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de Tempête de Glace

                   


Mes fics avortées, mes nouvelles de galerie ... Un peu de tout

Date de naissance : 11/05/1995
Classe : Première année de Licence Biologie, parcours Enseignement.
Ville : Lambersart, dans le Nord
Facebook, MSN et tout le tsoin tsoin : MP !
Sur Pokébip depuis : Fin 2008 (oui, ça date)

Les fics que j'ai aimé (et parfois adoré) :

Le dernier Aquali de Latias318.
Dans ton Monde de Silver_Lugia.
Battle Royale de Junkolusa.
Quand la vie ne tient plus qu'à un rêve de Sanaito-la-poké-rebelle.
Innocent de Jiriano.

One-Shots
La Chose de Domino.
Conférence d'un soir ... de Myschin.
Le vent souffle ... de Silver_Lugia.
Pokémon le film 13 : Motisme vs Shaymin de Domino.
La non aventure de Maurice de Illapa.
La véritable histoire du Père Noël de Dragibus57.
Ne jamais sous estimer les faibles de Junkolusa.
Un monde nouveau. de DarkEvangeline.
La carapace dorée de MM-Blue.
GCY 151 de Nyarno.

(par ordre d'ancienneté, mais pas forcément de lecture !)

Et quelques Galeries trouvées au gré de mes allés et venues ...

Faktyss - Resprites
Hadéris - PixelArt (Fusions, Scratchs, Revamps, Gijinkas ...) - *****
Shyn - Dessins, GFX - *****
Tidracoll - Oekakis - *****
Kanayou - Pixel Overs
Yonaka-Pinku - Fusions, Oekakis, Fakemons - *****
Takashi Komuro - Dessin, croquis, essentiellement des plantes - *****

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Futur(s) créations sur ma galerie !
Oui, vous ne revez pas, je vais actualiser ma galerie !!!

Dans la semaine, vous verrez surement apparaitre :

Un pokémon cross over Voca/Pokémon (lol)
De nouvelles bestioles voire des resprites de mes anciennes
Des recolos, des déguisements ...
Article ajouté le Mercredi 09 Janvier 2013 à 12h20 |
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La fureur de la Foudre - Chapitre 1 : Euréka !
Le professeur Agrias éteignit toutes les lumières du laboratoire. Ses recherches sur les insectes locaux avaient bien avancées. Elle pouvait désormais établir un arbre – Comment les anciens disaient-ils, déjà ? – phylogénétique des papillons d’Azura. Elle longea le long couloir de fer désormais plongé dans l’obscurité. Ses talons claquaient au rythme de ses pas, faisant résonner dans la pénombre des bruits métalliques à faire froid dans le dos.
Ses notes bien serrées contre la poitrine, elle accéléra légèrement le pas, ne se sentant pas rassurée dans cet endroit lugubre. Elle passa alors devant un bureau encore allumé.

- Professeur Quercus ? Vous travaillez encore à cette heure-ci ? S’étonna-t-elle, passant la tête par la porte entrouverte.

L’intéressé, assis sur une chaise de bois dos à la porte, ronchonna dans sa barbe grise, puis se tourna vers la jeune femme.
Le professeur Quercus était un homme plutôt grand, la soixantaine entamée, mais malgré tout encore bien conservé. Il n’avait que peu de rides et seuls ses cheveux gris tirant sur le blanc trahissaient son âge. Ses yeux gris, eux aussi, ressortaient sur son visage, pétillants d’intelligence, surtout dans ces moments où il faisait une découverte capitale qui allait « révolutionner le monde ». Sa face, quant à elle, était mangée en grand partie par une barbe hirsute, plus blanche que grise.

- Je travaille sur un sujet important, mademoiselle Tillina ! Quelle heure est-il ? Demanda-t-il.

La jeune femme sourit. Le vieux professeur avait tendance à rapidement oublier la notion du temps quand il travaillait.

- 17 heure, Professeur.
- 17 heure ! Mais il est tard, ma chère enfant ! Répondit-il, se levant précipitamment, manquant de renverser sa chaise. Je n’avais pas vu le temps passé, j’étais en train de travailler sur l’un de nos plus récent spécimen fossile. Un « Therizinomus silvestris », voyez-vous. Un spécimen dans un état de conservation incroyable !
- Vous pourrez continuer de l’analyser demain, maintenant, rentrez chez vous, lui intima le Professeur Agrias, mi-douce, mi-impérative.
- Mais, mes recherches vont révolutionner le monde !
- C’est ce que vous dites à chaque fois, répliqua-t-elle, laissant échapper un éclat de rire.

Le paléontologue et entomologiste continuèrent à discuter dans le sombre couloir métallique, puis chacun repartit chez soi.

Une fois rentrée chez elle, Tillina Agrias se déchaussa, hôta sa blouse blanche de coton (cette plante poussait très bien sur cette planète), et se dirigea vers sa cuisine. Elle portait sous son vêtement de travail un débardeur bleu, assorti à ses grands yeux. Elle dénoua ses cheveux blonds mi-longs, qui était jusqu’alors noués en queue de « ch’val » comme disent les anciens.
Elle sortit une carafe remplie d’un jus à la couleur dorée, et s’en versa un verre, qu’elle bu d’un trait. Une fois le verre reposé sur le plan de travail, elle inspira profondément, et expira avec la même lenteur. Sa journée était finie !
Cette semaine avait particulièrement été éprouvante. La climatisation des laboratoires d’Azura avait quelques problèmes, expliquant sa tenue, de plus, la scientifique avait rencontré quelques problèmes avec ses élevages d’insectes. Problèmes liés à la température, alors trop élevée. Tout est lié.

