Le blog de Doc
de Docteur Spider
Tous les détails de la vie d'un étudiant de 21 ans
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La fin des vacances [13]
"Enfin j'vais pas t'raconter ma vie mais...."
Hier couché à 23 heures (je devais boucler mon article), aujourd'hui complètement mort. Si j'avais put dormir sur les lettres sur ma table je l'aurai fait.
Charles est venu m'aider quand on attendait l'arrivée des boites oranges. J'ai tué du courrier. mais jil m'en reste encore une boite pleine. Ensuite c'est Lucie qui m'a aidée à trier la première partie de ma tournée. Elle est égalmeent partie chercher mes recommandés.
Avcant de partir j'avais déjà faim, et beosin d'une pause, je em susi mangé du cake au pruneeau dans la "cuisine ".
Début de ma tournée, un mec me demande si je passe tous les jours, Oui oui. Tout bien réfléchi ya des fois j'ai dû sauter ce passage là, et d'autres où le courrier était mal classé, ça me faisait chier de revenir en arrière. Voilà comment on se retrouve avec 3 passages du facteur par semaine :)
Aujourd'hui j'ai joué le jeu,j'ai mis à un coup de sonnette pour tous mes recommandés ou presque (20) :
Première cité, j'essaie de me racheter uen conscience : je sonne, la nana dit qu'elle arrive. J'ai attendu trois plombes le temps qu'elle s'habille et trouve ses clefs. Toutes les raiosns pour lesquelles il faut envoyer péter les gens.
Bref ça m'a bouffé pas mal de temps.
J'en ai parlé avec mon collègue collectionneur de moulins, si il étais moi, à 14 heures je rentrerai au bercail, fini ou pas fini =))) Grosso modo je passerai un jour sur deux =) Avec ses 30 ans d'ancienneté, pour faire le même boulot que moi, il est payé... accrochez-vous à vos sièges... 1700 euros nets. Deux fois plus que moi. L'ancienneté, ça a du bien. Enfin faut réfléchir si c'est normal. Ca me motive pour faire carrière dans l'enseignement ces conneries. Le fric nous bouffera tous faute de pouvoir être bouffé. (remix perso d'un petit poème contre le pognon)
Bref après cette pause de début de tournée, j'étais à peu prêt frais pour (re)commencer.
Chez Germaine, ma vieille qui veut que je lui monte son courrier : comme elle me l'avais annoncé, sa lettre recommandée avait été remis en circulation (elle avait téléphoné).
Personne à la fenêtre, je sonne, pas de réponse. Soit elle est aux toilettes, soit elle est clamsé. J'entre, ensuite j'entends l'ouverture de la porte. Increvable ces vieux. Je commence à distribeuer le courrier, elle m'appèle -__- Je monte. ELle était en train de se faire cuire du poisson à la casserole, c'était répugnant. En attendant j'aurai put distribuer mon courrier en bas. J'ai donc put découvrir sa cuisine, après le séjour d'hier. Tout était emballé, et il y avait 3 tonnes de stock de sac de riz. Si ça a vaité té cuit, elel m'en aurait propos éu'elle m'a dit.
Une photo de feu son mari sur une commande. Ah les gonzesses, elles nous enterrerons tous. C'ets fou comemnt une simpel photo en dit long sur l'espèce humaine.
Btref elle me signe le truc. C'était un carnet de chèque. Tout ça pour ça...
Juste avant une nana me demande pourquoi je l'ai avisé abscente alors qu'elle était chez elle, elle s'est plainte d'avoir dû être allée à la poste, de patienter des heures pour finalement ne pas pouvoir recevoir son colis. J'ai noyé le poisson en disant "ah c'est bizarre qu'ils ne vous ai pas donné vos colis", et on oublie ma sombre participation. Plus tard je serai politicien.
Enfin on a du me faire 2-3 fois la remarque ces derniers jours. Je suxxxe.
Après toutes ses émotions, direction le grec (j'avais à peine commencé le début de la deuxième partie de ma tourné, la plus longue). c'était l'heure de pointe. Le vendeur n'a pa sput discuter avec moi. Grec chiken-olives, moins bon que le chiken tout court, à une table devant la TV en rebeux. Des gens sont morts je sais pas où au moyen orient. Oh un cadavre. Tant pis j'ai trop faim.
A la cité rouge, j'ai été aidé par KAder. Rien à signaler. Il avait mal au dos, avait un machin pour compter le skilomètres parcourus en vélo, il l'a mis sur le mien. Pas sûr que ça marche.
En IIi, Je suis passé davant chez la mamie qui doit encaisser des chèque spour s afilel de temsp en temsp. il y avait marqué "Sonnez SVP" sur sa boite. Je l'ai appellé par la fenêtre pour lui dire que je passerai lundi (samedi, la journée est trop courte)
Pour faire bref, une journée galère. Ya des endroits que j'ai sauté, flemme inside. Ya des endroist j'ai pas mis les lettres dans les bonnes boites, ils se débrouilleront entre voisins.
Charles m'a rammené, il a commencé à me raconter sa vie (cf première phrase). Il vient d'acheter une maison avec sa copine. L'affaire du siècle (le crédit d'une vie aussi). Ca fera deux ans en octobre qu'il est avec sa copine. Il a ditq u'elel ne tarderai pa sà lui proposer de faire des gosses.
Moi ça fera deux ans dans onze jours (pas encote acheté de cadeau). Bizarrement je n'ai pas encore parlé de ma copine à tout le monde =)
En rentrant, personne. Mon frère est sûrement parti dépanner le PC de mon cousin de Sarcelles.
Pour mon gouté, pas de lait au frais. Faim du monde. Bonne idée : manger de la glace à la place.
Ce soir, en entrée, une tranche de cake au pruneaux, en plat, deux tranches de cake au prunneaux, en dessert, une tranche (plus un yaourt ^^)
Demain, je bosse pas, c'est cool ?
Article ajouté le Jeudi 13 Juillet 2006 à 21h25 |
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La fin des vacances [12]
Une journée de travail commence dans les douleurs de la nuit qui précède. En efet, alors que je dormais, je bouge un peu, et là énorme douleur dans mon mollet gauche. J'ai réussi à me coincer un truc. Ca me faisiat une grosse boule en haut du mollet. J'ai bien douillé. J'ai massé, et me suis rendormi. Au réveil c'était pas vraiment parti, et je craignais de ne pas pouvoir bosser.
Ca ne m'a pas empeché de rêver que j'étais acteur, et agent secret dans une entreprise.
En allant au boulot, j'avais donc mal au mollet, et le hoquet, la journée commençait mal.
J'avais fini de dispatcher mon courrier dans les cases à 8 heures. Il ne manquait plus que les boites rouges. Contrairement à hier, c'est Lucie qui s'en occuppait. Mais pas plus rapide que sa copine. J'ai eu mes boites dans les derniers. Elle a dit qu'elles seraient prête dans la demi heure, finalement j'ai attendu 45 minutes.
J'ai eu 5 nouveaux ordres de rééxpédition = tout le monde se casse en vacances et veut recevoir ses factures au bord de la mer. Aujourd'hui c'était SFR qui réglait ses comptes.
J'ai décollé à 10h30 comme d'habitude.
J'ai fait la cité de la fin en 1er, comme on me l'avait conseillé. Il y avait toujours mon collègue en congé qui m'attendait. Je suis rentré chez lui : Le mobilier se compose de deux bibliothèque avec des moulins à café. Il m'a raconté sa passsion, autour d'un vert d'eau. Bref bien sympa.
A ma première cité, un mec m'attendait au bas de son immeuble "C'est vous qui vous occupez des recommandés ?" Il m'a dit qu'il fallait que j'arrête de le noter comme abscent, alors qu'il est toujours chez lui. Je lui ai pas dit que j'avais la flemme de sonner, mais je crois qu'il a bien compris ;-) A l'avenir je vais avoir moins de courrier, je pourrais donc me la jouer postier de proximité.
A 12h15 j'avais fini la partie I de ma tournée, je me suis mangé un sandwitch à la mortadelle plus un espèce de boursin, je me suis régalé.
Alors que je mangeais, les yeux dans le vague, je vois une voiture de la ville, Sartrouville, et à son bord, passager, une filel qui me dévisage. Je la reconnais et lui fait un signe de la main. C'est Jessica, qui était avec moi en terminale, elle a fait du thétare. Une année elle a bossée comme femme de ménage dans un commisariat. Et l'année drernière j'ai bossé avec son père, éboueur.
Cité rose : la mémé à sa fenêtre, me dit de lui monter son courrier. Alors que je distribuais dans les boites, je l'entendais m'appeller dans l'esclaier. Ah ces mamies. En même temps j'entends madame TA GUEULE qui dit "J'en ai marre !!!" et comme d'habitude je la vois descendre en trombe les escaliers, ce coup-ci les valises à la main, et le visage très triste. J'ai toujours réussi à me mêler de ce qui ne me regardait pas.
Je monte, je lui donen son courrier. Elle m'attend depuis 10h30, me demande si j'ai mangé, elel pas en tout cas. Je lui dit qu'à l'avenir ne pas m'attendrea vant midi. Elle commence à me parler de l'AVis de passage que j'ai laissé. Vous comprenez elel a un truc aux jambes (elles me les a montré mais j'ai rien vu) et n'ai pas sortie de chez elle depuis 6 ans. Habituellement quelqu'un lui ramasse son courrier, mais cette personen n'est pas là. Elle veut que j'aille au guichet réclamer sa lettre. Je lui dit que c'est pas possible sans l'AVis de passage. Problème, elle ne fait pas confiance et ne veux pas me donner l'autorisation. Je lui dit que je me renseignerai demain, qu'on en parlait, et qu'elle l'aurait après demain (sauf que je veisn de tilter que ça sera férié). Sauf que bien sûr c'est urgent. Une fois que je lui ai donné, faudra que je lui demande ce qu'il contient de si urgent, pour une mamie mourrante. Enfin elle avait quand me un ton sympa.
Bref je lui ai dit que j'en parlerais à mes chefs, sauf que comme vous le verrez ça m'est complètement sorti de la tête c't'affaire là.
Les chiens quand ils restent enfermés toute la journée dans leur périmètre de leur pavillon, ils sont agressifs. Un chien qui sort régulièrement est sympa.
Accollé à cette cité, celle du petit KaAder, notre fdutur facteur. Il était avec ses copains ce coup-ci. Il est venu vers moi, on a parlé, et ensuite ses potes (un peu plus agés) ont été tous suspicieux et on voulu savoir ce que lui avait dit. Bref il me dit qu'il n'a pas son vélo, et qu'il doit jouer aux pétards avec ses copains, donc pas de jeu du facteur aujoud'hui.
