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Le Kupo Mojito ~
de MM-Blue

                   


A pu' la description! Elle est en vacances!

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[ TEST ] Final Fantasy VII
Après plusieurs mois d'attente, à toujours faire traîner en longueur l'écriture de ce fameux test, je vous présente aujourd'hui le premier opus de la série Final Fantasy auquel j'ai joué, et celui qui m'a rendu complètement accro à ces univers riches et merveilleux. Ma petite drogue à moi, quoi !


Final Fantasy septième du nom est sorti en 1997, sur PlayStation et PC. Il est développé par le titan SquareSoft (qui deviendra par la suite le SquareEnix que nous connaissons) et c'est l'un des plus grands classiques du RPG. Comme tout FF qui se respecte, la jaquette du jeu est épurée, ne dévoilant qu'une simple météorite aux tons bleus et verts. Et comme tous les logos de FF, cette météorite en dit long sur le jeu.

• Graphismes:

Rien que le mot « Final Fantasy » est synonyme de beauté graphique. Et ce jeu ne déroge pas à la règle: c'est un véritable régal pour les yeux. Certains vous diront que les personnages sont grossiers, et ne ressemblent qu'à de la pâté de pixel. Il est vrai que de nos jours, le graphisme des personnages n'est pas le symbole de l'esthétisme, mais à l'époque, c'était simplement une petite révolution. Aucun pixel ne dépasse. Alors oui, c'est cubique mais les techniques 3D de l'époque n'était pas encore tout à fait au point. Et outre passé les avatars des personnages sur les maps, le reste est grandiose.

Pour rester sur la lancée des personnages, autant dire que le design de certains personnages est basé sur des stéréotypes: le noir à la Mister T, la serveuse à gros lolo, la petite fille bien sage avec sa grande jupe qui lui cache même les pieds... Mais ces stéréotypes sont tellement bien géré que les personnages en deviennent presque d'une réalité hors norme. Bien sûr, il y a des exceptions, comme Vincent et Red XIII, ou encore Cait Sith, mais là c'est différent. Bref, des personnages banales mais charismatiques côté design.

Quant aux décors, c'est juste superbe. Ils sont en 2D et j'ai envie de dire tant mieux parce que les techniques de 3D n'étaient pas assez poussée pour faire des décors aussi beau que ceux-ci. Environnements variés qui va de la grande station balnéaire classique qu'est Costa Del Sol à la ville futuriste de Midgar, et sa plaque. Glaciers, déserts, forêts luxuriantes, il y en a pour tous les goûts !

Les cinématiques pré-calculées sont magnifiques, illustrant les moments forts de l'histoire avec de belles images (c'est d'ailleurs la première fois que des cinématique pré-calculées sont utilisées dans un Final Fantasy).


Vincent Valentine sur les toits de Nibelheim.

• Bande sons:

Nobuo Uematsu. Juste ce nom devrait déjà vous faire comprendre que ce n'est pas de la merde en boîte. Au contraire, certaines OST sont justes sublimes. Elles s'accordent à la perfection avec la tension du moment et avec l'émotion de l'histoire. Elles participent grandement à la vie du scénario. Il est vrai que c'est très « industriel » et que la qualité sonore n'est pas des plus excellente mais les mélodies sont tellement touchantes et entraînantes que l'on fait vite abstraction de ses petits détails et que l'on prend simplement plaisir à les écouter nous conter leurs histoires.

Là aussi, il y en a pour tous les goûts: les thèmes des personnages s'adaptent très bien aux caractères de ceux qu'ils représentent, comme le Red XIII's Theme ou le très connu Aerith's Theme. Le Main Theme est calme et oppressant à la fois, résumant bien l'esprit torturé du jeu et des personnages. Il y a aussi les OST enjouées, comme Gold Saucer et Costa Del Sol et les OST plus noirs, comme Who am I et Who are you ainsi que The Great Northern Cave.

Mention spéciale aux OST des ultimes Boss, Jenova Absolute (à noter que l'OST J.E.N.O.V.A est aussi super) et bien sûr, A One-Winged Angel qui est l'OST la plus connue, avec le thème d'Aerith, et qui est juste épique !


