Le blog de Doc
de Docteur Spider
Tous les détails de la vie d'un étudiant de 21 ans
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La fin des vacances [23]
Vivement la fin de cette semaine, que je puisse dire "ça y ets j'ai fait la moitié !"
Pas mal de courrier, force 2 !
J'avais passé mon portable à mon père (il avait un RDV pour un entretien d'embauche en interim, il a été pris), du coup j'avais pas l'heure et j'ai été surpris qu'il soit 10h15 quand je fus prêt à partir. Le temps fille à une de ces vitesses ôO
Mes deux premiers recommandés étaient au même endroit, je monte, on me fait entrer, et alors que je faisais remplir les papiers, un chat n'arrête pas de me coller (ou bien était-ce une chatte irrésistiblement attitrée par mon odeur de mâle ?)
J'entre au café, pour donner le courrier. Une femme venant de faire son achat, dit "Ah c'est vous le facteur, j'ai deux mots à vous dire." Dehors elle m'explique que son compagnon ne reçoit plus de courrier depuis un mois (les dates correspondent ^^), c'est peut être dû au fait que son nom est à moitié effacé, du coup ils ont réécrit le nom et m'ont laissé un mot sur la boîte, disant de les sonner quand je passerai. Elle voulait aller me le montrer de suite de suite, mais bon c'était pas encore à leur tour ! Au mêem endroit, je rencontre un petit vieux habitant sur la III, à qui j'aimerai bien taxer ses journaux. Pendant une semaine j'avais vu son courrier s'entasser dans sa boîte j'avais crû au pire. En fait il était parti en vacances sans prévenir voir ses enfants et petits enfants =)
Cité de la pisse, hier je vous avait dit que j'avais fait naître une vocation, aujourd'hui elle était avec deux de ses copines (dont une qui savait pas lire, enfin bon), elles étaient complètement hystériques et elle, elle se la jouait genre "C'est moi la chef, c'est moi la factrice, je distribue tout le courrier et vous que dalle" j'ai mis le holà, enfin j'ai essayé : et ça arrêtait pas de gueuler , de se disputer, de me prendre le courrier des mains, de se le pquer entre elles, de vouloir monter sur mon vélo (le rêve de tous les gosses), la misère.
Aujourd'hui le Nouvel Obs relançait tous ses anciens abonnés. Aujourd'hui tous les portugais de la ville ont reçu une carte du pays ventant un alcool local.
Début de III, je n'avais plus trop d'eau, je comptais passer chez la vieille aux chèques pour me la faire reremplir. Coïncidence, il y avait un papier me disant de sonner : elle en avait 3 autres à faire encaisser. J'ai mieux rempli le "Carnet de recommandation" que la dernière fois, et j'ai eu mon litron de rempli (elle me propose toujours du jus de fruit ou du sirop avec mais je refuse). Par contre elle écoute la TV trop fort, je lui ai dit de baisser.
Les vieux ont besoin d'un "fond sonore" quand ils sont seuls.
(Ce que j'avais déjà observé avec Germaine. Je lui ai monté son courrier. Encore 3 tonnes de magazines publicitaires, qu'elle empile sur la table du salon et qu'elle ne lit visiblement pas. Je lui pose la question, et elle commence à me parler des affichages de la mairie etc, bref elle était à l'ouest. Elle me soule. Elle m'a filé une dizaine de lettres à expédier (que de la merde publicitaire encore).)
Un peu plus lon sur la III, il y a un bar de portugais. La petite serveuse me fait toujours la gueule ('l'a pas la fibre commerciale, pas comme moi ;-) ) Je pose mon vélo pour entrer, la gérante me propose un coup à boire, j'accepte de la limonade. J'ai donc fait un peu le tour du proprio en essayant de capter ce qu'il se disait. Mais bon pas grand chose à part quelques mots("otra vez"). D'où l'intérêt de faire de l'espagnol.
Non vraiment le truc le plus notable dans ce bar, c'est cette petite nana, car bien qu'elle fasse la tronche et qu'elle est moche des cheveux (on dirait de la paille), alors qu'elle se faisait titiller par un pilier de comptoir j'ai put entr'apercevoir un tatouage sur le sein. C'est sexyyyy.
Plus pragmatiquement, la limonade ça donne soif.
Ayant fini je suis retombé sur mon petit vieux lecteur de journaux en vacances, j'ai fait un bout de chemin avec lui à pied.
Rentré au bercail à 15h30, j'ai dit à Charles de partir sans moi. J'ai réexpédié le courrier nouvelle façon : autocollant rouge à l'avant de la lettre avec marqué "Adresse derrière" et autocollant derrière avec la nouvelle adresse.
Ensuite j'ai fouillé dans mon courrier au rebuts, voir s'il n'y avait pas de courrier pour la personne qui n'en reçoit pas depuis un mois. Rien dans ce genre là. Soit c'est parti dans les 100 dernières, soit il me fait chier pour rien.
Mon patron est venu plusieurs fois à mon poste, parce qu'il y a du courrier que j'ai mal réexpédié (toute la famille au lieu d'une seule personne), plus, un recommandé que je n'ai pas rééxpédié alors que j'aurais dû. La personne attend sa carte bleue avec impatiente, elle a téléphoné au bureau, est tombée sur mon chef qui ne retrouve pas sa lettre. En fin de comptes, on ne lui avait pas donné la bonne date.
En rentrant j'ai bousillé la tronche du borgne sur 3 panneau "d'affichage libre", faudrait que je me renseigne sur la législatione en vigueur dessus, car si on est libre d'afficher des trucs et d'en coller par dessus encore et encore, qu'en est il du décollage. Au cas ou, j'aimerai bien pouvoir répondre "Je connais mes droits monsieur l'agent"; Pour le 3ème, on était déjà un peu passé avant moi, j'ai fini le travail.
Avec tout ça je suis rentré à 17 heures chez moi. Qu'ai-je fais depuis ?
J'ai lu en diagonale les 4 derniers numéros du Monde que j'avais, je me suis renseigné pour mes inscriptions de la rentrée (master de philo et 3ème année de licence de science po')
j'ai préparé une lettre (et chèque) pour acheter l'espace de mon site web sur l'orientation après la L. Grosso modo c'est tout.
Article ajouté le Mercredi 26 Juillet 2006 à 21h19 |
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La fin des vacances [22]
Tout comme mardi dernier il y avait une réunion (à8 h30), le thème : "Facteur d'avenir" (En tapant ce mot-clef dans Google, on tombe presque sur le blog de Ségolène Royal). On m'a fait comprendre que cette réunion ne m'était pas destinée : "T'as vraiment du temps à perdre", "T'as que ça à faire ?" Oui, c'est les vacances.
Grosso modo, rationalistaion du travail : étant donén que le lundi et mardi ya pas beaucoup de courrier, et qu'en fin de semaine il y en a beaucoup plus, ils voudraient répartir le travail (si on est 12) sur 10 personne en début de semaine, pour libérer deux chefs qui pourraient faire du Suivi Client. Ca a joyeusement gueulé =) Je crois avoir repérée une syndicaliste, faudra que je l'approche =) No avenir ?
Après la réunion je n'avais plus qu'à finir mon deuxième dépot et botter le début de ma tournée. Je suis parti à 11h30, la bourre, il faisait super chaud, la haine.
édit : Soupe au laid revérifie son vélo, et fait l'échange avec le vélo qu'il avait hier,n et que j'avais samedi, vuq u'il roule bien maintenant. je sai spa sceq u'il a foutu, mais le frein gauche est mort, et une des barres qui tient le garde-boue avant part en sucette. Un bel enculé celui là, il aime bien me refiler ses merdes.
Au passage ma collègue martiniquaise me demande si je me mets toujours de la crème solaire. "Je suis en vacances je te dis" =)
YA une couilel sur la cghaine, le fil qu'on utilis epour afire nos bbottes s'ets infiltré entre la chaine te el spignons, du coup ma vitesse la plus élvevée ne marchait pas.
J'irai pas jusqu'à direq ue tout ets de s afaute, mais j'ai une sérieus edent contre lui.
Juste avant de récupérer mes recommandés, j'ai téléphoné à mon petit frère pour qu'il me ramène ma bouteilel d'eau. "Tu me donnes combien ?" Salaud de reuf'. Au final ils sont venus à deux. Charles en passant devant eux (il n'était pas prévenu) s'est exclamé qu'il y avait un air de famille ;-)
Quelques heures auparavant, je croyais que c'était Charles qui m'avait fait une mauvaise blague (il venait de mettre mon sac au dessus de mes casiers). En fait non.
Je me suis croqué trois pains au chocolat sortis du frigo. Un peu avec mes frères, qui se sont vites barrés, j'ai donc commencé ma tournée avec un bout de pain au choco dans la main, l'autre dans la bouche. Je passe au cabinet médical, je leur passe leurs lettres, je sors, me mange mon troisième pain, me rend compte que j'avais oublié de leur donner quelque slettres, rerentre.
Germaine : Commence à me parler depuis sa fenêtre comme d'habitude, aucun des deux ne comprend l'autre. J'essaie de lui parler du journal de ma ville, pour savoir si elle a appellé le numéro pour les vieux. Je dis que je monte (pour régler cette histoire). Finalement elle m'a tenu la jambe, ma parlé des sienens qui lui font de plus en plus mal, de son journal TV qu'elle n'a pas reçu depuis semaines, que c'était de mon devoir de lui monter ses lettres, et beins ûr l'indémodable "Vous au moins vous avez déjeuner" Toujours pas non...