Les jeunes voulaient faire un tour avec mon vélo et se faire photographier en plus, ya d'l'abus.
Mais Kader a quand mêm débarqué avec son vélo et on a fait la fin de la cité ensemble. Sont mignons les gosses.
IIIème partie de la tournée, rien à signaler.
IV, pour mon dernier recommandé, quelqu'un me saisit par le bras. c'est le maquereau (je viens de voir le mot je sais plus où, j'ai enfin la bonne orthographe). Il voulait m'annoncer un truc mais je ne lui laisse pas le temps. Je lui dit "Bon anniversaire ?" Il me dit non non c'est en aout. Je lui dit qu'il y avait un courrier de sa mère, il m'a dit qu'il était en froid avec elle depuis la prsison, que c'était pas possible (et elle lui a aussitaxé toute sa thune). N'empêche il est parti en courant.
Je rentre au bercail, je recompte mes recommandés, et pour le dernier, il ne me reste que... l'avis de passage : Autrement dit au lieu de mettre l'avis de passage dans la boite et de garder la lettre, j'ai fait l'inverse. J'en parle au chef qui me dit d'y retourner. Ca m'a fait un peu chier parce qu'aujourd'hui je voulais finir tôt et aller au cinoche. J'y retourne. En fait le mec est trop sympa, il fait de la location de plantes (pour marriage, films etc), on a fait un petit échange et voilou.
J'ai fini à 15h45 au final.
J'ai gagné des places via le Monde pour voir Takeshis'. Je comptais y aller avec mon frère. Je rentre à la maison : personne. Moi qui comptait repartir aussi sec pour une séance à 16h40. BRrf il arrive à 5 heures, il était allé voir Superman. Il n'y a plus que 3 cinoches dans tous Paris qui diffusent ce film. On va sur les Champs. On est arrivé vraiment juste juste. Je lui ai fait la gueule parce qu'il était parti sans prévenir etc etc.
Mon frère et moi on s'est bien bidonné, Kitano qui fait un pastiche de ses films avec une intriguie surréaliste, à base de sosie. Sauf qu'on a été les seuls à piger le truc (sur 6).
Chronique à venir sur shoshosein.
Ensuite on est allés manger dans un petit restau jap que j'avais repéré lorsque j'étais aller acheter des Macarons chez la Durée avant de partir avec ma copine chez ses grands parents la bas dans le périgord en fevrier. (ou avril... ?) Sapporo, spécialité de ramen. Je me suis mangé un riz au curry, un grand bol de ramen, et du thé vert. C'était sympa.
Ensuite on s'est fait une petite ballade dans Paris à Pied, on a vu des bourges (Quartrier de l'Opéra).
ET voilou
Message à toutes les mamies : il ne faut pa slire Gala, et ceci pour une double raison : non seulement ça a une vertue hautement décérébrante, et en plus ça rentre pas dans vos boites aux lettres. Votre gentil facteur est obligé de le plier en deux.
Article ajouté le Jeudi 13 Juillet 2006 à 17h52 |
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La fin des vacances [11]
Ce matin en triant mon courrier j'ai eu un coup de barre.
Beaucoup d'éléments clefs sont partis en vacances, comme la personne qui s'occupe de la Machine qui trie une partie du courrier. Du coup il était remplacé par une nan aqui s'en est sorti moins rapidement que lui. Ya eu des temps morts dans mon tri. Je ne suis pas parti avec toute ma cargaison, je pensais que je n'allais pas réussir à tout faire. Finalement je suis rentré à 15h15, et je suis reparti une heure après : j'ai Tué du courrier (il me reste les adresses à vérifier dans la "Bible du secteur 26")
Ce matin je retrouve mon vélo. Je me le mets de côté au cas où. Alors que j'avais à peu prêt fini de trier et empacter mon courrier, un gars vient me voir et me demande si c'est moi qui lui a piqué son vélo. Le malautru ! On s'explique avec le responsable du magasin remplaçant. Le mec repart avec mon vélo (c'était le sien avant son congé) et moi je me retape le vélo de nain.
Avant de partir, je vais au bureau de Charles, et d'une nouvelle à côté de lui. Elle a déjà bossé ici l'anée dernière. Cette année c'ets un contrat de 3 semaines. SI vosu voulez travaillez à la Poste, postez vos candidature fin février, histoire d'avoir des contrats décents.
Je me tape mon mon reste de chili con carne alors qu'on discute. (vers 10h15 heures)
Je passe au café, je me prends le Canard enchainé de mercredi dernier. Avec celui de demain, ça m'en fera 3 à lire...
Dans la première cité, je roule sur un truc, merde une corde, merde ya un chien au bout, c'est une laisse ! C'ets bon ça ne lui a pas serré le cou ^^
Au même endroit, ya une fille (gosse) qui arrêtait pas de me matter. Je l'ai recroisé dans la cité de la pisse en vélo, toujours en train de me regarder. J'ai du succès !
La mamie du premier étage de la cité rouge était à sa feênetre. Elle m'a demandé si j'étais titulaire. Elle m'a raconté qu'elle était très malade (à en mourir ?) et qu'elle descendait pas de chez elle. "Vous pourrez me prévenir quand j'ai du courrier ? J'habite au premierer, vous connaissez mon nom ?" "Oui vosu êtres madame Germaine C..." "Commeeeeent ?" Pfffff. Je monte, je sonne. Je toque (ça fait plus de bruit). Pas de réponse comme la dernière fois. Elle est sourde en plus cette petite vieille. Un des voisins me dit qu'elle faisait le même coup au gars avant moi.
Je ressors, elle était à sa fenêtre, je lui ai dit (enfin plutôt fait signe, elle a meilelur vue) qu'il y avait 3 lettres qui l'attendaient, et me suit barré.
La semeaine dernière, j'ai croisé une gosse qui lui montait son courrier...
A faire à suivre.
Définitivement, une cité de chieurs.
Je me demandais pourquoi l'intérieur de mon sac puait la cloppe. Réponse : à cause du Canard acheté au tabac. La prochaine foiS je l'achète dans un kiosque...
J'ai écrit les éléments de ma journée sur une enveloppe. En fin de journée elle était trempée ^^
Troisème partie de ma tournée, j'avais une lette pour le 197, mais j'ai sonné au 217, c'était chez ma copine de lycée Elodie. J'ai dit à la mère que c'était une fausse alerte. Je lui ai dit que je connaissais Elodie, celle ci m'a filé une bouteille d'eau sortie du frigo. Troooop bien. On a discuté 5 minutes.
Je ne susi pas passé dans la portion de rue du mec qui voulait son journal avant 16 heures. Ca a été un heureux hasard que je en prenne pas son courrier.
A 14 heures15, je me suis arrêté au grec. Je me suis mangé un grec chiken kitta. On a discuté construction de mosquée en france et exonération d'impots pour les français au maroc.
Arrivé à la cité du macro, j'arrive devant la porte, il sursaute et pousse un cri. Je l'ai fait flippé. Dans la cité du macro, j'ai une habituée, elle s'appelle Claire.
En revenant à la Poste, sur le trottoir je frole une nana, elle a aussi flippée. Doc, il fait peur aux adultes, mais les enfants l'adorent.
J'ai tué du courrier, et comme Charles a fini en même temps, il m'a ramené en voiture. On a chanté du Bob Marley tous les deux (Burnin' and looting).
Je me réécoute tous me sdisques de Steel Pulse depuis le début des vacances. L'été c'est reggae. Faut que je lui fasse découvrir.
Edit du soir : Ensuite j'ai lu un peu le journal, j'ai préparé un cake pruneau-lardons pour jeudi soir (Projection de film chez un gars du clan takeda, faut leur faire à bouffer sinon ils font des comamndes de pizza cette bande d'otaku), j'ai lu encore, ensuite préparation du diner : Purée de semoule au lait. Pour deux gloutons : versez deux cents grammes de semoule dans un litre de lait, faites chauffer jusqu'à ce que la semoule ait absorbé le lait, versez dans des bols (au cas où) mettez une bonne poignée de gruyère par dessus. Régalez-vous. Ensuite mon frère a voulu que je fasse la vaiselle.
Des larmes de fatigues ont commencé à couler. J'aurai été fatigué aujourd'hui dis donc.
J'ai mailé ma grand-mère pour lui raconter mes misères (elle a téléphoné aujourd'hui).
J'ai surfé un coup.
Et voilou il est 22heures16
Article ajouté le Mardi 11 Juillet 2006 à 22h17 |
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La fin des vacances [10]
Pour commencer, je tenais à m'excuser auprès de mesfans, Thoranix et Nutz ( et Septen ?), ne m'étant pas rendu au Japan Expo dimanche. ils m'auront cherché en vain. En effet, samedi soir, je boucle mon intervention (un bon étudiant fini ses devoirs la veille), et ma supérieure hierarchique dans le clan takeda m'apprend que vu le bordel que c'est le Japan Expo, c'est mort pour faire une intervention... Du coup je me me dit qu'il vaut mieux que je me serve de mon dimanche pour récupérer de ma semaine.
Je suis donc allé tranquillos l'aprem chez ma copine, on s'est fait des petits calins tout en installant un firewall, un antivirus et un spyware sur sa bécane.
Il faut que je vous parle de mes deux repas : J'ai fait du bricollage avec des restes. Le midi on s'est fait des pâtes aux champignons, reste de jambon, et de la sauce tromate-piment, qui était périmée depuis 4 mois :)
Le soir, je me suis régalé avec un plat tout simple : patates, lardons, pruneaux.
Alors que je cuisinai, mon voisin Pierre m'a appellé par la fenêtre, il était dans la cour avec tous ses potes et copines, ils allaient se matter le match chez lui, j'ai décliné son offre. Je me suis couché à 22 heures, je me suis jamais couché aussi tôt une veille de boulot (ce qui serait parfait pour mon temps de sommeil ça serait 9h30, mais c'est trop tôt, ça me couperait en plein élan dans mes activités).
Avant de m'endormir j'ai refait mentallement mon tournée à vélo, ça m'a fait chier je me susi endormi (après avoir bien toussé).
Ce matin c'était le cata : pas de lait frais au frigoooo !!!!!!!!!
Bon c'est pas tout ça, mais, au boulot !