Tillina se retourna pour aller se coucher, quand quelqu’un lui barra le chemin.

- Bonsoir Nelios.

Elle embrassa alors l’homme à la carrure imposante. Ce dernier la serra tendrement contre lui et ils restèrent ainsi enlacés pendant quelques minutes. Puis la chercheuse mit fin à leur étreinte et admira Nelios.
Le grand jeune homme avait des yeux bleu-vert profond, le genre de regard que l’on n’oublie pas. Son visage plutôt pâle orné de quelques tâches de rousseur s’illuminait d’un sourire éclatant et séduisant, surtout en présence de Tillina. Ses cheveux châtains étaient coupés courts et doux au toucher. Tillina adorait passer sa main dedans.
Nelios Cyane avait aussi un corps plutôt fin et musclé, et dominait sa femme de toute sa hauteur.Sa jeune barbe claire de quelques jours lui donnait enfin un air encore plus irrésistible aux yeux de Tillina.

- Bonsoir, Professeur. Comment s’est passée votre journée ? Lui demanda-t-il de sa voix grave et douce.
- Oh, rien de bien compliqué, j’ai réussi à sauver quelques adultes de Rosalia amata du froid polaire qui règne désormais dans nos laboratoires, fit-elle avec ironie. Et vous, cher Monsieur Cyane, comment s’est passé votre travail à la ferme ? Questionna-t-elle, se prenant au jeu.

Nelios était en effet l’un des principaux gérants de la ferme Lazuli, plus importante ferme sur Azura. Il s’occupait notamment des troupeaux de Bellos et de Lainions, des créatures originaires du Nord de Birda, élevées pour leur laine.

- Ne m’en parlez pas ! J’ai assisté à la naissance de deux petits Bellos. Ces créatures se reproduisent très bien en captivité ...

Lorsque les premiers colons de l’expédition « Newland » arrivèrent dans le cratère de ce qu’ils appelèrent plus tard la « plaine de Youmi », il y a de cela 25 ans, ils découvrirent pour la première fois les Bellos. Ces animaux, appartenant à l’ordre des ongulés, sont plutôt courts sur pattes.
Ils mesurent en moyenne un peu moins d’un mètre de hauteur, et sont recouverts d’une abondante fourrure laineuse. Leurs pattes arrières sont dotées de sabots, ce qui permet de les classer parmi les ongulés. Cependant, leurs pattes avant ne disposent pas de cette protection, et, bien que renforcées, elles sont possèdent des doigts avec des ongles.
Enfin, les mâles portent non pas une, mais deux paires de cornes à la tête. La première paire est constituée de deux cornes osseuses, longues et recourbées en défenses, partant d’une zone située un peu en dessous des oreilles. Les secondes, beaucoup plus petites, prennent source à la base de la mâchoire inférieure, et sont existantes chez les femelles. Elles ne sont pas pointues.

Le couple repartit de plus belle dans de nouvelles embrassades, quand une petite créature sautillante fit son entrée dans la cuisine en jappant.

- Bonsoir à toi aussi, Coton ! La salua joyeusement Tillina en s’agenouillant.

Coton bondit dans les bras de sa maîtresse et lui lécha le visage. Puis il frotta sa douce fourrure laineuse contre sa gorge avant de japper à nouveau.

- Ce Lainion est incorrigible ! Fit Nelios en souriant à la vue de la petite bête pleine de vie.
- Il est juste content de me voir ! Ajouta Tillina.

Le Lainion est une petite créature, proche du Bellos. Originaire lui aussi de la plaine de Youmi, il possède un autre point commun avec son cousin plus grand : Une douce fourrure laineuse (à l’origine de son nom). Les Lainions n’ont cependant pas de sabots aux pattes, mais des coussinets renforcés. Ils sont aussi beaucoup plus petits, de la taille d’un bébé humain à la naissance.
Leur face, plus plate que chez les Bellos, est teintée d’une expression joyeuse ou triste, selon leur humeur, mais les rend toujours adorables. Leurs grandes oreilles recourbées et leur aspect de petite boule de poils achèvent de leur donner le titre de « créature la plus mignonne de Birda ».

Tillina caressa encore son animal quelques instants avant qu’un bruit de verre ne retentisse. Elle se retourna vers la vitre de la cuisine et aperçut un petit oiseau d’un beau bleu cobalt qui attendait patiemment dans le noir, de l’autre côté. Elle lui ouvrit et le volatile vint se poser gentillement sur son perchoir, suspendu au plafond de la pièce. Il portait à sa patte droite un petit message enroulé.
La scientifique s’approcha de la bête et lui ôta délicatement son fardeau. Elle déplia lentement le petit papier, pendant que Nelios la rejoignait, intrigué.

- Regarde ce que cet Hironbleu nous apporte ! S’exclama Tillina à son compagnon.
- Cet oiseau porte les couleur de ton laboratoire, remarqua le jeune homme.

En effet, au bout de la fine aile gauche du volatile, quelques rémiges avaient été peintes.