Je lui ai rappelé que la petite fille... "Ma petite fille, elle n'est pas là". Mais non la petite fille, la petite voisine, la petite portugaise là... "Ah mais c'est vous que je veux" ou un truc du genre. Ca lui fait de la compagnie tout ça, mais c'est le petit facteur qu'elle veut. P'tain, pot de colle en plus.
Mais le truc qui m'a mit le coup de grace, c'est quand elle a arrêté le pathos, et alors que je lui disais que je prenais par dessus l'épaule pour l'aspet service de mon job, elle m'a dit qu'elle avait bosser presque toute sa vie à la Poste. Voilà qui devient interressant. Je lui monterai donc son courrier et essayerait de la brancher sur des sujets qui m'interressent.
(Elle a des troubles de la mémoire aussi, elle ne se souvenaient plus du nom des on journal TV).
Cité de la pisse, je coatche une future factrice ;-) Vocation tout ça. Elle a disttribué le courrier des 4 halls, puis elle m'a suivit dans deux rues adjacentes. Elle me tape la discut', et me dit qu'elle m'a vu la semaine dernière, "à côté du chateau". Ca me dit absolument rien.
- "C'est sur ma tournée ?"
- "Non c'est là bas"
- "Hein, hein.. et ya des jeux à côté tu dis.. j'étais avec une fille... ah dimanche..."
Un chateau, une fille...
- Ah c'était à Maison Laffite, ce dimanche, c'était ma copine (elle habite cette ville-là, à côté de la mienne, qui a un chateau à son entrée).
Et en poursuivant la conversation, je me suis rendu compte que la fille en question ("elle était petite... elle était petite...") n'était pas ma petite copine, mais une simple copine. Dimanche après midi, j'ai discuté avec Myriam, à côté du jardin du dispensaire, où se trouvent des jeux pour enfants (tobogan) effectievement (cf article d'hier, quand il sera rédigé).
Elle avait dit à ses parents, dans la voiture "C'est le facteur". P'tain je suis grillé. Ya un éboueur qui me conanit de vu, il me fait signe également.
A 14 heures, je fini mon grand II, et je retourne un peu en arrière sur mon trajet le grec. J'ai pris un grec de base. Je suis tombé sur un os. On a parlé droit du travail, assurances, immigration et notre condition d'esclave moderne (pile dans la théma du bouquin d'Arendt que je voulais lire cet été). Faut que je pense à lui ramener un truc sur les stats du chômage. Après cette demi-heure de pause, bizarrement il faisait toujours aussi chaud.
En III, ma bouteille était vide. Je comptais sur une réisidence de pavillons et l'occasion de 3 recommandés pour la remplir. Ba en fait j'ai dû demander à deux adolescents (un de chaque sexe) qui n'avait rien d'autre à faire pour dépenser leur libid'eau qu'une bataille d'eau.
"Attention elle est un peu frâche", ça roule.
édit : A IV, je sentais que j'étais complètement vidé, conséquence de m'être couché à minuit la veille
En montant des recommandés dans un immeuble, j'ai failli me vautrer dans les marches. Raison de plus pour ne plus recommencer.
Je suis tombé sur la voyante, (j'en ai déjà parlé).
- "Vous êtes madame Machin c'est ça ?"
* AH vosu avez bonen mémoire, machibn tout ça. On vou a parlé de moi, c'est ma voisine ?" (ma chef qui est partie en vacances)
- Au fait vous avez une entreprise de voyance c'ets ça ?
La conversation allait pour le mieux, sauf qu'un couple venait de sortir, du coup, j'ai eu le droit à "Pas besoin de le crier sur tous les toits."
Je suis tombé sur le maquerau, ça faisiat longtemps. Là il acceuillait un pote de prison sur lequel il était tombé à Barbès dimanche alors qu'il essayait de s'acheter un portable. Ils se sont connus dans une prison italienne. le mec était tueur à gages pour la Gamora. 4 hommes de refroidi. Un grand black de 50 ans, complètement à la rammasse (20 ans de prison). Rayez la mention inutile.
Rentré à 16 heures au bercail, j'ai un chouia lutté pour retrouver le dernier recommandé de ma liste. Quant à Charles c'était carrément 4 qu'il ne retrouvait pas. Il les avait mis ce matin dans son tiroir, il ne le savait pas pris parce qu'il n'étaient pas sur sa tournée. Ils me les avait bien montré (Je présentai l'embrouille, genre" Loïc peut en témoigner"). Enfin après avoir bien paniqué, retourner son bureau 5 fois, et recomptés 10 fois, il les a finalment retrouvés dans le tiroir, là où il les avait déposé. Il m'avait demandé au cas où si c'était pas moi qui les avait bougé (1-1, cf début de l'article).Bravo, la confiance règne.
A part ça on passe toutes nos matinées à chanter en duo. Ce matin beaucoup de Doors.
Sur mon bureau, les petits autocollants rouges, sujets de la réunion de la semaine dernière,. J'en ai une poignée. J'ai une centaine (au bas mot) de courrier à tuer avec. J'aurai dû me débarrasser de la cargaison avant %)
Ah oui (je viens de déchiffrer un mot clef sur ma feuille de route), j'ai distribué aujourd'hui des catalogues à fort tonalité blanche, genre bonnet et ski, oui oui, les vacances d'hiver. Les publicitaires, aucun scrupules.
Du coup en rentrant (à 5 heures), glaces (cf paragraphe précédent)... puis bonne douche (j'attends plus le soir maintenant).
En parlant de pub, demain je nique la gueule de Le pen.
Sinon ma copine est de nouveau de bonne humeur, elle n'aurait finalement pas trop de rattrapge, et son CDD d'un mois va sans doute être renouvellé pour aout.
Bon
Edit : Je comptais lire un peu ce soir, mais mes deux articles m'ont pris tout mon temps et je suis complètement vidé. Au dodo !
Article ajouté le Mardi 25 Juillet 2006 à 21h21 |
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La fin des vacances [21]
Une journée de 18 heures placée sous le signe de l'oubli et de la remémoration, puisque journée de travail de merde (oublis à oublier) et anniversaire des deux ans avec ma copine.
Petite divagation : Et si au lieu de fêter un évènement passé, ce qui sert certes à faire le point jusqu'au présent, pourquoi ne pas célébrer l'avenir, en se donant un date au pif qui viserait un an plus tard quelque chose. Un projet.
Sans doute en réponse à mon 2 sur 20 et à mon taff de merde, je rêve doucement d'être inspecteur du travail. A suivre
Demain j'édite, demain double dose
Edit du 25/07/06de 19h19 @ 21h13, repas et relecture incluse
Mon dimanche. A 14 heures j'écris à ma copine que je digère et que j'arrive. Bon je tombe dans la bibliothèque de ma mère sur des tonnes de bouquin sur la legislation du travail, les syndicats, le coaching etc, bref mon bonheur. Ensuite Je pars, sauf qu'au bourt de 10 minutes (sur 45 minutes de trajet) je tombe sur ma copine Myriam, actuellement en école d'infirmière (ou un truc du genre, le cran précédent), elle me raconte tous ses malheures (son ex, sa meilleure amie qui lui fait la gueule, les gros problèmes avec ses parents). Ele attendait une ancienne copine qui était avec nous en Première L (et seulement en Première L), avec qui elle a bien gardé contact , ce qui n'est pas mon cas à mon grand dam. Finalement Sarra (puisque c'est son nom) a débarqué, dans un convoi de 4 voitures. Tout ce petit monde allait dans un base nautique (un bien grand mot) à Cergy, on a barvardé 5 minutes (pour résumer 3-4 ans de vie), puis on m'a largué à Maison-Laffite. et j'ai put sauter chez ma copine...
... qui m'a ouvert la tête enfarinée, ça faisait une heure et demi qu'elle se faisait du mourron. Pas cool. Elle avait une petite marque rougesur la coin de la joue, genre coup, mais apparememnt c'était rien.
L'ambiance n'était pas merveilleuse.
Voilà
Et donc Lundi : Hop premier mail, plein d'amour et tout, puisqu'aujourd'hui nous célébrons nos deux ans d'amour !
*essaie de se relire, les notes ont déjà eu le temsp de refroidir*
Mon patron m'a emmené en voiture, il m'a dit :
- Je sais que le boulot n'est pas terrible, mais au moins vous saurez ce que vous ne voudrais pas faire plus tard
Oui enfin attendez j'ai encore rien dit, enfin pour sauver un peu le noble métier de facteur je réponds :
- J'aime bien l'aspect humain quand même.
- Oh vosu asavez vos collègues, c'ets vrai qu'ils sonts ympas, enfin parfois c'est un peu bas de plafond.
Oui enfin moi je parlais des gens. Devait être de mauvais poil =)
Ensuite l'opération réparer son vélo qui n'est pas le sien d'ailleurs.
Déjà dès samedi matin j'avais comemncé à déboulonner , et après avoir bougé un peu dans les travées, j'avais remarqué qu'il manquait deux écrous. tants pis. Sauf que...