Une fois que j'ai fini de botter mes 3 derniers secteurs (botter = faire des petits paquets avec de la ficelle, et les foutre dans des sacs pour qu'ils soient emportés en voiture jusqu'aux Dépos). Avant de botter la première partie de ma tournée, je vais chercher mon vélo (comem ça je met le sbtes de ma tournée directement dans mon vélo. Et là dans le garage, pas moyen de mettre la main dessus, ou sur un vélo viable (avec des pneus pas crevés et des des freins). J'en parle au responsable de la logistique qui en pique un qui traine dans les través. Faudra qu'on règle ça demain.
Bref un autre vélo, avec une selle trop basse, que j'ai pas réussi à régler, du coup j'étais souvent en danseuse. Par contre il avait une béquille, ce qui est bien pratique quand il n'y a nulle part où appuyer son vélo. On gagne du temps à ne pas le poser au sol et le relever.
Autre problème avec ce vélo : ALors que je montais un trottoir, et que le vélo re-posait sur le sol, le guidon s'est abaissé, j'ai bien crû que j'allais perdre mes dents. J'ai fait gaffe après.
Vraiment pas beaucoup de courier ce matin, une seule boite orange par exemple. Il n'empêche que je suis quand même parti en dernier (9h45) et arrivé dans les derniers : 14 heures. L'heure théorique où je devrais rentrer quand je suis blindé de lettres -___- Ca va encoe être la lutte cette semaine j'ai l'impression.
Faut vraiment que je trouve un truc pour accélérer le matin quand je trie mon courrier.
Aujourd'hui je voulais m'acheter le Canard Enchaineé de mercredi dernier, malheureusement on est lundi et les commerçants sont fermés. Faut que je le prenne demain, sinon ça va être râté.
Je vous avais raconté qu'une fosi j'avais balancé un journal par dessus la grille d'entrée par ce qque je ne voulais pas qu'il soit à portée de main des passants. Là je passe devant, je vois un gars en train de réparer sa voiture.. Il a une trappe dans le sol exprès pour. Et là qui je reconnais ? Je vérifie le nom sur la lettre vite-fait. Eh oui c'est bien lui, mon boss de l'année dernière. Comme d'hab j'avais mes lunettes de soleil (mais oublié mon bob -____-), je sais pas si il a capté, je lui ai quand me dit qu" "on a travaillé ensemble l'année dernièe" (alors que je l'ai quasiment jamais vu, enfin bref), il m'a demandé si j'étais en job d'été, je lui ai répondu "oui, juillet aout", et c'est à peu prêt tout. Je lui ai demandé si ça le dérangeai pas que je jettes on courrier ^^ Une prochaine fois, j'essairai de lui tirer les vers du nez pour savoir pourquoi j'ai pas été réembaucher cette année (même si j'aurai pas put y bosser, j'aimerai quand même savoir ;-) )
Dans la cité rouge, où la dame avait laissé un mot sur sa boite pour me dire de bien mettre le courrier (la salope avait dit qu'elle l'enlèverait, mais il est toujours là), eh bien figurez-vous que le chef du Syndic' m'y a repris à mal mettre les lettres (alors que c'est lui qui m'a dérangé parce que je lui disais bonjour en même temps), le problème c'est qu'après dans un autre hall, je suis tombé sur le gardien qui m'a dit que plusieurs personnes s'étaient plaintes et lui avait dit de me dire que...
Moi aussi j'aimerai pas me faire voler mon courrier, mais faut pas pousser non plus.
A la fin de cettre cité, je me suis mangé un reste de cake poulet-jambon-truc.
Dans la cité de la pisse, il y a des Soeurs apparemment,( elles sont abonnées à la Croix, ça veut tout dire). J'ai suivit le conseil du vendeur de grec biologiste, de pas me faire chier à sonner et de mettre tout de suite des avis de passage quand j'ai des recommandés, mais là j'étais curieux, je voulais voir à quoi ça ressemblait une soeur. Le problème dans cette cité comme je vous l'ai déjà dit, c'est que sur l'interphone il n'y a que des numéros, qui correspondent à pas grand chose. Bref j'ai pas réussi à les joindre. Une autre fois peut-être ?
Les zones 3 et 4 se sont bien passées, ça va très vite (ya que le début de ma tournée qui est chiante avec plein d'immeubles). je me serai bien arrêté au grec, mais ça s'est mal présenté (j'avais pas de courrier, le mec a comemncé à me parler par une fenêtre, et j'avais deux mecs qui allaient passer leur commande avant moi, j'avais pas le temps d'attendre).
En sortant de la cité de la fin, j'ai téléphoné à mon petit frère, lui donnant RDV une demi heure plus tard devant La Poste Principale, pour aller faire des courses (C'ets pratqiue les portables mine de rien, faudra que je me désintoxique à le rentré). Ca me laissait 30 minutes pour recompter mes recommandés, et Tuer un peu de courrier (Il m'en reste plein à vérifier, je vais jamais m'en sortir).
Ensuite Carrefour, je me suis jeté sur les pains au chocolats, que j'ai commencé à manger tout en déambulant dans les rayons. Een caisse, la nana nous demande 37 euros, mon frère sort le contenu de sa poche arrière gauche, deux billets de vingt. Ca m'a bleuffé qu'il ait pris à peu prêt la somme exacte.
On s'est rempli un sac à dos chacun. Après 20 minutes de marche, j'avais les épaules mortes.
Une fois rentrés j'ai téléphoné au Théatre du chatelet, pour réservé pour le spectacle Moonkey journey to the west, l'adapation "lyrique" comme ils disent de l'histoire bien connue du singe pélerin qui a donné par exemple en manga DBZ et Saiyuki. Au téléphone le gars me dit que c'est l'année prochaine. Ca m'a vachement surpris, je pensai que c'était la semaine prochaine (ils en ont fait la pub sur Oui fm). Mais effectivement sur le site web c'est marqué coeem étant la saison 2006-2007.
Ensuite je suis passé en coup de vent chez le médecin, il a cru que j'avais un truc grave (Vous fumez ? Vous avez de l'asthme, déjà des problèmes respiratoires ?), finalement je vais juste prendre des antibiotiques.
je me susi fini un roman jap, et là je viens de me mettre sur mon blog. Il n'est que 19 heures. C'ets cool de finir tôt. Ca me laisse le temps de me relire (10 minutes) ;-)
Article ajouté le Lundi 10 Juillet 2006 à 20h58 |
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La fin des vacances [9]
Une journée de boulot commence dans les rêves de la veille : On me disait que j'allais avoir 2 semaines de congé.
En sortant de la douche, je me regardais dans la glace (oui je sais ce que vous allez dire "ça fait deux fois en deux jours, Doc est narcissique etc," mais c'est vrai ;-) ), je me tatais le cul, il est bien musclé, j'ai l'impression d'avoir un peu perdu les petits bourlets que m'avait signalé ma copine. Du coup, pour voir si ce dur métier avait eu d'autres effets sur moi, je me suis pesé : j'ai perdu un kilo (mais peut être que je suis deshydraté ^^), car comme dirait mon frère "une femme c'est 60% de flotte" %)
Aujourd'hui, un peu moins de courrier que d'habitude (mais quand 2 boites oranges et demi). J'ai fait du tri sélectif sur ma tournée, j'ai fait à peu prêt ce que j'ai dit hier, en répartisant un peu sur mes 4 secteurs les endroits où je ne passerai pas.
Du coup à 9h50, j'étais parti. Une heure plus trad j'avais bouclé le premier secteur. Il commençait à pleuvoir, j'ai enfilé mon k way, et me suis fini le reste de cake au thon (je viesn d'écrire saumon, faut que j'arrête d'avoir des gouts de luxe moi).
Juste après, alors que je descendais dans une cité, j'entends derrière moi "Eh l'facteur !" c'était le macco. Il esr venu vers moi tout content pour me montrer son chèque super important : 3000 euros.
Par le passé c'était un voyou, ya deux ans il est sorti de prison, (il anarqué la CAF et un autre organisme). Bref %)
J'ai donc fait un bout de ma tournée sous la pluie, le courrier a un peu morflé (à un moment, dans la cité de la pisse, j'ai laissé mon vélo contre un mur, et quand je suis ressorti de l'immeuble, je me suis rendu compte que le courrier était juste en dessous où l'eau s'écoule, et j'avais pas refermé le "capot". On m'a pas formé à être facteur under water %)
Je jetai mon courrier dans les boites quand tout d'un coup dans l'une d'elle, ça fait du bruit de sonnerie. J'ai l'impression que c'est un truc du genre "alarme de boite", quand on pose du courier dessus, ça déclenche du bruit pour prévenir. Ca m'a surpris, c'est marrant, mais j'espère que c'est ça, et pas un truc pour être prévenu que le facteur est là et lui tirer les oreilles. Oua lors c'ets pour faire plaisir au gosse qui a fait ça en classe de techno cette année.
En troisème partie, j'avais un recommandé pour MR NNNN NNNNNNNN, le courrier a fini tué %)
En quatrième partie, il ya un pavillon flambant neuf derrière un abri-bus, les gens viennt d'emménager (je le sais parce que je leur emmène toujours des réexpéditions de leur courrier). C'était du genre :
- Ah vous passz à 13heures pour une fois.
- Oui oui les autres jours je passe plus tard, mais le samedi je suis forcé de finir tôt, mais ne vous inquiétez pas, le métier rentre, et en aout ya moins de courrier donc vous n'allez pas tarder à recevoir votre courrier plus tôt.
Bref je lui raconte ma vie et dédramatise, et lui il me répond :
- Et si on est abonné à un quotidien ?
My finger in your ass.
- Et bien vous regardez le journal de 13 heures.
J'ai un collègue qui vit à la cité de la fin, il ets sorti de chez lui pour promener son chien et m'a aidé à finir le boulot.
Il m'a aussi dit d'envoyer péter les gens qui veulent que je passà telle ou telle heure, nous n'avons aucune responsabilité là-dedans.
Je suis donc rentré au bercail à 13h30, les dernièes personnes m'attendaient pour fermer boutique %) Je ressortai un quart d'heure plus tard.
En attendant le bus je me suis tapé des Princes.
Dans le bus, j'ai noté quelques unes de mes aventures du jour (le papier était resté dans ma poche, il était humide), et là qui je vois ? Le macro. On tape la discut'. la Poste (pardon, Banque Postale) lui a fait des histoires pour encaisser son chèque, du coup il bougeait à une autre. Qu'est ce qu'il m'a raconté d'autre ? Rien de trop neuf. Il est opersécuté par deux familles de voisins. On le traite de pédophile.