Décors de Costa Del Sol.

• Durée de vie:

Je pense qu'au minimum, ce serait dans les quarante heures de jeu. Mais personnellement, j'en suis à plus de deux cents heures afin de finir mon jeu à 100%. La quête principale prend déjà pas mal de temps, en comptant aussi les séances d'xp pour pas avoir de difficulté dans la suite (sauf si vous faites un run à bas level). Oui, vraiment quarante heures mini quoi! Et encore, je trouve ça peu. Et certaines quêtes secondaires étant non-négligeables, il est vite facile d'augmenter considérablement le temps de jeu. Bref, c'est un Final Fantasy quoi, vous pouvez toujours tirer en longueur !


Red XIII et Séto, sur les hauteurs du Canyon Cosmos.

• Scénario:

Le point fort comme la bête noire de ce jeu. Le scénario se résume ainsi: tout d'abord, vous vous retrouvez dans la ville de Midgar où vous incarnez Cloud, un dit ex-membre du SOLDAT qui, pour on ne sait quelle raison, est devenu un activiste dans le groupe terroriste AVALANCHE. Ce groupe se bat depuis maintenant plusieurs années contre la multinationale Shin-Ra Company, à qui le SOLDAT appartient, car cette dernière pille les ressources naturelles de la Planète en extrayant la Mako, nom scientifique donné par la Shin-Ra qui désigne en fait la Rivière de la Vie, l'énergie vitale de la planète. Ainsi donc, la Shin-Ra nous est montrée comme le premier ennemi du jeu. S'en suit divers événements qui mèneront finalement à un tout autre objectif: arrêter Séphiroth, un ex-SOLDAT lui aussi, que Cloud semble connaître et détester. Après, il est très dur de décrire le scénario d'une manière générale, sachant que chaque protagoniste à son antagoniste associé et que le scénario manipule le joueur comme il manipule le protagoniste principal, Cloud.

Chaque personnage a ainsi son propre scénario dans le scénario principal. Dur donc de mettre un nom sur l'antagoniste principal. Beaucoup diront qu'il s'agit de Séphiroth, vu que ce dernier est le personnage que Cloud traque tout au long du jeu et qu'il est d'ailleurs boss de fin. Pourtant, il s'agit d'un personnage dans l'ombre, que l'on connait dès le début du jeu et qui est à l'origine de tous les malheurs de ce monde: JENOVA, cette dernière contrôlant la volonté elle-même du grand Séphiroth. Difficile de connaître l'antagoniste quand on sait que le scénario fait tout pour embrouiller Cloud, le personnage que contrôle le joueur. Ce jeu d'embrouille est d'ailleurs la bête noire du scénario et donc du jeu en lui-même: en effet, le scénario est tellement flou à certains endroits qu'il est très compliqué de suivre l'histoire sans être perdu. Alors oui, c'est ce qui rend le jeu assez frustrant et pourtant, ça colle parfaitement à ce que ressent le personnage de Cloud. Il faut donc faire preuve d'imagination et d'attention pour bien comprendre le scénario houleux de Final Fantasy VII.

A noter aussi que la traduction FR est immonde sur le milieu et la fin du jeu, n'aidant pas à la compréhension de l'histoire.


Décors du Cratère Nord.

• Gameplay:

Un RPG classique avec bien sûr des nouveautés, que l'on retrouvera dans les épisodes suivants, comme les invocations. Il y a aussi les matérias, qui permettent aux personnages d'utiliser la magie et autres capacités. Ces dernières doivent être disposées sur les orifices des armes et des équipements, et peuvent être associées grâce aux orifices liés pour que leurs pouvoirs ne fassent qu'un. Les personnages ont des armes attribuées et peuvent changer de modèle mais pas de type. Les combats se font avec l'Active Time Battle (ATB), marque de fabrique des Final Fantasy. Les personnages peuvent utiliser des Limites lorsque la jauge de limite est pleine, qui permettent de faire des attaques spéciales dévastatrices.