Ce matin, on me file donc un peu de matos (j'en avais parlé à mon patron, qui m'a présenté le mec en charge de la maintenance, et à qui, comme par hasard appartenait le vélo), et grosso modo c'est "Démerde toi... mais je vais quand même te montrer vite fait." Il démonte donc la roue "Ensuite tu changes la chambre à air et le pneu par la même occaz".
Opération dégagez le pneu : ptain j'ai beau tirer dessus dans tous les sens rien ne bouge. Je retourne voir le mec (qui "piquait" le courrier comme on dit, c'est-à-dire dispatcher par tournée les lettres), il a donc rechigné, est revenu, à peien j'avais tourné la tête que c'était changé. Ensuite il m'a demandé de trouvé une pompe. Heureusement j'avais une préretraitée qui en avait une (putain une factrice sur 30 quoi, de qui on se moque ???)
Ensuite c'était : "Ah il manque des écrous, faut que t'en trouves". Vraiment le mec trop soupe au laid, boulot boulot boulot, et crève le petit contractuel souriant qui est dans la daube. J'en ai donc taxé sur des vélos en rade, mais c'était pas le bon modèle.
Je suis allé dans le parking à célo, j'en ai finalement trouvé deux. Hop le vélo est retappé, "Ok je le prend". Putain l'enculé, bon certes il s'ets tapé tout le boulot et c'est le sien, mais bon je fais quoi moi maintenant.
Du coup je reprends le vélo de s amedi matin, au gentil mec qui s'occupe des colis. Sauf que soupe au laid reviens, et ne veut pas de son vélo parce que la roue arrière est un peu désaxée, ça fait un bruit bizarre, et ya une couille sur la plaque de métal qui protège la chaine (elle se décroche), bref son vélo suxxe, il se demande qui était le mec avant moi qui lui a bousillé (bon déjà je ne suis pas visé, cool), et bref me demanbde si j'ai un autre vélo, je lui dit qu'on m'en a prêté un, du coup il me le taxe. Ca m'étonen que j'ai pas réagi d'ailleurs. Ptain pt'ain p'tain (bon je réagit maintenant, tant pis).
Je suis finalment parti à 10h15 (lundi, pas beaucoup de courrier, même pas de boite avec des pubs, c'est cool). Avant de récupérer mes commandés, j'ai téléphonné au plus grand de mes petits frètes (20 ans, BTS 1 d'informatique), il voulait faire la tournée avec moi. Ca roule. Je lui raconte donc tous mes malheurs. Avant cela je lui avait demandé de ramener des gateaux au chocolat, je commençais à avoir la dalle. Sauf que c'était de la sous-marque, ouverte depuis x semaines, tout moux, bien dégeux. Alors que je faisias ma pause (après 30 minutes de tournée, en face du poney club), ma collègue martiniquaise est passée, elle avait fini sa tournée (moi je commeçais à peine), et s'est moquée de moi : "Ba alors c'est pas le moment de faire sa pause". Un peu plus tard j'ai revu un autre collègue qui avait fini alors qu eje'en étais toujours à I. Ca suxxe de perdre autant de temps pour absolument rien (à part brasser du vent).
Je me suis rendu compte que j'avais oublié de demander à mon frère de prendre l'APN (étant donné que je n'arrive pas à récupérer les photos depuis le téléphone portable, il fallait une autre source).
Je me suis rendu compte que j'avais oublié mes lunettes de soleil et ma crème solaire.
Je me suis rendu compte le midi que j'avais oublié le sandwich que je m'étais fait avec amour le matin (tome jurasienne, plus morbier, plus jambon) dans le frigo de la Poste.
Je me suis rendu compte que j'abvais oublié de prendre des stylos qui marchent. Du coup je me suis dit que j'alais être dans la merde, ne pouvant pas remplir les papiers pour les recommandés, ni les avis de passage quand il ne sont pas inclus, que je n'avais pas "pris" pour ne pas dire autre chose. Donc au premier recomandé, ça n'écrit pas, la nana remonte chez elle et me ramène trois stylos. Sympa =)
Autrement dit, cette histoire de réparation de vélo m'avait bien usé psychologiquement, je n'étais plus à ce que j'étais.
Mon frère, il a fait de la distribution dans la cité de la pisse, et à la rue suivante, je l'ai mis sur mon vélo, et il s'est démerdé. Effectivement il se pose trop de questions, faut bourriner les enfants. Je suis monté sur son vélo (qui est en fait le mien), la roue avant était crevée (décidément), et comme on me le faisait remarquer l'année dernière à la même période quand j'allais chez ma copine avec après ma demi-journée d'éboueur, il est trop petit. Mais super léger =) Fin de la parenthèse.
Pendant qu'il pataugeait un peu, la fille au nom à consonnonance anglaise que j'avais vu au sortir de la douche la veille (mettre des tirets), est sortie dans la rue et m'a interpelé et m'a demandé si c'était moi qui m'occupait des colis. "Nan nan."
J'étais dans la cité pavillonnaire, un mec s'approche de moi" Euh c'est vous qui passez au Un rue de truc" Oui oui "C'esr vous qui vous occupez des colis, 'voyez je travaille à la poste d'Achères (une ville d'à côté) et le catalogue des 3 Belges est inutilisable" Ba démerdee toi. A part ça à Achères le boulot est pépère, ya beaucoup d'entraide et tout, bref c'ets le paradis. Putain mec, me dit pas ça... 5putain Doc falait pas demander aussi)
J'ai fini à 14 heures ma tournée. Mon frère est rentré chez lui (chez moi, chez nous quoi), moi je suis rentré au Centre de Tri, et j'ai fait un masacre... de lettres. Je m'en suis pris une bonne poignée, et hop autocollant, NPAI, signature, numéro de tournée, tout en mangeant mon excelent sandwitch jurassien (le midi on avait fait une pause à côté de mon deuxième dépôt, ya des sapins, mon frère a fait moit'-moit' avec moi de son sandwich sans gôut) et ça sentait la pisse en plus.
Et j'ai tué au final (je les ai comptés).. 97 lettres. P'tain, ça sonne trop mal pour mon blog. J'en ai buté trois de plus.
Et voilà, 100 de moins. Ca correspond à une bonne botte.
Quant à mes recommandés, j'avais oublié d'en faire 5, ceux de la fin de ma tournée (dificile de montrer le boulot à quelqu'un et d'être concentré en même temps), ce qui a abouti à 7 le nombre de recommandés RD (Re-Distribué). A ce propos, j'expliquai le truc à mon frère qui me disait "Ah non là t'as écrit PD" J'ai rajouté une petite barre.
Un bon repas, ensuite j'ai fait ma crote : Ce matin j'avais pas put, il y avait la femme de ménage au même moment. Vous savez comme je suis pudique.
Après la journée du "fuck", du "%)" du ";-)" et du "%)", celle de "l'oubli"
Ensuite j'ai commencé ma deuxième journée : glace, douche, emballage des cadeaux, décollage, achat de fleurs (tournesol et machins violets), RER, arrivé à Maison Laffite, attente de ma copine, lecture de "Droit du travai, droit vivant". Puis elle est arrivée.
Mourant de chaud, elle s'ets dévêtue, pour ne laissre apparare que son string ("Désolée j'ai chaud"). Puis elle est allée prenre une bonne douche pour se rafraichir. Petit calain. Ensuite elle a recopié le petit mot (qui était en fait long) qu'elle avait écrit au brouillon ce matin au boulot parce qu'elle est payée à rien faire %), sur une carte qu'elle avait acheté pour mon anniversaire (octobre), mais qu'elle avait oublié d'utiliser.
Ensuite on est partis, en RER, direction paris, Café Renard, dans le Jardin à côté du Jeu de Paume, à côté de l'Obélisque et tout dont j'ai oublié le nom. Pendant le trajet on a surtour parlé.. restaus. En fait en se creusant la tête on a trouvé plein d'endroit où aller (alors que depuis vendredi c'était la grosse galère pour trouver un restau potable).
ELle portait le petit haut blanc avcec marqué Peace dessus, haut qu'elle portait le jour où je lui ait dit que je l'aimais.
Au restau, le mec n'a pas retrouvé notre réservation. Oki doki. Bloody mary pour ma dame, grand coca pour moi, puis salade de saumon face à salade lardons/gruyère (je em susi groinfré de pain), puis gauffre chocolat chantilly et tarte tatin.
On est ensuite allés plus loin dans le parc, et nous nous sommes échangés des cadeaux à tour de rôle. J'ai donc eu droit à une belle lettre d'amour, qui faisait le bilan de nos deux ans (mon "CPE" comme elle dit), elle n'a pas eu de carte de ma part (elle a été deçu, c'est la tardition avec ses amis). Elle m'a donc offert un bob beige (le même que mon frère, basique. moiq ui m'imaginait en déjà en bluesman ou Che Guevarra)) et deux t-shirt dénichés chez decathlon, je lui ai offert les tomes 1 de Noodle Fighter et Yakitate Japan, elle m'a offert le double best des RAMONES (punk rock des seventies), je lui ai offert son soutien-gorge violet (déniché chez Orcanta, peuplé de vendeuse plus vendeuses et salopes que les autres ^^), cf [17] et je rajoute "Je ne suis pas bien lotie, mais regardez il fait une belle poitrine").