Ensuite gare, puis direction chez ma copine. Sur le chemin, j'ai arraché des autocollants pour Villiers, collés à des lampadaires. La peinture est partie avec. Ils ont été collés devant la baraque d'extrémistes catholiques, pro-Bay, un loulou megretiste, bien que je suis pas trop au courant de l'actu du mercato d'extrême droite. La campagne a commencé.
Ma copine... ça m'a fait trop plair de la voir, de la serrer dans mes bras. J'ai l'impresion que ses seins étaient énormes. (en 10 jours j'ai tout oublié). J'ai même redécouvert son odeur, ça m'a rappellé les premiers temps de notre histoire. J'étais tout nostalgique.
Elle a gueulé %)
Ensuite je l'ai observé elle et sa mère installer sa live-box, elle a gueulé %) Bref là ça marche à peu prêt.
Je l'ai fait passer sous Firefox au passage.
Ce soir chili con carne (le mot qui revient le plus souvent dans ce blog, après "sexe"). J'ai versé une sauce mexicaine pour chips dans le mélange, qui trainait depuis trop longtemps dans mon frigo. Même que c'était bon.
En réfléchissant aux menus de la semaine prochaine, j'ai découvert dans le frigo de la glace à la menthe avec copeaux de chocolats, mon péché mignon.
Bon là faut que je bosse sur mon exposé sur Murakami Ryu. Demain, le Japan expo, après demain le monde... du travail %)
Article ajouté le Samedi 08 Juillet 2006 à 21h37 |
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La fin des vacances [8]
Avant de m'endormir, je tousse, beaucoup.
Hier, je suis parti au boulot avec l'impression d'être parti en oubliant quelque chose : c'était mon bob. Mais bon il n'a pas fait si chaud que ça, donc j'ai put m'en passer.
Cete nuit je n'ai pa srévé de boulot. Trop bien franchement ! J'ai révé du Japan expo : je faisais une pièce de théatre ou un truc du genre, ne tout cas je me roulais par terre. Aptrès je me suis revu en vidéo, avec mes cheveux longs qui tourbillonnaient, ça faisait stylé. Ensuite je me suis retrouvé derrière l'écran our une projection. mais fallait changer de salle. Les rêves, c'est tout un bordel.
Aujourd'hui en allant au boulot, j'ai été pris d'un doute : qu'avais-je fait hier du courrier que j'avais ramené de ma tournée ? Réponse : je l'avais posé sur mon bureau, tout simpement.
Je vais donc au boulot, une voiture s'arrête, c'est Charles, le mec qui m'a expliqué le boulot en [1] et [2]. Il avait du sandg sur les mains et sur le panatalon. Il avait fait une queue de poisson à un mec, ils se sont arrétés, le mec l'a frappé, il l'a frappé aussi, il a geulé, le mec s'est barré. C'est chaud Oô
Alors que je triais, le responsable des plaintes est venu me voir. Il vient souvent ^^ Ce coup-ci c'est pour un recommandé que je n'avais pas donné à la bonne personne, une femme et non un homme; La femem était la "copine" (la meuf quoi) de l'homme. Sauf que le recommandé venait de la femme en instance de divorce de cet homme là (Je sens que j'ai perdu quelques lecteurs au passage là). Et la lettre contenait des insultes sur l'autre femme, la traitant de folle etc. La femme qui a envoyé le courrier a donc téléphoné au centre de Tri, parce qu'elle a appris que le courrier n'était pas arrivé en de bonnes mains, et mon "chef" me l'a passé :
- "Bonjour, avant toute chose je voulais vous dire que vous n'êtes pas sur écoute."
Oö, ça donne le ton, c'est sûr.
Elle m'a expliqué que la femme était dangereuse, qu'elle allait l'agresser, qu'elle avait les clefs de chez elle. Elle a prévenu les flics qui lui ont conseillé de changer ses cerrures, et ils font des rondes. Plus son avocat sur le qui-vive. Ca c'est le résumé de sa situation;
Le résumé de ce qu'elle m'a dit c'est : Oki, vous êts sûr qu'elle n'avait rien de bizarre ?, bon la prochaine fois donnez-le à la bonne personne.
Elle m'a demandé mes noms et prénoms.
J'ai été très courtois et j'ai essayé de lui raconter ma life pour dédramatiser un peu, et puis ua bout d'un moment elle m'a dit : Vous vous appellez Loic, vous devez être jeune" Bien vu ! Elle, elle avait 60 ans.
C'est bordélique comme histoire, on sait pas trop si c'est du lard ou du cochon. Là aussi à mon avis, ça sera un de nos fil rouge de l'été (avec celle du macro).
Autre coup de fil de la matinée : ça sonnne... ça sonne... ah fuck me, c'est moi ^^ Depuis quelques jours j'ai toujours sur moi le portable familial, ça permet d'avoir l'heure et de prendre des photos. C'était ma mère, qui pensait que le portable était resté chez nous, et qui souhaitait savoir si mon frère avait bien pensé à se réinscrire à son lycée (deuxième année de BTS). Pendant ce temps je machinai mes lettres. Ca m'a fait zarb de parler à ma mère dans cet endroit là. Heureusement j'étais tout seul, tout le monde étant parti depuis belle lurette sur sa tournée.
Ma tournée :
Le matin (enfin à midi quoi), j'ai retiré la corde qui empacte les lettres qui s'était prise dans mes roues. Ca genait pas pour le moment, mais au cas où....
Après, j'étais dans un immeuble, une nana venait de l'extérieur toque à la porte, je lui ouvre. C'est une petite veille toute maigre et toute bronzée. Elle vérifiait juste que le message est bien passé : le petit mot sur la boite aux lettres, c'était donc elle ! (je pensai que c'était de la part d'un beauf). Elle a bien vu que j'avais signé le mot. "Mais vous savez ça fait 45 ans que je vis là..." mais bon le courant est bien passé,, je l'ai carresé dans le sens du bigoudi et tout ^^
Je l'ai recroisé en fin d'après midi : Il y a un coiffeur sur mon itinéraire. Je donne des lettres à une des employés, je commence à partir, et là j'entends "c'est le facteur ? c'est le facteur ?" et là qui je vois sortir de la boutique ? Ma petite vieille de tout à l'heure, qui me fait des grands signes de la main et tout. elle m'a adopté :))
Une des grosses rencontres de la journée, c'était celle d'un gosse, qui passe en CE2, dont j'ai déjà oublié le nom, enfin c'était un petit arabe quoi ^^ (Faîtes moi signe dès que mes propos deviennent racistes,a nti vieux, antitravail).
J'entre au 3 de la "villa", un gosse rentre aussi, je commence à distribuer, le gosse me regarde. Je me demande si il fait parti des gosses que j'avais fait bosser les jours précédents, ou si il attend le courrier qui lui revient. Je lui demande donc si il veut distribuer, il me répond que oui. Je lui passe quelques lettres.
Je sors, pensant m'en être débarassé, mais il me suis. Bref on fait la distribution du courrier, pour le 4, 5, 6, 7, et 8. Il était 14heures et des poussières, je commençai à être naze, je m'assois sur les marches à côté. Et commnece à me manger des Princes. En bon pédophile, je lui en propose. Je lui demande si il en reveut, il me dit qu'il n'ose pas dire oui (tout comem il n'avait pa sosé demander pour distribuer). C'est mignon à cet âge là. Bref. Une fois sa garde baissée (attention à ne pas se tromper sur l'orthographe du mot qui précède), je commmence à le cuisiner.
- Tu veux faire quoi comme métier plus tard ?
- [mot incompréhensible]
- Tu veux faire policier ?
- Non comme vous.
- Ah tu veux faire postier? D'accoooord.
C'est fou les gosses dans cette résidence, ils veulent tous faire postier (comme la petite black d'hier ou avant-hier.) Je me suis dit : C'est parce que c'est le seul métier qu'il connait. Quand on est gosse ça se compte sur les doigts d'une main le smétiers qu'on connait/veut faire : policier, pompier, médecin. Je me suis dit, c'est parce qu'il est en mal de répère de type de job. Je me suis demandé si par exemple il ne voudrait pas faire le même job que ces parents (c'est aussi une source de vocation).
- Et ils font quoi tes parents ?
- Ils font rien.
Le chômage c'est mal.
- Et ne rien faire plus tard ça te dirait pas?
J'essaie de la jouer "vive l'abolition du travail"
Il me dit que non, et essaie de se souvenir du nom de taff que je fais en ce moment. (Je lui ai donén un truc mémotechnique : A La poste, on est poste-ier)
je me usis dit : mince quand même, ya pas que facteur comme métier.
- t'as des frères et soeur ?
Mais il n'a pas réussi à me dire grand chos mis à part qu'ils avaient eu le bac qu'ils avaient arrêté leurs études et qu'ils travaillaient à peu prêt.
Je lui ai dit qu'après le bac, il n'y avait pas que le travail, on pouvait faire des études, j'oi prononcé le mot université. Je sais pas si il a compris.
Et pris d'un doute je lui ia demandé :
- Et tu sais ceq ue c'ets le bac ?
Il m'a dit que non, je lui ia dit que c'était le grand exerciec à la fin du lycée.
Petit bilans ur la journée : jusqu'en CM1, les gosses lutent pour déchiffrer les noms. Peut être que c'est plus dur que les mots ? peut être que c'est normal. En tout cas c'est un bon exercice de lecture.
Pour un gosse c'ets amusant de faire le facteur pour un numéro, ou quelques uns. Ils, et on, s'imagine pas que notre facteur, il ne passe que 5 minutes chez nous, mais il travaille 6 heures autour de ces 5 minutes là.
Pour en revenir aux enfants, à leur mesure facteur c'est ludique. C'est comme le jeu de cartes et de méoie, où il faut assembler des paires identiques.
Faire un "travail" par plaisir, ça change absolument tout. mais à petite dose, pour que ça reste un jeu.
Bibliographie : Black Bob, travailler, moi ? Jamais! Je crosi que je vous l'avais déjà donné. Ca se trouve sur le net.
Pour en revenir à mon gosse (ça y est je l'ai adopté), c'est sans doute parce que j'ai un énorme capital sympathie, et que je donne une bonen image du métier. Ils devraient m'embocher à la poste.