On retrouve aussi la classique Carte du monde et les moyens de transports qui vont avec, comme les célèbres Chocobos, une voiture capable de traverser les rivières et le Hautvent, l'aéronef de Cid disponible en milieu de jeu.

Et donc la petite note:

18/20
Il faut le dire: Final Fantasy VII est un super jeu. Touchant et effrayant en même temps, le scénario sait nous tenir en haleine, même si avec Internet, tout le monde connait les grands moments qui bouleverse l'histoire. Les personnages sont attachants, quelques fois drôle, d'autres fois triste. Les graphismes, bien que vieilli aujourd'hui, sont toujours aussi fournit et merveilleux. La prise en main n'est pas compliqué, il n'y a qu'à ce plonger dans les profondeurs sombres de l'univers de Final Fantasy VII et profiter pleinement de ce chef d'oeuvre qui n'a pas fini de faire baver les petits nouveaux.

Article ajouté le Dimanche 19 Août 2012 à 21h45 |
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[ TEST ] Drakan: The Ancients' Gates
Oui, j'avais déjà fait un article sur ce jeu mais malheureusement, c'était un article recyclé que j'avais fait il y a un petit moment déjà. J'ai donc décidé de le refaire tout beau, tout propre !

Pour commencer, autant vous dire que ce jeu est assez violent et sanglant et qu'il est interdit au moins de 12 ans. Vous êtes prévenus.


Drakan: The Ancients' Gates est sorti en 2002 sur PlayStation 2. Développé par Surreal Software, c'est un Action-RPG qui se déroule dans un univers parallèle aux aspects médiévaux. Il s'agit de la suite directe de Drakan: Order of the Flame. Sur la jaquette, on peut y voir Rynn, l'héroïne, chevauchant le dragon Arokh. En arrière plan, on remarque la seule et unique ville du jeu: Surdana.

• Graphismes:

Les graphismes du jeu sont plutôt bons, même si certaines textures laissent à désirer quelques fois et que certains endroits sont légèrement vides. Malgré tout, les décors sont enchanteurs. De plus, ces décors varient beaucoup tout au long du jeu, nous transportant à chaque fois.

Pour ce qui est des cinématiques, il n'y en a pratiquement qu'en temps réel, du même niveau que les graphismes normaux donc. Les seules cinématiques pré-calculées sont celles du début et de la fin. Même si ce n'est pas du grand art, ces cinématiques ont quelque chose de magique: on ne voit qu'un livre et des pages qui se tournent mais c'est se qui rend l'aventure plus... Chevaleresque. La cinématique du début nous lance dans cette aventure épique comme si nous étions les acteurs d'un livre de légende. Et c'est franchement réussi !

Les personnages héros, Rynn et Arokh, sont très charismatiques. La valeureuse chevaucheuse de dragon à la chevelure de feu peut faire penser à la fougueuse Lara Croft, disons dans un temps plus reculé ! Et qui n'a jamais rêvé de guider un grand dragon aux palmures flamboyantes ? Et les monstres sont vraiment ideux, des vraies têtes de monstres, en somme ! Leur design est bien pensé, avec une vision encore plus terrifiante des Yétis, par exemple. Il y a aussi les Semis-Hommes, qui ressemblent fortement à des minotaures. Malgré tout, on pourra toujours regretter le manque de race de monstres, qui se révèle trop peu pour le grand monde de Drakan.

Et il y a aussi les armes ! Pour faire court, le design de ces dernières est superbe, c'est d'ailleurs peut-être la chose la mieux faite du jeu !


Un Djinn s'attaquant à Rynn.

• Bande son:

Le jeu n'a pas réellement de musique qui se distingue vraiment, mais plutôt de douces mélodies de fond. Et le plus souvent, on les retrouve dans les plaines verdoyantes où le danger n'est pas réellement une préoccupation ou sur des vastes étendues de terre qui peuvent être survolées à dos de Dragon. Comme exemple, le fond des Îles Andrellian ou le superbe thème oriental du Désert des Larmes.