C'était sensé être assorti avec un string violet qu'elle avait déjà, mais elle m'a dit "Ah mais non, mon string il esr mauve, ce soutien gorge, il est violet, ça va pas aller ensemble, tu m'achètes le string qui va avec mon chéri ?". Essayez de refuser vous ;-)
Elle m'a offert un livre intitulé "Les enfants du plastique" écrit par Thomas Clément, qui raconte l'histoire d'un groupe de punk. Elle s'est bien poilée en le lisant pendant ses transports au taff.
Et voilou.
Je l'ai ramené chez elle, puis j'ai repris le train dans l'autre sens. En passant les tourniquets à la gare, j'ai reconnu la voix des petits punks sartrouvillois. J'ai discuté 5 minutes avec eux. A un qui ne me connaissait pas, je me suis présenté comme facteur %)
En fait ça m'amuse moyenennement.
Me no punk
Article ajouté le Mardi 25 Juillet 2006 à 21h16 |
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La fin des vacances [15]
Hier soir je me disais "putain encore un mois et demi, je vais jamais survivre". J'ai pas mis beaucoup de coeur à l'ouvrage aujourd'hui.
Lundi = pas beaucoup de courrier, mais comme il me restait la moitié de la tournée de samedi. ayant double dose d'immeubles, j'ai essayé la méthode qui consite à reporter le numéro de la boite sur la lettre, pour la trouver tout de suite (j'ai toutes les infos qu'il faut à mon bureau). Effectivement j'ai gagné pas mal de temps !
Le mec du poste d'à côté étant parti en vacances, Charles s'est retrouvé sur celle là. Je l'ai aidé à trier son courrier parce qu'il gallérait. Il a en marre de Sartrouville, il veut se trouver un poste plus prêt de chez lui.
J'ai définitivement fini mon cake au pruneau, j'ai décollé à 10 heures.
Début de ma tournée, une voiture de flic au milieu de la route, c'est zarb, mais ça me dérange pas, je continue. Plus loin, voiture de flic, fliquette qui dit qu'il faut faire demi-tour, camion de pompier. Là ça devient sérieux. Pas de feu, ni de fumée, ni de truc cramé. J'entre dans un immeuible. je tombe sur une nana mieux informée que moi qui me dit qu'il y a une fuite de gaz. J'éviterai donc de claquer les portes =) N'empeche j'ai essayé d'éviter la zone sensible, mais ça m'a fait aboutir à la fin de la deuxième partie de ma tournée (alors que j'étais au milieu de la première), soit situation absolument pas pratique (n'ayant pas le courrier de la deuxième partie sur moi). Je suis revenu en arrière et on m'a laissé passer. Enfin ça la fout mal quand même, on a peur que tout pète.
Germaine, ma petite vieille, était à sa fenêtre, elle m'attendait. Elle a commencé à me parler mais j'entendais rien... Bref elle voulait me jeter ses lettres à poster par la fenêtre, j'ai décidé de monter. Mais je lui ai dit que je ferais pas ça tous les jours.
Juste avant, je monte chez un médecin (dentiste), il avait un recommandé. Il était occupé, j'attends deux minutes, puis je me suis barré, et j'ai mis comme motif sur mon Avis de passage "En train de travailler sur un patient" ou un truc du genre.
Toujours dans le même coin, un mec m'accoste en voiture. J'étais passé à côté de sa baraque en construction, j'ai laissé un avis, il m'a demandé si je pouvais pas lui filer son recommandé. Je lui ai dit qu'il me fallait son petit Avis de passage. Il a fait demi tour. Finalement on a procédé à l'échange =)
Cité de la pisse. Je sonne, je dis que j'ai un recommandé, je dis de descendre, et je commnece à mettre en boite. Une fois fini, toujours personne, je resonne : "Vous pouvez descendre ?" "Je suis au RDC" autrement dit elle bougera pas. DMC quoi.
Tout début de la troisième partie : La petite vieille aux chèques, je crois avoir bien remplis ses chèques (faut mettre ses coordonnées d'identité) et bien rempli mon "truc" à moi (un callepin où se trouve tous les mouvements d'argent que j'ai eu à effectuer). RAS.
Rentré au bercail 15 heures.
Ramené en voiture par Charles à 4 heures moins le quart.
Je voulais rebouger sur Paris, pour acheter des cadeaux pour ma copine pour nos deux ans (le 24 juillet), j'ai téléphonné à la boutique, visiblement elle était fermée... Resté chez moi.
Depuis j'ai cogité pour un plan de site web du genre "que faire après un bac L ?", j'ai fait un compte rendu d'action que j'avais fait le 20 juin, de distribution de tract pour le covoiturage à un feu de la Porte Maillot, et un sondage que j'avais fait à La défense, sur l'habitude de fréquentation des gens. C'était des actions pour voir un peu qui était le con moyen ;-)
Là blog. Ensuite le Canard de la semaine (j'ai deux jours pour le commencer et le finir).
J'ai l'impression d'avoir fait le tour de mon taff. On en reparle.
Article ajouté le Samedi 22 Juillet 2006 à 22h39 |
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La fin des vacances [20]
Et si j'allais me coucher... P'tain j'ai oublié de mettre à jour mon blog ! =)
A la bourre de 5 minutes comme d'hab, une petite voiture rouge s'arrête au milieu de la rue : C'est ma collègue d'hier qui m'avait demandé si ça me dérangeait pas qu'elle m'emmène. Quand je lui ai dit que j'étais bac+3 en philo, elle a dit que c'était trop cool, qu'en terminale elle avait bien kiffé la philo, mais que suite à des problèmes familliaux elle avait du se metre à bosser. Maintenant faudraitq ue je trouve la répons eà "Et ça débouche sur quoi ?" C'est une question philosophique ça ;-)
J'arrive, premier truc que je fais, c'est mettre la main sur le petit jeune qui s'occupe de la gestion. Je lui explique mon cas : ah faut que tu répares toi-même. Il m'a fourni une chambre à air neuve. "Ah mais t'es pas de matériel ?" Il esr revenu avec de quoi déboulonner.
Je retourne le vélo, commence à déboulonner les trucs qui tiennt la roue arrière, mais au final j'y arrive pas (à retirer la roue).
Un de mes collègues assigné aux colis passe par là, et me dit qu'il va me prêter son vélo. P'tain heuresement sinon j'aurai pété un cable sur mon vélo. Le big boss a dit qu'il me réparerait mon vélo lundi.
Comme je n'avais jamais été aussi rapide pour trier le début de mon courrier, ce petit quart d'heure à mettre les mains dans la merde ne m'aura pas fait perdre trop de temps. Je suis parti en dernier comme d'hab, à 10 heures, après avoir mangé des biscuits chocolatés.
Alors certes le vélo de mon pote avait les pneus gonflés, mais bon selle un peu de traviole, freins un peu light, et chaine de véo que je sentai prête à sortrir du rail à tout moment. J'ai roulé prudemment pour une fois.
Je n'ai pas fait les premières rues de ma tournées.
Ensuite j'ai un peu fait ma tournée dans le désordre, peu pas vous expliquer, je manque de mots :p
Je suis tombé sur une infirmière de nuit, qui dormait quand j'ai sonné. Qu'est ce qu'elle m'a raconté d'interressant déjà ? En tout cas c'est elle qui m'a fait percuter qu'aujourd'hui on était le 22 et non le 21 comme je l'ai fait remplir sur les recommandés précédents =) En fait le seul fait qu'elle soit infimière de nuit m'a subjugué (verbe trop fort).
Cité de la pisse, je sonne "Désolé je peux pas descendre". Je monte , dans le noir avec mes lunetes de soleil, un peu hard. Je tombe sur un jeune black en calbute, avec un t shirt "Man of Steel", j'essaie de le brancher sur Superman Retur, mais avec mon accent de merde, il a eu un peu de mal à capter ce que je baragouinais... Enfin bien sympa quand même.
En [2] j'ai dit "Je susi tombé sur pas mal de petites nenetes" je pense que je faisait au moins référence à celle-là : Il ya une maison dans une petite rue, la boite aux lettres ne ferme pas, du coup quand je les mets dans la boite (proche du sol),, le courrier tombe par terre. En ce jour du [2], si mes souvenirs sont bons (ou alors c'est inventé tant pis), Charles m'avait confié les recommandés, j'ai donc commencé à aviser abscent à cette baraque là, quand une voiture bleu s'arrête, à côté de nous, et une charmante demoiselle en sort (jolie visage quoi)Je lui file donc son recommandé, et lui balance un truc du genre "Ca vosu gêne pas que votre boite aux lettres soit défectueuse?" Ce qui sonnait anormalement facteur psychorigide. Bref depuis j'ai capté son nom de famille (qui sonne anglais) et j'ai remarqué qu'il y avait deux filles dans cette baraque.
Aujourd'hui, je ne poste pas de lettre dans cette rue, mais je livre quand même le recommandé (on est samedi), j'ai des chances de tomber sur eux). Pas de sonette, normallement je dois m'arrêter là, mais bon là je suis entré et j'ai toqué à la porte. Pas de réaction, puis j'entends la clef tourner dans la cerrure, et là... et là... m'apparait une jeune fille (une ado de lycée quoi) qui venait de sortir de la douche, cheveux mouillés et tout, dans un peignor bleu clair (un peu de retenue voyons !). J'ai donc put découvrir que la fille mignonne de la dernière fois... c'était sa mère !