Sauf que les gens m'ont beaucoup fait la remarque, du genre surpris "C'est à cette heure là que vous passez, c'est une deuxième tournée ?" Alors je leur explique que je patauge. Yen a même une qui m'a attendue toute la journé au seuil de sa porte pour me dire de bien mettre les lettres dans sa boite et pas celle de son voisin (elle attendait un courrier importait). Ca c'esr le côté moins élogieux de Doc le facteur. Mais je suis toujours souriant, concilliant, tout bien. Je me dégoûte ;-)
Plus tard je me faisais les reflexiosn suivantes : Il fait moche... il fait moche... ah merde il pluviote, je sors pas mon k-way, ça rafraichi... ah une bonne pluie. je me fais juste deux pavillons et ensuite je saute dans un hall d'immeuble. Il a plu unme minute, mais ce fut suffisant pour mouiller le courrier, me faire glisser sur le sol et sur mes pédales. Faut se méfier des pédales ;-)
J'étais dans la dernière ligne droite, quand une voiture noire s'arrête à côté de moi. c'était Elodie, ma copine de lycée/fac, qui m'avait mis espèce de vent la dernière fois ([4]). Apparemment elle m'avait reconnu. 'en ai profité sur l'interroger sur son courrier : j'avais vu qu'elel était en contacta vec une agence de voyage.
Du coup maintenant je vais pouvoir taper l'incruiste. Mais avant le 20 juillet, après elle part.
Beaucoup de gens sont surpris que j'ai put entrer à la Poste, apparerement c'est pas donné à tout le monde. Enfin, pour un job d'été si on s'y prend fin février, début mars, c'est bon. Ensuite pour du fixe... J'espère pouvoir en parler avec mon chef ou des employés.
Je suis arrivé peu après 18 heures au bercail. J'ai fait un signe à la black qui s'occupe de la reception des recommandés à cette heure là (enfin elel doit avoir bien d'autres occupatiosn, mais je ne sais pas qui fait quoi). Je vais à mon bureau pointer mes recommandés, les accusés de réception, les avisés, et ceux à redistribuer. La black vient à mon bureau (elle sait que je patauge généralement dans la semoule). Elel m'aide à finir le pointage.
Le chef nous tournait autour. Il m'a ensuite dit qu'il fallait que je finisse mes tournées à 5 heures au plus tard, que le boulot soit fait ou pas. Finir à 6 heures, non seulement c'est pas bon pour le moral (j'ai bossé de 7 heures à 18 heures aujourd'hui), mais en plus la jeune black finie normallement à 18 heures. Il en a surtout profité pour me rappeller que demain samedi, c'est 14 heures dernier délais. Il m'a ensuite demandé si je rentrai en bus. Je l'ai remercié pour avoir sous-entendu qu'il me ramènerait en voiture.
Du coup sur mon trajet retour, à pied, j'ai put réfléchir à la façon dont j'allais faire (ou pas) ma tournée. Je vais m'occuper des 2 premières parties, et des deux dernières cités si j'ai le temps. Je vais gagner du temps en ne triant pas le courier des parties 3 et 4. Du coup je vais pouvoir décoller plus tôt. Par contre je vais avoir masse de boulot lundi.
Enfin le chef m'a dit que me les "courreurs habituels" avaient un peu de mal à boucler leur samedi.
***
Au centre de tri, je rencontre les travailleurs, et pendant mes tournées, je rencontre les retraités. Faut que je les interroge pour savoir comment ça se passe.
En [6] j'avais écrit que une semaine de travail = de quoi se payer une semaine de vacances. J'en ai parlé à mon frère, qui m'a dit : 50 ans de travail permet de se payer 50 ans de vacances. Je lui ai dit que ça s'appellait la tetraite.
Un retraité c'ets quelqu'un qui attend son courrier. Une raison de plus de pas être finir vieux !
***
J'étais prêt à manger dès 19h30 (n'ayant plus mangé depuis 14 heures), mais mon frère a dit 20 heures. Je me susi envoyé un vieux reste de soupe (pas étonnant que je sois malade après....), bonne douche. Je ressors, je vois un triangle rouge sous mon cou, un petit coup de soleil : ça m'apprendra à jouer au beau gosse, les boutons de mon polo ouvert.
Tsss
Je nous ai fait des haricos blancs à la tomate, avec oeufs sur le plat et leerdamer. C'était bon. Manquait de fromage et d'épices, mais ça allait.
Ce soir j'ai essayé de suivre le conseil de Walker 974.
Non je en me suis pas mis un porno. J'ai commencé un livre de Murakami Ryu : Bleu presque tranaparent, des jeunes qui se drogue et qui ne b.... Je vais faire un exposé usr lui lors du japan expo, dimanche. Sauf qu'ensuite là maintenant je tape mon résumé de ma journée. J'aurai du le faire dans l'autre ordre.
Ouf, à une demi heure prêt vous n'auriez pa seu de note aujourd'hui !
Article ajouté le Vendredi 07 Juillet 2006 à 23h29 |
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La fin des vacances [7]
AU programme aujourd'hui...
Déjà j'arrive pas à me relire....
Ya eu un nouveau à dreads qui a débarqué, un des sous-sous-chef lui faisait faire le tour du proprio (j'en ai pas eu moi). Il sera là en aout. J'en sais pas plus.
Comme vous le savez hier je n'ai fait que la moitié du boulot. Aujourd'hui j'avais donc mes 4 secteurs, plus deux que j'avais pas fait. Soit 6 en tout. J'ai embarqué de quoi en faire 5. J'ai fini à 5 heures. J'ai l'impression de m'être bien débrouillé (même si je bosse toujours 4 heures de trop).
Comme d'hab je suis parti à 11 heures et demi, toujours dernier. J'ai pris mon repas avant de partir (du cake au thon d'hier).
Dans ma première cité, j'ai été super rapide pour distribuer le courrier : les emplacements des noms commence à rentrer.
Est ce que je vous ai dit qu'hier, à un pavillon, vu que les deux journaux ne rentraient pas dans la bôite, et que je voulais pas que ça dépasse (sinon il est volé), je l'ai balancé par dessus la grille. J'ai pas encore eu de feedback.
Dans le même genre, ya un portugais qui a mis une grosse boite aux lettres à la place de la petite d'avant. Je l'ai remercié.
A la voie ferrée, j'ai pris 3 photos, faut que je fasse un montage, et que je joue à Nietzsche. Je les ai fait avec le portable familial.
J'ai donc commencé les parties 3 et 4 à 12h40, au lieu des 14 heures habituels.
Autre chose : Depuis le début, ça me turlupine de voir passer tant de journaux devant moi : La tribune, Le monde, Le monde diplo', l'Huma', Couurrier international. J'ai donc commencé à taper la discu't'' avec un de ces gros lecteurs. Le but étant de récupérer ces journaux une fois qu'ils auront été lus. J'y tiens à mes avantages en nature ! C'est un petit vieux, que j'ai revu plus loin dans ma tournée, on a continué de bavarder. J'essaie d'orienter la conversation :evil:
Je suis le conseil de mon vendeur de grec docteur en bio : Avisé abscent avant toute chose. Je gagne du temps. Mais du coup j'ai pas l'occaz de discuter avec les gens. Et discuter, c'est tout ce qu'il me reste. Sortez les violons.
Sur ma tournée, j'ai repéré un "ghetto de prof", qui se trouve à côté d'une école maternelle/primaire (je ne sais pas exactement). J'avais déjà repéré que c'était un repère de cocos, qui recevaient plein de propagande de gauchos (la lettre du syndicaliste, machin truc ouvrier, l'huma etc.) et aujourd'hui je me suis rendu compte que c'était tous des profs (Parce que l'éducation natiaanle leur a envoyé un courrier.) Je sais tout.
Que m'a raconté le macro aujourd'hui ? Hier soir, des gamins ont balancé des cailloux à sa fenêtre, soutenus par leur parents. Il lui ont sorti "... les putes c'est pas chez toi, c'est au Bois...." le reste j'ai oublié. Il a failli en venir aux mains. Des amis à lui sont venus l'aider.
Il est prof de boxe. Je me disais bien qu'il avait un petit (gros) côté Vandamme....
Dans la cité du macro, des gamins m'attendaient. Ils ont été 3 à m'aider. De même dans la cité rouge. Oui, je sais ce que vous allez me dire, exploiter les gosses, c'est la pire des choses qui existent. Mais monsieur, vous savez ces pauvres mômes, ils s'ennuient dans leur cité. En plus c'est vrai. A la rouge, c'était des gamines. Une avant 9 ans, et faisait un mètre 50, elle faisait pas du tout son age. Moi elles me donnaient 24-26. Je leur ai fait mon laius sur la barbe et les cheveux longs.
Soudain.. "oh des gouttes ?!". C'est vite passé.
Sur la main gauche, j'ai deux petits bouts de chaires qui dépassent.. dépassaient : à force d'enlever et retirer mon sac, ça a frotté sur la main, ça en a bousillé un, du coup j'ai saigné.
C'était le moment petits bobos.
Hier soir, mon frère m'a mis un pansements sur l'autre doigt, Sur l'index, je me suis entaillé l'endroit où l'ongle prend fin.
J'ai déraillé deux fois. C'est chiant. Je ne peut pas m'ens ortir sans être obligé de retourner le vélo. A chaque fois ça m'est arrivé avec un vélo presque vide...
De retour au bercail, le compte de lettres était tout juste, mais il était bon.
J'ai profité qu'il n'y ait personne pour prendre en photo mon espace de travail. Dès que mon PC est stable, je m'en occupe.
En revenant chez moi, j'ai croisé un de mes potes black punk. J'ai essayé de le faire compatir à mes souffrances, mais il m'a sorti : "Tu as de la chance d'avoir un boulot." Les punks...
C'est à peu prêt tout.
Rentré chez moi, j'ai cuisiné un cake vite fait. Il y avait un morceau de blanc de poulet qui allait tourner de l'oeil. Hop, du chèvre qui traine et du jambon, de la farine et pi vala ^^
Ensuite j'ai couru à Paris, Place de la nation (en RER rassurez-vous), j'avais 4 livres à rendre à la responsable Littérature et Civilation du Clan Takeda. Comme dirait l'autre, et c'est surprenant, le Japan Expo c'est demain.
En rentrant (à 20h30 au lieux des 20 heures prévues), j'ai fait chauffer des gnocci et du Brest Bleu. C'était dégueulasse. Poubelle. On a mangé du cake à la place.
(*en allant mettre le cake au frais, j'ai vu et parlé à mon voisin, il fait une bouffe chez lui, j'y vais de ce pas)
Bye
édit : j'ai mon pote, petit apéro du soir, Bretzel et ricard. J'ai fait le point sur mes études, le boulot, et le Japan Expo %) Et bien sûr ça m'a permis de revoir deux vieux potes, et deux nanas que je connais moins bien (voir pas du tout.)