Mais les effets sonores glauques, les roucoulements des ennemis et autres bruits angoissants, eux, sont omniprésents. Ces effets rendent le jeu vivant, et peuvent se révéler troublant quelques fois. Avec ça, il y a aussi les voix des personnages. En VF, en plus ! Certaines voix sont plus réussi que d'autres mais dans l'ensemble, ça reste convenable.


Le terrible Golem du Châtiment.

• Durée de vie:

20 heures de jeu et plus si toutes les missions annexes sont réalisées. Autant dire que c'est pas mal ! Surtout que la difficulté du jeu le rend plus long. Composé de 12 endroits à visiter qui vont de la grande plaine à la forteresse abandonnée, vous aurez largement de quoi faire ! Surtout que les quêtes annexes ne sont pas réellement facile et qu'il faut parfois fouiller des zones entières pour trouver de bons items.


Rynn en plein combat contre un Semi-Homme.

• Scénario:

Le scénario de Drakan:TAG est simple: Arokh, qui entend des voix provenant du Grand Appel de l'Ordre, se rend à Surdana. Il est rejoint par Rynn quelques temps après. Ils y font la connaissance de Lady Myschala, la souveraine de Surdana, qui leur apprend que la Mère de tous les dragons de l'Ordre peut être réveillée grâce à des portes mystiques qui l’appelleraient et la sortiraient de son sommeil éternel. Ainsi, Mala-Shae, la Mère des dragons anciens, pourra chasser à tout jamais les ténèbres du monde. Un scénario épique, quoi ! Après, viennent se mêler aussi des histoires de Princes des Ténèbres, qui sont les grands ennemis du jeu. Bref, c'est pas mauvais ! Certains passages sont tout de même énormes, surtout vers la fin, avec la "salle des mariages"... Mais je ne spoilerai pas !


Rynn et Arokh au port de Ravenshold.

• Gameplay:

Pour ce qui est du gameplay, vous pouvez vous battre à l'épée, gourdin, marteau et autres armes de corps à corps, à l'arc et avec de la magie. Mais ces dernières se voient attribuer un niveau et ne peuvent être équipées que si la compétence de Rynn, qui lui permet d'utiliser chacune d'elles, est au même niveau. Il y a donc 3 compétences (épée, arc, magie) qui peuvent recevoir un maximum de 8 points chacune. Malheureusement, Rynn ne peut obtenir que 12 points pour augmenter ces capacités. Vous devez donc choisir entre les trois celle que vous augmenterez au détriment des autres. Ces points sont disponible lorsque Rynn remplit une jaune "d'expérience" (le personnage en lui même ne monte pas de niveau) après avoir battu les monstres sur son chemin.

Les déplacements de Rynn ressemblent beaucoup à Tomb Raider et Arokh utilise pratiquement le même système de déplacement que Rynn (mais en plus dur à gérer, c'est quand même un dragon !).


Je finis donc par la note:


14/20


C'est un super jeu plaisant que je recommande à tous les fous de massacres gores et de tranchage de monstre pas beau ! Malgré tout, la difficulté est bien trop élevée pour moi et je suis obligée de cheater comme une malade à chaque fois. Honte à moi !

Article ajouté le Lundi 02 Avril 2012 à 21h32 |
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[ TEST ] Klonoa: Door to Phantomile
Si on joue à un jeu vidéo, c'est par plaisir, avec cette envie de s'évader. Je pense que cette pensée est universelle à tous les joueurs (Sauf peut-être à Joueur du Grenier...). Mais malgré cette pensée qui nous lie tous, trois grands groupes de joueurs s'opposent.

En premier lieu, il y a ceux qui joue pour jouer. Ils se fichent de tout, leur seul objectif est de boucler un jeu sans même comprendre de quoi il parle. Ils passent les cinématiques, ne s'intéressent ni à la musique, ni aux graphismes. Ce sont les personnes qui arrivent à faire perdre sa beauté à un jeu, sa profondeur.