L’Hironbleu est le moyen de communication le plus utilisé sur Azura. Ces oiseaux, dont le corps n’est guère plus grand que la paume d’une main, sont des virtuoses de la voltige, de véritables acrobates du ciel. Leur plumage, entièrement bleu ciel à bleu cobalt, se fond très bien sur le firmament. Leur queue se termine par deux longues plumes raides, ajoutant à leur silhouette fine une grâce infinie.
Originaires d’Azura, et beaucoup plus rarement de Birda, ils y chassent impitoyablement les Bleutéores, mais se rabattent parfois sur d’autres insectes, comme les Rosalies. Ils furent également parmi les premiers animaux découverts lors du débarquement sur Sauria, il y a 176 ans.
Pour différencier la provenance et le propriétaire des oiseaux, on peint sur l’extrémité de leur aile gauche quelques plumes. Ces couleurs ne sont pas choisies au hasard et obéissent à un code bien particulier de trois teintes différentes.

Tillina reconnu elle aussi le bleu, le vert et le orange se suivant, puis reporta son attention sur la lettre. Elle avait été écrite à la va-vite et la scientifique y perçut l’écriture du Professeur Quercus.

« Chère Mademoiselle Tillina Agrias,

Je vous ai envoyé le plus rapide oiseau à ma disposition pour vous prévenir au sujet de mes découvertes. Ce message est de la plus haute importance. J’ai dépêché les plus grands scientifiques sur Sauria pour l’occasion et vous êtes conviée de même. La réunion se tiendra à Crochabelle, sur Birda, dans deux jours. C’est à cette occasion que je vous en apprendrai un peu plus. Mais pour l’instant, je ne peux rien vous révéler.

[align=right]Signé : Will Quercus
»[/align]

La jeune femme resta pensive un moment. Le professeur parlait sûrement de son ... Thérizinome. Elle essaya de se remémorer les informations qu’elle connaissait sur cette créature.
Découverts il y a une soixantaine d’années, ses fossiles sont très nombreux, au point qu’il s’agit de l’une des créatures fossiles les mieux connues. On a découvert, depuis plus d’une trentaine d’années une foule de fossiles d’espèces différentes mais ayant toutes pour ancêtre commun le Thérizinome.

Mais même après quelques efforts, la jeune femme ne parvenait pas à se souvenir de plus d’informations. Elle se tourna vers son compagnon, l’interrogeant du regard, mais il avait l’air aussi perplexe qu’elle. Elle allait parler quand un bâillement difficilement réprimé l’en empêcha.

- Tu devrais aller dormir, tu ne penses pas ? Lui suggéra Nelios. Moi aussi d’ailleurs. Nous avons eu une journée exténuante, et il est tard. Nous y réfléchirons demain.

Tillina, une fois prête à dormir, s’allongea sur le lit. Nelios avait raison, elle était exténuée. Ce dernier était allongé à côté d’elle, et elle ne put contenir l’envie qui lui prenait de poser sa tête contre son torse musclé. Elle écouta quelques minutes les doux battements de cœur chauds et rassurants de son compagnon, avant de sombrer dans le sommeil.
Article ajouté le Mardi 18 Décembre 2012 à 00h36 |
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La fureur de la Foudre [Introduction]
... Chargement des données en cours ...
Sauria. Troisième planète du système Astérias 126. Découverte en l’an 2508. Diamètre ... 3 249 kilomètres. Composition de la croûte ... Silicium : 48,5%, Oxygène : 22%, Fer : 8%, Cobalt : 6%, Aluminium : 5,5%, Autres élements : 10%. Composition de l’atmosphère : Diazote : 60%, Dioxygène : 25%, Eau : 5%, Autres élements : 10%. Surface : 35% de terres émergées, dont 5% gelées, 65% d’océans.
Continents : 4
- Azura, au Nord-Est
- Birda, au Centre
- Zair, au Sud-Ouest
- Marni, au Sud-Est
Population humaine estimée : 126 800. Nombre de grandes villes : 8.
Nombre d’espèces animales vivantes découvertes : 42.
Nombre d’espèces végétales découvertes : Inconnu.
An : 176.
Nombre d’espèces fossiles découvertes : 65.
Age de la planète : 2 milliards d’années 200 millions.
Activité volcanique fréquente, surtout sur Zair.
Présence de chaînes de montagnes, sur Azura, à l’Ouest de Birda, sur Zair et au Nord de Marni.

Chargement effectué avec succès.
Nouveau fichier sélectionné « Histoire de Sauria ».
Voulez-vous ouvrir ce fichier ?
... Ouverture en cours ... Merci de ne pas interrompre le téléchargement des données ...


An 2016 après Jésus Christ. Les astronomes chinois découvrent une exoplanète. La plus petite jamais découverte à cette époque, ce qui relevait de l’exploit. Les quelques informations collectées indiquent que ce petit objet est de diamètre et d’atmosphère semblable à la Terre. Ils décident de nommer cette planète « Hope 126 ». « Hope », pour l’espoir, le rêve de quitter un jour cette vieille planète malade, et de peut-être, un jour, habiter sur une nouvelle planète. Toute propre, toute neuve. « 126 », car elle est découverte dans le système d’Astérias 126, une étoile naine encore jeune, de teinte bleutée, faisant à peu près 1,2 fois la taille du Soleil.

Les années passent, et les scientifiques oublient cette petite planète, comme tant d’autres avant elle.
Espoir 126 tombe donc dans l’oubli de tous, n’existant encore sur Terre que par quelques traces numériques dans l’incommensurable « Internet ».
Des siècles plus tard, en l’an 2500, une équipe scientifique multi-nationale découvre une gigantesque « faille » dans l’espace. Cette faille est tout simplement unique en son genre. Aucune formule chimique, mathématique ou physique n’a réussi à élucider son mystère. Elle permet de charger la matière, à l’état de repos, d’assez d’énergie pour que les particules se mettent à voyager à la vitesse d’un photon. Soit 3 000 000 km/s. Ils appèlent cette faille « Unknown », l’inconnue.