Article ajouté le Jeudi 06 Juillet 2006 à 23h09 |
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La fin des vacances [6]
Les choses que j'ai oublié de vous dire hier : J'ai une carte magnétique qui s'appelle un Vigik et qui me permet de rentrer dans certaines résidences. A un moment il n'a plus voulu marcher (faut le recharger tous les matins, bref), j'ai interphoné au pif plusieurs personnes à l'interphone. Tant pis fuck.
Cette nuit :
Après une fin d'aprèm menaçante, une nuit avec le tonnerre et la pluie. Je me suis levé à 3 heures du mat' pour fermer les fenêtres de ma baraque. J'étais déjà en train de me voir bosser sous la pluie.
J'ai rêvé. J'ai rêvé du boulot : Abusé. Ca me le fait quand j'ai la même activité toute la journée exemple lire (ensuite je rêve que je lis, c'est ignoble). Paradoxalement quand je bosse je n'ai absolument pas le temps de penser, rêver etc (alors que je pouvais en étant ébouer), ma pensée la plus profonde ça devait être :
-126
-126
-128.. ah merde j'ai oublié le 124...
Je bourre et puis c'est tout.
Ensuite je rentre chez moi, je fais un debrieffing de ma journée grace à mon blog, ça me prend pas mal de temps. Doc, facteur jour et nuit. Faudrait que je réussisse à finir plus tôt pour lire des romans.
Ce matin, je m'attendai donc à avoir un temps bien pourrave pour ma journée : j'avais donc mis un pantalon en toile (pour remplacer le bermuda), et un polo noir (parce qu'il y a un col, pour remplacer mes t shirt de couleur.) J'ai même embarqué mon k-way. Sauf qu'aujourd'hui a fait beau. Le noir c'ts mal. Mais bon j'ai pas eu plus chaud que les autres jours. N'ayant plus de place dans mon sac à dos (je dois y mettre mes recommandés maintenant), j'ai donc laissé mon k-way sur place. Il y est encore....
Mon boss m' a emmené en voiture. On a parlé de la pluie, du beau temps et des exams pour faire prof (sa fille a eu le CAPES de français au bout de la 3ème fois).
Aujourd'hui j'ai eu max lettres et autres merdouilles. Les casiers dégueulaient de partout. Pour vous donner un ordre d'idée, il y a un endroit qui s'appelle « La machine », qui trie automatiquement le courrier, et ça les met ensuite dans des caisses oranges. Habituellement j'en ai une , une et demi, voire deux. Aujourd'hui deux et demi. Ca sera ma nouvelle échelle de mesure. Aujourd'hui, deux et demi sur l'éch....
Tout le monde a eu le plaisir d'avoir à distribuer 10 000 magazine de la Matmut. Et plein de factures. Sauf que c'était fait de telle façon qu'on voyait pas le nom du destinataire. Il a fallu que je les tasse avant de les mettre dans les cases, et que je les tasse à nouveau pour faire apparaître l'info capitale lors de la distribution.
Des gamins jouaient au foot, yen a un qui a réussi à me tirer derrière la tête -___- Même pas mal d'abord !
Un recommandé, je sonne, une petite quequette noire m'ouvre la porte, c'était marrant. Tu me diras, sa mère tenait dans les bras un bébé qui venait de naître, elle avait à moitié un sein à l'air. Du coup elle a tenu le gosse d'une main, et a signé de l'autre. Doc, le boulot avant tout, les êtres humains après.
Dans la cité de la mémé qui veut que je lui monte son courrier, la cité orange (ça y est je l'ai baptisé, viendront aussi la cité Vigik, la cité du macro, et la cité de la fin, tout un programme; en plus de la cité de la pisse).J'étais en train de mettre mes lettres, tranquille, soudain j'entends un gros TA GUEULE !!! et une porte qui claque. J'ai sursauté. Une femme a descendu les escaliers, genre très triste. J'ai essayé de la distraire avec des propos bien anecdotiques, mais même mes petits soucis, elle s'en battait la race. Ca confirme ce qui disait le mec qui bosse à côté de moi : les gens veulent vous raconter leur problème, mais ne veut pas entendre les vôtres. En même temps le vendeur de grecs m'avait écouté...C'est quoi la différence entre un psy et un facteur ? Le vélo. (C'est la première réponse qui me vient à l'écrit, si vous en avez d'autres de mieux, lâchez les comm'z).
J'arrive à l'annexe de la mairie juste à côté. Un courrier n'avait pas été suffisament affranchi. A tout hasard je leur demande l'heure : 14 heures !!! J'avais l'impression d'avoir à peine démarré (11h30 et des poussières), je devrais avoir fini en théorie, et il me restait les 3/4 à faire. Je suis pas dans la daube moi.
(*à force de tousser comme un pohque, je me fais les abdos*)
Au passage, pour ne pas me niquer le dos, j'ai l'habitude de m'accroupir pour mettre le courrier dans les boîtes. Et comme souvent, le courrier suivant se trouve tout en haut, je me retrouve à faire pas mal de "flexion-extension". Musclé le doc finira. Si seulement ça pouvait être ré-flexion et je sais pas quoi (Je suis pas très en verve ce soir dis donc...)
Dans la cité à côté de la cité orange, qui n'a pas encore été baptisé (la Vil.. Dau... que ça s'appelle), au dernier numéro, une petite black m'a fait le boulot en deux temps, trois mouvement. Si j'étais aussi rapide qu'elle, sûr que je finirai à l'heure. Bref un peu plus loin on a blablaté. Elle voudrait faire factrice. Elle m'a demandé si je faisais ça depuis longtemps. Je l'ai blablaté sur la fac (elle était en primaire, CM2). Du coup ça vachement impressionné sa copine qui m'a demandé si j'avais le brevet.
Ca m'a beaucoup intéressé cette réponse : pour elle, élève de primaire, le truc le plus haut, c'est le brevet.
Je leur ai dit que postier c'était cool, mais à part moi c'était plutôt Gandalf qui parlait (dédicasse à ma copine celui-là : Fuyez, pauvres fous!
Depuis la mairie, j'ai essayé de speeder, mais ça n'a pas changé beaucoup les choses (ça me prend trois plombes pour faire les 4 hall de la cité de la pisse, et encore je me suis fait aidée par une adulte plutôt jeune à vélo, qui m'a lancé un "on fait la course ???").
Donc une fois fini la première partie de ma tournée, je me dirige vers le point de ravitallement (juste après la voie ferrée), je vois un camion de la mairie qui ramasse les agents de la voirie, et ya mon ami Houssine qui me fait coucou !
Flash-back : j'ai bossé deux esmeines avec lui l'année dernière aux éboueurs. Il m'avait dit que son frère travaillait à la Poste. On avait croisé quelques facteurs sur notre trajet, du coup j'avais eu l'idéee de faire facteur (même si il m'avait plutôt déconseillé). L'année prochaine je veux bosser dans un kiosque ;-)
Bref, je suis en train de sprinter, et là, c'est le drame ! Je déraille. Comme si j'avais besoin de ça.
Point de ravitaillement : J'arrive tant bien que mal à charger tous mes paquets sur mon vélo. Vraiment aujourd'hui j'aurai été bien chargé. Je tangue, ça manque de déborder. Pas question de faire d'acrobatie. Je décide donc de zapper certaines parties de mon parcours...
*crache ses poumons*
... Pour vous faire un plan, le squelette de mon parcours c'est l'avenue Clémenceau. Il y a des rues perpendiculaires que je dois me taper, ainsi que des immeubles qui la longe. J'arrive au café un peu plus loin, je demande l'heure : seize heure vingt. Je viens à peine de commencer ma deuxième partie, et le sous-boss m'a suggéré d'être bercail dans 10 minutes, alors que j'ai deux bonnes heures de boulot devant moi. Du coup je zappe toutes les rues perpendiculaires, je vais toujours tout droit !
En chemin, je croise l'espèce de macro, que j'avais rencontré le premier ou deuxième jour dans la cité de... *remonte en haut pour voir le nom de cette cité* ah ba la cité du macro (et de la chieuse avec ses livres, cf hier): le mec haï par ses voisins, qui se fait bousiller sa boites aux lettres, qui avait monté une affaire (car il se trouve dans une Zone Franche, cf Loi sur l'Egalité des Chances), mais qui a fait faillite. Bref je le croise sur la route, il a ramassé une table basse. Je lui raconte mes petits malheur (« pas le temps de passer par chez toi, je dois rentrer au bercail, je repasserai demain »). Il s'en foutait : il voulait que je fouille dans mes sacoches pour que je mette la main sur un chèque qu'il devait recevoir. Bref je lui ai dit c'est pas possible.
Si on croit ses dires : C'était l'amour-fou avec une fille qui avait 15 (ou 25 ans, je sais plus), de moins que lui. Elle s'est barrée. Il a fait une dépression (il prend des somnifères, du coup hier il n'a pas entendu quand je suis passé pour lui livrer un recommandé), et là elle vient de le recontacter, ça va l'achever. Il a dit "là elle fait la pute à Bruxelles et elle m'envoie de l'argent". En bref c'est une histoire compliqué. Les frères de la fille ont piqué de la thune au mac' etc etc On en reparle.
Ensuite je passe à la cité de la fin. J'avais 20 centimètres de lettres pour eux. je me suis dit : la gardienne est cool, si elle a pitié de moi elle le distribuera toute seule. C'est généralement ce qui arrive quand elle voit que je galère, elle m'aide, mais en fait elle fait tout le boulot. Mais personne à l'horizon. je découvre la loge du gardien, et... les deux filles de la gardienne. Bof, des gamines (de collège ou lycée, passons). Je leur explique et laisse mes deux pactages (quand même !)
Je rentre au bercail, je fais mon compte, et il me manque une lettre ! Fucking puitain ça soule !!! En plus il n' y a personne à la "Cabine" pour s'occuper de ça (une cabine, 20 mètres carrés, où sont stokés les recommandés, géométriquement opposé à La machine)). Du coup je retrié tout le courrier que j'ai pas distribué aujourd'hui (putain demain je vais morfler), tout en me disant que je vais en prendre pour mon grade, qu'ils peuvent me virer etc etc. Une journée qui s'achève comme elle a finie. Sous le soleil imprévu.
Doc le poète.
La nana débarque, recompte mes lettres, le compte est bon.
Moralité : faut pas me demander de faire des maths après ma tournée.
Sur le parking du bercail, je croise le nouveau qui m'avait montré le boulot les deux premiers jours. Selon lui, la gardienne de la cité de la fin est une grosse chaudasse : "Elle t'a pas encore bouffée la queue ?" Euh nan....
