chose que Dwight vit. Retenant de justesse un cri d’horreur, il constata que son illusion avait disparu.
« Dwight, tu m’entends ? Ne bouge pas. Je vais nous dégoter de la lumière… »
Oh non. Vite ! Se transformer avant que…
Une puissante lumière aveugla soudain Dwight. Par réflexe, il croisa les bras devant son visage.
« Désolée, entendit-il Rose s’excuser, la lampe du téléphone est vraiment puissante… Eh bien, qu’est-ce que tu fabriques ? Ne reste pas prostré comme ça ! Aide-moi plutôt à retrouver mes lunettes. Elles ont dû tomber par-là… »
Dwight écarta ses bras avec une lenteur extrême. Au bout des manches trop larges de son pull rouge, deux mains à la peau halée s’échappaient, des mains bel et bien humaines. Trop occupée à retrouver ses lunettes perdues, Rose n’entendit pas le soupir de soulagement que Dwight lâcha. Il s’en était fallu de peu.
Cependant, le soulagement du Zoroark fut de courte durée. L’étrange pressentiment qui l’avait saisi avant que la terre ne gronde n’avait pas complètement disparu. Il était toujours là, latent, et lui hérissait le poil. Cette sensation de danger imminent… il l’avait déjà vécue. Bon sang. Pourquoi tout semblait d’un seul coup décidé à lui remémorer ce passé qu’il aurait préféré oublier ?
« Ce tremblement de terre… Il n’aurait pas dû arriver ! »
Interloqué, Dwight dévisagea son amie. Debout avec son téléphone cracheur de lumière à la main, la jeune femme avait fini par retrouver ses lunettes, dont l’un des verres s’était fissuré en tombant. Dans un court instant de candeur, Dwight trouva dommage que l’un de ses yeux noisette soit voilé par cette vilaine balafre dans le verre.
« Dwight, est-ce que ton téléphone a une lampe torche ?
— Hein ? J-je sais pas…, bafouilla le pauvre imposteur.
— Bon, ce n’est pas grave, trancha Rose. Suis-moi, ça sera plus simple. Il faut absolument que j’aille vérifier quelque chose… »
De quoi parlait-elle ? Dwight était complètement perdu. Jamais il n’avait vu Rose avec un visage si grave, les traits déformés par une inquiétude manifestement croissante.
Dwight hésita, puis réfléchit. Malgré son téléphone qui crachait de la lumière, Rose était seule dans la nuit. Sans compter que la terre risquait de gronder de nouveau à tout moment. Il ne pouvait pas la laisser seule. Pas quand son instinct lui soufflait qu’un danger était tout proche. Il ne commettrait pas cette erreur une seconde fois.
Résolu, il opina du chef, et les deux se mirent à courir dans la direction opposée à celle qu’ils empruntaient quelques minutes plus tôt. Si courir sous sa nouvelle forme était une expérience pénible pour Dwight, plus habitué à filer à quatre pattes, il ne s’en plaignit pas et parvint à garder le rythme. À un moment, Rose bifurqua sur la droite, et ils retrouvèrent une rue emplie de la lueur jaune des lampadaires. La coupure de courant avait vraisemblablement épargné cet endroit.
Rose éteignit la lampe de son téléphone, et le rangea dans son sac. En la rattrapant, Dwight constata qu’elle s’était arrêtée près d’une petite grille coincée entre deux murs, à côté de laquelle une autre grille, plus grande, barrait un chemin plus large, dont Dwight savait qu’il était destiné à accueillir les véhicules.
La jeune femme sortit une sorte de carte de sa poche, et la passa sur une petite boîte noire collée au mur. Un « bip » retentit, puis la plus petite des grilles s’ouvrit avec un léger « clac ». Dwight écarquilla les yeux. La magie des humains ne cesserait jamais de l’impressionner.
« Tu peux rester ici, si tu veux, dit Rose en posant une main rassurante sur le bras de son ami. Je n’en n’ai pas pour longtemps. Pendant ce temps, est-ce que tu peux joindre Auguste ? Il doit être mis au courant de la situation. »
Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, Rose laissa Dwight et referma la grille derrière elle. Le Zoroark ne comprenait rien. Que voulait-elle faire ? Quel était cet endroit ?
Le réfugié remarqua alors une petite plaque située au-dessus de la boîte noire que Rose avait activée précédemment. Des lettres y étaient gravées. Aussitôt, les yeux de plus en plus habitués de Dwight identifièrent le mot « volcan », auquel d’autres lettres étaient attachées. « O » … « L » … « O » … « G », « I » et « E ». « Volcan-o-l-o-g-i-e ». Était-ce une variante du mot « volcan » ? De plus en plus troublé, Dwight tenta de déchiffrer les autres mots.
« In…insti-tut de… volcan-ologie de… Cramois’Île. »
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