[ ATTENTION MECREANTS ! Cet article contient de GROS spoiler sur mon OS :
Éloïse ]
Helloooooo les gens !
Sous le bon conseil de Gestalt je suis effectivement allé dormir et ça va un peu mieux. Faut dire que j’étais mentalement un peu instable à force de rester sur ce OS… particulièrement épuisant à écrire. Pourtant il est pas si long que ça. ‘fin, il fait quand même 42 pages. Mais pour 1 mois d’écriture, 42 pages c’est pas grand-chose, faut se l’avouer. Alors pourquoi c’était aussi long ?
Alors y a plusieurs facteurs à prendre en compte. Il faut savoir que c’est fourbe un facteur, c’est le genre de salaud à … ah zut, j’ai déjà fait la blague – en est-ce une d’ailleurs ? –. Bon faut croire que je vais devoir rester exceptionnellement sérieux pour cette article. Donc, je disais,
Facteur N°1 :
C’est la première fois que je tente ce genre d’écrit qui s’attarde très longuement sur la psychologie d’un personnage. Alors oui, j’ai déjà fait des OS centré sur un personnage, mais ce sont des OS où les personnages n’évoluent pas – ou très peu –. Genre dans ‘‘Une famille heureuse’’, c’est très psychologique, mais la pauvre Lucia ne fait que subir, il n’y a aucune avancée dans sa psychologie, elle reste une victime jusqu’au bout.
Dans ‘‘Une famille heureuse’’, le but principal de l’auteur était – paraît-il – de faire ressentir une profonde impression de malaise au lecteur, rien de plus.
Bref, mais je suis là pour parler d’Éloïse, moi. Donc pour Éloïse, j’ai choisi de base un personnage détestable. Le genre de gamine qu’on aurait envie de baffer dans la seconde. Pour le coup, je me démarque déjà de ‘‘Le père de Noëlle’’ où j’avais choisi dès le départ un duo assez attachant. Dans ‘‘Éloïse’, niet.
Mon job, dans ce OS, était de faire lentement évoluer cette méprisable Éloïse en une fille assez attachante. Et ça, c’est pas facile. Je veux dire, c’est simple de décrire une situation, mais la faire évoluer, c’est une autre histoire. Comment le faire sans que ce ne soit pas trop forcé ? Sans pour autant être super redondant non plus. Faire le lien entre le début de l’histoire et la fin était éreintant.
Et je parle même pas de la petite romance à la fin. Là, c’était terrain inconnu. Hé, j’uis pas M@xime moi ! Et j'avais avoir de gros gros doutes sur la réalisation de cette "romance".
Facteur N°2, parce que 1 n’était pas assez :
Hé oui LunElf (spécial dédi poto), c’était très très très très très très galère pour trouver un adjectif différent à chaque fois pour décrire Éloïse. Si j’étais aussi lent dans l’écriture, c’est bête, mais c’est aussi à cause de ça.
Pour info, si vous ne l’aviez pas remarqué, je décris Éloïse à chaque fois que j’écris son nom. C’est une règle que je me suis fixé. Je résume pour faire plus simple :
– À chaque fois que j’utilise le prénom de l’héroïne, je dois mettre un adjectif (ou truc qui y ressemble) devant. Ex : La fière Éloïse, la jeune Éloïse, la hautaine Éloïse…
– L’adjectif DOIT être à chaque fois différents. Si j’ai dit ‘‘La fière Éloïse’’ à un moment X de la fic, je ne peux plus dire ‘‘La fière Éloïse’’, je dois tourner ça autrement, genre ‘‘L’orgueilleuse Éloïse’’. Vous imaginez qu’au bout de 20 pages, je commençais sérieusement à bloquer.
Pour info, le prénom ‘‘Éloïse’’ a été utilisé 301 fois dans le OS.
Je fais quand même quelques exceptions à la règle, que voici :
– Dans un dialogue, quand un personnage interpelle l’héroïne, je peux laisser ‘‘Éloïse’’ dénouée d’adjectif. Bah oui, ça ferait bizarre quand même.
– Je m’autorise à dénuer son nom de famille d’adjectif également. Genre au lieu de me casser la tête, je dis simplement ‘‘la Einsford’’. J'ai utilisé ce Joker 185 fois.
– Au début du OS, j’ai écrit ‘‘la brillante, intelligente, et fière Éloïse Einsford’’. Je considère que seul ‘‘Fière’’ compte car c’est syntaxiquement le plus proche de ‘‘Éloïse’’. ‘‘Brillante’’ et ‘‘Intelligente’’ restent donc encore utilisable. Oui, c’est de la triche mais pour ma santé mentale, c’était mieux.