Une équipe de scientifiques, tous plus timbrés les uns que les autres, organise alors une expédition dans l’espace, afin d’observer cette faille et pourquoi pas, découvrir une nouvelle planète habitable.
Ils se mettent en quête d’information sur leur gigantesque héritage, l’Internet.
Finalement, un jour de mai 2508, on retrouve les quelques données existant encore, sur « Hope 126 ».
L’expédition, avec à son bord, près de 3 000 passagers, part alors à la conquète de l’espace, direction : Espoir 126.

Le débarquement a lieu en l’an 2610 de la « vieille terre ».
Le coeur et les muscles atrophiés par des générations passées dans l’espace, les 4 110 humains s’adaptent néanmoins assez vite à leur nouvelle planète, et recouvrent les fonctions de leurs ancètres en trois générations à peine.
L’atmosphère est respirable. La vie y est présente, et chose incroyable, a vécu une évolution parallèle troublante avec celle de la Terre. On y retrouve les même grands groupes que sur la vieille planète radioactive. Comment était-ce possible ? Les scientifiques n’en ont jamais sut la réponse.

Initialement débarqués dans l’Est du plus grand continent qu’ils nomment « Birda » (car ce fut un petit oiseau qui les accueillit le premier), les humains colonisent vite le plus proche continent, situé à 200 kilomètres des côtes birdiennes, Azura, menant des recherches sur la faune et la flore de cette exoplanète désormais la leur.

Ainsi, 176 ans passèrent ...

... Chargement effectué avec succès.
Article ajouté le Lundi 17 Décembre 2012 à 14h52 |
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Temporal Love
1 an. Il y a 1 an que je l'ai revu. 1 an que l'on est dans la même classe.

7 mois. Il y a 7 mois qu'il m'a consolé après ma rupture.

5 mois. Il y a 5 mois que je lui ai dis mes sentiments.

3 mois. Il y a 3 mois qu'on ne s'est plus parlé en face.

1 mois. Il y a 1 mois que l'on discute tous les jours par sms.

2 semaines. Il y a 2 semaines que je suis de nouveau dans sa classe.

2 jours. Il y a 2 jours que j'attends son message.

8 heures. Il y a 8 heures que je pense à lui.

5 minutes. Il n'y a pas 5 minutes sans qu'il ne m'ai pas manqué ...

1 an. 1 an que je l'aime.
Article ajouté le Samedi 17 Septembre 2011 à 15h17 |
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Larmes de Sang
Larmes de Sang
Passion, n. f. - 1. État affectif et intellectuel assez puissant pour dominer la vie de l'esprit, par l'intensité de ses effets, ou par la permanence de son action. 2. L'amour, quand il apparaît comme un sentiment puissant et obsédant. 3. Affectivité violente, qui nuit au jugement.
Flic floc ...
Flic floc ...


Les petites gouttes écarlates s'écoulaient, une à une ...

Flic floc ...

Elles s'écrasaient, lentement, sur le sol ...

Flic floc ...

Bientôt, une flaque rouge colorait le sol à l'endroit où elles tombaient.

Flic floc ...

Il se tenait debout, devant le corps sans vie, le couteau encore à la main.

Flic floc ...

Ce couteau rouge vif, imprégné de l'odeur métallique du sang. Ce même sang, qui continuait de couler, goutte à goutte, le long d'un bras inanimé ...

Flic floc ...

Ce corps que le souffle de la vie n'animerait désormais plus ...

Flic flac ...

Cette fois, c'était des gouttes salées, qui coulaient le long de sa joue ...

Flic flac ...

Des larmes ... Maintenant il regrettait son geste ...


Flic flac ...

Ces regrets le prenaient à la gorge ... Ils s'insinuaient dans son esprit et commençaient leur lent travail de torture intérieure ...

Cling clang ...

Le couteau lui échappa des mains. Ou plutôt le laissa-t-il tomber. Il ne savait plus vraiment. Il n'était plus sûr de rien ... Il n'avait plus conscience du monde qui l'entourait ...
Il se remémorait la scène. La discussion, le ton de la voix qui monte, les cris ... La bagarre ... Le couteau sorti de la poche ... Le coup mortel ...

Tous ces souvenirs revenaient, tels des fantômes, hanter son esprit ...
Il voulut crier pour les en chasser ...
Mais aucun son ne sortit de sa bouche ...
Le temps s'était figé. Plus rien ne bougeait dans la chambre. Plus aucun son ... Rien que le Silence ... Ce silence insoutenable ... Celui du remord ... Celui de la Mort ...
Ses yeux vides, son expression d'horreur, figée à tout jamais ... Plus jamais cela ne bougera ... Plus jamais il n'entendra à nouveau son rire ... Plus jamais ils ne discuteront jusque tard dans la nuit ... Plus jamais il ne pourra contempler ses beaux yeux bleus ...
Plus jamais ...
Désormais, tout cela ne sera plus possible ... Car il l'avait tué ... Il l'avait tué ... D'un simple coup de couteau ... Il l'avait poignardé en plein cœur ... Maintenant, c'est son propre cœur qui souffrait ...
Comment allait-il désormais vivre sans sa présence à ses côtés ? Il ne voyait tout simplement plus l'avenir.
Sa vision se brouilla à nouveau à cause des larmes.

Flic flac ...

Maintenant, il prenait conscience de son acte ... Irréversible ...

Flic flac ...

Le couteau luisait encore à ses pieds ...

Flic flac ...