Ta mère... elle est bonne %), bref je lui ai fait remplir le recommandé qui n'était pas pour elle (mais bon, je vais pas chipoter, sa daronne est séduisante), j'essaie de lancer la conversation du genre" C'est les vacances?" Oui. Ok. Et voilou.
c'est le premier truc à dire et que j'ai dit à ma copine en rentrant (si elle l'avait appris via ce blog ça aurait grave chier pour ma gueule, là elle a juste eu une crise de jalousie passagère, c'est tellement mignon).
En bref, ma première nana qui sort de la douche, cliché du facteur, enfin c'était le truc à vivre. Vous connaissez la prochaine étape ;_) (ça rime avec étape d'ailleurs)
Autre chose, cas trop fréquent (deux fois aujourd'hui) :
- Bonjour c'est votre facteur, j'ai un recommandé.
- Bzip Bzip.
Traducion : Je vous ouvre, démerdez-vous pour trouver l'étage et la porte. Connasse.
En début de tournée, une femme que j'avais fait descendre me demandait pourquoi je montai pas. "C'est pour surveiller votre vélo ?". Maintenant je sais quoi répondre.
Le midi, j'ai quand mêm pris el temsp de mangé mon sandwich (fait dans de la baguette pour uen fois). la margareine fondait, j'avais l'impression de manger un toast.
Cité du maquereau (in de tournée donc), on m'appelle ("Loïc" pas "facteur", ce qui en dit long sur l'identité de la personne). c'était Houssine, mon camarade éboueur. Je lui ai raconté mes misères (temps de travail, durée, temps de travail, météo), il m'a di qu'il m'avait prévenu, ensuite il m'a dit :
- Bon, je pars à la piscine.
Et moi j'ai trouvé la parade :
- Bon, je pars chez ma copine.
Je sus srenré à 13h30, j'en ai fait un max sur ma tournée. J'étais attendu. le mec de ce matin avait déjà son sac sur le dos, bras croisé. =)
J'avais oublié de prendre une feuille pour noter mes aventures au fur et à mesure, mais j'avais embarqué un vieux numéro du Nouvels Bos, en 4ème de couverture, il y avait une pub pour la 1664 "Blanc" du coup il y avait de la place pour écrire.
A l'arrêt de bus, des gens s'arrêtent pour demander le chemin de la gare, un gars leur répond "Si vosu voulez j'y vais" Aucune récation des conducteur. Ensuite je lui ai dit "Bien essayé".
Quand on a la casquette du facteur, ya certaines convention comem s'adresser à un inconnu qui sautent, mais ça reste une fois la casquette enlevée, je suis toujours dans le rôle. Ca a aussi des mauvais côtés, comem on disait hier avec Nutz.
Je téléphonne à ma copine, j'ai le feu vert pour venir.
Très vite je me suis retrouvé nu.. dans la salle de bain.. pour me laver parce que je puais trop. Salope %)
"Ca fait deux semaines", ah oui, moi j'étais resté à notre rythmne : on fait l'amour tous les week end, sauf que la semaine dernière elle avait ses règles. En bref j'ai très vite joui, elle, elle était fatigué, je lui ai juste tripoté le clito ensuite, puis on a somnolé.
Une bonne nuit de sommeil, et demain ça devrait être plus débridé ;-)
Article ajouté le Samedi 22 Juillet 2006 à 22h35 |
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La fin des vacances [19]
What's hot today ?
Parti vers 11 heures, je crevais la dalle à 11h30, j'ai mangé des Princes tout en regardant brouter des chevaux dans de marons paturages. La tournée était à peine commencé depusi 10 minutes qu'un postier à la retraite trop sympa me tapait la discut', deux trois fois j'ai dit "Bon.." sous entendu "Je dois y aller". Mais bon, quand on est bavard...
Première grosse batterie de lettres, je m'approche de l'immeuble, j'entends un couple s'engueller. j'entre dans l'enceinte, la fenêtre de la cuisine de la baraque donne sur la porte du hall, j'y ai encore droit. J'entre, je commence à distribuer le courrier, même symphonie : la nana s'en prenaient plein la gueule, le mec l'enguelait comme du poisson pourri, elle, elle pleurait (j'ai eu l'impression qu'il y a eu des coups), grosso modo l'histoire c'est que le mec a une amante genre grosse chaudasse, et il l'accuse elle de tout foutre en l'air avec ses questions déplacés. Et moi j'étais trop mal à l'aise me demandant si et comment je devais intervenir. Est-ce que j'appèle le sflics,n ets ceq ue je fais le facteur qui se mèle de ce qui ne le regarde pas ? Ca m'a pas mal chamboullé comme histoire (bien sûr j'ai rien fait). Comment un homem peut rabaisser une (sa) femem à ce point là. En m'approchant de leur porte j'ai vu qu'elle était ouverte.
En sortant, je suis dépassé par une femme tenant un gosse dans les bras, une fois dehors, son mec continue de l'interpeller par la fenêtre. C'était elle. Complètement désemparée, ne sachant ouù aller, et complètement sosu l'influence de son mec. P'tain, pauvre gosse en plus.
j'ai eu la tête ailleurs pour la suite de ma tournée.
Le pire s'est qu'on en plaisentait ce matin en triant notre courrier, genre grosse blague "moi j'ai une amante, mais toi si t'en as un j'te pète la gueule". Le vivre, c'est pas du tout drôle.
Mesdames, hommage.
J'ai fait les 3/4 de mon grand II (passé chez Germaine, mais personne au balcon, bon débarras), ensuite demi-tour direction le grec ! Je suis accro à son chiken-kitta. On a parlé de travail : ceux qui touchent le RMI et qui arnaquent bien (faut que je lise el dossierq u'il y avait eu ya quelque ssemaines sur ce sujet dans je sais plsu quel mag de droite), les chômeurs, et bien sûr le CPE/CNE.
Il était donc pour : qu'on arrête de payer des gens à rien foutre, qu'en échange de leur RMI (grosso modo 400 euros) ils fassent des mi-temps d'intérêts public (genre nettoyer la Seine). Il m'a confirmé qu'en tant que patron employant deux employés, si il en prenait un troisème qui était trop mou (bien qu'arrivant à l'heure le matin), il ne pouvait pas le virer. Pour une P(M)E c'est grave, parce qu'un tiers de ses employés ets payé à rien faire. Il est donc pour le CNE (mais il préfèrait le CPE, plus d'avantage pour lui, mais je sais plus pourquoi, j'ai plus le détail de ces contrats en tête). Il m'a même dit que grace au CNE, les chiffres du chômage avait baissé. Là, J'essaierai de lui fournir l'analyse du Canard Enchainé pour qu'il ait un autre son de cloche. Enfin il m'a rassuré, il est socialiste. J'adore ce mec, il raconte des trucs interressants.
Autre chose, il m'a appris que l'Alsace était un département à part en France, puisqu'ils n'auraient pas apparemment le devoir de laïcité. Grosso modo sur le plan religieux, c'est un état indépendant de la France. J'étais sur le cul, faut absolument que je fasse des recherches là dessus. Par exemple qu'en classe, dans le public, les élèves pouvaient avoir des "cours d'Islam".
Je me suis dit qu'il falliatq ue je branche el sautres patrons de ma tournée sur "Alors on embauche ?"
ET je me suis dit que plus que jamais il fallait que je suive un cours de droit du travail à la rentré prochaine (Septen, t'en penses quoi ?)
Enfin après avoir mangé et discuté, j'étais bien requiqué, et j'ai vite torché la suite de ma tournée. Tellement bourrinos qu'à la fin en sautant un trottoir, j'ai fait "oh oh" mon pneu a éclaté. P'taaaaiiiiin. J'ai fait 4 immeubles et un bout de boulevard à pied. Les gens regardent bizarrement un facteur qui pousse son vélo. La haien sur le coup, et trop la haine pour demain (galère pour trouver un autre vélo etc, perte de temps etc.). Mon collègue qui vie dans la cité de la fin m'a rencontré et m'a dit qu'il pouvait réparer ça chez lui demain (sauf que je dois absolument finir tôt, samedi oblige, et une roue arrière c'ets chiant à réparer). Parce qu'à La Poste, ils ont vraiment pas le profil pour faire des réparations, c'ets démerde et compagnie.
Couple qui se dispute, question du chômage, plus crevaison, journée de travail enrichissante.
Rentré, glace, hop Paris (pas perdu de temps ce coup-ci).
Sur mon trajet, j'ai fait mon repérage de fleurs pour lundi :)
Je lui ai acheté deux tomes 1 de séries qui viennent de commencer. Verra bien si ça plait ou pas (la dernière fois ça n'avait pas plu ^^)
Quelques anecdotes sur le RER : Hier dans les couloirs de bastille, une fille chantait (trop bien) et jouait de la guitare. En ayant fait quelques pas je m'étais dit "Que je suis bête, je devrais acheter son CD, ça ferait un bon cadeau". Aujourd'hui, elle était toujours là, sauf qu'il n'y avait plus de CD, je lui ai quand me laissé un euro.
Doc, le mec solidaire avec les femmes jeunes et belles, les vieilles peuvent mourrir.