Ensuite, il y a les grands joueurs, ceux qui aiment la compétition. Il ne s'intéressent pas plus à l'histoire et autres, mais ont un petit penchant pour les personnages. Non, ils se fichent complètement de l'aspect graphique du personnage ou même de son caractère, tout ce qu'ils voient, ce sont les caractéristiques. Est-il fort ? Est-il rare ? Le jeu peut même en devenir moins amusant.

Et finalement, il y ces joueurs qui aime par dessus tout disséquer les jeux auxquels ils jouent. Pour cela, aucun détail ne leur échappe. L'histoire, la moindre fleur sur le moindre sol, la simple musique de fond, les réactions du personnages... Ils échafaudent des hypothèses farfelues et essayent de donner un sens au jeu.

Je pense être des personnes de ce dernier groupe. Si je vous dis ça, ce n'est pas par plaisir ! C'est simplement pour vous dire que le jeu que je vais vous présenter, je l'ai passé au peigne fin une bonne dizaine de fois et que ce jeu, en apparence naïf, est vraiment un des meilleurs jeux auxquels j'ai joué.

En fait, pour ne pas vous mentir, il s'agit de mon préféré.


Klonoa: Door to Phantomile est sorti en 1997, la même année que Final Fantasy 7. Développé par Namco, il s'agit d'un jeu de plates-formes en 2D/3D (Ou 2,5D, c'est mieux !). La jaquette ne paye pas de mine, on y voit Klonoa, le héros, qui ressemble à un chat à longues oreilles et son ami, Huepow qui est l'esprit de la bague que possède Klonoa. Ca, c'était la présentation en bonne et due forme, attaquons maintenant un test digne de ce nom !

• Graphismes:

Si je commence par les graphismes, ce n'est pas pour rien: ils sont simplement magnifiques ! Même si certains niveaux voient leurs graphismes rabaissés par un arrière plan pauvre, d'autres le relèvent haut la main !

Les cinématiques en temps réel sont bien engagées, malgré quelques légères pixélisations de rien du tout (vous jouez bien à B/W, hein !). Par contre, niveau cinématique pré-calculées, c'est juste un bonheur de les regarder ! La cinématique de début est d'ailleurs très jolie !

Pour ce qui est des personnages, là aussi, c'est très beau ! Le héros a quand même une certaine classe et ses yeux sont juste hypnotisant (dommage qu'ils les ai transformé en pupille simple pour les suites...) ! Huepow est plus simple mais... Haha ! Les apparences peuvent être trompeuses ! Malheureusement, obligée de ne pas spoiler, je ne peux pas vous en dire plus ! Les personnages secondaires sont aussi très attachant, même si j'ai une grande préférence pour Pamela, que je trouve juste sublime ! Les ennemis gardent ces airs mignons, avec leurs gros yeux et leurs couleurs vives et les boss sont imposant comme il le faut ! Et bien sur, les méchants ont une classe de méchant, quoi ! (Si vous avez était traumatisé par des clowns dans votre enfance, ce jeu n'est pas pour vous !)


Pamela et Klonoa lors d'une cinématique en milieu de jeu.

• Bande son:

La bande son de ce jeu est réellement bien travaillé. Elle s'accorde à merveille avec la situation, le niveau et avec les personnages. De la musique gai en passant par la tragique et en n'oubliant pas celle pleine de tension, la bande son peut être écouté même sans le jeu ! (J'en ai un paquet sur mon Ipod !)

Mais il y a certaines musiques de ce jeu qui me transporte et me donne des frissons quand je les écoute: le contexte, les personnages présent lorsqu'elles sont jouées... Pfoua! Nous avons donc en premier, pour les thèmes des Boss, l'épique Cursed Pamela suivit de très près par le magistral Baladium's Drive. Ensuite, pour les niveaux, il y a le grand Nevertheless et le génialissime The Closing Encounter, qui ce modifie selon la zone dans laquelle vous vous trouvez. Et bien sur, mention spécial à Cress, The Ring, Staff Roll, et a l'horrible Farewell...

Et n'oublions surtout pas la magnifique langue Phantomile, qui donne vie au dialogue et rend le jeu encore plus vrai. (Et la voix de Pamela est juste... ARF !)