Donc voilà, ces règles ma foi un peu casse-couille m’ont sacrément enquiquiné. Mais comme j’avais déjà bien avancé avec, bah j’ai décidé de poursuivre jusqu’au bout. Surtout que cette abondance d’adjectifs à un sens au niveau du scénario, hé oui.
Facteur N°3, parce que jamais 2 sans 3 :
Bah si en fait, on peut faire 2 sans 3.
***Voilà donc les raisons de la lenteur. Bon y a aussi la flemme mais ça c’est tellement évident qu’il est inutile de le rappeler.
Toutefois, je tiens à rajouter quelques détails, à l’aide d’une petite rubrique (qui sera la seule de l’article d’ailleurs).
Ce qui aurait dû se passer !
Notez le point d’exclamation absolument dispensable.
Vous souvenez vous de ‘‘ Le père de Noëlle’’ ? Si non, inquiétez-vous, parce que j’en ai parlé un peu plus tôt. Bref, j’avais fait évalué ce OS et j’ai eu… 17/20. Pour moi qui rêve d’intégrer le Panthéon (un jour !) bah c’était un peu rageant. Du coup j’avais dit que j’allais écrire un OS pour le nouvel an, mais je ne l’ai jamais fait. J’ai toujours été un politique dans l’âme.
Hé bien en fait, ‘‘Éloïse’’ était ce OS. À la base, l’histoire devait être on ne pouvait plus simple. Éloïse, la fille d’une riche famille désormais ruinée, fait chier son monde. Le point culminant du OS aurait dû être le moment où son père lui ‘‘offre’’ le bracelet – qu’elle va violemment rejeter – et l’OS aurait dû se conclure sur Éloïse qui décide de travailler pour acheter à son tour un cadeau à son père. Point.
Sauf qu’en fait, c’était trop simple justement et j’arrivais pas à faire un truc satisfaisant avec ça. Du coup j’ai mis le projet en pause, jusqu’à il y a presque un mois.
Je ne me souviens plus de mon état d’esprit au moment où j’ai repris l’écriture. Mais en tout cas, j’étais plutôt inspiré, car j’ai écris les premières pages d’une traite pendant un ennuyeux TD à la fac. Ne faites pas comme moi les enfants.
En fait, écrire au fil de l’histoire est sans doute encore l’une de mes spécialités. Edward, Timothée, Armond, Julia, Vérane et même Ellen… peut-être que ces personnages vont ont paru complets ou intéressants, mais dans les faits, ils ont été créés sur le moment. C’est un truc que je fais beaucoup, je crée un personnage comme ça, et je me triture l’esprit ensuite pour lui donner un rôle plus tard.
Donc, si vous avez bien suivie, les intrigues présentes dans le OS se sont rajoutés les une après les autres… et à moi de me démerder pour que ça reste cohérent.
C’était d’autant plus chaud que j’ai pris du temps à écrire, pour les raisons citées plus haut + flemme et examen. Du coup, pendant ce temps énormément (enfin un peu) d’idées m’ont traversé la tête et ont par conséquent complexifié le scénario.
Voici donc une liste des choses qui aurait dû se passer mais que finalement non :
1 ) Vérane aurait dû être l’antagoniste. Je sais ce que vous me demandez par télépathie au moment où j’écris ces lignes (vous êtres décidément très forts) : Pourquoi ?
Hé bien c’est simple en fait. Éloïse est une élève brillante, extrêmement intelligente, qui intègre un lycée somme toute assez modeste. De ce fait, du point de vue de l’établissement, elle constitue une très bonne affaire. Toutefois, elle se rapproche peu à peu d’Ellen, une fille qui elle est loin d’avoir de bons résultats – ni même des résultats tout cours en fait.
De ce fait, le principal et supérieur de Vérane, qui craint qu’Éloïse bascule du mauvais côté à cause de sa nouvelle amie, va contraindre Vérane – la professeure principale d’Éloïse et d’Ellen – pour qu’elle mette fin à leur relation.
Booon, c’est un peu tarabiscoté mais dans ma tête ça sonnait bien. Mais je n’ai pas inséré ce scénario dans le OS parce que :
– Trop chelou à mettre en place.
– Ça aurait fait 50 pages en plus.
Notez également que du coup, le personnage du principal n’est pas apparu. Bien fait pour ça gueule, il est pas sympa en plus.
2) Un autre personnage devait faire son apparition à la fin, une espèce de noble / richard, qui était la coqueluche de l’ancien lycée d’Éloïse. Vous l’avez sans doute deviné, il devait représenter le passé d’Éloïse. Sauf que finalement, j’ai remplacé tout cela par une petite scène à la fin, où elle groupe un groupe de riches. Pourquoi ce choix ?
– Idem que l’autre, trop long. Pour pas grand-chose en plus.
– Trop caricaturale. J’ai un peu trop tapé sur les riches dans ce OS je trouve, inutile d’en rajouter, surtout que je n’aime pas spécialement stigmatiser une classe sociale.