Hier j'avais repéré une fille qui était avec moi en 3ème et peut être en seconde (Karine, mais yen a deux à la Poste apparemment). Aujourd'hui on s'est vu de près (elle a posé des lettres sur mon bureau), mais on n'a toujours pas bavardé.
En fin de journée, j'ai repéré un gars que je connais également (Christophe ?), mais pareil, pas encore renoué de contact. Faut pas brusquer les choses, sinon j'aurai pas assez de choses à vous raconter sur deux mois. (48 news de mon blog grosso).
Enfin, j'avais répéré le frère de mon pote qui travaille comme éboueur et à la voirie (ils se ressemblent), là je lui ai balancé "Tu serais pas le frère de Houssine?" mais bon on ne sait pas dit grand chose...
Ce qui me ralenti le plus, c'est les immeubles, avec plus de 8 boites au lettres (ça va de 20 à 40 généralement), je perds beaucoup de temps pour retrouver le nom, et ya toujours un gros pourcentage d'adresse erronée, du coup je perds mon temps à chercher quelqu'un qui n'existe pas.
Et je perds du temps au tri le matin, parce que beaucoup de gens quittent ce quartier pourri, et du coup je dois coller des autocollants sur le courrier pour qu'il soit réexpédié (en un mot le Suivi). Par exemple, pour le 10 rue Clémenceau, je n'ai pas besoin de le trier par numéro (Par exemple rue de thann, je dois trier du 48 à 40), mais je dois quand me vérifier si monsieur x, mademoielle y, ou madame z, n'ont pas reçu du courrier. Je coup je dois scruter toute la pile, parfois pour rien.
Après le boulot, je suis retourné à la cité de la fin, j'avais comme une mauvaise conscience (d'autant que la gardien n'es pas content car la nana de la poste qui s'occupe des catalogues genre 3 suisses, ne distribue pas, du coup il doit faire son travail à la place de la nana, j'ai pas encore repéré qui s'était :evil: bref), toujours pas trace des gardiens. Toujours les deux filles, je récupère mes deux packages. Et vas-y trouve monsieur x parmi 48 cases !
1/3 des lettres étaient fausses, c'était le promotteur immobilier Twenty 21 (un nom dans le genre, c'ets connu... Century 21) qui écrivait à son fond d'adresse. Putain, je les ai porté pour rien, et demain, je vais devoir coller des petits autocollants et cocher : NPAI : N'habite Pas à l'Adresse Indiquée. Je les mettrai bien directos à la poubelle moi...
Putain de paperasse...
Et donc dans la cité de la fin, vit un vieux de la vieille super sympa. Il m'a expliqué que pour aujourd'hui, j'aurai du mettre les pubs au "Frigo", c'est à dire de côté et les distribuer un autre jour. J'aime bien l'expression. Un des aspects positif du métier de facteur, c'est son vocabulaire.
Aujourd'hui, j'ai bossé 10-11 heures.
Depuis hier, à chaque fois (ou presque) qu'il m'arrive un truc particulier, je le note sur un bout de feuille.
En rentrant j'ai mis en ligne la news d'hier.
J'ai préparé un cake au thon. Il avait l'air bon, mais j'étais plus concentré sur ce qui sortait de ma bouche que sur ce qui s'y trouvait (on parlait d'économie). Vous voulez la recette ?
Faut que je me dépêche de finir cette news et de me coucher, sinon ça va faire comme lors du match France-Brésil (vendredi ?), je vais pas pouvoir dormir. Fuck da foot.
6ème jour de boulot, une semaine quoi. J'ai calculé qu'en une semaine de boulot, j'avais gagné 250 euros, je pouvais me payer... une semaine de vacances %)
Article ajouté le Mercredi 05 Juillet 2006 à 22h33 |
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La fin des vacances [5]
Je l'ai rédigé au brouillon, je vous le balance demain promis
Ce matin, le réveil n'a pas été difficile, tout simplement parce qu'il n'y a pas eu de réveil. Il faisait jour, j'ai été pris d'un doute : 6:57. Ca devrait pas faire une heure que je suis levé ? Me serai-je trompé sur les réglages ? J'appuie sur le bouton : le réveil indique bien qu'il est programmé sur 6 heures. Je vérifie le son : il n'y en a pas !
En 3 minutes j'ai donc booter mon PC, passer de l'eau sur mon visage, mis la main sur deux bananes et une pomme, constaté que mon PC buggait et que je ne pourrais donc pas écrire de mail à ma chérie.
Comme prévue, elle s'est inquiétée de ne pas avoir de mes nouvelles.
J'arrive à l'heure au boulot. Ce qui ne m'empêche pas de mettre 4 heures pour trier et empackter ("botter") le courrier, et mettre en ordre les Recommandés.
Petit déjeuner. Visiblement les fruits ,n'ont pas suffi. Je vis edonc le pain d'épice : malheur, le paquet ets éventré. Je cherche désespérément une sac où le mettre, j'en trouve un (en plastique hein) dans mon bureau, je vire tout le matos qu'il y avait dedans (avis de passages etc ^), c'est bon la bouffe est sauvée.
Après m'être mis de la crème solaire sur les bras et le visage (c'est les vacances non ?), je me suis rendu compte que j'avais oublié mon bob. Pauvres cheveux : non seulement je me susi pas shampooingné ce matin, ils partent dans tous les sens, mais en plus ils vont se prendre plein de soleil, ça les abîme (ils sentent le brûlé en fin de journée). Loréal
La tournée peut commencer !
Parmi les lettres que j'ai transbahuté, il y en avait une de Granville (Mes vacances de septembre dernier, où passerais-je les prochaines ?), et une du Japon. J'ai repéré la boite. C'est bien des japonais ! Peut être qu'un de ces quatre j'aurai le plaisir de balancer un oaio (Nutz corrigera l'orthographe).
Première remarque : Sortir ses poubelles c'est très bien, mais alors, évitez de les mettre juste devant votre boite au lettre de nain. Pensez au facteur merci.
J'ai fait signé mon premier recommandé du jour. Le stylo ne marchait pas. C'est le stylo qui traînait au fond de la sacoche de Lucie (la nana de samedi). Ayant oublié les miens ce matin... du coup la nana a demandé à son fils de me ramener deux stylos. Trop sympa :)
Je descends dans un ensemble d'immeuble. Une mémé m'appelle de son premier étage. J'ai pas bien compris si il fallait que je lui monte son courrier ou pas (le mec qui été sur cet tournée la semaine derrnière m'avait prévenu)... En tout cas j'ai dit oui-oui. Je distribue, je lui met de côté le sien. Il ne se passe rien, je me dis que je dois monter, je sonne, elle répond pas. Salope. Je redescends.
Dans la me cité qu'hier, les relous qui se plaignaient que les lettres dépassaient des boîtes, j'ai retrouvé un petit mot sur une boîte :" Monsieur le facteur, pouvez-vous...." J'ai signé par dessus. Salope.
Deux jeunes qui fumaient un joint devant les boites aux lettres de la cité-poubelle. On a discuté ensemble. Un de leur pote black est facteur à paris, ça plane pour lui, il a de gros pourboirs, on lui offre le café et tout. A Sartrouville aussi les amis !
Toujours au me endroit aux boites d'avant, j'avais un recommandé. D'une j'ai bien galéré pour trouver le nom sur la boîte, ensuite j'ai galéré pour trouver à quel numéro d'appartement ça correspondait, et enfin galère pour la correspondance numéro d'appart'-numéro d'interphone. Bref je sonne, je dis à la nana de descendre (m'a-t-elle entendu). J'attends un peu. Rien. Etant consciencieux, je me dis que je vais lui monter. Sauf que toutes les portes sont verrouillées. Si j'ai bien compris faut un passe pour monter à l'étage... Salope. J'ai sonné une deuxième fois. Et ça a fini j'ai mis un Avis de passage dans la boite aux lettres, avec comme motif : ne veux pas descendre. Salope.
Toujours dans cette cité de merde, alors que j'attendais la nana, j'ai regardé au travers de la porte vers l'intérieur de la cité (19) et j'ai eu une impression de déjà-vu...
Après cette cité déchet qui sent la pisse et les poubelles, j'avais fini la première partie de ma tournée, délimitée par la ligne de chemin de fer. Je passe en dessous par un trou qui fait un mètre 50. Un jour je vais me le prendre dans la gueule. Salope.
Bref je suis revenu en arrière, et je suis allé mangé au grec qui m'avait offert de l'eau hier.
Figurez-vous que le gérant du grec est.. docteur en biologie. Mais docteur en bio ça gagne 1000 euros net, donc il a préféré ouvrir un restau. Du coup on a parlé étude, concours, les chercheurs qui se barrent aux Etats-Unis, et d'autres trucs. Putain de pays de salope radin. On a parlé aussi des petits boulots. Il m'a conseillé d'envoyer péter les gens : mettre systématiquement des Avis de passage dans les lettres (= ils sont absents) : parce que les remettre en main propre ça fait perdre du temps, est si j'étais vraiment réglo je devrais demander leur carte d'identité. C'est pas trop mon genre,n mais vu le temps que je mets pour faire mes tournées, je vais sérieusement y réfléchir.
Prochain objectif, ça serait de parler avec des sans-papier.
Il n'y a que 2 grecs sur ma tournée. Le restau chinois a fermé sur l'été. Salope.
J'ai presque cru qu'il allait m'offrir le repas dis donc. ^^
La deuxième partie de la tournée se fait assez vite, parce qu'il y a beaucoup moins d'immeuble. Pur un pavillon, tu te poses pas de question: t'es au bon numéro, tu bourres la boite, peu importe le nom marqué dessus. Alors que pour un immeuble, c'est tout un truc pour trouver le nom. Je vous raconte pas le temps que je perds. Enfin ça s'imprime dans ma mémoire un peu.
EN parlant de mémoire, j'ai définitivement zappé le code d'entrée de la poste (Le Da Posti Code, du coup comme j'arrive 3 heures après tout le monde c'est galère pour rentrer. Putain de moi. Enfin quelqu'un m'a ouvert : la nana qui s'occupe des colis.