Il le saisit entre ses mains, tremblantes d'émotion ...
Oui, il avait décidé de le rejoindre ... Il ne supporterait pas une vie entière sans lui ...
Il pointa la lame vers son cœur ...

« J'espère juste que tu ne m'en voudras pas trop. »

* * *
Hier, la police a retrouvé les corps sans vies de deux jeunes hommes, dans un petit appartement de la région. C'est une amie des victimes qui a donné l'alerte. Il semblerait que les victimes aient été poignardées par le même couteau, retrouvé sur place. L'un des deux jeunes hommes aurait poignardé l'autre avant de se donner la mort, sans raison apparente. Aucuns indices ne semblent confirmer cette thèse, toutefois, la police continue son enquête.
Mais tout de suite, passons à l'actualité sportive, après une page de pub ...


FIN
Article ajouté le Mardi 02 Août 2011 à 18h41 |
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Sona


Cette créature est différente des autres Thérizinomes. Elle possède des marques de trois couleurs :

La verte, symbole de joie.
la rouge, symbole d'amour.
La noire, symbole de mort.
Article ajouté le Jeudi 16 Décembre 2010 à 20h28 |
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Avatars DA !

Amicosaure - Friends


Thérizinome - Stupide Dinde


Thérizinome - Jeux


Iguanivalis


Miroir Brisé


Pliosaure
Article ajouté le Samedi 11 Décembre 2010 à 16h00 |
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Texte 1 !
De l'action ...
- Mirabelle, tu peux me rapporter le pot de Nutella ?
- Va le chercher toi même !


De l'émotion ...
- OH MY FROG ! Y'a plus de Nutella !

De l'humour ...
- Bah, prend du chocolat alors !
*Rires pré-enregistrés*

Tout ça pour une fic ... Délirancielle !
- Ouais, bah vivement que la prod' m'augmente, marre de jouer dans cette série nulle à ch*er !
Article ajouté le Dimanche 14 Novembre 2010 à 17h25 |
4 commentaires
Snowy Day
Elle sortit. Nom d’un skitty, qu’est-ce qu’il faisait froid dehors ! Et ce vent ! A déraciner les arbres ! En fait, c’était plutôt le vent qui était froid, glacial, qui s’insinuait entre les ouvertures des vêtements et qui vous gelait le corps ...
Et l’esprit ...
Son esprit était engourdi par le froid. Elle portait une écharpe, un bonnet, un gros manteau bien chaud et des mouffles. Elle avait eut de la chance ! Quand on mesure 20 centimètres de haut, même si la concurrence est rare, il faut savoir où trouver des vêtements à sa taille !
Elle s’avança sur le trottoir.
Crik crak faisaient ses petites bottes sur la légère couche de givre qui s’était accumulée pendant la nuit. Un coup de vent la frigorifia sur place. Après tout, elle devrait rentrer ... Avec une santé fragile comme la sienne, il ne faisait pas bon de rester dehors avec ce temps ...
Et ce froid ...
Ce froid l’engourdissait ... Mais elle devait avancer. Elle avait rendez-vous à la Bibliothèque Bipienne ... Avec lui ... Nom d’un skitty, qu’est-ce qu’elle le trouvait mignon ! Dès le premier regard ... Dès que son regard ambre eut croisé l’océan vert de ses yeux ... Ce fut le coup de foudre ...
Crik crak ...
Elle était bientôt arrivée. Elle ne sentait plus ses petits doigts gelés, qu’elle avait pourtant mis dans ses poches. Elle éternua une fois. Puis deux. Vivement qu’elle arrive à destination ! Mon Dieu quel froid ...
Et ce vent ...
Elle était arrivée à destination.
Vite, ouvrir la porte et rentrer au chaud.
Que ça faisait du bien de se retrouver dans une pièce au chaud, à l’abris du froid ! Elle chercha du regard celui qu’elle était venue voir. Son regard se tourna vers le comptoir de la bibliothècaire. Cette dernière discutait avec Tempête de Glace. Elle éclata de rire et Tempête de Glace sourit. Ils avaient l’air de bien s’entendre.
La petite salamandre savait que son ami était tombé amoureux de la bibliothècaire. Elle resta pensive, un instant, son regard fixé sur le couple naissant, quand quelqu’un la sortie de sa rêverie.
- Mirabelle !
Oh, pensa-t-elle, si il continue à crier, la bibliothècaire va râler, et me voir, donc Tempête de Glace aussi, donc il va râler parce que je suis pas sensée être ici ! Vite, trouver quelque chose ...
Elle courut derrière une étagère remplie de bouquins et regarda discrètement derrière elle. La bibliothècaire fronça les sourcils, lança un « chut » et reprit sa discussion avec Tempête de Glace. Ce dernier ne semblait pas avoir entendu le nom de la petite salamandre. Ouf.
Nom d’un skitty, il a faillit me faire repérer ... Bon, il faut que je trouve un moyen de savoir où il est sans me faire remarquer ...
Elle jeta un coup d’oeil rapidement en direction du comptoir. La bibliothècaire éclata de rire à nouveau. Mirabelle se retourna et tomba nez à nez avec un visage qui lui était familier.
- Béryl !
- Mirabelle ! Pourquoi tu te caches ? Je te rappelle qu’on a un exposé à bosser !
Râla le Warubiru aux yeux verts.
- Désolée ... S’excusa-t-elle avant de couler un regard discrêt toujours dans la même direction.
Béryl suivit la direction du regard de Mirabelle.
- Ah, je vois, t’es pas sensée être ici c’est ça ?
Elle hocha la tête. Il poussa un soupir et la prit par le bras.
- On ... On va où ?
- Je connais un coin de la Bibliothèque où l’on pourrat travailler tranquillement sans que ces deux tourtereaux ne viennent nous embêter ...

