Ode à Rayquaza
Près du Soleil, on t’aperçoit tel un mirage
Tes écailles d’émeraude scintillant sous cet astre.
Tu as interrompu les deux créatures du désastre.
Tu es le gardien du berceau des nuages.
Tu veilles là-haut, dans le lit des étoiles,
Malgré le repos forcé dans lequel tu les as plongés
À ce que tes ennemis ne reprennent point l’hostilité
Qui, il y a longtemps, faillit être fatale.
Un jour, un inconnu a pénétré ton domaine.
Avec la force que seul un Dieu détient
Tu l’as défendu sans haine
Juste pour protéger les tiens.
Cet être recherchait simplement le sien
Mais tu l’as attaqué implacablement
Car tu craignais un nouveau ressentiment
Et, cette fois, il t’aurait privé de tes biens.
Maintenant, il est reparti
Sans aucune antipathie.
Tu peux te reposer, à présent
Puisqu’il ne reviendra pas avant bien longtemps.
Article ajouté le Mercredi 15 Juillet 2009 à 00h36 |
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