Klonoa et Huepow essayant d'échapper aux terribles ténèbres de Ghadius, l'esprit du mal.

• Durée de vie:

Aïe, aïe, aïe... La durée de vie, le gros point faible de ce jeu... 5 mondes, 12 niveaux qui sont appelés "Visions" dans le jeu... Bref, c'est pas des masses. De plus, le jeu est relativement simple un fois les commandes comprises. Malgré tout, les développeurs ont quand même essayé de faire durer le jeu, notamment avec les 3 Phantomiliens à libérés de leur bulle de cauchemar par niveau. Une fois tous les Phantomiliens libérés, vous aurez droit à la vision la plus dur du jeu, la Vision Extra. Je ne spoil pas mais c'est cette vision qui fait considérablement augmenter le temps de jeu. Vous pouvez aussi collecter tous les joyaux après avoir terminé le jeu.

Bref, 2 à 3h pour finir la trame principale, rajouter 1h de plus si vous prenez la peine de chercher les Phantomiliens, 1h de plus pour la Vision Extra et le temps que vous avez prit pour la trame principale pour avoir tous les joyaux... Ce qui nous donne 7h ou 8h de jeu, voir un peu plus. C'est dommage, on en veut plus !!


Rencontre entre Klonoa et Huepow lors de la cinématique d'ouverture.

• Scénario:

Si un jour quelqu'un vient me dire que la fin de ce jeu est trop prévisible, je l'étripe. Avec ça, je pose les bases. En apparence une histoire niaises et banale, Klonoa à une véritable histoire, horrible, triste mais belle. Dans un monde où les rêves meurt dès le réveil, Klonoa, lui, se souvient d'un rêve horrible: un cauchemar.


Il va alors se rendre compte que ce rêve était prémonitoire et va se lancer dans une quête qui semble très niaise. Mais sachant que l'histoire est basé sur le simple fait de rêver, tout devient plus compliqué. Même si on n'y voit qu'une quête afin de sauver une "diva", tout change à la fin. Le début, la fin... Ils sont totalement opposés... C'est vraiment compliqué à décrire sans spoiler. Mais je vais quand même dire une chose: la fin, c'est juste de la torture mentale. (Pour moi en tout cas ! Surtout que les crédits m'achèvent en beauté.)


Klonoa, Huepow, Pamela et le petit Karal.

• Gameplay:

Je vais rapidement parler du Gameplay parce que c'est pas vraiment le genre de chose sur laquelle je m'arrête dans un jeu. Les commandes sont simples, le personnage se déplace sans problème (sauf quelques fois où ça glisse après les sauts, sans vraiment d'incident majeur). Pour les "combats", vous pouvez gonfler certains ennemis avec Huepow et les lancer sur d'autres ennemis. Pour chaque ennemis, il y a une stratégie à employer afin de les vaincre sans trop de bobo. Les ennemis gonflés peuvent aussi être envoyé vers le bas afin de faire un double saut et d'atteindre des plates-formes en hauteur. Plus difficile, vous devez certaines fois gonflé un ennemi, utilisé le double saut et attraper un nouvel ennemi en plein vol afin de refaire un autre double saut dans les airs et aller encore plus haut ! (C'est d'ailleurs sur ce principe que se base la Vision Extra)


Je finis donc ce test avec la note finale !

18/20
J'aurais pu lui mettre plus mais je vais essayer de contenir mon fan-girlisme afin de donner une note "appropriée". Je tiens aussi à dire que si vous voulez tester ce jeu, allez sur émulateur. Ne jouez SURTOUT PAS à la version Wii, qui est juste lamentable. Ok les graphismes sont "beaux" mais, en plus d'avoir dénaturé tous les personnages avec des yeux hideux, ces derniers sont incapable de faire ressortir une émotion correctement. Bref, la version Wii, c'est de la merde de chameau en boite, la version PlayStation est vraiment mieux!

Article ajouté le Dimanche 25 Septembre 2011 à 00h28 |
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