Il s’arrêta, après avoir traversé maints couloirs. Un espace, avec quelques fauteuils de tissus bleu, disposés en cercle autour d’une table basse, se dressait devant eux. L’endroit idéal pour travailler à l’abris des regards ! Béryl s’assit dans l’un des fauteuils et invita Mirabelle à faire de même à côté de lui. Elle escalada le rebord du fauteuil et une fois installée, regarda son voisin droit dans les yeux.
Ses yeux ...
- Bon, on commence par quoi ?
S’exclama-t-il.
- Je sais pas ... C’est sur quoi le sujet, déjà ?
- La Première Guerre Bipienne.

Il sourit, découvrant ses crocs blancs.
Sa bouche ...
Il se leva pour prendre un livre dans une étagère en face de lui. Il le posa sur la table basse. La reliure pourpre du livre contrastait avec le bois de cèdre du meuble. Sur la première couverte était écrit un gros titre. « Histoire et Origines de la Première Guerre Bipienne ».
- J’ai pensé, que, vu le titre, il nous serait peut-être utile ... Mirabelle ? Mirabelle ? Tu m’écoute ?
Sa voix ...

Mais Mirabelle était ailleurs. Elle rêvassait ... Enfin, jusqu’à ce que Béryl la secoue un peu pour la réveiller.
- Excuse-moi Béryl, je suis un peu fatiguée ...
- Tu veux que je te raccompagne jusque chez toi ?
- Non ... Non, ça va aller ... Je suis venue pour travailler, donc on va le bosser, cet exposé !

Et ils travaillèrent. Ils feuilletèrent des encyclopédies, des livres d’Histoire Bipienne, des revues ... Au bout de deux heures de recherches, le Soleil commençait à décliner dans le ciel.
- Non Mirabelle, ce sont des boulets qui ont organisé la résistance contre les Bipiens ... Pas les mulets ... S’exclama Béryl, relisant les notes que Mirabelle écrivait.
- Désolée, il commence à se faire tard ... Il est quelle heure ?
- 17 heure.
- Déjà ?
S’exclama la petite salamandre, surprise. Que le temps passe vite ... Excuse-moi mais je dois y aller ...
- Toujours à t’excuser ... Tu veux que je te raccompagne ?
- Si ... Si ça ne te dérange pas ... Je ... Je ne dirais pas non !
Lui répondit, rougissant légèrement.
Les deux amis traversèrent le labyrinthe d’étagères remplies de livres, jusqu’à la sortie. Mirabelle jeta un coup d’oeil en direction du comptoir de la bibliothècaire. Ouf, Tempête de Glace et elle n’étaient pas là. Elle enfila son bonnet et noua son écharpe de laine de Wattouat autour de son petit cou et sortit affronter le froid de l’extérieur.
Crik crak ...
Il s’était mit à neiger. Les petits flocons glacés virevoltaient dans le ciel sombre, couvert de gros nuages gris foncé. Elle commençait à avoir froid, lorsqu’une main attrapa l’une de ses petites mouffles. C’était Béryl.
- Grimpe sur mon dos, ça t’évitera de te geler les pattes.
Elle hôcha légèrement la tête et il la prit à bout de bras pour la poser sur ses épaules. Un gros flocon de neige se posa sur le museau de la petite salamandre et elle éternua.
- N’attrape pas froid, ce serait dommage ... La taquina le Warubiru.
Elle rougit à cette remarque, mais lui, bien évidemment, ne vit rien de sa réaction ... Heureusement pour elle.
Crik crak faisaient ses bottes dans la neige. Lorsqu’ils furent arrivés devant le Blog de Tempête de Glace, Béryl reposa Mirabelle par terre.
- Mademoiselle Mirabelle est arrivée ! Plaisanta-t-il.
- Béryl ?
- Oui Mirabelle ?
- J’aimerais te dire que ...

Oui, elle comptait lui dire qu’il lui plaisait ... un peu ... Même beaucoup ... En fait elle l’aimait carrément ... Ou plutôt, elle en était raide dingue ! Oui, c’est ça ! Mais elle ne pouvait pas lui dire comme ça ... Vite, trouver une solution ...
- Oui Mirabelle ? Tu aimerais me dire que ?
- Que heu ... J’étais très ravie de travailler avec toi !
- Moi aussi Mirabelle ...
- Et si jamais il y’a d’autres exposés, on pourrait aussi ...
- Se revoir ? Pourquoi attendre le prochain exposé ?
- Pardon ?!
S’exclama-t-elle, surprise par la demande du Warubiru.
- Enfin, c’est pas ce que je voulais dire ... C’est à dire que ... Fit-il.
On pouvait lire la gêne sur le visage des deux amis.
- Donc ... On pourrait se revoir mardi après les cours ? Si ça te dérange pas bien-sûr ... Continua-t-il.
- Non, mardi après les cours ? Quelle excellente idée !
Un silence s’ensuivit. Les flocons de neiges continuaient leur valse dans l’air, recouvrant le sol, le rendant d’un blanc pur, et donnant cette atmosphère si spéciale et magique d’hiver ...
- Je ... Il commence à faire froid ... Je crois que je vais rentrer ... A demain Béryl ? S’excusa Mirabelle.
- D’accord Mirabelle ... A demain en cours ...
La petite salamandre rentra, ses petites bottes laissant leurs empreintes dans la neige fraiche.
Crik crak ...
Elle lança un dernier signe de la main avant de refermer doucement la porte du Blog, leurs regards se croisants une dernière fois.
Ses yeux ...