Deux choses sur la deuxième partie de ma tournée : il s'est mis à tonner. Je me suis dit : Doc il va falloir te magner. Bon en fait 4 choses. Ca en fait déjà une. Ensuite il y a un arrêt de ma tournée, où il y a un centre médical. Figurez vous qu'un autre postier arrivait dans la direction opposée. Il s'y rendait aussi. c'est un vieux pépé (et la retraite ?). Il allait chez le dentiste. justement j'avais un recommandé pour lui. Le pépé m'a signalé que sur le modèle de lettre que je faisais justement signé, il fallait signé derrière (de toute façon faut toujours deux signatures sur ces putains de lettres, ça suxxe). 3 : je passe dans une cité. Une nana me fait un truc du genre" c'est vosu le facteur ?" genre pas commode. hein hein. « Faudrait que vous mettiez pas MES lettres dans la boite. Vous comprenez chaque semaines j'attends MES LIVRES et à chaque fois le paquet a été éventré et ils ont été lus ». Salope tu crois que c'est de ma faute ? = « oui oui madame », très vague. Effectivement aujourd'hui j'avais un espèce de magazine à la con de gonzesse (oublié le titre) qui offre un livre de poche de 81 page (Elle avait fait la même opération l'année dernière). Je l'ai bien mis tout bien dans la boite devant ses yeux. Ensuite elle m'a aidé à faire mon boulot :)
Moralité : Postier, c'est l'exploitation de l'homme par les lettres, et Albin Michel c'est l'inverse.
4 : J'ai fait un crochet par ma bibliothèque. Je comptais y aller après le boulot, mais je me suis rendu compte que ça serait plus rapide si j'y allais maintenant. Mon pote le bibliothècaire principal n'était pas là. Du coup aucune perte de temps j'arrive je fais "Bonjour ce n'est pas le facteur", je rends deux manga, j'en tape un.
La lanière de ma sacoche a pété. Faut que je vois où on peut me la remplacer (c'est à Lucie), sinon ça (les recommandées doivent toujours être sur nous) va se retrouver dans mon sac.
Figurez vous en debrieffant mes lettres recommandés Avisées, et les reçus, il me manquait deux lettres. J'en parle à la nana des recommandés, qui en parle au Chef Courrier qui ne veut pas en entendre parler, du coup le grand chef s'en mêle. "C'est grave vous savez". m'a dit il fit avec sa mine toute sérieuse. « Oui oui ». Heureusement je sais qu'il est sympa (il m'avait emmené en voiture la semaine dernière). La nana m'a conseillé de revérifier dans mes affaires, Finalement les deux lettres étaient dans les cases qui quadrillent le secteur (je vous ferai des photos). La lettre voléeJ'l'ai échappé belle.
Juste avant le Chef courrier m'avait dit que si je pouvais finir avant 16h30 ça serait mieux quand même (je devrais finir à 14 heures en théorie). D'un air pas trop commode.
Je suis rentré chez moi vers 5 heures et des poussières, j'ai pris mon goûté. J'ai reçu une lettre de la mairie : Malgré vos qualités... Salope. Eboueur c'était mieux. Mais de toute façon ils m'ont pas écrit. Pourquoi ?
Au passage, un truc que j'oublie toujours de dire quand je parle des avantages en nature des éboueurs (sauf peut être déjà ici, mais je vais vous rappeller la mémoire, mais d'abord une anecdote). Dans mon frigo, pièce maîtresse de cette été, je trouve un bric de jus de fruit. Étonnant. En effet il n'y en avait plus hier (au frais), et il n'y en a pas dans la pille de liquide (lait, eau) de notre cuisine. Je demande à mon frère : « Ba c'est sur la terrasse, dans le meuble. » Du coup j'ai découvert un véritable garde manger chez moi. On m'aurait menti ? Coca, guinness, jus de fruits, et boite de conserve. Mais pas n'importe lesquelles : celles que j'avais ramassé l'année dernière en tant qu'éboueur ! (Les autres boites, les "normales" sont dans un meuble à l'intérieur). La confiance règne.
J'ai surfé : je participé à des dizaines de concours, c'est mon nouveau trip. Vu que j'ai le cul bordée de nouilles pour ces choses là.
Note : Cette news a été postée la jour suivant, parce que je n'ai pas eu le temps de relire mon brouillon le jour même (ou mon PC a planté, j'ai déjà oublié)
Article ajouté le Mercredi 05 Juillet 2006 à 20h03 |
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La fin des vacances [4]
Mon m'a accompagné ce matin. Il arrivait pas à dormir. Sur le trajet on a arraché des affiches du FN, le mec devant nous nous a fait des grands signes. J'ai d'abord crû que c'était un adhérent (comme lors des partiels de ma copien, j'avais fait des courses pendant qu'elle gratait sur sa copie), des petits vieux qui passaient par là étaient indigné, je vosu l'ai déjà raconté ?). Une fois rapproché de lui, il nous a montré les flics du doigt. Ils étaient dans leur voiture. On est soudain devenus peureux. Mon frère s'est éloigné de moi.
A la Poste, tout le monde ne parlait que du match de la france
Je suis allé chier, impec ces toiletes. (Chuis un ouf moi je teste tout ^^)
Je suis parti en dernier. J'avais pas mal de courier, enfin c'est l'uimpression que j'avais. Mais en fait dans chaque immeuble souvent je n'avais que quelques lettres à distribuer, alors qu'en fin de semaine j'en ai bien plus.
Message sublimal : la TV c'est mal, les journals TV encore plus, ça prend de la place et c'est lourd.
A la première cité, toutes les poubelles étaient de sortie. J'ai pausé mon vélo contre l'une d'elle, ça m'a rappellé mon job d'été de l'année dernière.
A ma pause midi, je me suis mangé du pain d'épice : j'ai suivi les conseils de ma copine de ne pas prendre de denrée périssables. Je me suis posé par terre (ça sent la pisse de chien ou c'est sorti de mon imagination ?). C'est tranquille.
Je suis rentré au bercail peu avant 15 heures. J'ai fait un peu de tri : les lettres que j'avais pas réussi à mettre dans les boites. J'ai sorti un espèce de bible de mon bureau, où sont indexés toutes les boites aux lettres et noms. Du coup j'ai sauvé pas mal de lettres du rebus (un de ces 4 je vosu ferai un cours de vocabulaire postal : doublure, tuer etc. c'est pas piqué des hannetons ^). J'ai fait des schémas sur le slettres pour les mettre dans les bonnes boîtes demain. Vont être content le sgens quand ils vont se rendre compte que je tague leurs lettres.
Je me suis abimé les doigts. des lettres oint réusi à passer entre la chaire et l'ongle de mon index par exemple. C'est pas agréable. Même serrer un livre entre les doigts me gêne.
A 3 reprises, je me suis fait aider par des gamins pour mettre mes lettres dans les boites des immeubles. "Ca vous dirait de jouer au facteur" ? Les gosses kifent.
Dans le première ensemble d'immeuble, j'ai fait 3 hall d'immeuble avec un petit black. Quand sa mère s'est rendue compte qu'il était sorti sans demander l'autorisation, il s'est fait engueler comme du poisson pourri.
Deuxième cité, qui est dans un état pourri. Elle sent la pisse. Dans les hall, les poubelles étaient à moitié sorti, ça puait comme pas possible. Là aussi je me suis fait aider par les gens qui trainaient par là.
Autre deuxième cité (faudrait que je fasse un compte précis et chronologique de mon histoire, ça sera plus simple). J'étais en train de mettre le courier dans les boites. Un mec sort de chez lui (RDC), et me suggère de bien mettre les lettres dabs les boites, faut pas que ça dépasse. "Vous comprenez dans la cité, parfois ya des vols." Le mec m'a tenu la jambe deux minutes, ça m'a soulé.
Troisème cité, 4 gosses jouaient au foot. Là aussi je me suis gait aidé. J'ai filé une lettre à un gamin qui savait à peine lire, et ba il est tombé usr la lettre qui était adressé à "PERSON" (elle est pour qui c'ets lettre ? pour Person ?" Véridique), du coup cette lettre a fini réexpédié. Pauv' gosse. La prochaine fois je le ferait gouté aux vrais joies de fourer une fente.
Ya un pavillon à la fin de ma première partie de tournée, deux molosses essaient toujours de me bouffer. Mais une fois que son maître les sort, ils ne font me plus attention à moi : un chien défend la propriété de son maître (oui je sais, j'apprends des choses très connes).
Au grec, j'ai démandé un ver d'eau :) Le gars a sorti une bouteille d'eau du frais, et m'a servi dans un gobelet. Il m'a remercié en plus. J'ai regardé deux peintures au mur, et hop je suis reparti.
Anecdotes (comme si les autres n'en étaient pas) : Devant le bar de rebeux, on m'a proposé de tirer sur un joint. Dans un hall d'imemuble, un mec a essayé de me taxer une clope. Dans quel monde vit-on ???
A un pavillon, une demoiselle m'a dit bonjour du haut de son deuxième étage. J'ai réconnue une copine de lycée que je vois à la fac (Elodie), Ele m'a dit "ça va?" j'ai répondu "c'est les vacances". Je croyais qu'elle m'avait reconnu, mais avec mon accoutrement (bob+ lunettes de soleil type Léon) c'esr un peu difficile. J'ai attendu un peu. Rien. Bon je me présenterai une prochaine fois. Ca me fera un
autre point d'eau (1.5 L ça suffit pas)
Accoutrement. Quand les gens me voient sur mon vélo il comprennent que je suis le facteur.mais par exemple dans un immeuble tout à l'heure, un mec sort de l'ascenseur, me dévisage, sort, voit mon vélo, du coupi il se retourne subitement : il venait de tilter qui j'étais. Ca marche dans le sens inverse, au même endroit : un mec entre, voit mon vélo, puis me voit. Il fait le lien.
En rentrant, j'ai ramassé les débris d'affiche du FN que j'avais jeté par terre, et les ai mis à la poubelle un peu plus loin. La pub pour le racisme c'ets mal. %ais ya encore pa smal de travailel de nettoyage à faire dans le quartier.
16 heures, je me suis mangé un vrai repas : du hachi parmentier :))) (des restes d'hier)
Un heure de surfe, un quart d'heure de sieste, et je suis de nouveau d'ataque. Mis à part le fait que j'arrête pas de tousser, et que j'ai des glaires. Ca a comemncé mon premier jour de boulot. J'ai mis ça sur le compte de température élévée, sueur, puis température baisse pendant la nuit du coup j'attrappe froid. Ca empire. D'autant que je fais de l'exercice tout la journée, je suis toujours tout dégoulinant, ça doit pas arranger. Je vais commencer à me soigner d'ici peu...
PS : Quelqu'un connaitrait-il un site, où on peut balancer plusieurs photos, et mettre des légendes en dessous, histoire de faire une petite gallerie ?
Article ajouté le Lundi 03 Juillet 2006 à 18h03 |
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