Arrivé à Chatelet les Halles, pas un chat dans les wagons, alors que hier à la même heure, c'était blindé. Explication : Le vendredi soir, c'est le week-end ! Parlez pour vous...
Hier, toujours à Chatelet, j'ai aperçu l'acteur qui jouait dans La blessure, un film sur les sans papier, qui avait été projetté à ma fac, en présence des réalisateurs (Nicolas Klotz) et scénaristes (parents d'un de mes camaradres de classe), et de l'acteur principal, lui. Pas eu le courage de m'adresser à lui.
Hier, à l'allé, le conducteur s'arrête à La Défense, on entend le micro et il dit de façon trop marrante "Euh, c'est l'autre train qui va partir en premier", mais tournée façon trop marrante genre "Ah l'encu... il m'a doublé", bref vraiment surprenant et marrant. Je suis resté dans le train, parce que l'autre allait peut être partir en premier, mais nous on avait le conducteur le plus sympa !
Ce soir j'appèle le restau pour réserver :
- Ah non lundi s'est pas possible, on sera en vacances.
- Alors bonnes vacances...
P'tain depuis que je suis facteur, j'ai trop la cool attitude, toujours gentil, souriant et serviable, une loque quoi =)
Merde, moi qui avait en vu ce restau depuis des mois, symbole fort de mon histoire d'amour (je vous raconterai un jour), je me suis fait baiser (ah non ça s'est demain). Du coup va falloir que je trouve un plan B, et vite, et bien en plus (même mieux si possible).
Doc, rien ne pourra l'arrêter.
[Autocensure]
Chers lecteurs, sachez que pour trouver du boulot aujourd'hui, faut se battre, il faut des armes, et si on en a pas, faut convertir ses jouets en armes.
Si j'ai l'occaz, je ferais les vendanges en septembre, non pas pour l'argent (encore que), mais histoire de l'avoir fait, job d'étudiant typique, je voudrais aussi bosser dans l'agro-alimentaire (je vise une usine Nestlé ou Lu un de ces quatre)...
Si on veut être au plus prêt de la société, facteur s'est bien (un flic me disait la même chose ça à une soirée dans un club, mais bon flic c'est flic %)), à part ça côté travail, ça suxe des deux boules.
Article ajouté le Vendredi 21 Juillet 2006 à 21h56 |
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La fin des vacances [18]
Hier soir on annonçait de la pluie pour aujourd'hui, du coup mes parents m'ont dégainé un "poncho" en platique (plus le nom en tête). Il a plu cette nuit, j'ai eu une journée impec niveau température (j'ai eu bien chaud, mais je n'ai été trempé par rien d'autre que ma transpiration). Bien sûr le machin a été oublié au boulot ;-)
Au centre de tri, on mourrait de chaud, il faisait super humide, on s eserait crû au Japon en plein été dis donc. Dehors il faisait bon (le matin).
Le patron a offert à tout le monde deux petites bouteilles d'eau. A re-remplir au robinet, faut pas croire qu'on est sponsorisé non plus !
J'ai une blague : C'est un médecin et un arabe qui sont voisins, ils ont une maison identique. L'arabe va voir le médecin, et lui dit "Ma muison vaut plus cher que la votre". "Impossible", répond le médecin. L'arabe lui démontre :" Quand je voudrais vendre ma maison, je dirais "mon voisin est médecin", et vous quand vous voudrez la vendre, vous direz "mon voisin est arabe"."
Merci Charles. Il m'a sorti une blague de cul, mais on en reparle ce week end ;-)
Alors que je comptais mes recommandés, une collègue postière me demande comment se passe mon trajet depuis la gare (en gros elle me demande où j'habite), je lui dit que j'habite à côté de l'Eglise (soit à mi chemin entre la gare et la poste). Elle m'apprend qu'elle passe tous les matins devant moi en voiture, et elle se demandais si elle devait me prendre (pas de sous entendu, elle est à peine potable ^^), elle avait des scrupules parce qu'elle sait que certains aiment bien marcher. Ce qui est mon cas. Mmais je lui ai dit que quand elle voyait que j'étais à la bourre, elle avait le droit de s'arrêter.
En bref ce matin j'ai pris le bus (pour un arrêt).
J'ai eu masse de courrier à distribuer. Je commence toujours par mon premier dépot (II) et mon deuxième dépot (III et IV, dépot qui me fait stresser, j'arrive jamais à l'ouvrir du premier coup et je m'imagine dire "Allo, ya moyen que quelqu'un vienne me dépanner, j'arrive pas à ouvrir le dépot) ensuite je botte le début de ma tournée qui va aller sur mon vélo. J'ai déprimé quand j'ai vu tout ce qu'il restait à faire (genre ranger certaines portions par numéro), du coup ya pas mal de trucs de ma première partie que j'ai pas emporté. Je suis parti à 11 heures, trop la haine dès le matin.
Je suis parti une heure plus tard, j'ai fini une heure plus tard(15 heures), ce qui signifie si mes calculs sont bons, que j'ai mis autant de temps que d'habitude pour faire ma tournée, mais que j'ai été lent ce matin au tri. Moi qui me faisait la reflexion "cool j'arrive à soutenir une conversation sur le mariage tout en balançant mon courrier dans les cases", en fait pas trop %)
Germaine, comme d'hab me demande si elle a du courrier alors que j'entre dans l'immeuble d'à côté.
Je lui dit que je lui monte son courrier. Mais dans le hall, une voisine attendait, elle m'a dit qu'elle lui apportait la livraison du jour (note : qu'est-ce qu'il faut pas écrire pour pas faire trop de répétitiosn). Je lui ai donné en plus le Journal de ma ville, qui contient effectivement un truc de "solidarité pour nos vieux" (je me demande si les jeunes qui font ça sont payés, putain comment je deviens obnubilé par la thune moi). Une voisine, un numéro de téléphone, bon débarras ?
J'en parlai savec une de mes collègues (Ursula, vient du pays du rhum, mère de deux filles si j'ai bien compris), qui fait ma tournée de temps à autre. Elle, elle lui monte son courrier, elle la trouve sympa, et puis, c'est la seule personne à qui il faut monter le courrier, ça coûte rien. Décidément tous les argumenst sont en ma défaveur.
Enfin ce qui se dégage des conversations, c'est qu'il faut en profiter un max (de sa jeunesse, de sa vie). C'est ma philosophie, j'espère qu'en ayant un peu de recul je me rendrais compte que c'est aussi ma way of life (faut que j'arrête de mettre des expressions en anglais, ça fait philosophe de mes deux, béachéliste).
Un peu plus loin, un mec commence à me taper la discut' genre "Vous vous en sortez mieux qu'avant ?" etc etc, genre on a déjà parlé ensemble et je lui ai raconté mes petites misères. Genre c'est mon genre (faut que je ferme mon blog, il est vraiment comprommettant)... n'empêche je me souvenais plus de lui. J'ai pas trop la mémoire des visages...
Ensuite je me suis retrouvé un peu dans la daube, parce qu'aucun de me stylos (3) ne marchait plus. Comment je fais pour prendre des notes ? pire encore, comment je les remplis mes recommandés hein ? Finalement yen a un qui a réussi à se réanimer (ne pas oublier après avoir cliquer sur "Envoyer" de trouver des remplaçants).
Pendant ma tournée je me disai s"Putain yen a marre de ce taff de merde."
J'ai fini à 15 heures, et pas à 17 heures, c'est cool =)
Ensuite le schéma classique ; je suis reparti très vite de La poste (pas d'heures sup c'est bon), surf, gouté glace-gateau, ensuite Paris, la misère :
Déjà à peine je sors de chez moi, des petites goutttes de pluie qui tombent. Je me dis : Fonce, et tu seras à l'abri quand ça tombera vraiment.
RER, lecture du Canard, je descends à Charles de Gaule Etoile, hop métro 6, je descends à Bir Hakeim (Tour Eiffel), j'entre dans la Maison de la Culture du Japon, je suis devenu un peu pote avec le mec chargé de nous fouiller à l'entrée. On se sourie, se serre la main, et balance du "ça va?" bref, presque une relation gay refoulée %)
Je rends 3 livres (dont deux que j'ai pas eu le couirage de lire entre le Japan expo et maintenant), et j'en tape 5 (Tarif special été). Je vous en dirais des nouvelles (si je les lis).
Ensuite je devais me rendre à Bastille, pour aller en repéréage à mon restau pour nos deux ans, et passer dans une boutique de manga (mangarake pour ne pas la citer) pour acheter un dernier petit cadeau à ma copine. Le trajet le plus court, ça a l'air : RER C, pendant 5 stations, puis metro 5, une station.
Le RER C c'est un train lent à la base. Au bout de 3 stations, je demande où on ets, on me répond Invalides, oki, je suis pas encore arrivé. Et tout de suite après, extinction des feus. Ah pa scool, en sortant je saisi au passage la fin de l'annonce : faut que je prenne une correspondance. Oki je fonce bi (^^) en tête, la correspondance s'avère être un bus (de stravaux ont commencé le 17 juillet, c'est tout chaud), bien plein. J'y réfléchi par trop, mais "Bus parisien + 18 heures = gros embouteillages" Ca m'a pris 40 minutes pour faire l'équivalent de 3 stations. Bref il était déjà 19 heures. Pour la boutique de manga c'est mort. J'essaie de retrouver mon restau, je regarde la carte des menus, ça a l'air d'aller. J'aurai bien réservé de suite, mais il ne serait pas ouvert avant une demi heure. Je note le nom, pour rechercher ulterieurement son numéro dans les pages jaunes (sont pas fichhus de l'indiquer quelque part sur leurs cartes).