Quel(le) imbécile j’ai été !
Article ajouté le Lundi 04 Octobre 2010 à 17h43 |
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Welcome in BipSchool : Chapitre 1 : Convocation !
BIP ! BIP ! BIP !

Le soleil pointait timidement ses rayons. Ils filtraient à travers les rideaux fermés. Ces derniers maintenaient la pièce dans une certaine obscurité ...

BIP ! BIP ! BIP !

Déjà, au dehors, les gens commençaient à s’activer. Les Bipiens sortaient promener leurs Pokémons, la circulation se mettait en route ...

BIP ! BIP ! BIP !

- MAIS IL VA SE TAIRE CE STUPIDE REVEIL ?!?

BIP !BIP ! Biiiiiiiiiiiiiiiiiip ...

Le Gijinka reposa son marteau sur sa table de chevet. Il se leva et s’étira. Le pauvre réveil automatique ne sonnera plus. Le Bipien partit prendre sa douche. Sur la route qui séparait sa chambre de la Salle de Bain, il croisa une autre Gijinka, une draco.
- Bonjour Perle Bleue ... Fit le Bipien, encore endormi.
- Bonjour Tempête de Glace, comment vas-tu ? Lui répondit-elle, pleine d’entrain. Tu as passé une bonne nuit ?
- Ca pourrat aller ... Répliqua le dénommé Tempête de Glace.

Ils continuèrent leur route, chacun de leur côté. Lorsque Tempête de Glace fut arrivé devant la porte de la Salle de Bain, il appuya sur la poignet.
Bloquée.
Evidemment, il connaissait la raison de cet étrange phénomène. Ce phénomène curieux portait même un nom.
- PLIOE ?
- Oui, oui, c’est bon, je me dépêche, Tempête de Glace ! Fit une voix pressée qui venait de derrière la porte.

On entendit remué. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit. Une lapine se tenait dans l’encadrement. Plioe, l’adjointe à la gestion du Blog et de la Galerie de Tempête de Glace, était une grande lapine, à moitié antropomorphe. Elle mesurait un mètre dix quand elle se tenait debout. Sa peau était couverte d’une fourrure douce et soyeuse, et qui lui tenait chaud en hiver ! D’ailleurs, cette dernière était de la même couleur que la neige, d’un blanc pur. Sauf autour des yeux, sur le museau et aux oreilles, ainsi que le long de la colone vertébrale, où elle était d’un noir charbonneux. Ses grands yeux aux couleurs de l’ocean étaient très expressifs. Elle portait un chemisier de la même couleur, bleu azur, ainsi qu’une jupe bleu foncé.
- Voilà, tu peux rentrer ! Fit-elle, sur son ton habituellement jovial.
Tempête de Glace rentra en bougonnant et referma la porte derrière lui, laissant Plioe sur le palier. Elle descendit les escaliers qui se trouvaient au bout du couloirs. Elle jeta un coup d’oeil aux différents tableaux accrochés sur les murs. Ils représentaient les différents membres de la maisonnée.
Elle vit un tableau qui représentait Tempête de Glace, mais plus jeune. Ses oreilles de chat, couvertes de fourrure dorée, dressées, les cheveux de même couleur, de grands yeux de la même couleur que les siens ... Le Bipien avait beaucoup changé ! Plioe se rappelait de l’époque où ce portrait avait été peint. Au début, alors que Tempête de Glace venait d’emmenager sur le Bip avec elle et Mirabelle ... Un cri, ou plutôt un appel la fit brusquement sortir de sa rêverie.

- PLIOE ? Tu peux descendre s’il te plait ? Fit une voix féminine.
- J’ARRIVE, MIRABELLE ! Cria la lapine après un soupir.

Elle descendit rapidement les marches et se retrouva dans le salon, qu’elle et les autres membres de la maisonnée avaient aussi pour habitude d’appeler Pièce Principale. Plioe regarda autour d’elle, cherchant d’où était provenu l’appel.
- Plioe ? Tu fais quoi nom d’un skitty ? Fit la petite voix féminine, enervée.
- Je me dépêche, Mirabelle ! Dit la lapine, se dirigeant vers la cuisine, d’où provenaient les sons.
Plioe entra dans la pièce et vit une petite salamandre, dressée sur ses deux pattes arrières, très courtes, qui essayait d’atteindre l’un des placards. Elle avait beau être sur une chaise, ses trente centimètres de haut ne l’aidaient pas. La lapine porta la petite salamandre à bout de bras, qui entra dans le placard, laissant dépasser sa queue jaune et noire.
Mirabelle fouilla dedans et ressortit au bout d’une minute avec un pot de Nutella presque aussi gros qu’elle. Ses yeux ambrés foncés brillaient de gourmandise.
- J’ai trouvé où Tempête de Glace cachait son pot de Nutella ! Triompha-t-elle.
- Mirabelle, allez viens, descends, tu sais que tu ne dois pas être là ! Tempête de Glace ne va pas être content ! La pressa Plioe.
- Être où, Plioe ? Fit une voix masculine.