– Ça aurait été un personnage que je ne pourrais pas développer comme les autres, donc j’aime pas.
3) Ellen et Armond Einsford étaient censés se connaître. L’idée était que Armond était concierge dans l’immeuble d’Ellen et que ce serait lui qui aurait demandé à Ellen de s’occuper de sa fille.
Pourquoi j’ai pas intégré ça finalement ?
– Flemme.
– Trop chelou à mettre en place (le retour). Ça aurait supposé une discussion entre Ellen et Éloïse à ce sujet, et connaissant cette idiote de Einsford, elle serait partie dans un délire drama genre Ellen n’est avec elle que parce que son père le lui avait demandée, ce n’était pas sincère, toussa… bref, chelou ET relou.
4) Un épilogue, montrant Éloïse quelques années plus tard. Où elle travaillerait avec Edward qui a décidé d’arrêter son travail au Centre Pokémon pour devenir un vrai toiletteur, d’ailleurs, Vérane était également censée y travailler.
Mais Clafoutis, pk ta pa mi ds l’OSSSSS ??? (Oui, faut croire que j’ai pas assez dormi, j’ai des rechutes)
– Le personnage d’Edward n’est pas assez développé. En fait, j’aurais voulu le développer un peu plus, son passé et tout… mais j’ai pas eu le temps. Et surtout, je ne savais pas comment parler longuement d’Edward sans trop m’éloigner d’Éloïse qui est quand même censée rester au centre.
Or, sans ce développement, difficile de comprendre pourquoi Edward quitte le Centre Pokémon.
Ce point me permet de passer à la seconde rubrique… ( quoi, j’avais dit qu’il en aurait qu’une seule ? Vous m’avez cru ? Rho les naïfs.)
Ce qui s’est passé mais dans le silence !
Donc, vous l’avez compris, je parle ici d’éléments qui existe dans l’univers de l’OS mais que je n’ai pas jugé bon d’en parler. En fait, ça concerne principalement deux personnages : Timothée et Edward.
1) Timothée. Un personnage assez étrange n’est-ce pas ? Il est décrit comme banal, simplet, un grand dadais. Pourtant il est riche et n’a pas l’air de travailler beaucoup (on le voit flâner dans le jardin à un moment où Éloïse et Ellen bâchent un cours).
On apprend à la fin son véritable métier « Artiste à tout-faire ». C’est pas spécialement éloquent non plus. Alors, que fait-il dans la vie ? Tout et rien. Ouais c’est pas précis, je l’admets. En gros ce type est un artiste dans toute sa splendeur. Il joue des pièces de théâtre (le costume de Nostenfer et le faux buisson vient de lui), il est peintre (les taches de peintures sur son T-shirt et son Queulorior) et globalement, il aime une chose par-dessus tout : La liberté. Ce type ne jure que par la liberté et fait globalement ce qu’il veut de sa vie. Il adore aussi se mêler des histoires des autres, tout en les aidant.
Son argent vient principalement de la vente de ses tableaux et des pièces qu’ils jouent toujours avec brio. C’est d’ailleurs un type assez connu dans les gens du milieu de spectacle et que beaucoup de troupes aimeraient avoir.
Donc voilà, vous en savez un peu plus sur Timothée, l’Artiste à Tout-Faire ! Passons au second personnage…
2) Edward. Encore plus étrange que le premier, notre émo dark préféré n’a pas toujours été celui qu’il est aujourd’hui. Quand il était gosse, il était toujours tiré à quatre épingles, avec des parents aussi sympathoches que Godzilla. Mais l’âge rebelle arrivant, Edward eut envi d’un peu plus de liberté. Et pas de chance pour lui, c’est à ce moment qu’il rencontra Timothée. Un type on ne peut plus libre, même lorsqu’il était adolescent.
Timothée va apprendre à Edward de vivre pour lui-même, d’exprimer ce qu’il est réellement, au lieu d’obéir comme un toutou à ses parents. Et pouf, le Edward de maintenant commença à naître.
Au fait, si Edward travaille au Centre Pokémon, c’est uniquement parce que ces parents l’avaient obligé de faire des études de médecine. Edward commençait à se défaire de l’emprise familiale mais pas suffisamment pour oser faire d’autre études.
Une fois adulte, il a tout de même réussi à faire vivre son rêve de toiletteur en aménageant son cabinet que Centre Pokémon mais au fond, ça ne le satisfait pas tellement. Ce qui explique pourquoi dans l’épilogue que je devais écrire, Edward à son propre salon de toilettage.
Voici donc un peu plus d’éléments sur Edward !
Bon, je pense avoir tout dis, mais si vous avez des questions sur le OS, hésitez pas, je n’ai rien à faire de ma vie de toute façon. \O/