19 heures, en fonçant, j'arriverai chez moi, je mettrais les pieds sous la table.
Sauf qu'à Auber, deux nanas et une gosse ont eu la lumineuse idée de se rendre compte qu'elles devaient sortir du wagon au moment où ça sonne : résultat, une femme dehors, une femme à l'intérieur, et un bras de gosse coincé dans la porte. Stupeur générale. Hop, train arrêté. Galère pour repartir (je pense que c'est le chauffeur, qui a du mette une "clef" au dessus du signal d'alarme pour que la machine se déblouqe.) Du coup, un quart d'heure de retard.
Bref je suis revenu bredouille, et en retard. Mais j'ai fini mon journal, ce qui est une bonne chose =)
Et dire que je recommence demain. La vie est dure, mais bon faut en profiter ;-)
Article ajouté le Jeudi 20 Juillet 2006 à 22h02 |
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La fin des vacances [17]
Encore une journée pépère, j'ai réussi à être prêt en même temps que les autres, sauf qu'ensuite j'ai cassé une première fosi la croute (sandwitch rillette).
Pas beaucoup de volume, mais une bonne part de truc publicitaire.
Premier gros immeuble, je sonne " Bonjour, j'ai un recommandé, pouvez-vus descendre ?" - "C'est au quatrième" Hein hein, DMC ? Du coup je commence mes visites d'immeubles sartrouvillois, j'ai pris l'ascenseur. C'était une mère avec un nouveau né dans les bras. C'est pas une escuse !
Chez Germaine : J'avais un colis à lui remettre, je suis donc monté chez elle, on a eu une petite explication "Ah vous venez aujourd'hui, vous pouvez retirer vos lunettes de soleil que je vous vois ?" Elle m'a dit que tout le monde l'avait abandonné pendant les vacances (parce que... c'est les vacances). Hier j'ai vu dans le Journal de Sartrouville, une page sur l'aide à domicile (la copine que j'avais vu dans une voiture de la ville un midi, elle en fait parti). J'ai voulu récupérer un exemplaitre du mag à la bibliothèque ce soir, mais elle était déjà fermée (horaires vacances). Bref je lui ramènerai mon exemplaire demain pour qu'elle puisse trouver une bonne âme.
Cité de la pisse : dans le hall, on entendait les mouches voler...
Hier une vieille m'avait remis deux chèques, aujourd'hui j'ai eu un pourboire d'un euro cinquante. ca paye le journal. Mais c'est que toutes les deux semaines, je fais comment la semaine suivante ? Je vais être obligé d'être gentil avec tout le monde moi..; Elle m'a remplie ma bouteille d'eau.
C'est décidé à partir d'aujourd'hui j'accepte toutes les propositions de flotte et autres liquides que les gens me proposeront compatissant, me voyant en baver sur mon vélo. je vais tester le bon coeur des habitants de la ville !
Un Berlingo vert me double : c'était mon père et mon tout petit frère. Ils sont allés au mac do, et ensuite ils sont partis à ma recherche. c'est toujours sympa de croiser des visages familiers sur sa tournée (ils me faisaient le même coup l'année dernière, car mon appart était sur ma tournée, un jour sur deux).
J'ai fini ma tournée à 14 heures. J'ai tué 33 lettres. Pourquoi un nombre si précis ? J'avais prérempli deux fois 16 autocollants. Et j'avais mis une pile de courrier à côté. Dans ce qui me restait à la fin, il restait une lettre des impôts, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je la laisse moisir dans ma pile de courrier à traiter. Elle baisse, elle baisse.
Revenu che zmoi à 15 heures. Pour une fois je me suis pris une bonne douche, je commençais à sentir le vinaigre.
Ensuite gros goûté glace au nougat, gateaux secs, puis excursion à la Défense. Je me suis fait tous les magasins de gonzesse. Ca va j'ai l'habitude, j'ai plus l'impression d'être le vilain petit canard, mais les nanas doivent garder cette impression quand même (genre un "escusez moi madame vous avez un gros cul vous gênez mon passage" enfin version soft, ça doit surprendre un peu ^^).
J'avais pas d'idée précise, j'ai juste tout fait du genre "Oh un Zarra, je me souviens qu'une fosi ya très longtemps elle avait flashée sur un manteau, je vais peut être trouvé des trucs cool" Beaucoup de chemises en soldes, ça m'a donné des idées. "Oh La City ([pub]N'habille que les femmes nues[/pub], pile la marque qui sonne bien (je connais leur slogan depuis le collège, ça m'avait marqué ^^), pa strop cher, mais rien d'interressant. Enfin bref j'ai acheté autre chose, même que c'était dans une boutique où il faut banker, du coup il n'y avait pas de putain de file d'atente de filles fauchées, c'était tout bénef.
J'avais trouvé mon bonheur, j'ai dit à une vendeuse que je revanais, que j'allais faire un tour voir si y'avait pas mieux "Ah vous allez faire un tour chez nos concurents... vous verez, nous c'est la qualité", toutes ses collègues étaient mortes de rire, genre harcèlement de client.
Je suis pasé à la Générale d'optique pour réparer mes lunettes (cf [1]), un bout de ce qui repose mon nez était parti, mais je l'avais gardé précieusement depuis 3 semaine sdans mon porte monnaie. Il a fini à la poubelle sans aucune autre forme de procès. Repassez plus tard. J'étais donc avec mes lunettes de soleil dans le centre commercial. Ca fait branleur j'aime pas trop (décidément Nutz, nos blogs se répondent en ce moment), enfin je suis super gentil avec les vendeuses, et puis les fringues de nanas, je ne les essaye pas (encore).
J'ai récupéré deux machins tout neuf sur mes lunettes (celui qui restait avait tourné au vert depuis longtemps).
Ensuite j'ai essayé de lui trouver de la bonne musique, ou une nouvelle série manga à commencer, mais ça n'a pas été évident non plus.
Moi qui après avoir trouvé la pièce maitresse je me suis dit "Allez, encore un petit truc, et tu pourras te consacrer à d'autres choses pendant une semaine", c'est raté ;-)
Bon, faut que je trouve des trucs à faire à mon boulot pour avoir des trucs à raconter sur mon blog.
Article ajouté le Mercredi 19 Juillet 2006 à 20h57 |
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La fin des vacances [16]
Hier soir j'ai essayé de récupérer les photos que j'avais pris avec le téléphone portable, ça n'a pas marché... Mais j'en ai profité pour récupérer des photos que j'avais fait prendre par mon petit frère. Ca égaiellera le blog ;-)
Dans le même genre d'idée, aujourd'hui j'ai essayé de filmer un chien tout fou, mais au moment où j'ai dégainé mon appareil, il a arrêté : En fait il courrait derrière le portail, sautait contre le mur, pour voir par dessus le portail. J'ai trouvé ça complètement ouf.
Hier soir aussi, j'ai lancé mon projet de site de l'orientation sur "l'après L" (qui est en fait une idée de ma copine ;-) ), j'ai mis mon designer et mon programmeur sur le coup. Ils ont été gentil d'accepter =) Du coup j'ai pas du tout lu le Canard.
Ce matin je me suis rendu compte qu eje m'étais servi de mon shampooing comem d'un gel douche. Tête dans le cul quand tu nosu tient.
Ce matin, à 8h30, nous avons eu droit à une réunion : Le plan canicule, la nouvelle façon de réexpédié le courrier (on aura un autocollant à mettre en plus -___-), et sûrement un troisième ordre du jour que j'ai oublié (ça me revient : la liste des services lettres offert par La poste), bref ça a été vite torché. On a fait ça dans une petite salle derrière. En fait le batiment est séparé en deux parties : le centre de tri courrier , et la "façade" avec les guichets etc. La salle de réunion était entre les deux ;-) Table en U etc.
Ensuite je me suis pris mon quart d'heure syndical, j'ai mangé mes sandwichs (Un rilette, un vieux pané) prévus pour le midi (il était 9h30), tout en lisant les affiches syndicales derrières mon bureau. (Plus un tract que j'ai récupéré ce matin, que j'ai rangé, et pas encore lu). Le syndicalisme a la Poste, un vaste terrain (bien que je n'ai pas encore répéré ces fameux syndicaliste, même si j'en suspècte quelques uns d'en être ;-) )
Je suis parti à 10h30 comme d'hab...
A onze heure et demi, mourrant à nouveau de faim, je fini I, et hop au grec. Merguez. On a parlé de la situation au Liban.
Ensuite Germaine, qui m'attendait à sa fenêtre.
- J'ai du courrier ?
- J'en sais rien madame, j'ai pas comemncé à distribuer le slettres... vous en avez.
- Vous pouvez me les monter ?
- Non madame, vous avez une aide (personne) pour ça.
Elle a insisté, m'a rapellé que moi j'avais mangé et pas elle (elle m'atendait) et elle a fini par un "c'est pas très gentil". J'ai eu mauvais conscience, ça me prend 1 minute à lui monter, mais... ?