Plioe et Mirabelle se retournèrent vers l’entrée de la cuisine, apeurées. Mais elles se rassurèrent tout de suite. Ce n’était que Quatros. Le grand Kougras les observait de ses pupilles verticales bleu glacé. Il était vêtu d’une chemise blanche et d’un Jean. Sa fourrure jaune aux reflets dorés et aux rayures noires était soigneusement entretenue.
Il s’approcha de Mirabelle, et, une fois arrivé à sa hauteur, lui arracha le pot de Nutella des mains. La petite salamandre perdit l’équilibre, et agita ses bras au dessus du vide en espérant le retrouver. Peine perdu. Elle tomba en chute libre et atterrit dans les bras de Plioe.
- Mirabelle, tu sais que tu n’as pas le droit de manger le pot de Nutella de Tempête de Glace ! La dernière fois il en a fait tout un procès* ! Reprocha le Kougra à la petite amphibienne.
- Je fais ce que JE VEUX ! Répliqua-t-elle d’un ton acerbe, tout en défroissant sa petite robe jaune pâle.
Avec sa taille, seuls des habits de poupée lui allaient ... Et c’était très gênant, surtout pour elle.
- Rends-moi ce pot ! Continua-t-elle en agitant les bras en dessous de lui.
- Je pense plutôt que c’est à MOI qu’il va le donner ! Fit une voix derrière les deux chamailleurs.

Tempête de Glace se tenait dans l’encadrement. Il avait assisté à pratiquement toute la scène. « Il a l’air vachement contrarié ... » se dit Mirabelle. Le meneur s’empara du pot et le reposa dans son placard. Il se tourna vers Quatros et Mirabelle, les fixant de ses yeux désormais bleus tirant sur le violet.
- Mirabelle, combien de fois vais-je devoir te dire de ne PAS chercher mon pot de Nutella, pendant que je ne suis pas là, pour le manger ? Dit-il d’un ton de reproche.
Voyant qu’elle ne répondait pas, il continua :
- Tu sais ce que tu risques si tu continues ?
- Oui ! Le prix bipien de méchanceté ! Répondit-elle d’un ton joyeux.
- Mirabelle ... Commença Tempête de Glace, agacé.
- Bon d’accord, je ne le referais plus. S’excusa-t-elle.
- Bien ! Fit le Bipien, satisfait.
- Tempête de Glace ? Tu as du courier ! Clama une autre voix, venant de la Pièce Principale cette fois-ci.

Les quatre personnes présentes dans la cuisine se retournèrent et Tempête de Glace rejoignit Perle Bleue. Cette dernière tenait dans ses mains trois lettres. Le Gijinka chat prit le petit paquet de lettres des mains de la Draco. Plioe et Quatros le rejoignirent, pour regarder les lettres reçues. Mirabelle quand à elle, n’essaya même pas de regarder par dessus l’épaule de Tempête de Glace, étant trop petite. Mais Plioe la prit dans ses bras et la déposa sur l’épaule droite du Bipien.
- La première lettre est d’un admirateur de la Galerie, il nous envoie des félicitations pour la nouvelle recette du sandwich au surimi ... Dit Tempête de Glace tout en lisant le contenu de la lettre.
- Je t’avais dit que ça marcherait ! Répondit Quatros, triomphant.

Tempête de Glace déchira l’envellope dorée de la deuxième lettre, mais hésita à en lire le contenu. Ils savaient tous ce que signifiait l’envellope dorée. Ces dernières étaient utilisées par la Modération pour les lettres officielles. Le Gijinka déplia finalement la lettre et commença à la lire à voix haute :
- Un modérateur (Anonyme) a refusé votre nouvelle fic !
- Une nouvelle fic ? Laquelle ? S’étonna Plioe.
- Je ne sais plus, j’écris beaucoup en ce moment ... Lui répondit Tempête de Glace, faisant mine de réfléchir.
- Ouvre la dernière lettre ! S’impatienta Mirabelle.
Tempête de Glace prit la dernière lettre entre ses mains. Cette dernière était plutôt de petite taille, et bleu pâle. Aucune inscriptions sur l’envellope, juste « A Monsieur Tempête de Glace. ». Etrange. Le Gijinka commenca à déchirer l’envellope pour pouvoir en lire le contenu. En haut de la feuille blanche étaient marquées en lettres majuscules noires :

Félicitations ! Vous êtes reçu à la BipSchool !
- Mais qu’est-ce que ... Commença Tempête de Glace, surpris.
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Perle Bleue le fixait de ses yeux grands rouges sombres.
- Ton niveau d’écriture était en chute libre. J’ai donc pris l’initiative de t’inscrire à la BipSchool ... En espérant pouvoir remonter tout ça.
Elle avait dit celà d’un ton frolant le dédain, mais Tempête de Glace sentait qu’elle voulait dire autre chose.
- C’est quoi la BipSchool ? Demanda Plioe, curieuse.
- Oh, mais tu le sauras bien assez tôt, ma chère ... Lui répondit Perle Bleue, de son ton énigmatique qu’elle prenait quand elle voulait garder un secret.
- Et ... Je commence quand ? Hésita Tempête de Glace.
- Pas tu ... Mais vous !
- Comment ça « nous » ? S’étonna Mirabelle.
- Vous l’accompagnerez, Mirabelle ... Lui répliqua Perle Bleue. Les cours commençent dans deux jours, termina-t-elle.
Sur ce, elle tourna les talons, et repartit, ses cheveux bleus attachés en queue de cheval se ballotants au rythme de ses pas.

- Elle n’était tout de même pas sérieuse ? Fit Mirabelle.
- C’est Perle Bleue ... Commença Quatros.
- Donc en toute logique ... Continua Plioe.
- Si. Termina Tempête de Glace.
Article ajouté le Vendredi 10 Septembre 2010 à 23h08 |
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