Et moi qui prêche la solidarité....
Fin de IV, je passe au grec, je lui file une lettre, je me descends trois verres d'eau fraiche, du coup on parle chaleur, respiration, calcul reinal =)
J'ai fini mon tour à 2h30. Ca c'est cool. J'ai mis le coup de grace à une vingtaine de lettre (doit m'en rester 10 fois plus)
Enfin c'est vraiment parce qu'il n'y a pas beaucoup de courrier, pas parce que je suis plus rapide. Enfin j'ai gagné du temps sur les deux immeubles qui me posaient problème, aujourd'hui j'ai non seulement écrit les correspondances nom-numéro de boite, mais en plus j'ai trié les lettres par numéro. Du coup je me suis débarassé de deux gros paquets de lettres en moins de deux.
Charles m'a ramené en caisse. Il galère toujours autant sur sa nouvelle tournée. En rentrant en voiture, il m'a dit qu'il était prêt à tromper sa copine pour se sauter les salopes sur ses tournées. Je trouve pas ça très réglo, enfin j'ai éviter de lui dire ce que j'en pensais...
A 16 heures je suis parti pour Paris. Objectif : acheter un cadeau pour ma copine (on fête nos deux ans d'amour dans J-7), j'avais en vue une boutique, je l'avais repéré sur Mappy, sauf que j'ai oublié de prendre ses coordonnés. J'ai bien galéré dans le quartier pour trouver la bonne rue, puis dans la rue pour tomber sur la boutique (doit faire un kilomètre ou deux). Finalement c'était un honomyne de ce que je cherchais. je suis rentré bredouille (mais j'ai torché les 3/4 du Canard). Je referrais des tentaives dès que j'aurais des occaz cette semaine.
Edit, from the mail box : J'ai eu une réponse pour bosser dans un restau jap, malheureusement ce n'est que pour août, enfin je suis resté cordial, ma grand mère m'a envoyé un mini historique sur le travail des postiers qu'elle avait écrit à je ne sais quelle occasion (vosu vous rendez compte, avant, ya uns iècle, les postiers n'avaient qu'un seul jour de repos, et ils étaient payés au kilomètre), enfin mon prof m'a écrit :
"Bonjour,
je ne comprends pas mieux que vous ce que cela signifie. Il faut que vous
demandiez au secretariat.
Si vous etes dispensé de l'examen de septembre, vous comprenez pourquoi je
mets "2" - ce n'est toujours pas suffisant pour vos faire retravailler sur
ce cours!
Bonnes vacances!"
Article ajouté le Mardi 18 Juillet 2006 à 21h30 |
2 commentaires
La fin des vacances [14]
Conjugaison : Hier j'ai travaillé, demain je travaillerai.
Samedi petite journée. J'ai embarqué la moitié de ma tournée (j'ai laissé tous les immeubles, oui je sais, c'est de la ségrégation sociale), je suis parti à 9h50, et je suis revebnu à midi. Si j'avais sût j'en aurais apporté un peu plus. Je sens que lundi ça va être naze =)
Lucie ne m'a pas fillé de recommandé, juste 3 petitts colis "Faut que tu finisses avant 13 heures". la confiance règne...
En début de tournée j'ai enfin rencontré ma petite japonaise (cf [5] ohayo). je lui ai juste dit bonjour. Elle a un petit accent. Enfin, ma "petite" japoanise a la trentaine bien tapée hein.
Il y a un immeuble que je comptais zapper, mais comme j'avais un coli j'y suis passé (sinon j'aurai dû me retaper le même colis le lendemain, d'autant que j'avais oublié de prendre ma paperasse pour laisser des Avis de passages). Du coup j'ai sonné, et attendant j'ai put casser la croute (du vous-savez-quoi) .
Une fois rentré au bercail, je me suis occupé de la pile de courrier, courriers pour lesquels je n'avais pas trouvé les destinataires (je met un point d'interrogation en dessous de l'adresse). Je les ai distribuer dans les petits casiers, ainsi ils étaient tous en ordre et c'était plus facile de vérifier dans la Bible de la tournée 46 si les adresses étaient exactes ou pas. J'ai sauvé un peu de courrier comme ça (putain les gens, peuvent pas écrire leurs noms sur leur boîte non ?). Par contre j'ai pas eu le temps de définitivement tuer le reste du courrier (mettre un autocollant, cocher "N'Habite Pas à l'Adresse Indiquée", mettre le numéro de ma tournée, signer, rayer le code barre si besoin est, bref trop de boulot).
En sortant du boulot j'ai téléphoné à ma copine. Ayant une soirée, elle m'a conseillé de passer chez moi me changer et de manger (à 14 heures). Ce fut choses faites avec des pates chinoises instannées aromatisées au crabe.
L'aprem avec ma copine... Calins, fellation, tripotage de clitoris et sieste.
La soirée, c'était celle d'un départ d'une copine de ma copine pour le Mexique (Erasmus, 10 mois). Au programme : barbecue. J'ai plus discuté avec des bacheliers fraichement émoulus, de politique, études, rock et manga. C'étaient des amis de la petite soeur de la nana qui s'en allait). Y'en avait un qui venait d'Avignon qui retapait sa 1ère S, qui était content de tomber sur quelqu'un de si cultivé. Ca fait plaisir =)
J'ai racompagné ma copine chez elle avec le dernier train, habituellement je la laisse en bas e chez elle, mais là j'avais envie de pisser ;-)
Revenu à la gare, plus de train, je suis rentré à pied (youpi encore 30 minutes). Couché à 2 heures du mat'.
Ce matin je rêvais que je bossai (c'est pas la première fois que ça arrive coeem vssu aurez put le remarquer), quand j'ai capté que c'était dimanche et donc repos, ça m'a soulagé. L'enfer c'est le travail. Enfin levé à 9 heures du mat', soit 7 heures de sommeil, coeem en semaine, c'est pas le but de la manoeuvre.
Samedi, j'ai put voir mes résultats de mon année scolaire. Je vais pouvoir accéder en master, je fini avec 11.5 de moyenne, à quelques points prêts j'aurais put avoir une mention (ce qui m'auraient fait extrêment plaisir). AU lieu de ça, il y a une matière où je me suis tapé un 2. Evidémment je l'ai super mal pris. J'ai contacté deux amis de ma classe pour avoir leur avis. Au final j'ai mailé mon prof qui m'a répondu :
Bonjour Monsieur;
je reconnais que c'est sévère. Je mets la barre assez haut en Licence 3: ce diplôme vous autorise après tout d'enseigner vous même, p.ex. en tant que maître auxiliaire.
Mettre "2" signifie simplement: c'est insuffisant et je veux être sur que vous repassiez en septembre.
Regardez votre copie que j'ai rendue au sécretariat. En général j'écris pas
mal de remarques en marge, ce qui devrait vous permettre de comprendre pourquoi la note est si mauvaise.
Etudiez avec soin mon cours je je mets en fichier attaché, ainsi que les
livres de *** ;**** et ***** il n'y a pas de raison que vous ne réussissiez pas en septembre!
Cordialement et bon courage
Je lui ai poliment dit que normalement mo année validée, et que je n'aurai donc pas à passer le rattrapage, à moins qu'il me dise le contraire.
C'a m'a niqué le moral.
Heuresement ma princesse était là. Cette aprem on a été sages, on bavargé, elle s'est mise en sous-vêtements (il fait chaud vous comprenez), blancs, trop sexy, elle a sortie son éventail... On s'est endormis. J'ai encore rêvé de boulot. Fuckin' fuck. En émergeant, j'étais content de me rendre compte que j'avais encore un peu de marge.
Quant à Vendredi je me suis rendu dans le gros centre commercial de la ville voisine, pour trouver des abricots (la mère de ma copine alalit en faire de la confiture, c'ets un de me spéché mignon). Tête de gondolle : 3.5 euros le kilo. Impec', sauf que c'était pas mûr, J'entre dans le rayon, j'en vois des beaux. Je raconte ma vie au mec derrière son comptoir "Bonjour est-ce que vous auriez 4 kilos d'abricots bien mûrs ? c'est pour faire de la confiture vous comprenez..." Et il me dit "Vous avez vu le prix ?" 10 euros le kilo. Fuck Me. Je suis retourné aux abricots pas mûrs, j'ai taté chaque abricots dans toutes les cagettes, et j'ai finalement trouvé 3.6 kilos de bonheur.
Pour célébrer la fête des Sans-culotte, je me suis étrangement retrouvé sans slip, nu, assis sur son lit, les jambes sur le sol. Elle était à mes côtés, s'est épenchée sur moi. Au bout d'un moment, ma demoiselle ayant mal au cou et au poignet, on a changé de position, je me suis retrouvé face à elle, redressé sur mes genoux. Elle a continuée sa sale besogne ;-). Portant un haut sans manche, elle avait un soutien gorge sans bretelles, j'ai donc put lui enlever facilement (tout en lui laissant son haut, sinon c'est pas marrant), et j'ai commencé à lui tripoter les seins, effet garanti pour chacun. Vive le sexe, C'était trop bon. Ensuite je l'ai tripotée debout, nos deux corps collés l'un à l'autre. Elle a vite cédée.
Repos bien mérité.
Article ajouté le Dimanche 16 Juillet 2006 à 19h27 |
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